Bonus-malus écologique - Kosciusko-Morizet : "Pas à deux mois près"

Kosciusko-Morizet : "Pas à deux mois près"
La secrétaire d'état à l'Ecologie réaffirme dimanche que le gouvernement travaille toujours à l'extension de bonus-malus avec les députés, les ONG et les industriels.
"La politique environnementale, c'est de l'urgence et du durable", dit-elle.-

La secrétaire d'Etat à l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet le dit clairement dans le Journal du Dimanche : il n'y a pas eu de recul du gouvernement sur le bonus-malus écologique. "La confusion risquait de tout emporter", explique-t-elle, pour justifier la suspension du processus d'extension à d'autres produits que l'automobile. "La politique environnementale, c'est de l'urgence et du durable. Je ne suis pas à deux mois près", dit-elle.

A l'issue d'une semaine cacophonique où les annonces se sont contredites, Nicolas Sarkozy a décidé cette semaine que le bonus-malus écologique ne serait pas enterré mais que son extension était reportée. Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo espérait encore cette semaine pouvoir lancer d'une nouvelle famille de produits d'ici la fin de l'année ou au début de l'année prochaine. Pour la secrétaire d'Etat, "on va travailler sur plusieurs familles de produits, avec les députés, les ONG, les industriels, et on choisira, collectivement. Ce sera maîtrisé, partagé et expliqué, donc accepté".

Nathalie Kosciusko-Morizet, répondant aux interrogations de Nicolas Hulot samedi dans Libération, a par ailleurs annoncé que la taxe carbone n'était "pas abandonnée et sera étudiée. Mais elle n'est pas au programme de cet automne. En ce moment, ce serait incompréhensible", a-t-elle ajouté. Regrettant l'expression taxe pique-nique qui "faisait croire aux gens qu'on allait taxer leurs déjeuners sur l'herbe", la secrétaire d'Etat a également regretté "aussi que l'on oublie -nous au gouvernement, les parlementaires, les élus- que nous avons un énorme problème de déchets en France. Nous recyclons très peu. Si l'on ne fait rien, nous allons finir comme Naples !", a-t-elle dit.

D'après agence

Ils commencent à nous gonfler avec leur écologie.Le mal est fait ,il fallait se réveiller plus tôt.Si on écoute ces technocrates qui ne connaisse absolument rien nous allons faire un bon de un siècle mais en arrière.

Heuuuuu ... à quoi sert l'eco taxe qui existe déjà sur les appareils electro ménagers qu'il faudrait encore taer au nom de l'écologie ????

Elle a raison la Secrètaire d'Etat ! une taxe aussi intelligente que la taxe pique-nique peut bien attendre deux mois de plus pour être la risée de la France entière d'autant que la saison ne s'y prête plus guère désormais !

Si l'on voulait parler véritablement d'écologie, il y a longtemps que nos véhicules devraient fonctionner à l'eau ou à l'hydrogène. Cela fonctionne, mais devant le lobby pétrolier et l'état qui " se sucre" aux niveaux taxes, on est pas prêt de faire réellement de l'écologie. Alors les "mesurettes " bonus-malus me font rires, jaunes bien sûr, tout le monde comprend que le poids de l'argent est bien supérieur à une réelle volonté de faire de "l'écologie efficace".

BONUS- MALUS = superbe idée faire payer pour des gobelet en plastique qui mettron plus de 50 ans a se detruire= OK, mais pas d'accord en ce qui concerne les gobelet et assiete en carton qui sont biodégradable, la, le gouvernement ne songe qu'a se faire du FRIC. Idem pour le bonus malus des automobile, il est tellement plus aisé de pénaliser l'utilisateur, ça rapporte plus, plutot que de favoriser la recherche de carburant alternatif non poluant (pantone et systeme analogue ....). personellement, j'ai un 4x4, et bien mon centre de controle n'en revient pas, je suis bien en dessous du taux annoncé et cela, simplement en ajoutant un aditif à mon carburant et en plus, je consome moins. alors un bonus malus, OUI, mais a calculer sur les produit réellement poluant tel les piles a mercure, gobelet plastique, emballage plastique et autre, mais ne vous rendez pas impopulaire en mettant de malus partout, juste pour pomper du blé aux français. alors a 2 mois prés, si vous ne changez pas le mode d'attribution du malus, vous allez encore une fois vous mettre les français a dos. K-ro

