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Elections en Iran

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Elections en Iran - Page 2 Empty Re: Elections en Iran

Message  Invité Sam 20 Juin - 21:18

Iran : Moussavi demande l'annulation du scrutin

MINUTE PAR MINUTE - L'opposant principal à Ahmadinejad appelle à la grève générale s'il est arrêté, tandis que les Iraniens manifestent contre le pouvoir et affrontent la police anti-émeutes.




20h30 : Obama appelle à la fin des violences en Iran. Le président américain demande au gouvernement iranien de «mettre fin à la violence et aux injustices» dans le pays». A Washington, une manifestation de soutien aux opposants a réuni plusieurs centaines de personnes.

19h46 : L'attentat contre la tombe de Khomeiny, une manipulation? Selon des opposants et des témoins cités par le Huffington Post, l'attentat-suicide commis contre la tombe du père de la révolution, l'ayatollah Khomeiny, serait une manipulation du pouvoir destinée à discréditer l'opposition. Pendant ce temps, des vidéos - souvent choquantes- continuent d'être envoyées sur la plateforme Youtube, comme celle-ci, où une manifestante semble atteinte par une balle. Encore une fois, il est difficile d'authentifier ces vidéos.




19h18 : Moussavi critique Khamenei et demande l'annulation du scrutin. Le chef du mouvement de contestation en Iran, Mir Hussein Moussavi, critique sévérement sur son site le discours du guide suprême Ali Khamenei, qui a validé vendredi la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad. Selon Moussavi, Khamenei menace le caractère républicain de la république islamique. Le chef de l'opposition a par ailleurs écrit au Conseil des gardiens, organe chargé d'enquêter sur les allégations de fraudes électorales, pour leur expliquer que «La nation iranienne ne croira pas à ce (scrutin) injuste et illégal».

19h04 : Moussavi appelle à la grève générale s'il est arrêté. Dans un message diffusé sur son profil Facebook, le candidat malheureux à la présidence de l'Iran, Mir Hussein Moussavi, estime que la demande d'annulation de l'élection est un droit inaliéable. Il explique à ses partisans qu'il sera «toujours aux côtés des Iraniens» pour défendre leurs droits. Ajoutant qu'il est «prêt au martyr», il appelle les iraniens à faire grève s'il est arrêté.

18h38 : Ahmadinejad remercie Khamenei : Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dont la réélection est contestée par son peuple,, a remercié le guide suprême Ali Khamenei pour sa «bonne décision», selon les agences iraniennes. Vendredi, Khamenei, chef religieux du pays, a validé l'élection d'Ahmadinejad et estimé que la rue ne gouvernerait pas le pays.

18h29 : Un manifestant raconte la brutalité de la répression. L'AFP a recueilli le témoignage d'un manifestant, qu'elle n'a pu confirmer, les journalsites étrangers étant confinés dans leurs hôtels : «Nous avons commencé sur le trottoir depuis la place Enqelab vers quatre heures et nous avons marché tranquillement pendant une heure, les gens nous rejoignaient sur le chemin». «Un grand nombre de gardes sur des motos nous sont tombés dessus et nous ont battus brutalement». «Alors que nous étions en train de fuir, les bassidjis [milice civile proche des Gardiens de la révolution, NDLR) attendaient dans les petites rues avec des matraques, mais des gens nous ont ouvert leur portes quand nous étions dans une impasse».

18h14 : Au moins un blessé par balles à Téhéran, selon un témoin. Au moins un homme a été blessé par balle à l'épaule à Téhéran lors d'une manifestation de l'opposition interdite, selon un témoin, qui dit avoir entendu d'autres tirs. Une vidéo où l'on entend des coups de feu a été diffusée par la BBC.


Une autre vidéo postée sur YouTube montre l'ampleur de la manifestation. Encore une fois, ces images proviennent de sources non confirmées et sont à prendre avec précaution.


