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Des centres spécialisés pour les drogués d'Internet

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Message  livaste Jeu 20 Aoû - 12:50

Des centres spécialisés pour les drogués d'Internet

Benjamin Ferran (lefigaro.fr)
20/08/2009 |

Une équipe venue de Taiwan lors d'un tournoi de jeux vidéo en 2007, à Seattle. Crédits photo : AFP
Aux Etats-Unis, la cure de désintoxication est facturée 14.500 dollars. En Chine, ces établissements très répandus utilisent des méthodes musclées, parfois à l'origine de bavures : un adolescent a été battu à mort début août.


La demeure accueillante est nichée dans un parc de cinq hectares, à quelques kilomètres du campus de Microsoft. Mais là-bas, tout ce qui ressemble à un ordinateur a de bonnes chances d'être très mal vu. Aux Etats-Unis, un centre de désintoxication d'un nouveau genre vient d'ouvrir. On n'y traite ni la dépendance à la drogue ou à l'alcool, mais aux jeux vidéo et à internet.

Dans un reportage diffusé par une télévision locale, la responsable de l'établissement explique sa mission. Il s'agit de reconnecter à la réalité des jeunes qui errent parfois une dizaine d'heures par jour dans les mondes virtuels. Un accro à World of Warcraft raconte qu'il finissait par s'endormir sur son clavier. Ses parents ont commencé par l'envoyer suivre des programmes dédiés aux alcooliques et aux drogués, avant de se tourner vers ce centre.

Durant six semaines, les patients ont droit à un concentré de vie rêvée. Loin des exercices virtuels de la Wii, on y pratique la relaxation et le sport en plein air. On y inculque quelques bonnes pratiques nutritionnelles et on y fait le point sur le parcours scolaire et professionnel. Surtout, l'encadrement promet une reprise en main psychologique totale. Le tout pour 14.500 dollars, qui ne sont pas pris en charge par l'assurance maladie.


Des adultes en surpoids et déprimés

Il n'existe en effet pas de traitements spécifiques et reconnus contre la dépendance virtuelle. Car la connaissance médicale reste limitée. L'an dernier, en marge d'une enquête sur l'impact sanitaire des jeux d'argent et de hasard, l'Inserm soulignait «le peu d'études menées sur internet et les jeux vidéo, qui ne permet pas, en France comme ailleurs, d'estimer actuellement l'ampleur du phénomène d'addiction».

Cette semaine, une première étude consacrée aux adultes joueurs a tenté d'apporter davantage d'éléments. Centrée aussi sur la région de Seattle, très connectée à internet, elle dresse un sombre bilan médical. Plus souvent en surpoids et déprimés, les adultes joueurs présenteraient «des signes d'une moins grande ouverture vers l'extérieur, en cohérence avec les recherches effectuées sur les adolescents qui lient les jeux vidéos aux problèmes de santé mentale», assure le Dr James Weaver.

Les auteurs de l'étude reconnaissent toutefois qu'ils sont incapables de prouver qu'il y a là un véritable rapport de causalité. Les jeux vidéo conduisent-ils à ces comportements de repli sur soi ou les accompagnent-ils ? La question n'est toujours pas tranchée. Malgré ces réserves, les ouvertures de centres, où la dépendance numérique est soignée comme une maladie, sont une solution prisée. Aux Pays-Bas, l'addiction est traitée depuis 2006 dans un établissement spécialisé.

En France, un centre de référence sur le jeu excessif, installé dans le CHU de Nantes, a ouvert en fin d'année dernière. D'une portée plus large, il prend aussi en charge les pratiques virtuelles. Si l'hospitalisation est proposée dans les cas les plus graves, les groupes thérapeutiques sont la plupart du temps recommandés. Ce type d'addiction «est un problème de santé publique encore peu pris en considération, expliquait la responsable Christelle Andrese, lors de l'inauguration. En France, nous avons un retard, c'est évident.»


Soignés par des électrochocs en Chine



Dans une clinique de rééducation en 2007 en Chine. Crédits photo : AFP
Les réponses occidentales à l'addiction numérique n'ont en effet rien à voir avec l'arsenal déployé en Asie, où la dépendance numérique est d'ores et déjà considérée comme un problème de santé publique majeur. Selon une étude réalisée l'an dernier par l'Association internet de la jeunesse chinoise, plus de 10 millions des 100 millions d'adolescents chinois souffriraient d'une dépendance virtuelle. Pour eux, quelque 400 centres de désintoxication numérique ont fleuri dans le pays, selon le China Daily.

