Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
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Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 01.02.08 | 13h14 •
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 01.02.08 | 13h14 •
Des combats ont éclaté, vendredi 1er février entre les forces gouvernementales et une colonne de rebelles, a-t-on appris de sources militaires et rebelles. L'armée tchadienne dit affronter les forces rebelles à Massakory, à environ 150 kilomètres au nord-est de N'Djamena. Dans un communiqué diffusé sur un site Internet de l'opposition, les rebelles affirment au contraire qu'ils ont pris la ville de Massaguet, à seulement 80 kilomètres de la capitale. Ils annoncent aussi avoir pris position autour de N'Djamena et ont sommé le président Idriss Déby de négocier en vue d'un partage du pouvoir sous peine d'attaquer la ville.
L'un des chefs de l'alliance des trois principaux groupes armés, Timan Erdimi, a affirmé à l'AFP :"Je suis en plein combat. Les forces gouvernementales nous ont attaqués à Massaguet. On est en train de les repousser, de les suivre en direction de N'Djamena".
Depuis le début de la semaine, une colonne de rebelles venus du Soudan, composée de quelque trois cents véhicules, a traversé le pays, évitant l'armée et l'affrontement direct jusque-là.
CALME DANS LA CAPITALE
La capitale, où un important dispositif militaire a été déployé, était calme vendredi matin. Dans le centre-ville, de nombreux commerces étaient fermés et des militaires patrouillaient, tandis que les bâtiments officiels comme les ministères ou la radio étaient protégés par des chars, a constaté un journaliste de l'AFP. Les habitants racontent que le climat est tendu. Les employés ne sont pas allés travailler et les rues sont quasiment désertes, hormis des patrouilles et des checkpoints de l'armée. Des hélicoptères survolent la ville.
Le lycée français est demeuré fermé pour le deuxième jour consécutif et l'ambassade de France a renouvelé ses consignes de prudence et de sécurité aux quelque 1 500 ressortissants français demeurant dans la capitale. Par ailleurs, les réseaux de téléphones mobiles ne fonctionnent plus depuis cette nuit, a-t-on constaté.
Re: Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
Tchad : N'Djamena tombe aux mains des rebelles
S.P. (lefigaro.fr), avec AFP
02/02/2008 |
et bien voila c'est le bordel le plus complet !
ça va saigner et l'on ferait bien de rapatrier nos ressortissants !
A la radio , j'ai entendu qu'un avion français avait atterri , il ferait bien de repartir le plus tôt possible-
S.P. (lefigaro.fr), avec AFP
02/02/2008 |
Les affrontements ont duré trois heures dans la capitale, alors que les Français présents sur place ont reçu pour consigne de «s'abriter dans leurs habitations».
N'Djamena est tombée. Les rebelles tchadiens se sont emparés samedi de la capitale après plus de trois heures d'affrontements avec les troupes gouvernementales. «Toute la ville est entre les mains des rebelles. Il n'y a plus que des combats de nettoyage», selon une source militaire, précisant que le président Deby était «toujours à la présidence».
Les rebelles seraient plus de 2.000, alors que 150 soldats français supplémentaires sont arrivés sur place. Abakar Tollimi, l'un des responsables des rebelles, contacté par téléphone satellitaire, l'avait prévenu dans la matinée : «Deby et ses troupes sont en débandade. Il va tomber aujourd'hui, c'est sûr.»
Condamnation des dirigeants africains
Dans ce contexte tendu, les Français présents dans la capitale tchadienne ont commencé à se regrouper dans trois sites de la ville en vue d'une éventuelle évacuation à la demande de l'ambassade de France. «Compte-tenu des combats qui se déroulent dans N'Djamena», il est demandé aux ressortissants français «de s'abriter dans leurs habitations et de ne pas sortir», a également indiqué un message diffusé localement par l'ambassade de France, et communiqué par le ministère à Paris.
Quelque 1.500 Français résident au Tchad, dont 85% à N'Djamena. L'armée française, présente dans ce pays depuis 1986 avec les 1.100 hommes du dispositif Epervier, renforcé depuis vendredi avec plus de 100 soldats venus de Libreville, a sécurisé les centres de regroupement et les grands hôtels de la capitale.
