Royal pourrait renoncerà la direction du PS

livaste a écrit:personne n'a stigmatisé la majorité des remistes , Georges !
Mais je peux te citer bien des cas , où ils empochent le RMI tout en travaillant au black , j'en ai une pleine liste dans les familles suivies par la justice !
sans compter ceux qui font métier de toucher le RMI dans plusieurs départements , ainsi que ceux qui truandent et se font payer des allocs pour des gamins virtuels !
Ces gens sont des escrocs qui doivent être démasqués !

«Elle a un parcours chaotique. C’est une personne qui vit de prestations sociales et touche le RMI, avec peut-être d’autres ressources plus clandestines», a déclaré Jacques Dallest, le procureur de l’affaire du petit Mohamed. Ce garçonnet a été trouvé, en août, errant seul à Marseille. Presque deux semaines se sont écoulées avant que Fatma ne réclame celui qu’elle dit être son fils. Jusqu’à ce qu’un test ADN prouve qu’elle n’était pas sa mère biologique. C’est alors qu’elle a assuré l’avoir adopté en Algérie, son pays natal, et ne toucher aucune allocation pour lui. Il n’empêche. Le parquet se demande quelles sont les motivations de cette mère de quatre autres enfants – biologiques –, et évoque l’hypothèse d’une « adoption » liée à la perception d’allocations.






Quelles que soient les conclusions de l’enquête, ce fait divers remet l’attention sur la fraude aux finances publiques. Selon les estimations du Conseil des prélèvements obligatoires, cette triche fiscale et sociale atteindrait entre 28 et 40 milliards d’euros par an. Une coquette somme que l’Etat exsangue aimerait bien toucher. L’Elysée a lancé un « gigantesque plan » contre les fraudes, il y a tout juste un an. A la tête de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude, mise en place en avril, Benoît Parlos explique: «Nous travaillons notamment à l’amélioration des croisements de fichiers entre les organismes (qui permettront de détecter les cumuls), ainsi qu’à la mise en place de comités locaux de lutte contre la fraude. » Un premier bilan sera dressé par Eric Woerth, ministre du Budget, fin octobre.



La Cnaf ne dispose que de 588 contrôleurs


La Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) a, elle, décelé 3 654 fraudes et recouvré 35,1 millions d’euros en 2006. L’an dernier, 65,7 milliards d’euros ont été versés à 10,7 millions d’allocataires. «Le RMI, l’allocation de parent isolé, et les aides au logement représentent 80 % des cas, mais sont aussi les prestations les plus contrôlées», indique Daniel Buchet, responsable de la mission fraude à la Cnaf.
Même si les chiffres pour 2007 ne seront dévoilés que le 23 septembre, le nombre de ces litiges a augmenté significativement. Pour les détecter, deux moyens : l’informatique et les contrôles au domicile. Un logiciel signale les anomalies quand les fichiers des Assedic, de la Cnaf et des impôts ne comportent pas les mêmes revenus pour la même personne. Les moyens humains, eux, sont plutôt limités puisque la caisse ne dispose que de 588 contrôleurs. Les affaires de faux documents et d’escroqueries, comme cela pourrait être le cas pour le petit Mohamed, restent marginales. « Elles représentent à peine 1 % des fraudes, calcule Daniel Buchet. La majorité porte sur des fausses déclarations. » Les pénalités et les éventuelles poursuites sont proportionnelles à l’ampleur de la «tromperie».

franline a écrit:on ne le nie pas David et on pointe ces gens là aussi ...quoique , ce n'est pas dit qu'ils profitent de la solidarité nationale mais plutôt de la prestation compensatoire que leur ex leur verse !!! et , elle peut être très conséquente !!!! sans pour autant que cela soit considéré comme des revenus !

mais la fraude se monte a plusieurs millions d'€ ....et non qu'a quelques centaines .