Face aux caméras occidentales, comme dans ce reportage de France 2, des «méthodes douces», à base de jeux de rôle, de sport et de suivis psychologiques, sont là encore évoquées. Mais les centres chinois recourent aussi à des thérapies plus musclées, dans un style très militaire, pour détourner les jeunes des écrans. Le mois dernier, le ministère de la Santé a interdit l'usage des électrochocs, après qu'un psychiatre eut administré ce traitement à plus de 3.000 patients dépendants.

Cette tentative de contrôle n'empêche pas les bavures. Début août, un adolescent a été battu à mort durant dix heures à son arrivée dans un camp de rééducation virtuelle. Quelques jours plus tard, un autre adolescent, de 14 ans, a été hospitalisé dans un état critique, après avoir été lui aussi frappé dans un de ces centres. Sa famille avait payé 5.000 yuans (environ 500 euros) pour guérir ce garçon. Comme un terrible aveu d'impuissance face à cette nouvelle forme d'addiction.



Prenons garde , trop surfer tue !!!!
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Message  Jeanclaude Jeu 20 Aoû - 16:58

Trop "surfer sur le net" ne tue pas mais il est vrai que certaines personnes sont tombées dans l'addiction de cet usage d'internet ( jeux, forums, etc ... ).

De là à créer des centres de réadaptation il y a une marge ( en passant je te précise que les centres de désintoxication alcoolique n'existent plus depuis belle lurette ).

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Message  Invité Jeu 20 Aoû - 17:05

Qu'est-ce que c'est que ces conneries Jean-Claude? Evidemment que ça existe, les centres de désintoxication pour alcooliques! Là ce n'est même plus de l'exagération qu'on peut te reprocher, c'est de la connerie! Tu comptes aller jusqu'où dans ta désinformation hygiéniste?
EDIT: pour aider JC, qui visiblement ne connaît rien au sujet dont il parle sans arrêt, quelques adresses:
- http://www.clinique-du-relais.fr/ : une clinique spécialisée dans le traitement de l'alcoolisme, une!
- une autre liste de centres, en province: http://site.voila.fr/Alcool_Manche/page5.html

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Message  Jeanclaude Jeu 20 Aoû - 17:34

Bonsoir,

Excuse moi mais nous ne devons pas parler de la même chose !

Les centres de "désintoxication" tels qu'ils existaient il y a quelques années ( 10 à 15 ) n'existent plus ... le traitement de la maladie alcoolique par cure de "dégoût" est périmé.

Si tu te renseignes un peu plus à fond (avant de me foncer dedans comme tu le fais) tu constateras que les moyens de traitement actuels n'ont rien à voir avec une " désintoxication" et pour la bonne raison que l'addiction ( quelle qu'elle soit ) n'est pas une intoxication au sens médical du mot !

Tu parles "d'alcooliques" alors que le corps médical lui-même désigne ces personnes sous un autre vocable que tu sembles méconnaître.

Le traitement de cette maladie consiste surtout en communication de "groupes de paroles" ... rien à voir avec ce que tu penses !

Je sais de quoi je parle pour avoir moi-même animer moi-même pendant 8 ans ces groupes de paroles de personnes dépendantes de l'alcool !

Si tu veux des adresses ... je peux t'en donner en privé car je ne veux pas faire de publicité par le biais d'un forum pour un médecin spécialiste en alcoologie ou centre de traitement de la maladie alcoolique

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Message  Invité Jeu 20 Aoû - 17:54

Tu te moques de qui? Regarde un peu les adresses que je t'ai données, tu verras si les médecins ne parlent pas d'intoxication. La drogue et la consommation pathologique d'alcool sont considérées comme étant du poison, ni plus ni moins. En plus, si, on parle toujours de personnes alcooliques, je regrette de te le dire, cf toujours les mêmes liens, et bien d'autres. D'autres termes plus langue de bois sont aussi utilisés, j'en conviens, mais c'est un synonyme...
Et tu as vu où que les alcooliques n'étaient traités que par des groupes de paroles? Tu te fous du monde, c'est à la portée du premier venu de constater que pendant plusieurs semaines on donne des médicaments aux alcooliques (pardon pour le gros mot!) pour qu'ils surmontent la période du manque physique, c'est une étape indispensable. Et tu veux savoir pourquoi? Parce que dans le pire des cas, l'alcoolique qui essaie d'arrêter tout seul peut en mourir! Je passe sur ton baratin sur les méthodes anciennes et nouvelles de thérapie, pour ce genre d'information je m'adresse plutôt à des gens compétents.
Je vais te dire crûment ce que je pense: tu es mythomane au dernier degré, ce qui ne me gêne nullement tant que cela ne concerne que des sujets futiles. Mais là tu vas trop loin et tu es carrément dangereux! Evil or Very Mad

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Message  Jeanclaude Jeu 20 Aoû - 18:07

