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commençons par éduquer les parents , cela ira mieux pour les enfants

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Message  livaste Mar 1 Sep - 8:02

La cohabitation parents-profs est de plus en plus difficile
01/09/2009 | Mise à jour : 09:44 |


Natacha Polo


Depuis que leur statut a été consacré en 1989, certains parents multiplient les pressions sur les enseignants. Quitte à déstabiliser une institution dont ils attendent tout.


Vendredi 6 février 2009, dans l'école maternelle Saint-Louis-Sainte-Clothilde, à Saint Denis (93). L'après-midi consacré à un jeu de cow-boys et d'Indiens voit quelques bambins s'échauffer, malgré les avertissements de l'institutrice. Excédée, celle-ci fait glisser le bandeau d'Indien sur la bouche des petits perturbateurs.

Quelques jours plus tard, les parents desdits gamins portent plainte. Et l'inspection de Seine-Saint-Denis de parler de «dérapage» de la part d'une institutrice compétente qui a été «sérieusement mise en garde».
Ce cas rappelle celui de ce professeur traîné en justice pour avoir giflé un gamin de sixième qui l'avait traité de «connard». Le père, gendarme, avait lui aussi porté plainte
. Parents laxistes et intrusifs, prenant systématiquement la défense de leur enfant, parents consuméristes, rappelant que «ce sont mes impôts qui vous payent»… Si les enseignants n'ont pas toujours bonne presse dans l'opinion, les parents d'élève , eux, sont une des cibles préférées de professeurs souvent confrontés à leurs revendications et récriminations. Et la question fatidique se pose : ces parents qui contestent l'autorité des enseignants, les dénoncent parfois à l'administration et, dans certains cas à la justice, ne sont-ils pas le vrai fléau qui mine l'école et la condamne à n'être qu'une vaste garderie ?

Il suffit de visiter les forums de discussion sur Internet pour mesurer l'ampleur de l'incompréhension. À propos des petits Indiens bâillonnés, les parents reprennent le terme de «dérapage», même s'ils se veulent magnanimes : «Si elle a reconnu son erreur…» Les professeurs, eux, explosent. «Je suis prof, s'insurge l'une d'entre eux. Quand je dis “Marie, tais-toi” à une élève sur un ton sec parce qu'elle parle depuis un moment (…), elle pète les plombs et dit à sa camarade : “'tain, ça me fait chier comme elle me dit tais-toi, genre je suis son chien !” Même à seize ans, un simple “tais-toi” rend dingos les gamins, parce que les parents ne leur ont pas donné un rapport sain à l'ordre et à l'autorité.»

Sur le blog de Jean-Paul Brighelli, Bonnet d'âne, l'un des plus fréquentés - et des plus pointus - sur les questions d'éducation, les rapports parents-professeurs inspirent les commentaires. «J'ai entendu, raconte un professeur, une mère de l'APE (association de parents d'élèves) expliquer avec la plus grande vigueur que si “Monchérimoncœur” cassait 1 000 fois le nouveau matériel installé dans toutes les toilettes de l'école, le rôle des enseignants et de l'administration était de le remplacer 1 000 et une fois !»
Un autre surenchérit en citant une lettre de parent : «Nous avons travaillé. X connaît sa leçon par cœur, il n'est pas question qu'il la recopie. Nous pensons très sérieusement que ce harcèlement doit cesser.» On en rirait s'il ne fallait en pleurer.


Pouvoirs exorbitants

Car le phénomène commence très tôt et les anecdotes ressemblent à une publicité en faveur des projets divers d'«éducation à la parentalité.» Ariane, jeune institutrice parisienne, se souvient d'un cas d'école - si le jeu de mot est permis : «Une mère d'élève arrive à 16 h 30, raconte-t-elle. Une jeune femme dynamique, visiblement cadre supérieur. Elle me parle des progrès de sa fille de cinq ans, pendant que celle-ci fouille consciencieusement dans son sac à main. Tout à coup, elle laisse exploser sa détresse : “Faites quelque chose ! À la maison, Margot fouille dans mon sac, prend mes rouges à lèvres et refuse de me les rendre. Expliquez-lui qu'il ne faut pas.”»

Parents déboussolés, ayant perdu toute once de bon sens… mais pas démissionnaires pour autant. Car le paradoxe est là : ce que les professeurs reprochent aux parents n'est pas une éventuelle démission, une absence, mais au contraire une omniprésence. Nul, dans le corps enseignant, ne songerait à incriminer des familles de milieu défavorisé pour qui l'école est un lieu étranger, effrayant, mais dont la principale demande est que leur enfant, même réfractaire, soit scolarisé à tout prix, tant il s'agit là d'une forme d'intégration sociale. Les déboires des professeurs sont le plus souvent causés par des parents qui ont lu et relu les programmes, brandissent les bulletins officiels, réclament des innovations pédagogiques et ont bien l'intention de faire valoir le statut que leur a consenti l'institution.

C'est à partir de 1968 que les parents ont peu à peu pris pied à l'école, mais c'est en 1989 que la loi d'orientation sur l'école de Lionel Jospin, en même temps qu'elle mettait l'élève «au centre du système», consacrait le statut de «parent d'élève» en faisant des parents des «membres à part entière de la communauté éducative». Une disposition que le candidat Sarkozy, en avril 2007, promettait d'abolir. Dernière étape, le décret du 28 juillet 2006 qui conforte le rôle des associations de parents. Depuis, la FCPE, fondée à l'origine par le Syndicat national des instituteurs pour trouver un appui dans l'opinion, s'est dotée d'un «conseil scientifique indépendant» pour faire valoir des conceptions pédagogiques «différentes» (entendez acquises aux méthodes constructivistes) que ses membres défendent dans les conseils de classe contre les professeurs trop «archaïques».

À la PEEP, fédération classée à droite, on affiche une «neutralité pédagogique» qui respecte le travail de l'enseignant. «Nous rappelons à nos adhérents que les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants, explique Philippe Vrand, président de la fédération. Toutefois, il est normal que ceux-ci viennent se renseigner.» Le rêve d'une école construite sur la confiance est encore loin. D'autant que les enseignants vivent mal ces pouvoirs exorbitants concédés par les politiques à des parents «usagers du service public d'éducation» et qui y en retiennent surtout le mot «service».

Emmanuelle, qui a travaillé au bureau juridique d'une association de parents, en garde comme un sentiment de malaise. «La pression des parents est constante, raconte-t-elle. Les raisons de leurs appels sont toujours les mêmes : “Mon fils a eu une mauvaise note et je veux dénoncer une discrimination”, “Ma fille a trop de leçons à apprendre”… Ils menacent bien sûr de téléphoner à l'inspection académique.» Ce que reflètent également les travaux de la médiatrice de l'Éducation nationale, Monique Sassier. «Les relations entre parents et professeurs ont changé, analyse-t-elle. Les parents attendent tout de l'institution, qu'elle éduque et qu'elle fasse réussir les enfants. La force de cette demande crée par nature des tensions. »

Peggy Derder est l'auteur d'un petit livre hilarant sur la dure condition de professeur (1). Elle y décrypte avec humour les profils des heureux membres de la «communauté éducative» : «Les réunions parents-professeurs sont un théâtre dramatique extraordinaire, s'amuse-t-elle. Tous les enjeux y sont concentrés. Les parents se projettent totalement sur la scolarité de l'enfant : même quand celui-ci ne les accompagne pas, ils s'asseyent à peu près au même endroit que lui dans la classe. Les parents de bons élèves au premier rang, qui viennent chercher des compliments, et les autres près du radiateur.» Et ces fameuses réunions, quand elles sont collectives, prennent parfois des allures de ­tribunal.


Avocats passionnés de leur enfant

Ces parents surinvestis, qui font le siège de l'école, contestent les décisions de redoublement ou se font l'avocat passionné de leur enfant lors des conseils de discipline, sont en fait le reflet d'une évolution anthropologique majeure. Dans un ouvrage (2) paru en 2008, le philosophe Marcel Gauchet analysait les évolutions de l'individualisme démocratique et le repli sur elle-même de la famille contemporaine, qui rendaient selon lui l'éducation impossible. «Un enfant conçu pour être lui-même indépendamment d'une communauté qui le précède et le dépasse, écrivait le philosophe, un être dont l'autonomie n'est pas à conquérir, mais dont l'indépendance est postulée dès la naissance, a sûrement toujours besoin de soins et de protection, mais pas d'éducation.»

D'autant que les enseignants sont souvent seuls face à une administration qui a intégré ces évolutions et prend résolument le parti des «usagers» contre les supposés «dérapages». Et que dire, plaident de nombreux parents respectueux de l'autorité et des savoirs, de ces professeurs des écoles qui, par des méthodes absurdes, ne remplissent pas leur rôle ? Autant dire que les difficiles relations parents-professeurs reflètent aussi les maux de l'institution et qu'il n'y a pas de coupable idéal.

