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À J -51 : Wall Street brûle, Houston coule et la "bulle" Palin gonfle

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Message  livaste Lun 15 Sep - 8:39

Publié le 15/09/2008 à 07:24 - Modifié le 15/09/2008 à 09:21 Le Point.fr

À J -51 : Wall Street brûle, Houston coule et la "bulle" Palin gonfle
Par Patrick Sabatier



La "bulle" Sarah Palin continue de gonfler et de faire s'élever John McCain dans les sondages. AFP

Ce week-end, on avait l'impression que l'Amérique consistait en deux univers parallèles entre lesquels n'existe pas vraiment de passerelle.

D'un côté un pays réel qui s'enfonce dans ce que l'ex-directeur de la Fed (Réserve fédérale) Alan Greenspan qualifiait dimanche matin dans This Week, l'émission dominicale de George Stephanopoulos sur ABC , de "crise financière la plus grave depuis un siècle" , et qui encaisse coup sur coup de la part d'une mère Nature en furie, sous la forme des ouragans qui, les uns après les autres, frappent la côte du golfe du Mexique. De l'autre, le grand cirque présidentiel, qui continue, comme si de rien n'était, de sillonner le pays, totalement absorbé dans les coups fourrés, croche-pieds, invectives et intrigues qui y assurent le spectacle.

On a donc pu suivre heure par heure sur les écrans de télé et sur ceux des Blackberry la longue agonie de Lehmann Brothers, une des plus grandes banques d'affaires de Wall Street, qui devrait recevoir le coup de grâce, la mise en faillite , ce lundi, après deux jours de réunions non-stop à la Réserve fédérale de New York. Le séisme consécutif à l'explosion de la bulle immobilière, qui a commencé au printemps par la chute de Bear-Stearns, autre géant de Wall Street (racheté, avec l'aide du gouvernement fédéral, par JP Morgan/Chase), et vient d'obliger le secrétaire au Trésor Hank Paulson à nationaliser les deux piliers du crédit hypothécaire américain, Fannie Mae et Freddie Mac, fait s'effondrer les grands noms de la finance américaine un à un, comme autant de dominos.

Greenspan : "Les choses vont aller plus mal avant d'aller mieux"

Après Bear-Stearns et Lehmann, c'est au tour de la banque Merrill-Lynch, elle aussi au bord de la banqueroute , d'avoir été rachetée dans la soirée par Bank of America. Puis à AIG, le premier assureur des États-Unis, d'annoncer qu'il cherche désespérement un moyen d'éviter la mise en liquidation. "Les choses vont aller plus mal avant d'aller mieux", a prononcé "l'Oracle" Greenspan. Les présentateurs des JT s'emploient bravement à rassurer les Américains que leurs comptes en banque ne sont pas menacés, car "98 % des banques ont des réserves adéquates" mais leur ton relève de la méthode Coué. À la fin du week end, le centre financier de New York était (métaphoriquement) aussi ravagé que celui de Houston où l'ouragan Ike a fait sauter les vitres des gratte-ciels, privé des millions de Texans d'électricité, submergé Galveston et une partie de la côte entre Louisiane et Mexique, faisant des dizaines de morts, des dizaines de milliers de sans-abri et des milliards de dégâts....

Pendant ce temps dans l'autre univers, sur la planète politique, on semble parfaitement inconscient de ce qui se passe à New York ou Houston. Tout au plus Barack Obama a-t-il annulé sa prestation dans l'émission satirique de NBC, Saturday Night Live , comme McCain avait supprimé la première journée de la convention républicaine de St Paul quand l'ouragan Gustav avait frappé du côté de La Nouvelle-Orléans. Mais ni l'un ni l'autre candidat ne paraît avoir la moindre idée quant à la manière de reprendre en main des marchés financiers à vau-l'eau, et d'éviter que les États-Unis ne basculent pour de bon dans la récesssion.


McCain-Palin assurés de remporter 227 grands électeurs contre 207 à Obama-Biden

Aucun ne discute des responsabilités de la politique de dérégulation sauvage des marchés suivie aussi bien sous la présidence démocrate de Clinton que sous celle de Bush le républicain.
Ni de la manière dont le Congrès, républicain et démocrate, a laissé la bulle de l'immobilier gonfler jusqu'à une catastrophe annoncée, prévisible mais que nul n'a rien fait pour conjurer.
Obama a passé son week-end à accuser McCain de mentir, par exemple quand il diffuse une vidéo affirmant que le sénateur de l'Illinois a fait voter une loi imposant l'éducation sexuelle au jardin d'enfants, ce qui est totalement faux, bien sûr. Il accuse aussi de mensonge "sainte Sarah" Palin, la coéquipière de McCain, quand elle prétend s'être opposée à la gabegie des subventions fédérales, comme ce "pont vers nulle part" à propos duquel elle se présente comme celle qui l'a bloqué. Ce n'est effectivement pas vrai, pas plus que nombre d'autres prétentions de Mme Palin. Mais la campagne Obama a-t-elle raison de s'indigner de pratiques cyniques qui font de toute éternité partie de la politique politicienne et alors que les électeurs savent bien que les deux partis y ont recours ? La question est-elle vraiment : plus menteur que moi, tu meurs ?

Wall Street brûle, Houston coule et les candidats à la présidentielle s'amusent à une bataille de chiffonniers.
Dans le camp démocrate, il est vrai, l'agitation gagne, car personne ne semble trop savoir comment percer et faire éclater la "bulle" Palin. Celle-ci continue de gonfler et de faire s'élever McCain dans les sondages. Dimanche soir, à J -51, la carte électorale de Real Clear Politics continuait de rougir (c'est-à-dire de tourner à l'avantage des républicains). Sur la base des sondages du week-end, l'équipe McCain-Palin serait assurée de remporter 227 grands électeurs, contre seulement 207 à Obama-Biden. Il en faut 270 pour être élu, et il reste 104 grands électeurs dans neuf États où aucun des deux tandems n'a une avance significative (Nevada, Colorado, Nouveau-Mexique, Minnesota, Michigan, Ohio, Pennsylvanie, Virginie et New Hampshire). Les démocrates se rassurent en faisant remarquer que, si l'élection avait lieu aujourd'hui, et si les sondages sont exacts, Obama gagnerait d'une courte tête (273 à 265). Mais il reste 51 jours, une éternité sur la planète électorale qui, un jour ou l'autre, risque de voir l'univers réel la submerger...

Ce n'est guère rassurant cette bataille pour le pouvoir où l'on évite de parler des énormes problèmes de l'économie du pays !
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Message  Invité Lun 15 Sep - 11:48

je ne sais pas quoi en dire... le capitalisme spéculatif pure et dure des USA ne récolte que ce qu'il a semé ...le hic c'est que le monde entier en pâtit !!!

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