Aurélie a écrit:Tu te moques de qui? Regarde un peu les adresses que je t'ai données, tu verras si les médecins ne parlent pas d'intoxication. La drogue et la consommation pathologique d'alcool sont considérées comme étant du poison, ni plus ni moins. En plus, si, on parle toujours de personnes alcooliques, je regrette de te le dire, cf toujours les mêmes liens, et bien d'autres. D'autres termes plus langue de bois sont aussi utilisés, j'en conviens, mais c'est un synonyme...
Et tu as vu où que les alcooliques n'étaient traités que par des groupes de paroles? Tu te fous du monde, c'est à la portée du premier venu de constater que pendant plusieurs semaines on donne des médicaments aux alcooliques (pardon pour le gros mot!) pour qu'ils surmontent la période du manque physique, c'est une étape indispensable. Et tu veux savoir pourquoi? Parce que dans le pire des cas, l'alcoolique qui essaie d'arrêter tout seul peut en mourir! Je passe sur ton baratin sur les méthodes anciennes et nouvelles de thérapie, pour ce genre d'information je m'adresse plutôt à des gens compétents.
Je vais te dire crûment ce que je pense: tu es mythomane au dernier degré, ce qui ne me gêne nullement tant que cela ne concerne que des sujets futiles. Mais là tu vas trop loin et tu es carrément dangereux! Evil or Very Mad

Calme toi quelque peu ... et si cette maladie se soigne par le biais d'un quelconque médicament tu m'indiques lequel. Les malades alcooliques sont carencés en vitamines B1,B6,B9, B12 et les médicaments prescrits par les médecins alcoologues sont des vitamines et des anxiolytiques à faible dose. Dans les centres de traitement de cette maladie est également pratiquée la sophrologie ou autre méthode de relaxation mais il n'existe AUCUN médicament permettant de soigner cette maladie qui est de 3 niveaux : physique, psychologique et sociale. Consulte le site du docteur GATEL, d'Alcool Assistance ou de Monsieur Alain CERCLE ... tu cesseras de m'insulter et tu seras mieux informée !

Pour ce qui concerne ma dangerosité j'imagine que ta phrase a largement dépassée ta pensée mais je commence à me demander de nous deux lequel est le plus dangereux ! Est-ce celui qui rencontre sur le terrain des malades alcooliques et qui anime des groupes de paroles ou celle qui prétend connaître ce fléau par le biais d'infos recueillies sur le net !

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Message  shimmy Jeu 20 Aoû - 18:17

Il y a aussi des médicaments qui ont un effet antabuse !
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Message  Invité Jeu 20 Aoû - 18:20

Bon écoute, t'es gentil, mais ta pseudo expérience de mythomane ne vaut rien. Et tu arrêtes de déformer ce que je dis: moi je te parle de médicaments destinés à pallier le manque physique entraîné par le sevrage pas de médicament miracle guérissant l'alcoolisme, et en toute connaissance de cause puisque l'un de mes plus proches parents est alcoolique, j'ai donc eu le "privilège" de suivre le traitement. Et si le nom du médicament m'échappe, je peux néanmoins te dire que sur l'ordonnance du médecin il était accompagné du terme de désaccoutumance, comme quoi, tu ferais mieux de lâcher Wikipedia et de te renseigner sur le sujet.
Je répète, pour finir, que tu es un minable mythomane et dangereux de surcroît: j'ai failli perdre le parent suscité il y a un an et demi, parce qu'il a tenté de se sevrer tout seul, ce qui a entraîné complications physiques et delirium tremens. Donc les gens de ton espèce qui emmerdent un quidam parce qu'il boit un verre d'alcool tout en désinformant sur les possibilités de soins dont peuvent bénéficier les alcooliques, je ne peux pas les encadrer. Ce qui serait bien, ça serait que tu la fermes une fois pour toutes sur ce sujet, parce que tes conneries sur ton expérience de terrain, j'y crois autant qu'à ton invitation pour assister à l'investiture d'Obama.

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Message  Invité Jeu 20 Aoû - 18:27

shimmy a écrit:Il y a aussi des médicaments qui ont un effet antabuse !
Ca, ça va pas être en conformité avec la pensée unique de la mère Jean Claude! Laughing

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Message  Jeanclaude Jeu 20 Aoû - 18:29

OK ! Bonne soirée

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Message  Jeanclaude Mar 25 Aoû - 12:30

ESPERAL ... AOTAL ... sont des médicaments facilitant le sevrage ... tu aurais dû le savoir je pense !

