L'après université du PS
2 participants
Page 1 sur 1
L'après université du PS
CONGRES.
Chasse aux « malfaisants » au PS
Chasse aux « malfaisants » au PS
Le ParisienLoin de se calmer après la désastreuse université d’été de La Rochelle, les esprits sont toujours bouillants au PS. Hier, le député européen Vincent Peillon a appelé à « sortir » de la direction du parti « les individus éternellement malfaisants ».Eric Hacquemand | 02.09.2008, 07h00
AU PS, on n’est plus très loin des noms d’oiseaux. Après une université d’été ratée ce week-end à La Rochelle, l’heure est aux règlements de comptes. Toute la journée d’hier, en marge des tractations en vue du congrès de Reims (du 14 au 16 novembre), les ténors socialistes se sont rejeté la responsabilité du fiasco.
Non sans arrière-pensées, le député européen Vincent Peillon, proche de Ségolène Royal, s’est ainsi emporté sur RMC contre les « malfaisants » du parti.
La charge est musclée. « Il faut sortir de la direction du PS une dizaine d’individus qui sont éternellement malfaisants, qui ont été de toutes les combines », dénonce Peillon, leur conseillant de « prendre gentiment leur retraite ». « Ça fait vingt-cinq ans qu’ils pourrissent la situation… je pense que l’on peut faire sans eux », fustige-t-il en écho à l’exaspération des militants. Le conseiller de Royal ne détaille pas sa « liste noire ». Mais il lâche quand même quelques noms en pâture. Claude Bartolone, éternel lieutenant de Laurent Fabius, est « un mécanicien qui devrait prendre un peu de repos » ; quant à l’ancien Premier ministre, il « devrait arrêter de changer d’avis tous les deux ans » et « de fomenter des combinaisons invraisemblables ». Le député strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadélis n’est pas explicitement cité, mais on le devine aisément. Royal pensait déjà à lui quand, en mai, elle avait affiché sa volonté de sanctionner ceux qui se comportent « mal » en « dénigrant » leur parti. Au lendemain de l’annonce de la candidature de Royal au poste de premier secrétaire, Cambadélis avait parlé de… « pétaudière » !
Affaiblir « les comploteurs des Flots »
Qui sont les autres indisciplinés ? Peillon, qui précise que ses propos « n’engagent pas » l’ex-candidate, fait simplement allusion « à des sbires de courants et des apparatchiks en chef ». Ils seraient « assis au secrétariat national depuis vingt-cinq ans ». Mais aucun des dirigeants potentiellement visés ne siège dans cette instance du parti depuis 1983…
La volonté d’affaiblir le rapprochement entre fabiusiens, certains strauss-kahniens et des amis de Martine Aubry est manifeste. Les responsables du fiasco actuel, ce sont eux, « les comploteurs des Flots », du nom du restaurant où, samedi midi, les convives du déjeuner le plus médiatisé de La Rochelle ont cherché à consolider l’alliance autour de la maire de Lille. « Certains ont eu une attitude qui porte préjudice à l’image globale du parti », s’est aussi emporté hier Stéphane Le Foll, le bras droit de François Hollande. Lâché par son ex-ami strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadélis, Pierre Moscovici, candidat au poste de premier secrétaire, a lui regretté des comportements « inélégants, voire déloyaux » à son égard. Bref, haro sur les reconstructeurs.
Laissant de côté « la débilité des propos et les divagations de Peillon », le fabiusien Bartolone met ces attaques sur la volonté de dénigrer ceux qui « veulent construire une majorité en dépassant les divisions du passé ».
Proche d’Aubry, le député François Lamy minimise : « Un simple dérapage. » Quant à Cambadélis, rendant coup pour coup, il renvoie Peillon à la « psychanalyse ».
Octave- Maire
- Nombre de messages : 975
Age : 101
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: L'après université du PS
Et dans le canot c'est Allègre qui file vers sa nouvelle mission confiée par le gouvernement
Octave- Maire
- Nombre de messages : 975
Age : 101
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: L'après université du PS
Les menaces «d'éclatement» inquiètent les socialistes
Nicolas Barotte
03/09/2008 | Mise à jour : 21:47 |
Commentaires 7 .