Nicolas Sarkozy avait déjà convoqué vendredi soir à l'Elysée une réunion «pour évaluer la situation au Tchad». Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, son homologue de la Défense Hervé Morin, le Secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et le chef d'Etat-Major des armées, le général Georgelin ont participé à la réunion. Le directeur de cabinet du premier ministre, Jean-Paul Faugère, le chef de l'Etat-Major particulier et le conseiller diplomatique du Président de la République étaient également présents.
De leur côté, les dirigeants africains ont «fermement condamné» l'attaque lancée par les rebelles tchadiens contre le gouvernement d'Idriss Deby, dans un communiqué clôturant le sommet de l'Union africaine à Addis Abeba.
et bien voila c'est le bordel le plus complet !
ça va saigner et l'on ferait bien de rapatrier nos ressortissants !
A la radio , j'ai entendu qu'un avion français avait atterri , il ferait bien de repartir le plus tôt possible-
Re: Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
air france a arrêté ses vols vers le tchad.... ca promet encore des coups de mâchette perdu .... et que va nous dire Kouchner la dessus...une erreur politique française "encore"..?
Invité- Invité
Re: Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
Tchad: près de 400 personnes évacuées dans la nuit sur Libreville
03.02.08 | 09h34
les occidentaux ont intérêt à partir au plus vite , n'oublions pas que les " rebelles " sont anti occidentaux , pro islamistes et quasiment commandés par le soudan !
03.02.08 | 09h34
Les avions de transport de l'armée française ont évacué 397 ressortissants étrangers de N'djamena sur Libreville dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris auprès de l'état-major des armées à Paris.
"Il en reste 560 sur les trois points de regroupement mis en place à N'Djamena et au camp militaire Kossei des forces françaises", a précisé le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major.
Parmi les 150 premières personnes évacuées figuraient 120 Français. Les autres étaient de nationalités allemande, belge, espagnol, portugaise, armémienne, égyptienne, Malgache...
les occidentaux ont intérêt à partir au plus vite , n'oublions pas que les " rebelles " sont anti occidentaux , pro islamistes et quasiment commandés par le soudan !
Re: Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
Et ça va nous ramener combien d'africains fuyant la guerre en France, ça ?
shimmy- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
16:35 | 03/02/2008 Reuters
Le Tchad affirme avoir repoussé une attaque contre Adré
Le Tchad affirme avoir repoussé une attaque contre Adré
Opheera McDoom, version française Jean-Loup FiévetLES FORCES TCHADIENNES REPOUSSENT UNE ATTAQUE CONTRE LA VILLE D'ADRÉ
L'armée tchadienne annonce avoir repoussé une attaque contre la localité d'Adré, dans l'est du Tchad limitrophe du Soudan, lancée par des militaires de l'armée soudanaise et des rebelles et milices alliés.
Adré, dans la province du Ouaddaï, sur le principal axe routier est-ouest reliant le Tchad au Soudan, a été attaqué dimanche par une force de 40 véhicules venus du Soudan appuyés par des hélicoptères et des miliciens à cheval, a indiqué à Reuters, d'Adré, le colonel tchadien Osman Omer.
"Le gouvernement soudanais nous a attaqués avec à la fois des (milices) 'djandjaouids' et des hélicoptères. Nous avons réussi à leur faire battre retraite jusqu'à El Geineina (NDLR: ville du Darfour soudanais)".
Radio France Internationale cite le préfet d'Adré selon lequel les assaillants bénéficiaient aussi de l'appui d'avions de fabrication russe Antonov ainsi que de rebelles et de miliciens.
Adré est situé dans la zone de l'est du Tchad où doit se déployer prochainement la force européenne Eufor-Tchad censée protéger les populations civiles des débordements de violence en provenance du Darfour.
Le préfet d'Adré a déclaré au micro de RFI que les Soudanais souhaitaient de la sorte retarder l'arrivée de la force européenne.
Re: Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
Tchad : les premiers évacués français en route vers Paris
Evacuation de ressortissants étrangers au TchadUn Airbus militaire français a décollé dimanche de Libreville avec à son bord 202 ressortissants étrangers évacués du Tchad.