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Message  Invité Mar 25 Aoû - 13:55

T'en rajoutes une couche alors que tu as largement démontré au début du fil que tu disais des conneries plus grosses que toi? Tu es vraiment plus que provoc là... Rolling Eyes
Je n'ai pas retenu le nom des médocs, d'autant que la dernière fois, ce n'est pas en France que mon parent s'est fait sevrer. Ce qui n'enlève rien au fait qu'on parle toujours de désintoxication en France, que les centres existent fort heureusement, et que des médicaments servant à estomper les effets du manque physique dû au sevrage existent également et sont prescrits. Prétendre le contraire, c'est aussi ridicule que de dire que les accros à l'héroïne ne sont traités qu'avec des groupes de parole et la sophrologie.

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Message  Jeanclaude Mar 25 Aoû - 15:37

Lis plutôt au lieu de m'agresser. Je tente de te fournir des informations et tu les rejettes en bloc considérant que tu es la seule a parfaitement connaître ce sujet pour la simple raison que tu as un proche qui souffre de cette maladie.

Tu peux aussi consulter le site du Docteur JELLINEK et tu reverras ta position sur l'importance des groupes de paroles animées par d'anciens malades !

UN GROUPE DE PAROLE EN EVOLUTION


L'Hôpital de Saint-Germain en Laye (Yvelines). Désormais, les alcooliques hospitalisés se voient offrir la possibilité de se réunir chaque semaine au sein d'un groupe de parole qui dirige le service de psychiatrie dans le cadre duquel se déroulent les réunions.

Nous avons rencontré Michèle Monjauze, docteur en psychologie, qui anime le groupe de parole depuis près de dix ans et à ce titre bénéficie d'un recul suffisant pour apprécier les évolutions du groupe et comprendre comment s'est peu à peu imposé son fonctionnement d'aujourd'hui. Les résultats obtenus lui ont semblé suffisamment intéressants pour justifier cette démarche et tenter de la communiquer.

Les débuts du groupe

Lors des premières années de fonctionnement du groupe, les participants se réunissaient chaque semaine, durant une heure, dans la grande la grande salle d'ergothérapie où, faute de mieux, ils s'étaient aménagé un " coin " afin de créer l'espace groupal.
Quatre soignants, le médecin-chef, un interne, la psychologue et une infirmière prenaient place parmi eux. Si le groupe le demandait, ils précisaient que le problème de l'alcoolisme les intéressait particulièrement, mais qu'ils n'étaient pas alcooliques.

En majorité, les participants ne venaient à ce groupe qu'au cours de leur hospitalisation, souvent courte, et plus ou moins sous la contrainte : beaucoup n'assistaient qu'à une seule séance. La transmission du discours du groupe d'une séance à l'autre était donc difficile. Pourtant il s'est toujours trouvé au moins un patient qui avait assisté à la séance précédente et assurait ainsi la continuité, renforcée par la présence des soignants.

Le groupe fonctionnait librement sur le mode de l'expression verbale. Si le thème abordé s'y prêtait, on recourait éventuellement au jeu de rôle pour mettre en relief une situation commentée ensuite par le groupe. Par exemple : comment, au café, refuser un verre d'alcool, ou comment exposer son cas à un médecin généraliste…

Le rôle de l'équipe était défini de la manière suivante :

Tenter de faciliter la communication par la reformulation,

Informer en privilégiant les références à la réalité, mais aussi en apportant des réponses d'ordre médical,

Chercher à sensibiliser le patient qui ne vient qu'une fois, en recherchant une action ponctuelle et rapide, quitte à créer parfois un état quasi traumatique, de prise de conscience pour " forcer " les dialogues ultérieurs du patient et des soignants : les alcooliques pouvaient reprendre ensuite ce qui les avait particulièrement frappés lors de leurs entretiens individuels avec un psychiatre.


Les réactions les plus souvent retrouvées :

Tout d'abord des réactions de prestance et de résistance à la prise de conscience des troubles. Dénis magiques et affirmations de toute-puissance y tenaient une place importante. Par exemple : " Un bon médecin vous dira : " Buvez un bon verre de vin matin, midi et soir "… "Tout le monde boit, ceux qui refusent en public boivent chez eux"… "La mort ne me fait pas peur"… "

Puis l'abandon de ces défenses provoquait un vécu dépressif intense. L'angoisse du groupe était envahissante, les silences lourds. " Tous mes copains m'ont laissé tomber"… "On est sûr qu'un jour ou l'autre on y passera"… "Je suis misérable, je m'en veux"…
C'est là que, grâce à la présence des patients ayant déjà effectué un travail de réflexion, la constatation des difficultés réelles apparaissait. Les thèmes étaient alors centrés sur la considération des effets pathologiques de l'alcool, l'analyse des événements déclenchants, la reconnaissance des sentiments de honte et culpabilité.

Les solutions de dégagement : rester chez soi, éviter les réunions familiales, fuir les anciennes fréquentations… étaient également envisagées.