«Le Parti socialiste n'est pas en phase aujourd'hui avec la contestation sociale qui existe et il est trop tourné sur lui-même», a déclaré Julien Dray, mercredi, sur LCI. Crédits photo : Le Figaro
Nicolas Barotte
03/09/2008 | Mise à jour : 21:47 |
Commentaires 7 .
«Le Parti socialiste n'est pas en phase aujourd'hui avec la contestation sociale qui existe et il est trop tourné sur lui-même», a déclaré Julien Dray, mercredi, sur LCI. Crédits photo : Le Figaro
Le député de l'Essonne Julien Dray en appelle à un «sursaut moral».
La dramatisation, déjà. Les grands mots utilisés annoncent le congrès de Reims sous de mauvais auspices : «explosion» de la majorité qui a dirigé le PS avec François Hollande, «guerre des chefs» en vue de la présidentielle, «combinaisons» qui ne fonctionnent pas, invectives en tout genre… À moins, on s'inquiéterait.
Le PS est en crise, mais jusqu'à quel point : la scission ? «Le danger de l'éclatement existe», a répondu, mercredi sur LCI, Julien Dray, trois jours après les images catastrophiques de l'université d'été de La Rochelle. «Je crois que le sursaut moral est nécessaire et que chacun doit mettre en avant d'abord l'intérêt général.»
L'inquiétude court depuis des mois. Samedi, à La Rochelle, le président du groupe à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, l'a confié dans le hall de son hôtel : «Si on ne trouve pas de majorité, le parti va dans le mur avec un risque d'éclatement.» Avec le même souci, l'ancien premier ministre Pierre Mauroy a lancé, mercredi, un appel aux candidats au poste de premier secrétaire : «Faites attention. Où est-ce que vous allez vous embarquer?»
Dix jours auparavant, de retour de la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse, Pierre Moscovici apportait sa réponse, en confiant aussi son inquiétude. «Si les présidentiables y vont, ce sera Tchernobyl. Et si on fait les imbéciles, 2012 sera perdue dès Reims». Pour une fois, le député européen Benoît Hamon serait d'accord avec lui (même si le leader de l'aile gauche du parti n'en tire pas les mêmes conclusions). «Les conditions de la victoire en 2012 se joueront, non pas à l'occasion du congrès qui précédera l'élection présidentielle, mais au prochain congrès, tant sur la question des alliances et de la stratégie que de l'orientation politique du projet», a-t-il déclaré lors de la conférence de presse de son courant, samedi. Officiellement, les socialistes ne désigneront leur candidat qu'en 2011.
Mais certains craignent la concurrence du MoDem de François Bayrou et du parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot, et l'élimination du PS du second tour de la présidentielle.
Travail d'opposition
«Bayrou et Besancenot sont menaçants parce que le PS est immobile», relativise le député de la Nièvre Gaëtan Gorce. Mais il rassure aussitôt : électoralement, le PS a rarement été aussi fort. «Sa situation n'a rien à voir avec celle de la SFIO», estime aussi l'ancien ministre Michel Sapin, qui a confiance dans le travail d'opposition de son parti. «Nos critiques contre le gouvernement portent, seulement elles ne nous sont pas imputées.»
Qu'elle soit exagérée ou non, la menace de la division sert aussi d'argument mobilisateur pour les candidats au poste de premier secrétaire et les adeptes de la motion générale. Déjà en 2005, lors du congrès du Mans, les grands mots avaient été brandis. L'ancien premier ministre Michel Rocard avait évoqué, juste avant La Rochelle , la nécessité d'une «scission» avec l'aile gauche du parti qui avait milité pour le non au traité européen. L'histoire s'était terminée par une «synthèse générale». Ils sont une majorité, aujourd'hui, à regretter ce choix-là.