Hervé Morin précise que ces évacuations se font sur la base du volontariat.
A.C. (avec agence) - le 03/02/2008 - 16h23
"Harassés, mais heureux". Peu à peu, les ressortissants étrangers quittent le Tchad, dont l'avenir politique est plus qu'incertain alors que les rebelles se sont emparés de la capitale, N'Djamena (lire notre article). Environ 500 personnes, dont une majorité de Français, sont arrivés dimanche à Libreville, au Gabon, par des vols militaires français. En milieu d'après-midi, on apprenait qu'un avion militaire français avait décollé de Libreville. Direction Paris, avec à son bord 202 ressortissants étrangers évacués du Tchad.
Au Tchad, les évacuations se poursuivent puisque 600 Français sont toujours bloqués à N'Djamena, aux trois points de rassemblement prévus par l'armée française. Samedi, autour de ces points de regroupement, deux soldats français ont été "légèrement blessés", vraisemblablement par des balles perdues. Le ministre de la Défense Hervé Morin a en tout cas souligné que ces évacuations se font sur la base du volontariat. Mais la France, assure-t-il, "est disposée à évacuer tous les ressortissants étrangers et français qui souhaiteront quitter le Tchad".
Regroupés depuis vendredi soir dans des centres sécurisés par l'armée française dans N'Djamena, toutes les personnes interrogées ont exprimé leur satisfaction à l'égard des soldats français qui les ont protégées ces dernières 24 heures. "L'armée française a été remarquable", a souligné une femme d'une cinquantaine d'années qui a laissé son mari à N'Djamena. "Nous sommes contents d'avoir quitté N'Djamena. La journée a été dure. On ne savait pas comment les choses pouvaient tourner", a confié une mère de famille accompagnée de deux de ses enfants.
Re: Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
N'Djamena livrée aux pillards
Alors que les combats entre rebelles et forces gouvernementales ont baissé d'intensité dimanche soir, la radio nationale et le grand marché ont été pillés.
Les affrontements ont fait des centaines de morts, notamment des civils, pendant que l'exode des étrangers se poursuit.
- le 03/02/2008 - 19h51
Le déploiement de l'Eufor compromis ?
[quote]Les rebelles, malgré des intérêts divergents, se sont alliés mi-décembre sous la pression du Soudan, selon des experts. Khartoum souhaite notamment, estiment ces experts, perturber le lancement de la force européenne de 3700 hommes au Tchad et en Centrafrique (Eufor) destinée à protéger les réfugiés du Darfour. Hervé Morin a indiqué dimanche que le déploiement de l'Eufor était "suspendu jusqu'à mercredi", ajoutant que "personne" n'avait l'intention d'y renoncer. Dans une interview à l'hebdomadaire français Le Journal du Dimanche, le chef des rebelles du Rassemblement pour le Changement (RFC), Timane Erdimi, a indiqué toutefois que son mouvement ne voyait "plus aucun inconvénient" à la présence de l'Eufor, si elle "a une mission noble qui consiste à sécuriser" les déplacés et les réfugiés. Par ailleurs, les ambassadeurs des 27 pays membres de l'Union européenne se sont réunis dimanche à Bruxelles pour examiner la situation militaire à N'Djamena, sans toutefois arrêter de date sur l'envoi de la force européenne dans l'est du Tchad.[/quote
et derrière , encore et toujours le soudan !
Alors que les combats entre rebelles et forces gouvernementales ont baissé d'intensité dimanche soir, la radio nationale et le grand marché ont été pillés.
Les affrontements ont fait des centaines de morts, notamment des civils, pendant que l'exode des étrangers se poursuit.
- le 03/02/2008 - 19h51
D'après agenceUn calme précaire régnait dimanche soir à N'Djamena. Les affrontements qui ont débuté samedi, impliquant des hélicoptères de combat et de l'artillerie lourde, ont déjà fait plusieurs centaines de blessés parmi les civils, selon l'ONG Médecins sans frontières. Pendant environ trois heures, les tirs à l'arme lourde se sont succédé, puis sont devenus plus sporadiques et ont cédé la place à des tirs diffus d'armes automatiques. Les rebelles, après avoir été jusqu'aux abords de la présidence, se sont retirés dans la soirée dans le nord de la capitale, comme ils l'avaient fait la veille. Le bâtiment de la radio, gardé jusqu'en milieu de matinée par un char de l'armée qui s'est ensuite retiré faute de munitions, a été pillé par la foule. Le grand marché de N'Djamena a subi le même sort.
