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Fuites : l'exécutif crie haro sur le fonctionnaire informateur.

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Fuites : l'exécutif crie haro sur le fonctionnaire informateur. Empty Fuites : l'exécutif crie haro sur le fonctionnaire informateur.

Message  Jeanclaude Mer 15 Sep - 10:38

Fuites : l'exécutif crie haro sur le fonctionnaire informateur !

François Fillon, Brice Hortefeux, Luc Chatel, Nicolas Sarkozy... Chacun y est allé de son couplet contre le membre de la Chancellerie qui a informé la presse, en réponse à la polémique lancée par Le Monde.

Aux prises avec l'affaire des fuites dans l'affaire Woerth/Bettencourt, François Fillon a déploré, mardi 14 septembre, devant les députés UMP, "les fuites répétées émanant du cabinet de la garde des Sceaux" Michèle Alliot-Marie, jugeant que "la République ne peut pas accepter" que soit "violé le secret de l'enquête".

La Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI), chargée du contre-espionnage, a confirmé avoir enquêté, mais l'Elysée a démenti avoir commandité cette enquête.

Les mêmes dénégations ont été répétées mardi par Brice Hortefeux (Intérieur) à l'Assemblée nationale, où la controverse s'est poursuivie avec des questions incisives de députés PS.

Il "n'y a eu aucune demande de l'Elysée", a répondu le ministre à Elisabeth Guigou, rappelant l'époque du "cabinet noir" de l'ère Mitterrand "qui en toute illégalité procédait à des écoutes".

La ligne de défense a ensuite été reprise ensuite par le porte-parole du gouvernement Luc Chatel : "Il est absolument inadmissible qu'un haut fonctionnaire, membre d'un cabinet, puisse divulguer des informations confidentielles, violant par là même le secret professionnel et le secret de l'enquête", a-t-il lancé à l'Assemblée nationale.

Sarkozy y va aussi de sa déclaration


Lors du petit-déjeuner des responsables de la majorité mardi à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a jugé "très grave" qu'un "magistrat viole le secret auquel il est tenu", a rapporté un membre de l'UMP. Il a assuré qu'il n'y avait eu "aucune demande de l'Elysée dans cette affaire", avant d'ajouter ironiquement à l'adresse du quotidien: "On n'est jamais déçu par l'attitude du Monde!". Mais, lors d'un déplacement dans le Val-de-Marne, Nicolas Sarkozy s'est refusé à tout commentaire public sur les affirmations du Monde.

MAM tire un trait sur Sénat

David Sénat, l'ancien conseiller du cabinet de Michèle Alliot-Marie qui se retrouve au centre de l'affaire des fuites à la presse dans l'enquête Bettencourt, "aurait été suspendu de ses fonctions" s'il ne les avait pas déjà quittées, a de son côté indiqué la Chancellerie.

David Sénat avait "depuis plusieurs mois émis le souhait d'être chargé de la mission de préfiguration de la cour d'appel de Cayenne, ce qui avait été accepté" par Michèle Alliot-Marie, a déclaré à l'AFP Guillaume Didier, porte-parole du ministère de la Justice.

"Cette mission commençant le 1er septembre, il a donc quitté le cabinet à cette date", a-t-il ajouté. "Pour autant, il est évident que, dans le contexte actuel, s'il était encore au cabinet, il aurait été suspendu de ses fonctions le temps que cette affaire soit éclaircie, Michèle Alliot-Marie ne souhaitant pas que des soupçons puissent peser sur un membre de son cabinet", a-t-il ajouté.

Le journal Le Monde accuse l'Elysée d'avoir sollicité les services du contre-espionnage pour identifier la source d'un de ses journalistes travaillant sur l'affaire Bettencourt-Woerth et a annoncé son intention de porter plainte contre X.

Selon des sources proches du dossier, cette "vérification technique" a porté sur les communications passées depuis le téléphone portable du conseiller pénal au cabinet de la ministre de la Justice. NouvelObs.com avait fait état ce week-end de la mise à l'écart de David Sénat, amenant la Chancellerie à réfuter tout lien entre le changement d'affectation de ce magistrat et les fuites sur ce dossier.