17h51 : Moussavi demande à nouveau l'annulation du scrutin. Le chef du mouvement de contestation en Iran, Mir Hossein Moussavi, a répété que les autorités devaient annuler «pour irrégularités» l'élection qui a reconduit Mahmoud Ahmadinejad à la présidence, dans une lettre publiée sur le site internet de sa campagne.

17h28 : Manifestation de soutien aux opposants à Paris. Des milliers d'opposants iraniens, partisans des Moudjahidine du peuple, se sont rassemblés à Villepinte, au nord de Paris, en «solidarité avec le soulèvement» en cours en Iran.

16H32. Les manifestants durement réprimés. Selon les témoins oculaires, une foule de quelque 3.000 personnes scande «Mort au dictateur» et «Mort à la dictature» en tentant de se rapprocher de la place centrale de Téhéran. Les mêmes témoins ont affirmé que des milliers de policiers et de bassidji, miliciens en civil aux ordres des gardiens de la révolution, avaient envahi les rues de la capitale pour empêcher tout rassemblement.

16h22. Incendie du QG des partisans d'Ahmadinejad. Les heurts entre manifestants et police se font plus violents et se doublent maintenant de combats entre pro et anti-Ahmadinejad. Selon des témoins, les supporters de l'opposant au régime Moussavi auraient incendié le QG des partisans d'Ahmadinejad.

15h55. La police iranienne bloque les manifestants. «La police anti-émeutes interdit aux gens d'approcher» de la place Enqelab où était prévue la manifestation, et «bloque les gens sur les trottoirs, les pousse sur la chaussée et les frappe», selon des témoins interrogés par l'AFP. Les policiers utiliseraient gaz lacrymogènes et canons à eau pour bloquer la manifestation, que les médias étrangers n'ont pas le droit de couvrir. D'autres témoignages font état de blessés sérieux, au nombre de 50 à 60.

Voici une vidéo diffusée via le réseau de microblogging Twitter et censée figurer les émeutes en cours. Les documents trouvés sur Internet étant difficiles à sourcer et à vérifier, ces images sont à prendre avec précaution.



15h50
: PC et PS craignent une «répression massive»en Iran. Le Parti socialiste et le Parti communiste français ont mis en garde contre une «répression massive en Iran» et dénoncé la «volonté affichée du régime iranien» de «réprimer dans le sang» les manifestations «non-violentes» en Iran. «Le Parti socialiste dénonce cette volonté affichée d'imposer par l'intimidation et la force un candidat dont l'élection est contestée», affirme dans un communiqué Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national PS aux relations internationales.

15h42 : Attentat-suicide contre le mausolée de Khomeiny. Un homme, qualifié de «terroriste», s'est fait exploser au mausolée de l'imam Khomeiny, à Téhéran, blessant un pélerin sur place, selon deux agences iraniennes.


15h30
: La manifestation maintenue, premiers heurts. Après une matinée confuse, où les opposants qui contestent la réélection d'Ahmadinejad à la tête du pays hésitaient à appeler le peuple à manifester de crainte de représailles, une marche a commencé à Téhéran. Comme depuis une semaine, les opposants réclament l'annulation de l'élection de Mahmoud Ahmadinejad. Vendredi, le guide suprême de l'Iran, Ali Khamenei, a soutenu le dirigeant ultraconservateur, ajoutant qu'il «ne céderait pas à la rue».


http://www.lefigaro.fr/international/2009/06/20/01003-20090620ARTFIG00552-iran-les-manifestants-se-heurtent-a-la-police-.php

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Message  livaste Dim 21 Juin - 18:23

Iran - Le régime des mollahs se sent menacé


Au-delà des résultats contestés de l'élection présidentielle iranienne, c'est l'autorité même du guide suprême, Ali Khamenei, qui est remise en cause.
Du jamais vu en Iran depuis la révolution de 1979.
-
le 21/06/2009 - 19h43
Mis à jour le 21/06/2009 - 19h46




Dans les premières heures après la proclamation de la victoire de Mahmoud Ahmadinejad, la contestation visait essentiellement les résultats de l'élection présidentielle iranienne. Mais elle a vite englobé l'autorité même du guide suprême, Ali Khamenei, qui s'est empressé de valider les résultats de ce scrutin très contesté, et dont de nombreux experts ont souligné les résultats visiblement incohérents : taux de participation par endroits supérieurs à 100%, résultats similaires en zone urbaine ou à la campagne, défaite des candidats réformateurs jusque dans leurs fiefs - une situation à peu près inenvisageable en Iran. Et désormais, c'est la légitimité même du régime iranien qui est menacée.

"Ce sont les bases mêmes du régime, autrefois sacrées, qui sont aujourd'hui défiées en Iran", estime Karim Sadjadpour, spécialiste incontesté de l'Iran dans une interview publiées sur le site internet du Conseil des Relations étrangères. "Le peuple commence à remettre en question directement le Veyalat al-Faqih, le système de gouvernement créé en 1979 par l'ayatollah Khomeini" et en vertu duquel l'autorité du guide suprême à gouverner l'Iran vient directement de Dieu, ajoute-t-il. "Le fait que le peuple défie ouvertement la légitimé d'Ali Khamenei comme guide suprême, voire la légitimité même d'un guide suprême est du jamais vu".

La loi de Dieu ou la Constitution ?

"La crise ne s'appuie plus sur la question de savoir qui est le président mais sur la question de savoir ce qui compte le plus pour décider des événements sur terre : la loi de Dieu ou la Constitution", renchérit Robin Wright, journaliste et experte au Centre Woodrow Wilson à Washington.

Après deux mandats de président, Ali Khamenei est devenu guide suprême en 1989, déjà critiqué sur son manque de qualifications théologiques. Mais il a depuis étendu son influence tant sur la police que sur les instances décisionnelles comme le Conseil des gardiens de la Constitution, la présidence, le Parlement ou les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du régime. "De bien des façons, Khamenei est devenu un Shah moderne, avec un turban à la place de la couronne", juge Karim Sadjadpour. Mais "il a commis une erreur de jugement : cette élection ou devrais-je dire cette sélection, était une insulte à l'intelligence du peuple".

Signe des tensions profondes qui traversent le régime iranien, selon certaines informations, l'ancien président Akbar Hashemi Rafsanjani, chef de l'assemblée des experts, qui est chargée entre autres de superviser l'activité du guide suprême, aurait réuni contre ce dernier une coalition d'ayatollahs. Pour Laleh Khalili, enseignant à l'Ecole des études africaines et orientales de Londres, "Ali Khamenei n'a pas le crédit dont jouissait l'ayatollah Khomeini, il n'a pas le même charisme". Mais impossible pour l'heure de dire sur quoi pourra déboucher la contestation iranienne. "Une violente répression, même si elle est couronnée de succès comme cela semble probable, ne pourrait être que la première partie d'une longue et pénible bataille" menant ou non à la déstabilisation du régime des mollahs, avance Michael Eisenstadt de l'Institut des études du Proche-Orient de Washington.

D'après agence


Quand l'Iran s'éveillera ..

Je crois malheureusement que cela se fera dans la douleur .
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Message  livaste Dim 21 Juin - 18:31

Nasser : «Les indics sont partout»


Propos recueillis à Téhéran par Delphine Minoui
19/06/2009 | Mise à jour : 21:11



Elections en Iran - Page 2 Dd700b44-5d02-11de-998c-2c759a106a81
Sur cet autoportrait, Nasser pose avec un turban vert et le téléphone portable qui lui permet de pendre des photos des manifestations.

TEMOIGNAGE - Deux Iraniens nous racontent leur quotidien à Téhéran depuis l'annonce des résultats du scrutin présidentiel. Nasser a 30 ans. Il est comédien et pro-Moussavi.