La Délégation nationale de lutte contre la fraude

Le président de la République et le Premier ministre ont chargé Éric Woerth, ministre du Budget, des comptes publics et de la fonction publique de coordonner la mission interministérielle de lutte contre la fraude.

http://www.securite-sociale.fr/institutions/fraudes/fraude.htm

si franchement c'etait minime comme tu penses le croire alors , il n'y aurait pas besoin de créer une déléguation nationale de lutte contre la fraude !

franline a écrit:puis-je savoir ce qui te permets de dire que je mets tout le monde dans le même panier ? je déteste plus que tout l'assistanat , je te l'accorde car , je préfèrerai qu'on aide les gens concrètement en les aidant a ne pas s'enfoncer dans un univers de "laisser pour compte" .... je pense comprendre que la nouvelle réforme qui consiste a ne pas refuser + de deux emplois est là pour ça ! même si je n'apprécie pas vraiment le dilème d'accepter un salaire moins élevé que le précédant .... je considère que , dans l'absolu ça évitera que des gens deviennent associal a terme.
le RSA (perçu pendant 2 ans) annule l'attribution du RMI et de l'API ... ce que je trouve judicieux .

L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal pourrait renoncer à briguer le poste de premier secrétaire de son parti VALERY HACHE / AFP

Imprimez Réagissez Classez Ségolène Royal était, on le sait, candidate au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. Voyant le désastreux bazar régnant dans ce parti à la veille de son congrès et ses effets délétères sur ses militants, elle a pris sa candidature et elle l'a mise au frigidaire . C'est son expression. Elle ne l'a pas jetée à la rivière, comme l'a fait Giscard de sa rancune autrefois. Elle ne l'a pas mise dans sa poche, comme tant le font de leurs convictions. Elle l'a mise au frigidaire.

On se demande quel est le sens profond, et peut-être caché, d'une telle image. Sans doute, déjà, des sous-sections de chapelles socialistes planchent-elles pour procéder à l'exégèse des propos ségoléniens afin de mieux déjouer ses plans. Donc, elle a dit frigidaire, pas congélateur. C'est peut-être important : sortie du premier, sa candidature apparaîtrait d'emblée toute fraîche et bien conservée, tandis qu'il lui faudrait quelques minutes dans un micro-ondes pour être présentable si elle sortait toute raide du second. Elle aurait pu dire qu'elle mettait sa candidature à la poubelle, où finissent tant de petits bouts d'Histoire. Ou par terre, où se retrouvent tant d'ambitions. Ou dans un placard dont la République, pourtant, raffole, surtout doré. Ou encore en sommeil, ou entre parenthèses. Mais non, c'est frigidaire qu'elle a dit, cet endroit où se conservent, bien au frais, les poires pour la soif. Ce qui en dit long, assurément, sur les calculs de Ségolène.

Opération décodage. Après l'intervention de Ségolène Royal lundi soir sur TF1, où elle a assuré que sa candidature n'était plus un «préalable», les socialistes se perdent en conjectures sur les intentions réelles de la présidente de Poitou-Charentes. Quitte à en rajouter comme son adversaire Jean-Christophe Cambadélis. Strauss-kahnien et partisan de Martine Aubry, ce dernier s'interroge : «Préalable à qui ? À quoi ? Constatation d'un isolement ? Synthèse avant débat ? Ou dérobade, enrobade ? Fausse sortie, valse-hésitation… »





Alors, pas claire Ségolène Royale ? Sans doute pas assez puisque son équipe a tout de même diffusé hier la retranscription intégrale de son intervention accompagnée d'une explication de texte. «Ce n'est pas un changement de stratégie (…) Dire qu'être candidate au poste de premier secrétaire n'est pas un préalable, c'est dire qu'il faut d'abord convaincre sur des idées : pour la France, et pour le Parti socialiste.



Elle l'a d'ailleurs toujours affirmé.» Et toute la journée, ses lieutenants se sont relayés pour marteler le message. Jean-Louis Bianco d'abord le matin sur Europe 1 où il a expliqué que «mettre au frigidaire les questions de candidatures (…) ce n'est pas dire “non jamais”, ce n'est pas renoncer».



Même tonalité pour Vincent Peillon au «Talk Orange-Le Figaro». C'est en fait Ségolène Royal elle-même qui a livré la clé pour décoder sa décision de se mettre en retrait.