Bon, on ne va pas s'étendre sur toutes leurs nouvelles taxes, c'est un moyen de nous tirer de l'argent sans augmenter les impôts existants mais toujours en se faisant passer pour les gentils face aux méchants qui ne veulent pas sauver la planète... Côté recyclage, on nous fait payer plus cher le ramassage de nos ordures alors qu'on est obligé de les trier nous-mêmes (même de les laver) et tout ça pourquoi ? pour qu'elles finissent ensembles en bout de chaîne dans un incinérateur (pour ce qui est de saint-denis)...trier oui, recycler oui mais alors qu'on recycle vraiment et que le ramassage (ou une bonne partie) soit payé par la revente des produits recyclés...

Le matériel electrque subit déjà une taxe dite " de recyclagle" On va de nouveau le taxer parce qu'il consomme de l'electicite. On nous raconte sans arrêt que l'electricité est une energie non poluante. Là je ne comprends pas. S'agit il seulement de faire rentrer du pognon dans les caisses de l'état pour payer les voyages très poluants de notre president?

Dans ma région, chaque foyer a au moins 2 poubelles : une pour les ordures ménagères et une pour les emballages, le papier... Dans les grandes villes, deux autres poubelles peuvent également être disponibles : le verre et le vert. Sachant qu'un grand nombre de personnes joue le jeu, comment se fait-il que "nous recyclons si peu" ? Ce sont peut être à nos gouvernants de se préoccuper des circuits de recyclages et de la valorisation des déchets (je rappelle que le contribuable paie un impot sur les ordures lénagères) plutot que d'imaginer de nouvelles façons de taxer. Pour la petite note "amusante", nous avons pratiquement une déchetterie par commune.... ouvertes à temps partiel puisque c'est une seule et malheureuse personne qui s'occupe de plusieurs sites. Si ce n'est pas gacher l'argent et les efforts du contribuable !

Le ministre de l'Ecologie réunissait mardi les différents acteurs du Grenelle de l'Environnement, un an après la mise en oeuvre de ce chantier écologique.
Le coup d'arrêt donné l'extension du bonus-malus à de nouveaux produits a jeté le doute sur la volonté du gouvernement de soutenir le Grenelle.
Sur place, Matthieu DURAND - le 23/09/2008 - 11h54


Jean-Louis Borloo, souvent lyrique, a tenté mardi matin de remonter le moral aux différents acteurs du Grenelle de l'Environnement dont certains estiment qu'un an après le raout de l'automne 2007, les grands engagements pour l'environnement ont fondu plus vite que la banquise.

"Le Grenelle est solide : ce n'est pas le Grenelle d'un ministère mais le Grenelle du gouvernement", a assuré le ministre de l'Ecologie, après le coup d'arrêt porté au système du bonus-malus par le ministre du Budget, Eric Woerth, puis le Premier ministre, François Fillon, en personne. "On n'est pas les uns contre les autres, a-t-il martelé. Il n'y a pas Bercy ou Matignon qui seraient contre."

"Notre erreur..."

Toutefois, s'"il n'y a aucun doute sur la croissance verte - c'est la seule possible -", Jean-Louis Borloo, accompagné de Nathalie Kosciusko-Morizet a insisté sur la nécessité de rester modestes et de faire preuve de patience. "Notre erreur, c'est de vouloir avoir raison trop vite ou contre les autres", a reconnu le ministre devant un parterre de représentants d'ONG, de syndicats, de scientifiques et de la société civile.

Le ministre a en particulier estimé qu"on s'était mal exprimé sur le bonus-malus", cette écotaxe dont l'extension à de nouveaux produits a pu être mal perçue par des Français déjà confrontés à la hausse des prix. "Le bonus-malus, c'est un signe adressé par la société et les consommateurs aux producteurs : 'Faites-nous des produits qui correspondent au XXIe siècle!'"