Les rebelles accusent la France de "jouer la montre" pour permettre au président Deby de se réorganiser, et ont menacé dimanche soir d'attaquer l'aéroport dans les 24 heures. C'est de cet aéroport, où sont également établis les 1450 militaires français du dispositif Epervier, qu'avaient décollé quelques heures plus tôt des hélicoptères de l'armée qui avaient attaqué des pick-up de l'alliance rebelle.
Attaques à la frontière soudanaise
Samedi, l'aviation française s'était bornée à sortir ses hélicoptères pour sécuriser l'aéroport afin d'évacuer quelque 400 ressortissants étrangers vers Libreville. Dimanche, des chasseurs Mirage F1 ont effectué des passages au-dessus de N'Djamena, selon des sources militaires. Les appareils ont ensuite été "mis à l'abri" dans des pays voisins, a précisé l'état-major français à Paris.
Les combats de ce dimanche, au deuxième jour d'une bataille acharnée pour le contrôle de N'Djamena et, au-delà, pour le pouvoir, semblent avoir sonné le glas d'un cessez-le-feu à l'initiative du dirigeant libyen Mouammar Khadafi, médiateur désigné par l'Union africaine. Ils se sont même étendus : la rébellion a aussi attaqué la préfecture d'Adré, à la frontière du Soudan avec, selon le préfet tchadien de région, un soutien aérien de l'armée soudanaise, une accusation démentie par Khartoum. Le ministre français de la Défense Hervé Morin a par ailleurs confirmé que le chef d'état-major tchadien, Daoud Soumaïn, avait été tué dans des combats vendredi lors d'affrontements à Massaguet, à 50 km à vol d'oiseau de N'Djamena.
Le déploiement de l'Eufor compromis ?
[quote]Les rebelles, malgré des intérêts divergents, se sont alliés mi-décembre sous la pression du Soudan, selon des experts. Khartoum souhaite notamment, estiment ces experts, perturber le lancement de la force européenne de 3700 hommes au Tchad et en Centrafrique (Eufor) destinée à protéger les réfugiés du Darfour. Hervé Morin a indiqué dimanche que le déploiement de l'Eufor était "suspendu jusqu'à mercredi", ajoutant que "personne" n'avait l'intention d'y renoncer. Dans une interview à l'hebdomadaire français Le Journal du Dimanche, le chef des rebelles du Rassemblement pour le Changement (RFC), Timane Erdimi, a indiqué toutefois que son mouvement ne voyait "plus aucun inconvénient" à la présence de l'Eufor, si elle "a une mission noble qui consiste à sécuriser" les déplacés et les réfugiés. Par ailleurs, les ambassadeurs des 27 pays membres de l'Union européenne se sont réunis dimanche à Bruxelles pour examiner la situation militaire à N'Djamena, sans toutefois arrêter de date sur l'envoi de la force européenne dans l'est du Tchad.[/quote
et derrière , encore et toujours le soudan !
Re: Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
Apparemment, les rebelles ont relancé une attaque contre n'Djamena cette semaine, je crois qu'il y a aussi eu des heurts à Abéché.
Est-ce que les français seront cette fois là pour sauver les miches de Déby, qui n'a plus la liberté de cinq abrutis en monnaie d'échange??
Est-ce que les français seront cette fois là pour sauver les miches de Déby, qui n'a plus la liberté de cinq abrutis en monnaie d'échange??
Invité- Invité
Re: Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
Tchad : l'Eufor a tiré sur les rebelles
AFP
14/06/2008 | Mise à jour : 18:34 | .
ça ne va certainement pas s'arranger !
AFP
14/06/2008 | Mise à jour : 18:34 | .