(Nouvelobs.com)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100914.OBS9816/fuites-l-executif-crie-haro-sur-le-fonctionnaire-informateur.html


L'affaire est de plus en plus embrouilllée et bourrée de déclarations complètement contradictoires. Difficile de faire la part du vrai et du faux avec de tels gens ! Razz

Jeanclaude
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Fuites : l'exécutif crie haro sur le fonctionnaire informateur. Empty Re: Fuites : l'exécutif crie haro sur le fonctionnaire informateur.

Message  livaste Ven 17 Sep - 14:54

normal , un fonctionnaire est soumis au droit de réserve , à plus forte raison quand il est cadre dans un ministère , il mérite la révocation pour faute grave , ainsi que sa ministre qui est soit , responsable d'incompétence dans le choix de ses conseillers , soit ( et c'est possible ) complice !
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Fuites : l'exécutif crie haro sur le fonctionnaire informateur. Empty Re: Fuites : l'exécutif crie haro sur le fonctionnaire informateur.

Message  livaste Ven 17 Sep - 14:57

Fonction publique : discrétion professionnelle
Mis à jour le 22.05.2008 par La Documentation française

Qu'entend-on par obligation de discrétion professionnelle ?

Les agents publics, quel que soit leur rang dans la hiérarchie, ne doivent pas divulguer les informations, documents ou faits dont ils ont connaissance dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions.

Cette obligation vise à garantir le fonctionnement de l'administration en empêchant la divulgation d'informations relatives au service.

Elle concerne tous les documents préparatoires, inachevés, etc., qui ne sont pas communicables en application de la réglementation relative à la liberté d'accès aux documents administratifs.


Elle peut être particulièrement forte pour certaines catégories d'agents : les militaires tenus au secret défense ou les magistrats tenus au secret de l'instruction, par exemple.

Dans quel cadre s'exerce cette obligation ?

Cette obligation s'applique à l'égard des administrés mais aussi entre agents publics, à l'égard de collègues qui n'ont pas, du fait de leurs fonctions, à connaître les informations, documents ou faits en cause.

Les limites à cette obligation

Cette obligation peut être levée par décision expresse de l'autorité hiérarchique.
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Message  Jeanclaude Ven 17 Sep - 14:57

livaste a écrit:normal , un fonctionnaire est soumis au droit de réserve , à plus forte raison quand il est cadre dans un ministère , il mérite la révocation pour faute grave , ainsi que sa ministre qui est soit , responsable d'incompétence dans le choix de ses conseillers , soit ( et c'est possible ) complice !
Si je suis ton raisonnement MAM et le fonctionnaire conseiller SENAT devraient être révoqués ?

Jeanclaude
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Fuites : l'exécutif crie haro sur le fonctionnaire informateur. Empty Re: Fuites : l'exécutif crie haro sur le fonctionnaire informateur.

Message  livaste Ven 17 Sep - 14:58

Qu'entend-on par obligation de réserve ?

Tout agent public, quel que soit son rang dans la hiérarchie, doit faire preuve de réserve et de mesure dans l'expression, tant écrite qu'orale, de ses opinions personnelles, à l'égard des administrés et des autres agents publics.

Cette obligation ne concerne pas le contenu des opinions mais leur mode d'expression.

Dans quel cadre s'exerce cette obligation ?

Cette obligation s'applique avec plus ou moins de rigueur selon la place dans la hiérarchie, les circonstances, les modalités et formes d'expression.

Elle est particulièrement forte pour les hauts fonctionnaires, en général, parce qu'ils sont directement concernés par l'exécution de la politique gouvernementale.


A l'inverse, les responsables syndicaux disposent, par exemple, d'une plus grande liberté d'expression qui ne doit toutefois pas sortir du domaine professionnel imparti aux syndicats.

Cette obligation s'applique à tous les agents durant leur temps de service mais aussi hors de leur temps de service.

Par exemple, le fait pour un secrétaire de mairie d'avoir publiquement manifesté son hostilité au maire dans la presse et par distribution de tracts a été considéré comme un manquement à l'obligation de réserve.

En outre, elle impose aussi aux agents publics d'éviter en toutes circonstances les comportements susceptibles de porter atteinte à la considération du service public par les usagers.

Cette obligation continue à s'appliquer aux fonctionnaires en disponibilité.
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