Elections en Iran - Page 2 Coeur-
«C'est devenu un rituel. Tous les soirs, à la nuit tombée, je monte sur le toit et je crie “Allaho Akbar !” et “Mort au dictateur !” Dans la pénombre, je reconnais mes voisins. Leurs cris font écho aux miens. Au loin, nous entendons les klaxons des voitures. La protestation contre les résultats du scrutin a créé une solidarité inédite entre les Iraniens. Ouvriers, chefs d'entreprise, féministes, femmes au foyer… Chaque jour, nous sommes de plus en plus nombreux à descendre dans les rues en respectant le silence, et en faisant le V de la victoire avec nos mains. Nous continuons à être convaincus qu'il y a eu fraude et que Mir Hossein Moussavi aurait dû remporter l'élection. Je me couvre le visage d'un tissu vert et je mets des lunettes de soleil, pour ne pas être repéré par les indics. Ils sont partout. Il faut se méfier.
C'est étrange comme ces événements ont changé ma vie. Je suis de nature plutôt calme. Pas du genre tête brûlée. Ma famille est originaire de Mashad. Je suis célibataire et je vis seul à Téhéran. Habituellement, pendant mes heures libres, je lis beaucoup et je regarde des DVD piratés de films français et américains. Je n'ai jamais aimé la politique. D'ailleurs, le 12 juin, j'ai hésité à voter. Mais il y avait urgence. Les gens ont trop souffert des années Ahmadinejad, surtout les jeunes, les intellectuels et les artistes. Au théâtre, la censure s'est renforcée. Ça fait plus de dix mois que je suis au chômage. Toutes les pièces dans lesquelles je devais jouer ont été interdites. Aujourd'hui, le budget alloué à la culture donne la priorité aux fêtes religieuses. J'étouffe. Pour les filles, c'est encore pire. Sous Ahmadinejad, de nombreuses copines ont été arrêtées par la police des mœurs, à cause de leurs foulards trop colorés. C'est ce ras-le-bol qui s'est exprimé lors des élections. Je n'ai jamais vu autant de monde devant les bureaux de vote. Il y avait de l'espoir dans l'air. Et puis, dès le lendemain, ça a été le choc total…


«Nous ne cherchons pas à renverser le régime »



Franchement, j'ai du mal à savoir où toutes ces manifestations peuvent mener. L'étau se resserre de plus en plus. Des centaines de personnes ont été arrêtées, des innocents ont été tués. Chaque jour, on se demande : à qui le tour ? La répression est pire que pendant les émeutes étudiantes de 1999. Des journaux ont dû fermer. Impossible d'envoyer des textos. Mes chaînes favorites, que j'avais l'habitude de regarder grâce à une parabole camouflée sur ma terrasse, sont désormais cryptées : BBC farsi, Voice of America… Sur Internet, mes sites préférés - comme Facebook et YouTube - sont filtrés. Les rumeurs circulent selon lesquelles les autorités veulent même bloquer l'accès à Google. Il me sera alors difficile d'envoyer par e-mail à mes amis de l'étranger les photos que je prends dans les rassemblements, chaque jour, avec mon téléphone portable. On raconte que, la nuit, les miliciens font la chasse aux protestataires qui brûlent des pneus. On assiste à un véritable coup d'État. Mais je refuse d'avoir peur car j'estime que notre combat est légal. Nous ne cherchons pas à renverser le régime. Nous n'avons pas l'ambition de faire une seconde révolution. Nous voulons juste avoir le droit de récupérer nos votes, qui nous ont été volés. C'est tout.»
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Message  livaste Lun 22 Juin - 13:00

Les Gardiens de la révolution menacent les manifestants

Samuel Laurent et Samuel Potier (lefigaro.fr), avec agences
22/06/2009 | Mise à jour : 14:49 |


MINUTE PAR MINUTE - Le bras armé du régime iranien prévient les manifestants, qui comptent redescendre dans la rue lundi, de se préparer à une confrontation. 457 personnes ont été arrêtées samedi.


14h44 : Appel à manifester devant l'ambassade britannique. Des associations d'étudiants iraniens organisent une manifestation mardi à 13h30 heure françaisesdevant l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran pour protester contre l'«ingérence» de Londres dans les affaires intérieures iraniennes.

13h45 : Rassemblement sur la place Hafte Tir. Une veillée à la bougie se tient sur la place Hafte Tir en mémoire de Neda, la jeune femme tuée lors des affrontements de samedi. Sur Twitter, les utilisateurs appelent les internautes qui mettent en ligne des photos des manifestations à flouter le visage des participants.