De cette première " période ", il ressort que :

Les intentions de l'équipe soignante étaient essentiellement directives et ne comportaient pas la notion d'écoute : il s'agissait de parer au plus pressé.

La continuité du groupe n'était pas matérialisée.

Les femmes alcooliques, tout à fait minoritaires dans le groupe, ne parlaient pas : le tabou jouait à plein, elles étaient " mortes " de honte.

Un cahier, une caméra

Quatre années ont passé. Les animateurs ont toujours les mêmes fonctions, même si deux personnes ont été remplacées. Profitant de l'expérience d'une autre équipe d'alcoologie, les animateurs ont opté pour l'adoption d'un cahier dans lequel est noté le contenu des séances. Ce cahier, destiné à concrétiser les échanges, favorise naturellement la continuité dans la mesure où l'essentiel des thèmes abordés au cours d'une séance est rappelé au début de la séance qui suit. C'est un volontaire, le plus souvent un patient, qui tient le cahier.

La vidéo est également entrée en scène, avec l'accord du groupe naturellement, qui se montre d'ailleurs très intéressé. L'opérateur repère les temps forts de la réunion et on se réserve un quart d'heure à la fin de chaque séance pour revisionner les séquences : chacun, patient et soignant, peut s'observer et donner des impressions. Les quelques malades, très motivés, qui ont terminé leur hospitalisation mais continuent à suivre les séances hebdomadaires en " externes " ont tout loisir d'observer les transformations intervenues dans leur aspect physique.

La médiation du cahier et de la vidéo répond particulièrement bien à certaines difficultés des alcooliques : le cahier permet de remédier à la difficulté d'enchaînement des séances avec un groupe très différent dans sa composition, même si certains participants se montrent de plus en plus assidus. Quant à la pratique de la vidéo, elle peut aider les malades à récupérer la faculté, souvent perdue au cours de leur alcoolisation, de prendre conscience de leur apparence, de mieux se percevoir, de se retrouver eux-mêmes. C'est d'ailleurs très volontiers qu'ils se prêtent au jeu, et bien peu choisissent la solution, qui leur est toujours proposée, de tourner le dos à la caméra…


Ces deux médiations sont donc un apport dans la prévention des troubles psychologiques spécifiques aux alcooliques qui doivent être rassurés constamment par la présence effective des êtres et des choses : pour eux plus que pour tout autre, l'absence fait redouter la non existence, la solitude est synonyme de vide.

Aux objectifs précédents des soignants s'est ajouté le désir de faire passer le groupe de la passivité à l'activité. L'écoute réelle et attentive des malades est devenu un souci majeur.

Dans ces conditions nouvelles, les thèmes différents émergent spontanément, le ton est différent : la réassurance et la banalisation des troubles tendent à disparaître. Il se manifeste une prise de conscience de la fonction rassurante de l'hospitalisation : " ici, on a besoin de rien, on est dans un cocon ". La force du lien à l'alcool se découvre : " l'alcool est plus fort que moi ". Les moyens d'en sortir peuvent être évoqués comme une contrainte violente et nécessaire : " l'Espéral, c'est comme un revolver sur la nuque qui nous fait marcher droit ". L'abstinence est un modèle. Des perspectives de changement dans ce sens sont envisagées.

Le discours a donc évolué. Les défenses sont moins rigides, la prise de conscience, toujours douloureuse, est plus réaliste.


Les femmes désormais un peu plus nombreuses commencent à s'exprimer. Sans doute faut-il y voir en arrière-plan l'évolution sociale générale, moins condamnatrice à leur égard.

Le cercle s'élargit

Quatre années ont encore passé depuis la précédente observation. L'équipe, composée maintenant de deux psychologues, une infirmière et un aide-soignant accueille parfois des stagiaires ou des internes intéressés.

L'horaire des réunions a changé de manière à mieux respecter le temps des repas des patients. Le groupe bénéficie désormais d'une salle à lui, ni trop grande, ni trop petite, au décor volontaire neutre, et ce sont les malades qui l'exigent : n'en constituent-ils pas après tout l'élément essentiel ?

Petite modification dans l'utilisation de la vidéo : au lieu de revoir des passages de la bande à la fin de la séance, on les revoit au début de la séance suivante. Le lien est ainsi mieux assuré et privilégie les patients qui viennent régulièrement. Ceux-ci sont maintenant les plus nombreux.

De nouveaux participants ont été invités aux séances : ce sont des abstinents faisant partie de mouvements d'ancien buveurs, dont l'expérience est très bien accueillie par les autres... à condition toutefois qu'elle ne puisse pas être soupçonnée de propagande.

Le rôle des animateurs se limite à une régulation des échanges, souvent nécessaire et parfois difficile : l'hétérogénéité du groupe est parfois lourde à gérer ! L'écoute est de plus en plus privilégiée. Chaque semaine l'équipe soignante revoit seule la séance précédente en vidéo, afin de travailler sur ses interventions et la dynamique du groupe.

Dans ces conditions nouvelles, comment fonctionne le groupe aujourd'hui ? L'intensité des échanges est frappante. Le groupe, plus solide, s'ouvre davantage. Certains participants se revoient en dehors des séances. Si l'un d'entre eux va mal, l'attention s'organise autour de lui. Soutien qui va de l'empathie à… d'énergiques semonces, pas toujours dénuées d'effets !

Les débats ponctuels dominent, révélant au passage des rôles bien affirmés : le leader abstinent faisant partie d'un groupe ; le membre d'une autre association en compétition avec lui ; celui qui a fait des cures et s'intéresse à l'alcoolisme en tant que maladie ; celui qui suit une psychothérapie, parlant peu et faisant réfléchir ; l'hospitalisé en médecine qui parle de ses problèmes organiques ; l'hospitalisé en psychiatrie qui parle de ses problèmes psychiques ; l'isolé que le groupe entoure.

Des thèmes nouveaux apparaissent. Certains sont lancés par les membres des mouvements d'anciens buveurs : " peut-on parler de l'alcoolisme si on n'est pas alcoolique ? " demandent-ils. Ou encore : " on n'est jamais guéri, on est seul responsable de sa maladie… " Les participants qui ont suivi des cures ne sont pas en reste : " ce n'est pas la cure en elle-même qui est importante, disent-ils, c'est apprendre à connaître sa maladie ". La transformation intérieure du corps par l'alcool est évoquée à partir des notions retenues, mais elle est fortement colorée d'imaginaire : " Les récepteurs carrés deviennent ronds quand ils sont pleins d'alcool, c'est la piqûre chauffante qui les redresse ". " L'effet de la cure consiste à laver le corps par les perfusions ".

Les débats qui s'instaurent sont souvent de grande qualité, qu'il s'agisse de la publicité en faveur de l'alcool, de l'action de l'Etat ou des rapports entre alcoolisme et psychiatrie.

Des questions importantes sont posées : doit-on intervenir à titre personnel quand un alcoolique est en danger ou met en danger les autres ? Est-on malade " quelque part " avant de devenir alcoolique ? Est-on indemne psychiquement ? Le trouble psychologique persiste-t-il dans l'abstinence ?

Les femmes tiennent désormais une place différente. D'abord dans la représentation qu'en ont les malades : de " mauvais objet " assimilé à l'alcool, source de destruction et de rechute, elles sont passées au statut privilégié de " bonnes mamans ", patientes et attentives, notamment lorsqu'il s'agit des soignantes. Leur temps de parole s'est nettement allongé. Comment une pareille transformation a-t-elle pu s'opérer ? Il est possible que les interventions d'une participante A.A., ni honteuse, ni culpabilisée, parlant à cœur ouvert, aient fourni la transition nécessaire. Désormais les femmes participent et prennent de plus en plus d'importance.

L'attitude de l'équipe, toujours plus éloignée de la directivité, stimule les phénomènes de groupe et favorise l'expression. On est loin des relations rigides qui marquaient les premières années d'existence du groupe : le climat de relative contrainte ne permettait guère que les relations duelles, de personne à personne, freinant les échanges des autres participants. Chacun se présente ; le temps de parole est respecté pour tous, les nouveaux s'intègrent mieux dans un ensemble plus ouvert.

A l'intérieur de l'hôpital, les recherches menées dans le service sur l'alcoolisme font porter un intérêt particulier à ces patients.

Le groupe est actif, il fonctionne par lui-même, même si les membres de l'équipe en restent les témoins indispensables. Pour reprendre les termes d'un participant, " le groupe se régénère " dans sa diversité même.


Michèle MONJAUZE
Docteur en psychologie
Martine BAUDINET
Infirmière
P. VAN AMERONGEN
Médecin-chef
Service psychiatrique
Hôpital de Saint-Germain-en-Laye

DES ECHANGES A TOUS NIVEAUX…

Ces dernières années ont été marquées par l'activation d'un fort courant d'intérêt au niveau de l'hôpital : ainsi des réunions d'infirmières ont été organisées sur le thème de l'alcoolisme. Récemment, une table ronde réunissant malades alcooliques et employés de l'hôpital a eu un résultat particulièrement positif : chacun s'est exprimé très librement de part et d'autre et on a pu entendre des phrases telles que : Vous nous rejetez toujours contrebalancées par des : Mais vous ne vous êtes pas vu quand vous êtes arrivé ! Chacun faisant état de difficultés qui lui semblaient personnelles mais dont il ne tardait pas à comprendre qu'elles existaient aussi chez l'autre.
Faisant retour sur elle-même, notre équipe s'est aperçue que dans un premier temps elle avait quelque peu cédé au découragement. " Ils disent toujours la même chose… " D'où une tentation d'activisme, et des attitudes directives. C'est progressivement qu'elle a modifié ses méthodes et que l'écoute est devenue son objectif primordial.