Re: L'après université du PS
Ségolène Royal distancée par tous ses rivaux socialistes
François-Xavier Bourmaud
04/09/2008 | Mise à jour : 20:36 | Commentaires 190 .
elle a dit " aimez vous les uns les autres " mais apparemment ils ne l'aiment plus !
Ils sont plein de bon sens ... et de désillusions , les électeurs !
François-Xavier Bourmaud
04/09/2008 | Mise à jour : 20:36 | Commentaires 190 .
Selon notre sondage OpinionWay, Royal ferait un bon premier secrétaire pour 47% des électeurs du PS contre 70% pour Delanoë et Aubry.
Ségolène Royal décroche. Bertrand Delanoë et Martine Aubry s'envolent, au coude-à-coude. Après l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle, la course au poste de premier secrétaire est relancée.
D'après les résultats d'un sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI, ils ne sont plus que 47 % de sympathisants socialistes à estimer que la présidente de Poitou-Charentes «ferait une bonne première secrétaire» du PS. Loin derrière les maires de Paris et de Lille, qui recueillent tous les deux 70 % d'opinions favorables. Et même derrière Dominique Strauss-Kahn qui, même s'il ne se présente pas, atteint tout de même les 52 %. Son lieutenant Pierre Moscovici arrive derrière avec 29 %.
Plus grave pour Ségolène Royal, les sympathisants socialistes estiment à 29 % qu'elle est sortie affaiblie de l'université d'été de La Rochelle. L'ex-candidate à l'élection présidentielle est jugée sévèrement pour n'avoir passé qu'à peine une journée sur place.
Particulièrement en vue durant ces trois jours, Martine Aubry et Bertrand Delanoë enregistrent là aussi de bons scores.
La première, qui s'y est fait remarquer après sa tentative d'alliance avec les fabiusiens et une partie des strauss-kahniens, sort «renforcée» de La Rochelle pour 42 % des sympathisants socialistes.
Le second, qui a fait preuve d'une grande assiduité aux ateliers et qui a tenu une réunion publique avec ses partisans, talonne sa rivale avec 39 %.
Quant à Ségolène Royal, ils ne sont que 14 % à estimer que ce rendez-vous traditionnel des socialistes l'a renforcée. Une façon de désavouer sa stratégie de prise du parti par l'extérieur.
elle a dit " aimez vous les uns les autres " mais apparemment ils ne l'aiment plus !
Une tâche immense
Quel que soit celui ou celle qui réussira à s'imposer à la tête du PS, la tâche qui l'attend est immense. Il lui faudra, en premier lieu, lui redonner l'image d'un parti d'opposition, puis avancer des propositions de politique alternative crédibles.
Pour 79 % des Français, le PS ne remplit pas bien son rôle d'opposant à la politique de Nicolas Sarkozy.
Un taux presque aussi élevé chez les personnes ayant voté Royal au premier tour de la présidentielle en 2007 : 73 %.
Enfin, les Français estiment à 47 % que la gauche ferait «ni mieux ni moins bien» au pouvoir que la droite, et à 26 % qu'elle ferait «moins bien».
Ils sont plein de bon sens ... et de désillusions , les électeurs !
»Le prochain candidat socialiste à l'Élysée est prévenu…
En la matière, il n'y a que l'embarras du choix. Le carré de tête des sympathisants compte, dans l'ordre, Bertrand Delanoë (68 %), Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, à égalité (59 %) et enfin Ségolène Royal (53 %) qui la aussi décroche.
La même question posée à l'ensemble des Français fait ressortir les mêmes personnalités avec un ordre d'arrivée différent : DSK arrive en tête (52 %) devant Delanoë (51 %) Aubry (33 %) et Royal (27 %).
Sujets similaires
» université d'été du PC
» université d'été de la Rochelle
» et encore une université !
» L'université d'été du ps , c'est pas bisounours land
» Le niqab interdit d'université...
» université d'été de la Rochelle
» et encore une université !
» L'université d'été du ps , c'est pas bisounours land
» Le niqab interdit d'université...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum