Juillet a aussi ses boulets

Anna a écrit:Y'en a un qui suit...
Il dit deux fois "Yoghurt", deux fois...ENorme. Un collector.

Orelsan, encore et toujours. La polémique autour du rappeur, relancée après son éviction de dernière minute des Francofolies de La Rochelle, n'en finit pas de faire parler. Dernier épisode en date : l'intervention de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) qui demande à Christophe Girard, adjoint PS au maire de Paris chargé de la Culture, de revenir sur sa décision de retirer des bibliothèques et médiathèques municipales, l'album Perdu d'avance.

Mardi dans une lettre ouverte adressée à l'adjoint de Bertrand Delanoë, la Ligue des droits de l'Homme n'a pas hésité à qualifier de «censure» cette décision. «Ce CD (...) n'enfreint aucune loi et aucun juge n’a été saisi de son contenu. Il ne peut donc être retiré : la censure des textes évoque irrésistiblement les pratiques de municipalités d’une toute autre couleur politique», écrit la LDH dans la missive, cosignée par sept associations dont la Société des réalisateurs de films (SRF), la Guilde des scénaristes (UGS) et l'Association nationale des critiques d’arts (ANCA).

«On est en train de “normer” la représentation artistique»
«On prononce une mesure d'interdiction pour un CD qui ne fait pas l'objet de poursuites aux yeux de la loi. Sur quels critères se base-t-on, au juste, pour l'interdire?», s'interroge Agnès Tricoire, déléguée à l'Observatoire de la liberté de création, créé en 2002 à l'initiative de la LDH, et qui est à l'origine du courrier. Selon elle, la question posée par la polémique n'est pas de «savoir si oui ou non, on approuve les textes d'Orelsan», mais plutôt celle de la place à accorder «à l'interprétation de l'oeuvre artistique, au sens large». «On est en train de «normer» la représentation artistique pour des motifs moraux et éthiques, c'est une grande régression...», poursuit-elle. Des interrogations relayées dans le courrier adressé à l'adjoint au maire de Paris.

Début juin, Christophe Girard avait justifié le retrait de l'album des 60 bibliothèques de prêt de la ville en jugeant «indispensable d’éviter qu’un public mineur ou non averti soit confronté à l’écoute de morceaux dont les textes insultent les homosexuels et glorifient la violence faite aux femmes» – à noter que la chanson Sale Pute, au coeur de la polémique depuis quelques mois, ne figure pas sur le disque. Pour Agnès Tricoire, la protection de l'enfance est un mauvais argument, car «plus c'est interdit, plus les adolescents sautent dessus. Ils ont juste à aller à la Fnac pour écouter la chanson».

«Il n'y a pas eu de débat»
Dans un communiqué laconique, Christophe Girard campe sur ses positions: «Quand on est de gauche, on tente d’être humaniste à temps plein et sans discontinuer, on ne lutte pas seulement contre le racisme, l’antisémitisme et l’arabophobie, mais on agit également contre la misogynie, l’homophobie et la transphobie». Du côté de la LDH, on souhaite avant tout ouvrir un débat, car à «chaque fois que l'on renonce à la liberté d'accès à la culture, on rentre dans un jeu dangereux», prévient Agnès Tricoire.

Une affaire qui rappelle celle de l'expo-photo, Parisiens sous l'Occupation, de l'inconnu André Zucca, en 2008. Une exposition que avait suscité également la polémique. Elle montrait la capitale française sous l'Occupation, avec une vision pittoresque de cette période, telle que les Allemands souhaitaient la montrer, accréditant ainsi la thèse d'une armée d'occupation «très correcte». Christophe Girard avait alors cherché à l'interdire. Bertrand Delanoë s'y était refusé, privilégiant le débat et la discussion. «Mais cette fois, il n'y a pas eu de débat, regrette Agnès Tricoure. Face à des œuvres, il y a plusieurs interprétations possibles. C'est le propre d'une œuvre artistique. Interdire revient à privilégier une interprétation sur les autres, c'est arbitraire.»

ESPAGNE
Pampelune : un mort lors d'un lâcher de taureaux
NOUVELOBS.COM | 10.07.2009 | 11:14

Le coureur a reçu un coup de corne lors de l'"encierro", à l'occasion des fêtes traditionnelles de la San Fermin.


Un homme est mort dans la matinée du vendredi 10 juillet lors du quatrième lâcher de taureaux de la San Fermin à Pampelune (nord de l'Espagne), après avoir été encorné, selon une porte-parole de l'organisation. "Il est mort. Il avait reçu un coup de corne, qui lui a perforé le poumon", a indiqué cette porte-parole. "Nous confirmons la mort d'un coureur à 8h45 (6h45 GMT)", ont précisé les organisateurs sur leur site internet, ajoutant que l'homme avait été gravement "blessé au cou et au poumon".

Le 15e accident

Son âge et sa nationalité n'ont pas pu être immédiatement confirmés. Cet homme est la 15e personne à mourir depuis 1911 lors des traditionnels lâchers de taureaux de la San Fermin. L'"encierro" a lieu tous les matins à 8h (6h GMT) sur un parcours balisé de 825 mètres que les coureurs tentent de dévaler au plus près des bêtes, au risque de chuter ou de se faire encorner. Les fêtes de Pampelune ont commencé lundi et se poursuivent jusqu'à mardi. (Nouvelobs.com avec AFP)

Spoiler:

Cela faisait quelques temps que les Raéliens n'avaient pas fait parler d'eux. Depuis la fausse annonce de la naissance du premier bébé cloné en 2002, la secte a eu du mal à exister médiatiquement. Alors pourquoi ne pas utiliser un événement planétaire, histoire d'enfin se faire entendre à nouveau? Pour Raël, de son vrai nom Claude Vorilhon, fondateur du mouvement classé en France comme secte dans un rapport parlementaire de 1995, la mort de Michael Jackson constitue une occasion en or, quitte à se ridiculiser une énième fois. Oui, affirme-t-il jeudi dans un communiqué, publié sur son site internet, adressant ses condoléances à la famille de Michael Jackson, le "King of pop" était un membre du groupe. Il était même "Guide honoraire raélien", nommé en "1992 pour ses actions exemplaires pour plus de paix dans le monde".

Raël, qui fut lui aussi chanteur (avec un succès bien moindre que celui de Bambi), pilote automobile et journaliste sportif avant de rencontrer des extra-terrestres au puy de la Vache (Puy-de-Dôme), explique dans un texte qui laisse perplexe avoir rencontré la famille du défunt en décembre dernier à Las Vegas, à l'occasion des 35 ans de la secte. Mais le gourou ne s'arrête pas là: "Considérant toutes les bonnes choses que Michaël a faites sur Terre pour la paix et l'amour, je suis sûr qu'il est vivant aujourd'hui sur la planète des Elohim éternels". Explication de texte: les "Elohim" - un terme repris du mot hébreu désignant Dieu dans l'Ancien testament - sont des êtres venus d'une autre planète qui ont acquis la faculté de rendre la vie éternelle. Ils seraient à l'origine de la vie sur terre, auraient acquis une avance technologique de plus de 25 000 ans et une maîtrise parfaite du génie génétique. De quoi cloner n'importe qui et donc Michael Jackson lui-même.

Jackson avec Jésus, Mahomet et Moïse

"Michaël Jackson serait ainsi parmi le peu d'êtres humains qui ont été clonés -recréés- et qui reviendraient sur Terre avec les Elohim quand l'humanité aura finalement décidé de les accueillir à nouveau", poursuit le communiqué du mouvement. Selon Raël, ce jour-là, Bambi ne reviendra pas seul et devrait être accompagné de Bouddha, de Jésus, de Mahomet et de Moïse, tous maintenus artificiellement en vie sur la planète des Elohim. Les fans peuvent donc sécher leurs larmes, l'artiste mondialement pleuré va donc revenir. Si et seulement si les voyages interplanétaires sont possibles, si une intelligence extraterrestre existe quelque part dans l'univers et si le clonage des êtres humains parvient à être un jour mis en oeuvre, ce qu'aucune équipe scientifique n'est parvenue à faire.

Plus sérieusement, les rumeurs autour de la mort du chanteur ne cessent de proliférer. Ce jeudi, ce fut ainsi au tour du dermatologue de Michael Jackson de s'expliquer. Invité du Larry King Live sur CNN, ce dernier a affirmé n'avoir jamais prescrit de Diprivan, l'un des médicaments qui auraient provoqué la mort du chanteur. Il l'aurait même mis en garde contre ce médicament en apprenant que le chanteur en prenait occasionnellement. Le docteur en a profité pour faire taire d'autres rumeurs: il n'est pas le père des enfants de Bambi, comme le croyaient certaines personnes et le nez de l'artiste était bien attaché à son visage.