13h20 : Les Gardiens de la révolution menacent les manifestants. Le bras armé du régime iranien menace de réprimer à nouveau dans le sang toute nouvelle manifestation de l'opposition. Via leur site Internet, les Pasdaran ordonnent aux manifestants d' «arrêter les activités de sabotage et d'émeutes», et dénoncent dans leur protestation une «conspiration» contre l'Iran. Les manifestants doivent «se préparer à une résolution et à une confrontation révolutionnaire avec les Gardiens, les Bassidji et les autres forces de sécurité et disciplinaires», préviennent les Gardiens.Dimanche soir, le chef de l'opposition Mir Hossein Moussavi s'est engagé à poursuivre le mouvement mais a appelé ses partisans à léviter toute provocation.

13H11 : Appels à la délation pour identifier les «émeutiers». La police iranienne lance des appels à la délation pour identifier les «émeutiers». «Les citoyens devraient fournir toute information et photos qu'ils détiennent à la police»,exhorte la télévision d'Etat qui fournit le numéro de téléphone des urgences de la police, trois numéros spéciaux et une adresse e-mail. La police assure qu'un «certain nombre d'émeutiers» ont déjà été arrêtés «avec l'aide de nos citoyens». L'agence d'information iranienne Fars, proche du gouvernement, a aussi créé une rubrique spéciale intitulée: «identifiez les émeutiers». Une page du site expose quinze photos d'individus, visiblement prises pendant les manifestations, dont le visage est cerclé en rouge. Chaque photo porte la mention: «les émeutiers dans les récents troubles à Téhéran».

12h33 : Nétanyahou pose les conditions de la paix avec Téhéran. Israël pourrait retrouver une relation pacifique avec l'Iran si ce pays islamique était dirigé par un gouvernement différent, estime le premier ministre israélien dans une interview publiée lundi par le quotidien allemand «Bild». Pour Benyamin Nétanyahou, les agitations qui secouent actuellement l'Iran montrent que nombreux Iraniens aspirent à la liberté électorale.

12h08 : Pas de cérémonie pour Neda. Une cérémonie en hommage à Neda à la mosquée de Niloofar dans le centre de Téhéran a été interdite par les autorités, qui craignent des débordements de l'opposition. Le corps de la jeune femme aurait été restitué à sa famille à la condition qu'elle soit enterrée immédiatement.

09h42 : Appel à un hommage aux victimes. Sur internet, des partisans du leader d'opposition Mir Hossein Moussavi proposent que les Iraniens manifestent à nouveau lundi, cette fois munis de bougies noires et de rubans verts [couleur de candidature de Moussavi], en hommage aux victimes des troubles. Ils demandent également aux automobilistes d'éteindre leurs feux de circulation pour une durée de deux heures à partir de 17h00 (12h30 GMT) afin d' «exprimer leur solidarité avec les familles des martyrs tués dans les récents événements».


09h30 : le Conseil des gardiens reconnait des irrégularités. Il y a bien eu plus de votes que d'électeurs, admet le Conseil des gardiens de la constitution, mais cela n'a concerné que 50 disctricts et non pas 170. L'enquête préliminaire explique ce décalage par le fait que certaines villes accueillent des migrants, sont touristiques. Or chaque électeur peut en théorie voter où il veut. Conclusion du porte-parole du Conseil : cela n'aura pas d'influence importante sur le résultat final. Le candidat conservateur Mohsen Rezaï, arrivé troisième lors de la présidentielle du 12 juin, avait affirmé que dans 170 circonscriptions la participation a atteint entre 95% et 140%. Le Conseil des gardiens doit rendre son verdict d'ici mercredi prochain sur deux autres plaintes déposées Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi.
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Message  Invité Mer 24 Juin - 21:53

Ah bah la voilà la bouse de Béchamel! Je savais bien qu'il ne pourrait pas la boucler:

C'est déjà mieux que ses choses pas vues en Géorgie dans un palace à l'abri des mortiers... Voilà l'appel à la révolution en robe de chambre depuis son appartement! Admirez l'accent british de notre grand penseur du vide au passage... Les mollahs lui disent merci! lol!

