chômage pour les Français

Le 24 juin dernier, plusieurs sans-papiers avaient manifesté devant le ministère de l'Immigration pour dénoncer leurs conditions de travail. Crédits photo : AFP
L'affaire, qui concerne environ 150 maître-chiens chargés d'assurer la sécurité dans les gares dans des conditions désastreuses est «grave», estime Eric Besson, qui compte transmettre le dossier à la justice.

Une affaire «grave», selon Eric Besson. Environ 150 maîtres-chiens travailleraient en toute illégalité et dans la précarité pour assurer la sécurité des gares parisiennes, révèle le syndicat Sud-Rail. Le ministère de l'Immigration a fait savoir dimanche qu'il comptait transmettre rapidement le dossier à la justice.

Ces maîtres-chiens, venus pour beaucoup de Côte d'Ivoire, du Mali et de Guinée, sont employés par Vigimark, sous-traitant de l'entreprise publique de chemins de fer SNCF. «Leur situation est scandaleuse, affirme au Journal du Dimanche Dominique Malvaud, de SUD-Rail. Nous avons fait constater par huissier que certains travaillaient sept jours sur sept et enchaînaient seize heures d'affilée. C'est de l'esclavage».

«Quand on m'a dit ce qui se passait, j'ai demandé une enquête administrative à mes services et à la préfecture de police», a indiqué dimanche à l'AFP Eric Besson. Le ministre de l'immigration a par ailleurs expliqué qu'il y avait eu «des rencontres entre la préfecture de police, (ses) services, les syndicats pour essayer d'étudier la situation individuelle d'une trentaine de personnes». Il a également indiqué avoir eu personnellement Guillaume Pépy, le patron de la SNCF au téléphone jeudi.

Besson envisage de légiférer

Il y aura «peut-être une régularisation, soit au titre du travail, soit peut-être en application de la circulaire (...) de la directive européenne sur la traite des êtres humains», a développé le ministre. «On n'échappera pas à une discussion, mais ce n'est pas à moi de la mener, sur la responsabilité de la SNCF», a-t-il ajouté, en interrogeant: «Etait-elle un peu, pas du tout informée?».

Du côté de la SNCF, si, dans un premier temps, on refusait de se mêler de cette affaire, vendredi, pourtant, sous la pression du ministère, l'entreprise s'est engagée à trouver des emplois à une vingtaine de ces sans-papiers dans des filiales de nettoyage ou de gardiennage afin que ces derniers puissent avoir droit à une régularisation par le travail [les métiers de la sécurité ne permettent pas une régularisation, ndlr].

Eric Besson, en tout cas,n'exclut pas d'aller plus loin dans cette affaire. «A ce stade je ne veux pas me prononcer sur la responsabilité de la SNCF, mais ce cas de figure pose la question du donneur d'ordre», explique-t-il dans les colonnes du JDD. «Peut-il ignorer les conditions de travail des salariés de ces sous-traitants lorsqu'il est question de traite des êtres humains? Peut-être faudra-t-il en passer par la loi? Je veux comprendre quel est le maillon faible de notre législation.»

Lorsque j'entends un politique parler de légiférer dans le domaine du droit du travail, je rigole.
Le droit du travail est clair sur un nombre conséquent de points, particulièrement sur les devoirs et responsabilités des sous-traitants. Cependant les sanctions ne sont pas ou peu appliquées.
Avant de légiferer, commençons par appliquer la loi avec fermeté et sanctionner de façon dissuasive (que ça leur coute plus cher que ça leur rapporte !) les contrevenants (les dirigeants des sous traitants et des donneurs d'ordres)

Le sytème du travail à l'Africaine est bien rodé en France depuis longtemps, un ou une a des papiers et toute la famille arrive avec des visas de complaisances et en profite. J'ai connu personnellement plusieurs cas ou la grande soeur avait des papiers Français suite à un mariage suivi d'un divorce en france et alternait les boulots d'interim avec sa soeur et sa cousine, y compris pour toutes sortes de réduction Sncf ou autre.
Cela multiplié par des dizaines de milliers de sans papiers, on est vraiment mal parti.
Je suis tout à fait d'accord avec PATBAT.

entiérement d'accord avec vous! ils connaissent toutes les ficelles!

Besson, le ministre de l'immigration massive, mais aussi celui des régularisations massives "au cas par cas", envisage de donner des papiers à tous ces clandestins : "Si ce n'est en vertu du droit français, alors ce sera en vertu d'une directive européenne" prend-il immédiatement le soin de préciser.
Des fois que quelques gogos le prennent pour un frontiste!

Tout cela non sans s'être donné des airs de syndicaliste indigné par les conditions de travail de ces pauvres gens...

Mais comme il faut donner l'impression d'agir, il envisage aussi de "chercher le maillon faible de notre législation" en matière d'emploi des clandestins.
Hortefeux ne l'avait pas trouvé. Il faut dire qu'il ne l'avait pas cherché non plus. Il n'y avait pas pensé.

Mais lui, Besson, pense à tout et il va donc chercher ce maudit maillon faible...promis!

Les braves gens peuvent donc dormir tranquille, Besson cherche!