Les soldats de la force européenne déployée au Tchad et en Centrafrique, chargée de protéger les populations civiles et les réfugiés, ont "répliqué par le feu" sur des rebelles à Goz Beida dans l'est du Tchad, a affirmé à l'AFP un porte-parole joint depuis Libreville.
ça ne va certainement pas s'arranger !
Re: Tchad : les combats se rapprochent de N'Djamena
Publié le 16/06/2008 à 16:19 - Modifié le 16/06/2008 à 22:10 AFP
Tchad: le président Deby remet en cause la présence de l'Eufor, confusion dans l'est
Par Patrick FORT
[quote]Le président tchadien a remis en cause la présence de l'Eufor, la force européenne au Tchad, lundi lors d'une allocution télévisée alors que la confusion régnait sur la situation militaire dans l'est du pays cinq jours après l'offensive lancée par la rébellion contre le régime.
"Nous avons accueilli avec joie l'Eufor (...), mais quelle ne fut pas notre surprise de voir, dès la première épreuve hostile, cette force coopérer avec les envahisseurs" (la rébellion tchadienne qui a lancé une offensive dans l'est contre son régime), a affirmé M. Deby.
"Nous sommes en droit de nous interroger sur l'efficacité de cette force et l'utilité de sa présence au Tchad", a souligné M. Deby qui s'exprimait pour la première fois depuis l'offensive des rebelles mercredi.
M. Deby, qui a évoqué un "complot international visant à replonger le Tchad dans la guerre civile", a accusé l'Eufor d'avoir "laissé emporter les véhicules des humanitaires, incendier leurs stocks de vivres et de carburants" et d'avoir "fermé les yeux devant le massacre programmé des populations civiles et des réfugiés".
Lors de l'occupation de Goz Beida par les rebelles samedi, l'Eufor, la force européenne chargée de faciliter le travail des humanitaires et protéger les réfugiés du Darfour dans l'est du Tchad et les déplacés tchadiens et centrafricains (450.000 personnes), est intervenue pour protéger les camps et les personnels humanitaires.
Des pillages ont eu lieu dans la ville, comme l'avait souligné Serge Malé, représentant du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) au Tchad, sans toutefois pouvoir identifier ses auteurs dans l'anarchie qui a suivi les combats.
L'Alliance nationale, qui regroupe les diverses factions rebelles, a, elle, "exprimé (lundi) ses regrets face à l'épreuve subie par les organisations non gouvernementales (ONG) lors de la chute de Goz Beida"
Quant à la situation militaire sur le terrain, elle est des plus confuses, les rebelles et les autorités multipliant les déclarations contradictoires. "C'est une guerre de Thuraya (téléphone satellitaire) en plus d'être une guerre de kalachnikov", a résumé Mahamat Hissène, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Dans la matinée, les rebelles qui avaient pris et quitté Am-Dam la veille ont annoncé s'être emparés de Biltine, une ville bien plus importante mais aussi plus à l'est. "Quand on regarde une carte, les colonnes qui avaient promis d'aller vers N'Djamena sont retournés en direction du Soudan", souligne le ministre.
Toutefois, Ali Gueddei, porte-parole de l'Alliance nationale a affirmé à l'AFP que l'objectif de la rébellion n'est pas de "garder les villes".
"Actuellement, notre tactique est d'étirer les troupes gouvernementales. Ce sont de véritables courses-poursuites", précise Abderaman Koulamallah, autre chef rebelle ayant participé à l'offensive de février sur N'Djamena et qui avait été à deux doigts de renverser M. Deby.
Mais le Tchad affirme avoir la "situation bien en main" et prendre les rebelles "en étau". Le HCR a indiqué depuis Genève que Abéché, "principale base opérationnelle du HCR dans l'est, a été bouclée par l'armée tchadienne lundi, rendant très difficile tout déplacement" des travailleurs humanitaires".
"Ils (les rebelles) évoluent dans un rayon de 190 km autour d'Abéché, il est normal que le gouvernement prenne des mesures pour éviter des surprises", a expliqué Mahamat Hissène.