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Message  livaste Mer 24 Juin - 22:08

ouf , j'ai enfin trouvé quelqu'un parlant aussi mal l'anglais que moi !!!! Razz

Mais c'est qu'il est en forme notre grand philosophe !!!
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Message  livaste Jeu 25 Juin - 8:24

Publié le 25/06/2009 à 09:36 Le Point.fr

IRAN - HEURE PAR HEURE

"La répression peut faire tomber le pouvoir"

lepoint.fr



Treize jours après le scrutin présidentiel du 12 juin , la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad reste très contestée, dans le pays comme sur la scène internationale. Alors que la répression des partisans de Mir Hossein Moussavi s'accroît chaque jour un peu plus, lepoint.fr vous propose de retrouver les principaux événements de la journée de mercredi.

7 h 42 : le pouvoir religieux divisé
Le grand ayatollah iranien dissident Hossein Ali Montazeri avertit jeudi que si la répression des manifestations pacifiques se poursuit en Iran, elle pourrait "faire tomber le gouvernement". Ce dignitaire religieux, dont le rang est le plus élevé dans le clergé chiite iranien, appelle par ailleurs ses compatriotes qui contestent la légitimité de la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad, à poursuivre leur mouvement.

6 h 37 : l'opposition faiblit
Le candidat à la présidentielle iranienne Mehdi Karroubi annule la cérémonie prévue jeudi à la mémoire des manifestants morts au cours des journées de protestations contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad. Le ministère de l'Intérieur a interdit tout type de rassemblement depuis la proclamation des résultats de l'élection présidentielle.

2 h 50 : Washington durcit le ton
Les États-Unis retirent leurs invitations adressées à des diplomates iraniens pour qu'ils assistent aux célébrations de la fête nationale américaine, le 4 juillet, indique la Maison-Blanche. "Compte tenu des évènements des derniers jours, ces invitations ne tiennent plus", déclare Robert Gibbs, porte-parole de la présidence américaine, interrogé au cours d'un point de presse sur ces invitations envoyées cette année aux diplomates iraniens pour la première fois depuis 30 ans. "Le 4 juillet nous permet de célébrer les libertés dont nous bénéficions: liberté d'expression, liberté de culte, liberté de se rassembler pacifiquement, liberté de la presse", poursuit Robert Gibbs.

Mercredi, 23 h 51 : la répression touche les footballeurs iraniens
La Fédération internationale de football (Fifa) écrit à la Fédération iranienne pour lui "demander des clarifications" à propos des sanctions qui, selon des médias, auraient été prises à l'encontre de quatre joueurs de la sélection. Ces derniers ont été suspendus à vie pour avoir porté des bracelets verts - la couleur du candidat malheureux à la présidentielle en Iran Mir Hossein Moussavi - lors du match de qualification contre la Corée du Sud, le 17 juin dernier .
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Message  livaste Jeu 25 Juin - 12:40


«Des scènes de guerre» à Téhéran ?
De violents affrontements ont opposé manifestants et forces de police hier, selon la presse britannique et américaine. Moussavi se dit «sous pression» pour retirer sa plainte.



Libération.fr



Il est difficile actuellement d'avoir des informations fiables et vérifiées sur la situation à Téhéran, la capitale iranienne. Mais selon plusieurs médias britanniques et américains, qui s'appuient sur des témoignages recueillis sur place, des centaines de manifestants se sont de nouveau opposés hier aux forces de police.

Ces affrontements, décrits comme des «scènes de guerre», ont eu lieu sur la place Baharestan, près du Parlement. D'après des témoins interrogés par le Guardian, des hélicoptères tournoyaient dans le ciel, tandis que la police et des hommes armés non identifiés frappait les manifestants.