(1) «Mon cas d'école», Peggy Derder, Flammarion. (2) «Conditions de l'éducation», Marcel Gauchet, Marie-Claude Blais, Dominique Ottavi, Stock.


c'est la rentrée !

Ce texte pose ce qui est peut être le problème majeur de notre communauté éducative à savoir l'incpacité des parents à se conduire en parents , en asulte et non en compices de toutes les conneries de leurs rejetons !
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Message  Invité Mar 1 Sep - 8:30

Ca c'est quelquechose que je dénonce depuis longtemps. Les enseignants sont l'exutoire parfait d'une démission sociale collective, et effectivement, parentale. La stigmatisation des enseignants permet de se laver la conscience, mais nul ne réfléchit au fait qu'elle est partie intégrante du problème.

Il y a certains parents, et d'autres, qui devraient enseigner ne serait-ce qu'une journée.

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Message  livaste Mar 1 Sep - 12:39

L'école encourage-t-elle les talents ?
31.08.09 | 09h29

Découvrez les réactions des abonnés du Monde.fr à la lecture de cette information.


01.09.09 | 10h19
J'ai compris pourquoi j'ai autant detesté l'ecole depuis que j'y ai mis mes enfants; finalement, c'est pas les études qui ne me plaisaient pas, mais ceux qui sont chargés de transmetre le savoir ! L'ecole est au niveau des profs qui la tiennent, un ramassis de syndicalistes de base, des gens deconnectés qui comprennent rien a rien mais qui pretendent tout vous expliquer !


Un élève doué ne peut qu'être haï d'instituteurs (trices) et de professeurs qui ne sont là que parce qu'ils ont été incapables de faire un cursus universitaire valable.


L'article, à défaut d'analyse pertinente, soulève une question aussi fondamentale qu'un consensus au sein du PS est improbable (c'est pour dire). Au lieu d'un égalitarisme abruti et d'un formatage forcené c'est le développement et l'épanouissement personnel des jeunes qu'il faut développer. Le système éducatif français est bien triste (prétendu égalité des chances, mépris des matières non scientifiques,…)


L’éducation nationale chasse tout ce qui est « anormal », la norme absolue étant bien sur les enfants de professeurs et, à défaut, les enfants de cadres moyen. La pratique, c’est la mise à l’écart des « surdoués », du sport, des arts mais aussi des sciences, comme celle des enfants ayant des difficultés (parfois ce sont les mêmes). L’objectif de l’éducation national est de former des professeurs et des fonctionnaires, les autres doivent réussir contre le système ou échouer.



La question n'est pas tant que l'école encouragerait ou pas les talents, mais bien qu'elle en encourage certains, même aux talents flageolants, en n'en délaissant d'autres (aux talents à jamais laissés inexploités). Car révéler des talents (au-dessus du commun bien évidemment) là où on ne les attend pas, c'est créer un positionnement en société libre dangereux pour la hiérarchie sociale existante et pré-établie.CQFD


La question est ... est-ce que c'est vraiment le rôle de l'école ? Ne veut-on pas faire endosser tout à l'école, pour mieux se déresponsabiliser après ? L'école c'est l'éducation, d'autres diraient l'instruction et c'est déjà assez difficile comme ça. Il faudrait aussi réfléchir à ce problème avant de se cacher derrière ce qui ne marche jamais (bien sûr) mais que beaucoup nous envient.


poser la question c'est y répondre. L'école française décourage plus qu'elle n'encourage, elle encourage une activité passée de mode partout ailleurs : le parcours du combattant et seuls ceux qui sont armés pour la compétition scolaire s'en sortent (enfants d'enseignants et de cadres). Tout en parlant de justice scolaire et sociale l'école s'emploie à dégoutter les meilleurs et les plus créatifs d'apprendre. Cela ne date pas d'hier bien malheureusement.


Visiblement, ce que l'école n'encourage pas, c'est tout ce qui n'est pas sportif ou scientifique... Assez symptomatique de l'époque en général, les seules échappatoires sont les chiffres (éco ou scientifique), ou bien les lumières de la célébrité (sport ou musique). "Ma fille fera docteur...ou chanteuse". Quel avenir.


Quand on lit les réponses des lecteurs ' parents d'élèves ) à la question , on comprend que le malaise ne va aller qu'en s'aggravant puisque les parents sont les premiers à démontrer qu'ils ne respectent pas le travail des enseignants !
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Message  Invité Mar 1 Sep - 12:46

Affligeant, franchement. Un ramassis de conneries en plus.
Si on adoptait leur rhétorique, on pourrait écrire "évidemment, les cancres le sont à cause des profs".

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Message  Invité Mar 1 Sep - 19:21

Personnellement je m'entend super bien avec les profs qui sont juste , bien dans leurs basks et qui ne font pas grève pour rien ! Razz pour les autres, je les respecte devant mon gosse et ne tente jamais de démolir l'image de ces enseignants qui méritent le respect par principe !
J'ai toujours répété à mes gosses qu'ils n'étaient pas là pour aimer ou non un prof mais pour s'instruire et respecter l'adulte en face d'eux .
j'avoue tout de même que parfois c'est difficile de respecter un adulte qui gueule et punit à tour de bras.....

je pense sincèrement qu'être prof aujourd'hui demande énormément de courage , de volonté , .... mais ils ont choisi ce métier en connaissance de cause !

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Message  Invité Mar 1 Sep - 19:50

Choisi ce métier, choisi ce métier...c'est vite dit. Razz On n'a pas encore de cours de self défense ou de krav maga dans les IUFM.

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Message  Invité Mar 1 Sep - 19:53

Il paraît que dans certains iuèfèmes, on apprend aux futurs profs à bien tomber quand on se fait tabasser par un élève. Il faut aussi ne pas se défendre, sinon les parents du moutard peuvent déposer plainte. Je tiens ça d'une amie prof...
En tout cas, anecdote mise à part, je pense que vu l'état de notre société, il est grand temps de virer un peu les parents de l'école. S'ils veulent donner des leçons aux enseignants, eh bien ils passent le concours.

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Message  Invité Mar 1 Sep - 19:57

Anna a écrit:Choisi ce métier, choisi ce métier...c'est vite dit. Razz On n'a pas encore de cours de self défense ou de krav maga dans les IUFM.

bah , personne ne force un prof à le devenir ...si ?

Sinon, question self défense je te conseille des cours en salle .... sinon lieutenant saurait peut-être te donner des conseils pour savoir comment maitriser un élève perturbé sans laisser de traces !!! Razz

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Message  Invité Mar 1 Sep - 19:58

Je préfère m'entraîner avec quelqu'un qui a réellement à faire à ce genre de situations. Laughing

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Message  livaste Mar 1 Sep - 20:37

certes Franline , on ne force pas les profs mais quand les enseignants motivés auront déserté , découragés par cette violence et toute puissance des mômes , qui donc enseignera ??
Remarque , pour une partie des jeunes soutenus par leurs familles quoiqu'ils fassent et aussi cancres qu'ils soient , ne plus avoir d'école , cela leur fera peut être du bien !
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Message  Invité Mar 1 Sep - 21:04

je crois que dans la majorité des écoles seul une minorité se comporte aussi stupidement que de soutenir sans faille leur perturbateur de gosse .... une façon pour les parents de déculpabiliser de leur propre manque éducatif , une façon très stupide pour ne pas voir la réalité en face : ils ont échoué sur l'éducation de leur gosse et savent qu'il est trop tard donc , la meilleure façon de garder ses œillères c'est d'intimider un prof , l'insulter , ..... une façon idiote comme une autre de nier la dure réalité de leur pitoyable vie !

je ne les défends donc pas ! je serais même du genre à défendre bec et ongles un prof gauchiste et gréviste contre ce genre de parents débiles !

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Message  Invité Mer 7 Oct - 10:33


La cohabitation parents-profs est de plus en plus difficile

Le Figaro

Les professeurs se trouvent souvent confrontés aux revendications et récriminations de parents d'élèves omniprésents.

Depuis que leur statut a été consacré en 1989, certains parents multiplient les pressions sur les enseignants. Quitte à déstabiliser une institution dont ils attendent tout.

Vendredi 6 février 2009, dans l'école maternelle Saint-Louis-Sainte-Clothilde, à Saint Denis (93). L'après-midi consacré à un jeu de cow-boys et d'Indiens voit quelques bambins s'échauffer, malgré les avertissements de l'institutrice. Excédée, celle-ci fait glisser le bandeau d'Indien sur la bouche des petits perturbateurs. Quelques jours plus tard, les parents desdits gamins portent plainte. Et l'inspection de Seine-Saint-Denis de parler de «dérapage» de la part d'une institutrice compétente qui a été «sérieusement mise en garde». Ce cas rappelle celui de ce professeur traîné en justice pour avoir giflé un gamin de sixième qui l'avait traité de «connard». Le père, gendarme, avait lui aussi porté plainte. Parents laxistes et intrusifs, prenant systématiquement la défense de leur enfant, parents consuméristes, rappelant que «ce sont mes impôts qui vous payent»… Si les enseignants n'ont pas toujours bonne presse dans l'opinion, les parents d'élève , eux, sont une des cibles préférées de professeurs souvent confrontés à leurs revendications et récriminations. Et la question fatidique se pose : ces parents qui contestent l'autorité des enseignants, les dénoncent parfois à l'administration et, dans certains cas à la justice, ne sont-ils pas le vrai fléau qui mine l'école et la condamne à n'être qu'une vaste garderie ?

Il suffit de visiter les forums de discussion sur Internet pour mesurer l'ampleur de l'incompréhension. À propos des petits Indiens bâillonnés, les parents reprennent le terme de «dérapage», même s'ils se veulent magnanimes : «Si elle a reconnu son erreur…» Les professeurs, eux, explosent. «Je suis prof, s'insurge l'une d'entre eux. Quand je dis “Marie, tais-toi” à une élève sur un ton sec parce qu'elle parle depuis un moment (…), elle pète les plombs et dit à sa camarade : “'tain, ça me fait chier comme elle me dit tais-toi, genre je suis son chien !” Même à seize ans, un simple “tais-toi” rend dingos les gamins, parce que les parents ne leur ont pas donné un rapport sain à l'ordre et à l'autorité.»

Sur le blog de Jean-Paul Brighelli, Bonnet d'âne, l'un des plus fréquentés - et des plus pointus - sur les questions d'éducation, les rapports parents-professeurs inspirent les commentaires. «J'ai entendu, raconte un professeur, une mère de l'APE (association de parents d'élèves) expliquer avec la plus grande vigueur que si “Monchérimoncœur” cassait 1 000 fois le nouveau matériel installé dans toutes les toilettes de l'école, le rôle des enseignants et de l'administration était de le remplacer 1 000 et une fois !» Un autre surenchérit en citant une lettre de parent : «Nous avons travaillé. X connaît sa leçon par cœur, il n'est pas question qu'il la recopie. Nous pensons très sérieusement que ce harcèlement doit cesser.» On en rirait s'il ne fallait en pleurer.

Pouvoirs exorbitants

Car le phénomène commence très tôt et les anecdotes ressemblent à une publicité en faveur des projets divers d'«éducation à la parentalité.» Ariane, jeune institutrice parisienne, se souvient d'un cas d'école - si le jeu de mot est permis : «Une mère d'élève arrive à 16 h 30, raconte-t-elle. Une jeune femme dynamique, visiblement cadre supérieur. Elle me parle des progrès de sa fille de cinq ans, pendant que celle-ci fouille consciencieusement dans son sac à main. Tout à coup, elle laisse exploser sa détresse : “Faites quelque chose ! À la maison, Margot fouille dans mon sac, prend mes rouges à lèvres et refuse de me les rendre. Expliquez-lui qu'il ne faut pas.”»

Parents déboussolés, ayant perdu toute once de bon sens… mais pas démissionnaires pour autant. Car le paradoxe est là : ce que les professeurs reprochent aux parents n'est pas une éventuelle démission, une absence, mais au contraire une omniprésence. Nul, dans le corps enseignant, ne songerait à incriminer des familles de milieu défavorisé pour qui l'école est un lieu étranger, effrayant, mais dont la principale demande est que leur enfant, même réfractaire, soit scolarisé à tout prix, tant il s'agit là d'une forme d'intégration sociale. Les déboires des professeurs sont le plus souvent causés par des parents qui ont lu et relu les programmes, brandissent les bulletins officiels, réclament des innovations pédagogiques et ont bien l'intention de faire valoir le statut que leur a consenti l'institution.

