Un chauffard en fuite après avoir tué une femme et blessé sa fille

ROUEN (SEINE-MARITIME). Une femme âgée de 82 ans a été tuée et sa fille grièvement blessée quand elles ont été percutées, dimanche à Rouen, par une voiture dont le conducteur et les éventuels passagers se sont enfuis après y avoir mis le feu.

Le véhicule, dont le conducteur a perdu le contrôle, quittant sa voie de circulation pour obliquer sur la gauche, a percuté les deux femmes vers 15 heures alors qu'elles marchaient sur un trottoir, dans une rue du quartier sensible des Hauts-de-Rouen.

L'octogénaire est «a priori morte sur le coup», a précisé la police. Sa fille quadragénaire a été transportée à l'hôpital de Rouen.

«La voiture est restée là où elle les avait percutées. Le ou les personnes qui s'y trouvaient ont mis le feu au véhicule avant de prendre la fuite», selon la même source. Des témoins de la scène étaient auditionnées dimanche soir. L'enquête a été confiée au service de Sûreté départementale de la police de Rouen.

Une femme âgée de 82 ans a été tuée et sa fille grièvement blessée dimanche après-midi après avoir été fauchées sur un trottoir par un automobiliste à Rouen (Seine-Maritime). Après avoir pris la fuite et mis le feu à son véhicule, le chauffard, âgé de 28 ans, s'est finalement rendu lundi. Selon France Info, il serait "très connu des services de police".



Le chauffeur fou s'est rendu. Une femme âgée de 82 ans et sa fille d'une quarantaine d'années ont été fortement percutées, dimanche après-midi à Rouen, alors qu'elles sortaient de leur domicile, situé dans un quartier sensible de cette ville de Seine-Maritime. La mère est morte sur le coup. Sa fille, qui a été transportée d'urgence à l'hôpital, se trouvait toujours dans un état critique lundi matin.

Sur le lieu de l'accident, le chauffard a retiré la plaque d'immatriculation de sa voiture, une BMW, avant de l'enflammer et de prendre la fuite. Selon les premiers témoignages, le conducteur, qui roulait à vive allure, aurait perdu le contrôle de son véhicule alors qu'il tournait à gauche. C'est les qu'il aurait fauché les deux femmes, qui marchaient sur le trottoir. Une enquête a d'emblée été ouverte par les services de Sûreté départementale de la police de Rouen, qui a lancé un appel à témoins.

Mais le chauffard s'est finalement rendu lundi, sur les conseils de ses proches, croit savoir France Info. Agé de 28 ans, il serait "très connu" des services de police, précise la radio, qui ne précise pas s'il a déjà été placé en garde-à-vue.

franline a écrit:voila la "réussite" de l'intégration à la française voir à l'européenne ....

IL S’EST PRÉSENTÉ spontanément hier à 12 h 30 à l’hôtel de police de Rouen, moins de vingt-quatre heures après avoir fauché deux femmes qui traversaient la chaussée sur un passage protégé.

« Je suis choqué, mais il s’agit d’un regrettable accident de la circulation dû à un dérapage, j’ai perdu le contrôle du véhicule. » Ce sont les premières explications, quelque peu laconiques, que le chauffard présumé a fournies aux enquêteurs au début de sa garde à vue.

« Parti faire une pointe de vitesse »

Cet homme âgé de 28 ans, sans profession, habitant dans le quartier du Châtelet sur les Hauts-de-Rouen où s’est déroulé le drame, est très défavorablement connu des services de police et de justice pour des faits de violence, de mise en danger de la vie d’autrui, de refus d’obtempérer ou encore de conduite sans permis qui lui ont occasionné maintes condamnations.

Dimanche après-midi, il décide d’aller « faire une pointe de vitesse » sur une longue ligne droite entre les immeubles au volant de la puissante BMW de sa compagne qu’il utilise très fréquemment. Lorsque les deux femmes traversent la chaussée, le conducteur de la grosse cylindrée ne peut les éviter. Le choc est terrible. La BMW termine sa course dans une tranchée de chantier. Selon des témoins, le conducteur et ses éventuels passagers auraient alors arraché les plaques d’immatriculation de la voiture avant d’y mettre le feu.

Aux enquêteurs, le gardé à vue a assuré qu’il était seul dans la voiture. S’il reconnaît avoir pris la fuite, il dit n’être pour rien dans l’incendie de la BMW. Quelques heures seulement après la tragédie, les policiers rouennais l’avaient identifié, poussant ses proches à l’inciter à se livrer par crainte d’éventuelles représailles.

« Il est beaucoup plus en sûreté chez nous à l’hôtel de police. On peut craindre en effet des mouvements de vengeance ou des bagarres dans le quartier », a souligné Didier Perroudon, patron de la DDSP (Direction départementale de la sécurité publique) de Seine-Maritime.

La garde à vue du chauffard présumé se poursuivra aujourd’hui afin de déterminer si, comme il le prétend, il était vraiment seul à bord de la voiture. Quant aux habitants de ce quartier de Rouen, ils sont excédés. « Tous les week-ends, il y a des rodéos ici avec des quads, des motos ou de puissantes voitures. L’avenue est devenue un circuit et il y a longtemps que l’on redoutait un tel drame », s’indigne l’un d’eux. Depuis le mois de juin dernier, la police a procédé à la saisie de 23 engins motorisés.