Aujourd'hui je considère que l'originalité du groupe tient à sa qualité de lieu charnière entre l'extérieur et l'intérieur : les malades hospitalisés se préparent à un meilleur équilibre hors de l'hôpital. A l'inverse, les " anciens ", qui ont quitté l'hôpital mais continuent à fréquenter le groupe ont beaucoup plus de facilité à formuler une demande de ré-hospitalisation s'ils craignent une rechute.

Les échanges se font également au niveau de notre équipe : nous accueillons des soignants d'autres établissements pour leur faire partager notre expérience. Nous participons le plus possible à des colloques, et avons actuellement le projet de nous associer à une recherche de psychologie clinique dans le cadre de l'Université, à partir de notre expérience du groupe.


M. M.

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Message  Jeanclaude Mar 25 Aoû - 15:44

Concernant les deux médicaments que je t'ai indiqués, seul l'ESPERAL traite le phénomène de difficultés rencontrées au cours du sevrage !

ESPERAL
Molécule(s) Disulfirame - Classe thérapeutique Désintoxication alcoolique

Indications ESPERAL est utilisé pour traiter l'alcoolisme.

Informations pratiques ESPERAL est délivré seulement sur ordonnance.

Mode d'action : ESPERAL produit des réactions métaboliques qui réagissent avec l'alcool.

En cas d'oubli Si l'oubli de ESPERAL date de moins de 12 heures, prenez la dose habituelle. Au-delà de 12 heures, il convient d'attendre la prochaine prise.

Attention : Ne pas doubler la dose de ESPERAL.

Effets secondaires : On observe, rarement avec ESPERAL, les manifestations secondaires suivantes : éruptions cutanées, troubles oculaires, troubles nerveux des membres inférieurs, troubles du comportement et de la mémoire et des céphalées (maux de tête), troubles digestifs. En cas de doute, signalez-le à votre médecin traitant lors de votre prochaine visite. ESPERAL provoque des symptômes désagréables à l'ingestion d'alcool (nausées, vomissements, malaise, hypotension, congestion du visage).

Contre-indications :
Précautions d'emploi ESPERAL est contre-indiqué en cas de consommation de substances alcoolisées au cours des 24 heures précédant le traitement. En outre, ne pas utiliser de parfums (frictions à l'eau de Cologne) et de médicaments contenant de l'alcool. Contre-indiqué en cas d'allergie au disulfirame.

Consultez votre médecin traitant avant de prendre ESPERAL en cas d'insuffisance coronarienne, de diabète, d'insuffisance hépatique, d'épilepsie, d'allergies, de traitement concomitant ou si vous avez l'intention d'être enceinte au cours de ESPERAL.

Les sujets âgés ne doivent prendre ESPERAL que sous contrôle médical. Consultez votre médecin traitant avant de prendre ESPERAL en cas de grossesse. Il est formellement contre-indiqué en cas d'allaitement. Médicament réservé à l'adulte. L'utilisation de ESPERAL doit s'accompagner d'examens médicaux réguliers.

Interactions médicamenteuses : L'association à l'alcool peut être mortelle.
L'association à l'isoniazide provoque des troubles du comportement.

ESPERAL peut interagir avec d'autres médicaments, comme les anticoagulants oraux (dont il potentialise l'action), la phénytoïne (risque d'intoxication) et les imidazoles (troubles nerveux). Si vous prenez un autre médicament, signalez-le toujours au médecin ou au pharmacien.
Surdosage En association avec l'alcool, le surdosage entraîne : confusion, coma, insuffisance cardio-vasculaire, et parfois complications neurologiques. En cas de doute, contactez immédiatement votre médecin traitant ou le centre antipoison le plus proche. En cas de doute, contactez immédiatement votre médecin traitant ou le centre antipoison le plus proche.

AOTAL

Molécule(s) Acamprosate - Classe thérapeutique Sevrage alcoolique

Indications AOTAL est utilisé pour aider les personnes dépendantes de l'alcool à s'abstenir de boire.

Informations pratiques Délivré seulement sur ordonnance.

Mode d'action AOTAL dont la structure est proche de certains neuromédiateurs, agirait au niveau cérébral pour diminuer l'envie de boire. ( ne gère pas le syndrome de sevrage ! )

Effets secondaires AOTAL est susceptible d'entraîner des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales) et des troubles cutanés (prurit, ...).

