Reynié : «Les Verts sont un danger durable pour le PS»

LE FIGARO.- Quels enseignements tirez-vous de la législative partielle dans les Yvelines ?
Dominique REYNIÉ. - La stratégie d'union des droites est performante au premier tour, mais à la peine au second. Pour le candidat de droite, cette stratégie se traduit au deuxième tour par un gain visible (+ 6 points) mais limité, le candidat franchissant à grand-peine la barre des 50 %. En revanche, la candidate écologiste a gagné 30 points d'un tour à l'autre en ralliant à elle, outre ses électeurs Verts, ceux du PS, du PCF et les divers gauche alliés au MoDem. De nouveaux électeurs semblent venus de l'abstention. Nous avons là deux modèles en présence : d'un côté, l'union dès le premier tour, qui est le choix de l'UMP, au risque de favoriser l'abstention et de ne pas progresser suffisamment au tour décisif ; de l'autre côté, la diversité électorale, qui permet à un camp d'offrir à ses électeurs une pluralité de possibilité avant de les réunir au second tour, mais qui expose l'un d'eux au risque d'être éliminé dès le premier tour. Ici, le PS en fait les frais.

Ce résultat condamne-t-il la stratégie de l'UMP ?
Non, mais il marque les limites de son ca­ractère systématique. Il faudrait une stratégie plus fine, adaptée aux singularités locales. Dans certains cas, la pluralité de l'offre au premier tour peut permettre d'obtenir une meilleure mobilisation au deuxième tour. Cette mécanique est sans doute plus adaptée aux partis qui gouvernent, parce qu'ils souffrent inévitablement d'une certaine désaffection électorale. En revanche, avec la stratégie d'union, les électeurs désirant voter à droite sans vouloir soutenir l'UMP dès le premier tour, pour manifester impatience ou agacement, pourront avoir le sentiment qu'on leur force la main et choisir l'abstention. Mais si le danger, pour l'UMP, c'est l'abstention, pour le PS c'est le vote Vert.

Le Nouveau Centre n'a-t-il aucune utilité électorale ?
Si l'on pense qu'une offre diversifiée de premier tour est d'un meilleur rendement au second tour, notamment auprès des abstentionnistes de droite, alors l'utilité du Nouveau Centre est dans les candidatures autonomes. La question est d'autant plus importante pour l'UMP qu'il faut retrouver au moins au second tour les électeurs que le MoDem a perdu en opérant son virage à gauche. Les partielles indiquent les pertes importantes subies par le MoDem. La géographie du vote UDF donne les contours de la carte pertinente.

Les Verts sont-ils un danger durable pour le PS ?
Oui. Les européennes avaient montré la possibilité d'une recomposition de la gauche au profit des Verts, notamment en Ile-de-France. De ce point de vue, l'opération de l'UMP consistant à favoriser les thèmes écolos pour dévitaliser le PS est en passe de réussir. Mais l'environnement n'est pas tout. Là où les électeurs voudront privilégier les thèmes économiques et sociaux, les Verts seront battus à plate couture.

Les Verts sont un danger pour la démocratie


C'est la dernière utopie que nous n'avions pas encore essayée après le collectivisme bolchevique d'antan remanié en socialisme soft chez nous depuis 50 ans. Nous voyons le résultat de ce socialisme dans une ruine lente et ininterrompue de notre pays. Les Verts mènent quant à eux tout droit à la régression sociale car il ne peut y avoir de croissance et d'emploi de masse dans leur doctrine passéiste. Que dire d'autre part d'une société qui vous donne des ordres comportementaux et qui veux "changer l'homme" (!), nous savons malheureusement à quel genre de société cette doctrine conduit. L'écologie viendra naturellement dans notre société d'une croissance "propre" composée d'industries non polluantes (au niveau énergétique) basées sur l'exploitation de l'hydrogène (de l'eau donc à l'issue du cycle) comme combustible direct (peu probable) ou de fusion (à peine à 20 ans de maintenant, le nucléaire "à fission" actuel étant la condition sine qua non d'une transition non régressive vers l'abondance de demain).

Aux yeux des "Verts" allemands...

..leurs homologues français passent pour de joyeux fantaisistes, et cela n'a rien de surprenant; méconnaissance des dossiers, contradictions permanentes, absence de débat sérieux, conclusions hasardeuses dans lesquelles le dogmatisme permet de s'éxonérer de tout justificatif scientifique, et surtout, préoccupations plus politiciennes qu'écologiques; Daniel Cohn Bendit ne souhaitant pas apparemment se présenter en 20012, Ségolène Royal, a donc largement les compétences requises pour prendre la tête de "Verts" , ce qu'elle ne va sans doute pas manquer de faire au nom d'un front "anti Sarkozy" rassemblant également le Modem et ce qui restera du PS, c'est à dire un ramassis hétéroclite de politiciens de seconde zone totalement incompétents dans tous les domaines mais dont le seul point commun est d'être animés d'une haine viscérale pour Nicolas Sarkozy qu'ils cimptent transmette à un maximum de français pour parvenir à leurs fins; gageons qu'ils ne manqueront pas de se déchirer une fois leur but atteint, laissant la France totalement ingouvernée comme aux heures les plus sombres de la Quatrième République et son régime des partis .

Poule-de-luxe
Un danger pour le PS ?

C'est une plaisanterie ou quoi ? Les Verts sont un danger. Un danger pour la nature, pour l'économie, pour la France, pour l'Europe et pour le monde entier. Les verts, c'est l'avènement de la dictature du n'importe quoi, la négation du bon sens et de la science, de la réalité.

Les Verts sont in fine un danger pour l'homme.

Stratégies gagnantes
Pour gagner, il faut d'abord attirer ses partisans naturels, les électeurs qui sont de son bord. C'est l'erreur et du PS et de l'UMP.
Le PS déçoit les classes supérieures intellectuelles, les "bobos" pour lesquelles le langage simpliste du PS est désolant.
L'UMP déçoit profondément la droite traditionnelle avec l'ouverture à gauche et les discours anti-libéraux sans compter la gestion des finances publiques, la création de multiples taxes ...
Bref, les deux principaux partis ne respectent pas une nécessité absolue, celle de répondre en priorité à la demande de leurs électeurs.
La sirène écolo fait son travail sur le PS, celui de l'abstention (à défaut d'autre alternative) sur l'UMP.
Il suffirait qu'un candidat crédible se présente à droite pour que l'UMP soit dans la même situation que le PS et perde parfois son leadership. Il suffit de peu de voix pour faire perdre le PS au profit des écolos.
La vérité viendra aux Régionales qui risquent d'être saignantes, ravageuses pour les partis traditionnels.

Les Verts sont un danger durable pour... La France

pas seulement pour le PS, leur idéologie est du même registre que celle des Khmers rouges.

Le principal danger du PS, c'est le PS lui-même !

Ce panier de crabes, sans autre objectif que la lutte des places et sans le moindre projet de société alternatif au désordre ambiant, ne fait plus rêver personne !
Toute amorce de proposition alternative ne peut donc que lui faire peur, mais son effondrement : c'est dans sa nature-même qu'il est inscrit !