Une dérobade pas très glorieuse

Sur France 2 ce soir, l'invité principal, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, devrait donc débattre avec un seul candidat : celui du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon.

Dans l'entourage d'Eva Joly, on justifie son absence par la «situation confuse» entre PS et EELV à propos de l'accord pour 2012. «Au vu de la confusion qui règne dans la négociation avec les socialistes, Eva préfère se réserver en termes d'interventions média en attendant une clarification côté PS de cette affaire», confie Yannick Jadot, son porte-parole.

L'UMP raille la «dérobade» de Joly

Il n'a pas fallu longtemps à l'UMP pour réagir. Ce jeudi matin, dans un communiqué, Bruno Beschizza dit comprendre «qu’Eva Joly refuse de participer ce soir à un débat face à Jean-François Copé». «Il n’est pas aisé d’expliquer et d’assumer publiquement la vaste tractation à laquelle se livrent les Verts et le PS», lance le secrétaire national de l’UMP, qui tacle : «Il est clair que cette actualité des Verts et de Mme Joly, faite de petits marchandages et de grands reniements, est effectivement en total décalage avec l’émission politique intitulée Des paroles et des actes.»

L'entourage de Jean-François Copé ironise également sur «la dérobade» de la candidate d'EELV à la présidentielle. «Nous avons été prévenus hier soir (mercredi) par France 2. C'est une dérobade de Mme Joly. C'était pourtant l'occasion de parler du fond. Ils ont manifestement plus de temps à passer à faire des marchandages qu'à venir débattre du fond», a-t-on commenté.

Le Pen avait refusé de débattre avec Copé

Jean-François Copé avait déjà ironisé, mercredi, cette fois sur le fait que Marine Le Pen, présidente du Front national et candidate à la présidentielle, refuse de débattre avec lui. «Cela a un avantage, c'est qu'elle ne pourra plus expliquer que je suis arrogant. Je prends bonne note que je suis devenu trop petit pour elle», a-t-il ainsi déclaré lors du point de presse hebdomadaire de l'UMP. «Ce qui est vrai, c'est que j'aurais certainement parlé (avec elle) de son projet de retour au franc. Elle se dérobe, a ajouté le patron de l'UMP. Une chose est d'injurier à distance, une autre est d'accepter la confrontation.»

Le FN a de son côté confirmé avoir décliné l'invitation, mais «il y a quatre semaines». «Marine Le Pen en a marre d'être tout le temps face à Copé ou à (Cécile) Duflot», explique-t-on dans son entourage, ajoutant qu'elle est prête à débattre avec «un ministre ou un candidat à l'Elysée».

livaste a écrit:elles ont simplement la trouille de dévoiler leur manque total de propositions valables !
Parce que les pastèques , à part nous priver d'électricité , ils n'ont aucune autre proposition !

plume a écrit:

livaste a écrit:elles ont simplement la trouille de dévoiler leur manque total de propositions valables !
Parce que les pastèques , à part nous priver d'électricité , ils n'ont aucune autre proposition !

Ils n'auront bientôt plus de candidats non plus. Eva Joly s'est fait la malle