Contre-indications
:
Précautions d'emploi AOTAL est contre-indiqué en cas d'allergie à l'un des constituants et d'insuffisance rénale.

En cas de grossesse ou d'allaitement, AOTAL est déconseillé sauf avis médical.

AOTAL doit faire partie d'une prise en charge globale de la maladie.

Interactions médicamenteuses : Pas d'interaction signalée.

Surdosage Le principal signe de surdosage est une diarrhée. En cas de doute, contactez votre médecin traitant ou le centre antipoison le plus proche.

Jeanclaude
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Message  Invité Mar 25 Aoû - 15:54

Bon, alors plusieurs choses:
- 1/ je n'ai jamais mis en doute le caractère crucial d'une thérapie dans le traitement des alcooliques. J'ai simplement dit qu'il était absurde d'en faire le traitement exclusif comme tu l'as fait au début. Depuis, tu sembles être revenu sur tes propos, donc il n'y a plus de point de désaccord.
- 2/ je te fais quand même remarquer que le ton de ton dernier message ("tu aurais dû le savoir") était aussi agressif, j'ai donc répondu de la même façon.
3/ le nom du médicament peut varier d'un pays à l'autre, et peut fort bien avoir des génériques, en plus. Donc non, ce n'était pas évident de retrouver le nom du médicament.
4/ je ne me prétends pas spécialiste de quoi que ce soit, je ne suis pas médecin. Par contre, je suis effectivement capable de relever les bêtises les plus grosses sur le sujet, et je m'en passerais bien, tu peux me croire.
5/ relis tes précédents posts, tu verras qu'ils sont fort peu compatibles avec les derniers articles que tu as postés...
6/ je prends les devants, pour éviter tout malentendu: la phase de sevrage est la plus facile dans le traitement de l'alcoolisme, parce que la dépendance physique disparaît, même dans les cas les plus sérieux, au bout de peu de semaines. Tu as donc raison de mettre l'accent sur le reste du traitement, mais complètement tort lorsque tu semblais dire qu'aucun autre traitement ne pouvait marcher, sinon la sophrologie ou la thérapie de groupe (que mon parent exècre par ailleurs, et qui n'a jamais marché sur lui...)

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Message  Bassai Dai Mar 25 Aoû - 18:24

Dans le village où je vis il y a un jeune alcoolique qui va faire de temps en temps des "cures de désintoxication" imposées par sa famille .
Et en effet , il subit un traitement médicamenteux dans un petit hôpital public .
Je précise que cela s'est toujours soldé par un échec car il finit par replonger assez rapidement , il est célibataire et se rend souvent au bistrot , comme quoi l'entourage et les fréquentations du patient jouent un rôle important ....
En fait je pense qu'il fait la cure pour faire plaisir à sa famille mais qu'au fond de lui il n'a pas envie d'arrêter . Rolling Eyes
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Message  Invité Mar 25 Aoû - 18:32

L'entourage peut avoir une influence positive, mais au final, même bien entouré, un malade peut facilement replonger. Pour le cas que tu cites, c'est un peu l'échec programmé parce que c'est la famille qui l'oblige visiblement à se désintoxiquer. Or, si le sevrage physique est relativement facile à atteindre, les raisons qui poussent le sujet à boire sont elles souvent bien enfouies et difficiles à surmonter.
Ce qui reste à l'entourage, quand il y en a un, c'est souvent l'impuissance...

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Message  Jeanclaude Mar 25 Aoû - 19:46

Analyse très juste !

L'entourage est pratiquement incapable d'aider une personne proche dépendante de l'alcool, et bien souvent par manque d'informations sur cette maladie complexe. Déjà l'entourage souffre du "mal de voir boire" ...!
Ce n'est pas une obligation de soins qui va régler les problèmes psychologiques que rencontrent le malade ... ! Je connais quelqu'un qui m'a dit "je pars en centre de soins pour faire plaisir à ma femme" ... Il a effectué 3 mois de séjours en centre de soins spécialisés en alcoologie ... et 6 mois plus tard il replongeait et ce tout simplement parce que la décision de se soigner n'était pas SA décision personnelle.

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Message  Invité Mar 25 Aoû - 20:44

Pour une fois, je suis d'accord presque sur tout, sauf sur le manque d'informations, certes bien réel chez l'entourage en général, mais qui n'est pas très significatif: à partir du moment où seul le malade peut réellement se sortir d'affaire, je ne vois pas ce que peut faire l'entourage.
Sauf à intervenir avant que la personne s'enfonce dans l'alcoolisme, il ne reste que l'impuissance...

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