C'est à partir de 1968 que les parents ont peu à peu pris pied à l'école, mais c'est en 1989 que la loi d'orientation sur l'école de Lionel Jospin, en même temps qu'elle mettait l'élève «au centre du système», consacrait le statut de «parent d'élève» en faisant des parents des «membres à part entière de la communauté éducative». Une disposition que le candidat Sarkozy, en avril 2007, promettait d'abolir. Dernière étape, le décret du 28 juillet 2006 qui conforte le rôle des associations de parents. Depuis, la FCPE, fondée à l'origine par le Syndicat national des instituteurs pour trouver un appui dans l'opinion, s'est dotée d'un «conseil scientifique indépendant» pour faire valoir des conceptions pédagogiques «différentes» (entendez acquises aux méthodes constructivistes) que ses membres défendent dans les conseils de classe contre les professeurs trop «archaïques».

À la PEEP, fédération classée à droite, on affiche une «neutralité pédagogique» qui respecte le travail de l'enseignant. «Nous rappelons à nos adhérents que les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants, explique Philippe Vrand, président de la fédération. Toutefois, il est normal que ceux-ci viennent se renseigner.» Le rêve d'une école construite sur la confiance est encore loin. D'autant que les enseignants vivent mal ces pouvoirs exorbitants concédés par les politiques à des parents «usagers du service public d'éducation» et qui y en retiennent surtout le mot «service».

Emmanuelle, qui a travaillé au bureau juridique d'une association de parents, en garde comme un sentiment de malaise. «La pression des parents est constante, raconte-t-elle. Les raisons de leurs appels sont toujours les mêmes : “Mon fils a eu une mauvaise note et je veux dénoncer une discrimination”, “Ma fille a trop de leçons à apprendre”… Ils menacent bien sûr de téléphoner à l'inspection académique.» Ce que reflètent également les travaux de la médiatrice de l'Éducation nationale, Monique Sassier. «Les relations entre parents et professeurs ont changé, analyse-t-elle. Les parents attendent tout de l'institution, qu'elle éduque et qu'elle fasse réussir les enfants. La force de cette demande crée par nature des tensions. »

Peggy Derder est l'auteur d'un petit livre hilarant sur la dure condition de professeur (1). Elle y décrypte avec humour les profils des heureux membres de la «communauté éducative» : «Les réunions parents-professeurs sont un théâtre dramatique extraordinaire, s'amuse-t-elle. Tous les enjeux y sont concentrés. Les parents se projettent totalement sur la scolarité de l'enfant : même quand celui-ci ne les accompagne pas, ils s'asseyent à peu près au même endroit que lui dans la classe. Les parents de bons élèves au premier rang, qui viennent chercher des compliments, et les autres près du radiateur.» Et ces fameuses réunions, quand elles sont collectives, prennent parfois des allures de ­tribunal.

Avocats passionnés de leur enfant

Ces parents surinvestis, qui font le siège de l'école, contestent les décisions de redoublement ou se font l'avocat passionné de leur enfant lors des conseils de discipline, sont en fait le reflet d'une évolution anthropologique majeure. Dans un ouvrage (2) paru en 2008, le philosophe Marcel Gauchet analysait les évolutions de l'individualisme démocratique et le repli sur elle-même de la famille contemporaine, qui rendaient selon lui l'éducation impossible. «Un enfant conçu pour être lui-même indépendamment d'une communauté qui le précède et le dépasse, écrivait le philosophe, un être dont l'autonomie n'est pas à conquérir, mais dont l'indépendance est postulée dès la naissance, a sûrement toujours besoin de soins et de protection, mais pas d'éducation.»

D'autant que les enseignants sont souvent seuls face à une administration qui a intégré ces évolutions et prend résolument le parti des «usagers» contre les supposés «dérapages». Et que dire, plaident de nombreux parents respectueux de l'autorité et des savoirs, de ces professeurs des écoles qui, par des méthodes absurdes, ne remplissent pas leur rôle ? Autant dire que les difficiles relations parents-professeurs reflètent aussi les maux de l'institution et qu'il n'y a pas de coupable idéal.

(1) «Mon cas d'école», Peggy Derder, Flammarion. (2) «Conditions de l'éducation», Marcel Gauchet, Marie-Claude Blais, Dominique Ottavi, Stock.

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Message  Invité Mer 7 Oct - 16:25

oui , on constate que finalement les profs sont seuls entre eux pour se soutenir face à certains parents chieurs à souhait et une administration has been .... certains parents ne savent pas faire la différence entre se renseigner , prendre contact , voir prendre des conseils au près des profs et , engueuler , rabaisser , mépriser ceux ci parce que leurs gosses sont de petits cons manipulateurs qui font croire que si ils ont un mauvais trimestre c'est la faute aux profs.... et ces parents les croient ! Rolling Eyes

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