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Les 10 leçons à tirer du remaniement

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Message  Jeanclaude Lun 15 Nov - 19:38

Les 10 leçons à tirer du remaniement
Par Thomas Bronnec, Thierry Dupont et Matthieu Deprieck, publié le 15/11/2010 à 13:13, mis à jour à 20:09

Le cas Eric Woerth, le poids de l'écologie, la poussée de l'ex-RPR, la bataille du centre,... LEXPRESS.fr a tiré dix enseignements de ce remaniement.

Une majorité d'anciens
Avec ce nouveau gouvernement, François Fillon a promis d'engager une nouvelle étape centrée sur l'emploi, les solidarités et la sécurité. Si l'on excepte les secrétaires d'Etat (Lefebvre, Mariani, Montchamp et Bougrab), les seuls vrais nouveaux s'appellent Maurice Leroy (Ville) et Patrick Ollier (Relations avec le Parlement) et Philippe Richert (collectivités). Alain Juppé et Xavier Bertrand ne sont que des grands revenants. Le reste n'est que chaises musicales (Affaires étrangères, Justice, Santé, Sport...) ou statu quo (Intérieur, Bercy, Education, Recherche...).

La fin de l'ouverture
En juin 2007, François Fillon était entouré de ministres de gauche. Au 14 novembre 2010, il n'y a plus aucun membre étiqueté à gauche. C'est la principale différence entre les deux clichés. L'un des marqueurs du sarkozysme est tombé. Les grandes figures de la diversité, poussées par Nicolas Sarkozy lui même, ont également fait leurs valises. Rachida Dati bien sûr, Rama Yade et Fadela Amara ce week-end. Enfin, près de la moitié de la nouvelle équipe est issue des rangs du RPR. Exit les libéraux (Hervé Novelli) et les radicaux (Jean-Louis Borloo).

Borloo planté
Il avait toutes les chances d'entrer à Matignon, et pourtant... En août et septembre, Nicolas Sarkozy louait les qualités de négociateur de son ministre de l'Environnement. Au même moment, François Fillon prenait du recul avec le chef de l'Etat. La bascule s'est faite lors des journées parlementaires UMP fin septembre. Fillon s'est invité à la dernière minute au dîner des parlementaires et a raconté comment Borloo avait eu la trouille dans l'avion qui les emmenait à Biarritz. C'était le début des "boules puantes". Brouillon, porté sur la bouteille, dilettante, tout y est passé. Même la cocaïne, raconte un ami de l'ex-ministre dans Libération.

Le Nouveau Centre se lance à l'aventure
Hervé Morin a quitté le gouvernement avec fracas. Déclaration dimanche, conférence de presse lundi matin, réunions avec ses troupes mardi,... l'ancien ministre de la Défense affirme qu'il veut construire un projet pour 2012. Mais avec qui? Les appels du pied de Jean-Louis Borloo n'ont pour l'instant pas séduit les cadres du Nouveau Centre. A LEXPRESS.fr, le député Philippe Vigier explique ainsi que "l'on ne peut pas appartenir à deux partis" et qu'il "faut que les radicaux valoisiens (comme Borloo, ndlr) quittent l'UMP" pour rejoindre les centristes.

Un week-end d'accélération
En descendant samedi de l'Air Sarko One de retour du G20 de Séoul, le chef de l'Etat avait pris sa décision : il reconduirait François Fillon à Matignon. En acceptant peu avant 20h la démission de son Premier ministre, il occulte du même coup dans les JT la fusion des Verts et d'Europe-Ecologie. Mais le président entend marquer que c'est lui qui décide: il remet donc au lendemain matin l'annonce officielle du maintien de Fillon. Une coquetterie parfaitement inutile.

Le cas Eric Woerth
Eric Woerth était carbonisé par l'affaire Bettencourt, mais le chef de l'Etat lui a maintenu sa confiance, envers et contre tous. Le ministre du Travail, confronté à une grogne populaire profonde et durable, a réussi à faire passer la réforme des retraites. Il a fait ce qu'on attendait de lui et le voilà remercié du gouvernement, alors qu'il avait fait savoir qu'il voulait rester. Du coup, il y a forcément quelque chose d'injuste dans cette éviction, qui aurait dû avoir lieu plus tôt... ou pas du tout.

L'écologie n'est plus une priorité
Jean-Louis Borloo était ministre d'Etat, numéro deux du gouvernement. Celle qui lui succède à l'Ecologie et au Développement durable, la jeune Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas son poids politique. Elle n'est "que" ministre et dans l'ordre protocolaire apparaît seulement à la quatrième place, derrière François Fillon, Alain Juppé et Michèle Alliot-Marie. Surtout, NKM perd deux secrétaires d'Etat et le contrôle du portefeuille de l'Energie, qui revient à Bercy sous la houlette d'Eric Besson, ministre de l'Industrie. De quoi faire enrager les écologistes. En même temps, NKM est à droite l'une des meilleures spécialistes de l'environnement, elle est volontaire et elle pourrait être l'une des pièces importantes de la campagne de 2012.

L'urgence des primaires au PS
Au parti socialiste, le remaniement a accentué les divisions sur le calendrier des primaires. Certains estiment que, avec ce gouvernement resserré et "droitisé", Nicolas Sarkozy se met déjà en ordre de bataille pour 2012 et que le PS doit s'adapter. Proche de François Hollande, le président du groupe à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a appelé le parti à "revoir son propre calendrier" et à désigner son candidat avant l'été. Même son de cloche du côté de Ségolène Royal ce lundi sur Europe 1. Mais Martine Aubry campe sur ses positions, avec un vote à l'automne 2011 qui laisse à Dominique Strauss-Kahn plus de temps pour faire son choix.

Les grandes gueules sanctionnées
Quand elles parlent, Rama Yade et Fadela Amara flinguent souvent, y compris leur propre camp. Pour avoir critiqué Nicolas Sarkozy (le discours de Dakar) ou François Fillon ("le bourgeois de la Sarthe"), les deux figures de la diversité sont débarquées sans ménagement. Les grandes gueules de ce nouveau gouvernement (Nadine Morano, Frédéric Lefebvre) seront férocement sarkozystes.

Dominique de Villepin de plus en plus seul
La porte-parole de République solidaire, Marie-Anne Montchamp entre au gouvernement. Bruno Le Maire, ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin, voit ses attributions élargies. Georges Tron est maintenu dans ses fonctions. L'ancien Premier ministre, aujourd'hui opposant le plus virulent à Nicolas Sarkozy, est de plus en plus seul. Il va tout miser sur l'anti-sarkozysme, en vue de la présidentielle de 2012. Avant sa sortie sur "Sarkozy problème de la France", les sondeurs constataient que cette stratégie était pour l'heure payante. Jusqu'à quand ?

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-10-lecons-a-tirer-du-remaniement_936726.html

Jeanclaude
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Message  Bassai Dai Lun 15 Nov - 19:43

Jean-Claude a écrit:

Dominique de Villepin de plus en plus seul
La porte-parole de République solidaire, Marie-Anne Montchamp entre au gouvernement. Bruno Le Maire, ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin, voit ses attributions élargies. Georges Tron est maintenu dans ses fonctions. L'ancien Premier ministre, aujourd'hui opposant le plus virulent à Nicolas Sarkozy, est de plus en plus seul. Il va tout miser sur l'anti-sarkozysme

Le Galouzeau est de plus en plus seul et il faudra lui dire que l'anti-sarkozysme ne fait pas un programme .

Même les villepinistes le lâchent . Twisted Evil

Villepin lâché par les villepinistes .