... annoncé comme une atteinte à la démocratie par nos demeurés socialistes en fait est une gigantesque arnaque destinée à exploiter avec de la com le ras le bol des français. Alors on parle de détruire les filières de clandestins, mais sur ce coup on donne raison aux rabatteurs. Ils sont autant intégrés dans notre système économique foireux que les esclavagistes qui font bosser les sans papier dans leur entreprise pourrie, tous de mèche. Je le répète une fois de plus, que fait l'inspection du travail?

1° Les clandestins : dehors
2° Les "entreprises" qui les exploitaient :application des lois sur le travail dissimulé, et amendes conséquentes.
3°Si on ne trouve pas d'employés pour ces jobs, je crois qu'une nouvelle disposition des règles du chômage ne permet pas à un chômeur de refuser plusieurs fois des embauches, et je crois qu'on ne manque pas de chomeurs...

Partout il y en a, j'ai moi même dénoncer un patron de bar qui en employait. N'hésitez pas à le faire car un clandestins ne paye pas de charge en france mais a droit aux alloc et assedic parce que les fonctionnaires laissent passer leur dossier.

qu'on trouve des armes dans les citées....agent de sécurité :/

et le français trinque à cause même de ceux qui prétendent être les moteurs économique de la France....
Et pendant ce temps là, je vais pointer! :/
ha elle est belle la politique de droite.

merci le syndicat sud! pour avoir dénoncé ca.

ne veut pas travailler 16 heures par jour pour 800 Euros par mois, le pauvre clandestin, lui, est bien content de nourrir sa famille

b]D'un côté, il y a ces patrons voyoux qui recrutent des clandestins alors que la France compte des millions de chômeurs.
De l'autre, il y a ces étrangers qui viennent réclamer des droits à la collectivité alors qu'ils sont en situation irrégulière!
Pendant ce temps nous avons le devoir de payer et de nous taire alors que nos salaires n'augmentent plus, que les charges ne baissent pas et que les déficits se creusent.
Vigimark est un concurrent déloyal qui profite de la misère humaine. Les clandestins sont des concurrents déloyaux qui profitent de nos lois. Vigimark comme les clandestins contribuent à faire pression sur les salaires: tous sont des profiteurs, aucun n'est patriote.[/b]

La SNCF contracte avec des entreprises de gardiennage qui font travailler des sans papier, quid des entreprises qui en font de même avec le nettoyage des bureaux, les installations de cuisines, les branchements téléphoniques, la plonge et la cuisine, le service dans les restaurants et les hotels, la confection, les vendanges ... on peut se demander s'il n'y a pas une volonté politique à ce que les inspections du travail soient en sous-effectif ainsi que les services de contrôle des URSSAF

... faites payer à la SNCF et à Vigimark les billets de charter pour le voyage retour des illégaux, avant de faire déposer le bilan à Vigimark + procès au patron. Alors que là visiblement tout le monde semble s'auto-congratuler... Mr Besson, inutile de légiférer, les lois existent déjà, encore faut il les appliquer. Ce monsieur semble s'étonner de ces irrégularités. La faille de notre système, c'est que ces patrons voyous ne risquent pas grand chose, quand il faudrait faire des exemples. Aux restaurateurs spécialistes de la main d'oeuvre clandestine régulièrement pris à flagrant délit, on a juste trouvé bon de baisser la TVA... Mais étonnez vous encore, vous êtes ridicule et vous nous prenez pour des imbéciles...

on a vu un reportage, comment sont traités les chiens de vigile, attachés toute la journée au bout d'une chaîne avec tout juste ce qu'il faut pour devenir méchant ! non, ne croyez pas qu'un vigile aime son chien, il est juste une arme comme une autre ! des pénalités aux employeurs renégats, tant que nous aurons des hors-la-loi pareils nous aurons des sans-papiers à l'infini ! le ministre va faire quoi ....le toutou !

en gros, si je comprends bien:
1) je rentre illégalement en France, je trouve du boulot au noir en tant que gardien de nuit: je reste sans papiers
2) je rentre illégalement en France, je trouve du boulot au noir en tant qu'agent entretien surface: on me donne une carte de séjour, les soins gratuits (CMU), au bout de 2 ans j'exerce le droit au regroupement familial, je ramène la femme et les 6 enfants, je me mets au chômage, touche les allocs et hop, roule ma poule je passe le bon tuyau à mes amis du patelin.
D'un autre côté, je vois peu de bons petits étudiants français "de souche" désireux de faire maitre chien la nuit dans les gares... ce serait tellement plus simple si on légalisait l'immgration, avec quotas en fonction des besoins de main-d'oeuvre dans les diverses industries.

ça ne se limite pas au service de sécurité. Restauration, bâtiment, nettoyage, ... entretiennent la filière d'immigration clandestine avec la bienveillance complaisante de l'Etat et de l'inspection du travail. Ces gens sont exploités avant d'être lâchés sur le carreau, permettant de pourrir un peu plus nos banlieues en entassant les désillusionnés du tiers monde sans avenir. Sans compter que bon nombre d'emplois de services (secteur supposé d'avenir alors que l'industrie s'effondre) ne parviendront jamais à devenir décents pour nos chômeurs parce que tirés vers le bas par une concurrence illégale.