Au plan diplomatique, l'Union Africaine mais surtout le Conseil de sécurité de l'ONU et le secrétaire général Ban Ki-moon ont condamné l'offensive rebelle, l'ONU se disant même "prêt à envisager des mesures appropriées contre les groupes ou les individus qui constituent une menace pour la stabilité de la région".[/quote]
cela ne s'arrange pas , pauvres tchadiens !
Tchad: le président Deby remet en cause la présence de l'Eufor, confusion dans l'est
Par Patrick FORT
[quote]Le président tchadien a remis en cause la présence de l'Eufor, la force européenne au Tchad, lundi lors d'une allocution télévisée alors que la confusion régnait sur la situation militaire dans l'est du pays cinq jours après l'offensive lancée par la rébellion contre le régime.
"Nous avons accueilli avec joie l'Eufor (...), mais quelle ne fut pas notre surprise de voir, dès la première épreuve hostile, cette force coopérer avec les envahisseurs" (la rébellion tchadienne qui a lancé une offensive dans l'est contre son régime), a affirmé M. Deby.
"Nous sommes en droit de nous interroger sur l'efficacité de cette force et l'utilité de sa présence au Tchad", a souligné M. Deby qui s'exprimait pour la première fois depuis l'offensive des rebelles mercredi.
M. Deby, qui a évoqué un "complot international visant à replonger le Tchad dans la guerre civile", a accusé l'Eufor d'avoir "laissé emporter les véhicules des humanitaires, incendier leurs stocks de vivres et de carburants" et d'avoir "fermé les yeux devant le massacre programmé des populations civiles et des réfugiés".
Lors de l'occupation de Goz Beida par les rebelles samedi, l'Eufor, la force européenne chargée de faciliter le travail des humanitaires et protéger les réfugiés du Darfour dans l'est du Tchad et les déplacés tchadiens et centrafricains (450.000 personnes), est intervenue pour protéger les camps et les personnels humanitaires.
Des pillages ont eu lieu dans la ville, comme l'avait souligné Serge Malé, représentant du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) au Tchad, sans toutefois pouvoir identifier ses auteurs dans l'anarchie qui a suivi les combats.
L'Alliance nationale, qui regroupe les diverses factions rebelles, a, elle, "exprimé (lundi) ses regrets face à l'épreuve subie par les organisations non gouvernementales (ONG) lors de la chute de Goz Beida"
Quant à la situation militaire sur le terrain, elle est des plus confuses, les rebelles et les autorités multipliant les déclarations contradictoires. "C'est une guerre de Thuraya (téléphone satellitaire) en plus d'être une guerre de kalachnikov", a résumé Mahamat Hissène, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Dans la matinée, les rebelles qui avaient pris et quitté Am-Dam la veille ont annoncé s'être emparés de Biltine, une ville bien plus importante mais aussi plus à l'est. "Quand on regarde une carte, les colonnes qui avaient promis d'aller vers N'Djamena sont retournés en direction du Soudan", souligne le ministre.
Toutefois, Ali Gueddei, porte-parole de l'Alliance nationale a affirmé à l'AFP que l'objectif de la rébellion n'est pas de "garder les villes".
"Actuellement, notre tactique est d'étirer les troupes gouvernementales. Ce sont de véritables courses-poursuites", précise Abderaman Koulamallah, autre chef rebelle ayant participé à l'offensive de février sur N'Djamena et qui avait été à deux doigts de renverser M. Deby.
Mais le Tchad affirme avoir la "situation bien en main" et prendre les rebelles "en étau". Le HCR a indiqué depuis Genève que Abéché, "principale base opérationnelle du HCR dans l'est, a été bouclée par l'armée tchadienne lundi, rendant très difficile tout déplacement" des travailleurs humanitaires".
"Ils (les rebelles) évoluent dans un rayon de 190 km autour d'Abéché, il est normal que le gouvernement prenne des mesures pour éviter des surprises", a expliqué Mahamat Hissène.
Au plan diplomatique, l'Union Africaine mais surtout le Conseil de sécurité de l'ONU et le secrétaire général Ban Ki-moon ont condamné l'offensive rebelle, l'ONU se disant même "prêt à envisager des mesures appropriées contre les groupes ou les individus qui constituent une menace pour la stabilité de la région".[/quote]
cela ne s'arrange pas , pauvres tchadiens !
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