«Je demande à tout le monde de faire pareil pour que le débat d'idées et les propositions concrètes reviennent au premier plan des débats politiques», a-t-elle indiqué en marge d'une discussion publique avec Alain Touraine à la Fnac Saint-Lazare à Paris.



Avec au passage une précision en forme de pique à l'encontre de l'un des principaux soutiens de Bertrand Delanoë : «Je ne déserte pas, je n'abandonne pas les militants, comme l'a fait Lionel Jospin (…) Je respecte sa décision, mais ça n'est pas ma façon de voir les choses.»



Et une critique de la stratégie de François Hollande qu'elle soupçonne d'avoir programmé le congrès du PS longtemps après l'élection présidentielle pour l'affaiblir. «C'est incroyable que les militants n'aient toujours pas eu la parole dans ce processus. Ceux qui ont choisi ce calendrier portent aussi la responsabilité de la dégradation du climat au Parti socialiste», a-t-elle dit.





En mettant sa candidature en suspens, l'ex-candidate veut mettre Bertrand Delanoë et Martine Aubry sous pression.



Qu'ils retirent leur candidature et le jeu restera ouvert. S'ils la maintiennent, et Ségolène Royal espère que son geste passera dans l'opinion pour «une prise de hauteur plus qu'une marque de faiblesse», selon l'un de ses proches. Et contribuera dans la foulée à renforcer son aura auprès des militants.



Hier à la sortie du forum où elle dédicaçait son livre Si la gauche veut des idées, un militant de Gennevilliers s'était déplacé pour lui dire que dans sa section «tous ont approuvé son geste d'apaisement et sa volonté de faire émerger au PS une nouvelle génération».


Une motion «à 35 %»





À ce geste de Ségolène Royal en direction des militants, s'ajoute un signe en direction de probables futurs alliés.

En ne faisant pas de sa candidature un «préalable», elle espère rallier à elle les barons locaux : le maire de Lyon Gérard Collomb et le président de la fédération des Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini. Elle les a rencontrés dimanche soir et les bases d'un accord ont été posées. Alliés aujourd'hui avec Pierre Moscovici, ils ont toutefois préféré différer l'annonce d'une alliance, le temps de réfléchir à la place du député du Doubs dans cet attelage.

En finalisant cet accord, Ségolène Royal espère bâtir une motion «à 35 %», selon un proche, ce qui lui permettrait de peser sur le congrès de Reims. Beaucoup plus en tout cas que si elle partait seule au combat. En annonçant que sa candidature n'était pas un «préalable», Ségolène Royal a voulu se placer au-dessus de la mêlée, mais elle garde quand même les mains dans le cambouis.

Martine Aubry n'est pas encore candidate au poste de premier secrétaire du PS mais déjà, l'ambiance est sympathique à deux mois du congrès de Reims. Interrogée mercredi à Strasbourg sur l'appel de Ségolène Royal à mettre "au frigidaire" la question des candidatures socialistes, la maire de Lille a répondu : "à un moment où il faut au contraire donner de la chaleur à notre peuple et aux militants, je ne suis pas sûre que le Frigidaire soit la meilleure solution".


On peut en conclure que la guerre des petites phrases aura bien lieu !!!
Ségolène Royal avait proposé lundi sur TF1 "que chacun mette au "Frigidaire" les questions de candidature soit au poste de premier secrétaire, soit, pire, à l'élection présidentielle parce qu'il y a encore quelques années à attendre". "Je n'ai d'ailleurs pas très bien compris si elle était ou pas candidate, mais ce n'est pas le sujet", a commenté Martine Aubry. "Que propose-t-elle ? C'est la seule chose qui est importante". Ségolène Royal "n'est plus candidate tout en étant candidate. On ne comprend plus rien, ou on le comprend trop bien", a un peu plus tard glissé la maire de Lille.

Pressée de questions sur une éventuelle candidature au poste de première secrétaire, l'ancienne ministre de Lionel Jospin a éludé : "je suis candidate à un travail collectif pour redonner espérance aux Français". Interrogée sur le rapprochement de François Hollande et Bertrand Delanoë, en meeting commun la veille à Cergy-Pontoise, la maire de Lille a assuré: "rien de nouveau dans tout cela. C'est totalement légitime et inscrit depuis longtemps".