Les rapports officiels font état de 17 tués depuis le début des protestations, mais ce chiffre pourrait être bien plus élevé selon CNN, qui parle de 150 morts. Plusieurs médias iraniens estiment qu'au moins 140 hommes politiques, universitaires, étudiants et journalistes iraniens sont sous les verrous. De nombreuses personnes ont semble-t-il été arrêtées dans des villes de province comme Tabriz et Shiraz.

«Sous pression»Le principal opposant à Mahmoud Ahmadinejad, le réformateur Mir Hossein Moussavi, s'est dit ce jeudi sur son site Internet «sous pression» pour retirer sa demande d'annulation de la présidentielle du 12 juin. L'autre candidat réformateur, Mehdi Karoubi, aurait pour sa part été dissuadé de maintenir une cérémonie de deuil prévue ce jeudi. Elle pourrait avoir été repoussée à la semaine prochaine. Karoubi a toutefois maintenu qu'il considérait le résultat du 12 juin comme «illégitime», demandant son «annulation».

Mais en dépit de cette féroce répression, des dissensions importantes continuent d'apparaître à l'intérieur du régime iranien, face au «coup d'Etat» effectué par Mahmoud Ahmadinejad et ses partisans ultras. Le grand ayatollah dissident Hossein Ali Montazeri a ainsi mis en garde le pouvoir iranien contre la répression des protestataires. «Si le peuple iranien ne peut pas revendiquer ses droits légitimes dans des manifestations pacifiques et est réprimé, la montée de la frustration pourrait éventuellement détuire les fondations de n'importe quel gouvernement, aussi fort soit-il», a expliqué ce haut dignitaire du clergé chiite iranien, tout en appelant ses compatriotes à continuer leur mobilisation.

Par ailleurs, la BBC explique que plus de 100 parlementaires iraniens ont repoussé une invitation de Mahmoud Ahmadinejad les enjoignant à célébrer sa victoire.

Tout cela est à prendre avec du recul , tant on manque totalement d'informations sures .
Les journalistes ne sont pas les bienvenus en Iran , une chappe de plomb est tombée sur ce pays .
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Message  Invité Jeu 25 Juin - 15:29

en même temps , quand un peuple veut le changement , le plus efficace est qu'il vienne de l'intérieur et non des autres. Si les iraniens veulent se faire entendre , la meilleure façon est de prendre le risque de manifester .

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Message  Octave Jeu 25 Juin - 15:29

Certes, mais bon là-bas "prendre le risque" n'est pas une expression imagée No
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Message  Invité Jeu 25 Juin - 15:35

je sais bien , je ne sais pas comment je réagirais si j'étais iranienne ...

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Message  shimmy Jeu 25 Juin - 15:37

Pour ma part, je ne vois guère de différence entre l'un et l'autre !
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Message  livaste Ven 26 Juin - 19:02

Iran - Le régime valide l'élection "la plus saine" depuis 1979




    <LI class=S2188>
    Téhéran assure avoir "pratiquement" achevé l'examen des plaintes pour fraude déposées par les candidats battus et n'a constaté "aucune infraction majeure".

  • La jeune Neda Agha-Soltan, morte par balle lors d'une manifestation contre la réelection d'Ahmadinejad, a vraisemblablement été tuée par un membre de la milice islamiste bassidj, a indiqué un médecin iranien.


- le 26/06/2009 - 16h41
Mis à jour le 26/06/2009 - 16h




C'est le Conseil des gardiens, organe législatif suprême en Iran, qui l'affirme vendredi : l'élection présidentielle contestée du 12 juin était le scrutin "le plus sain" depuis 1979, date de la révolution contre le Shah d'Iran. Au-delà du simple commentaire, l'autorité assure avoir "pratiquement" achevé l'examen des plaintes pour irrégularités déposées par les candidats battus et n'a constaté "aucune infraction majeure".

Selon le Conseil suprême, le président sortant, l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, a donc bien été réélu officiellement avec 63% des voix. Pourtant Mirhossein Moussavi, arrivé deuxième du scrutin avec 34% des voix selon les chiffres officiels, n'a eu de cesse d'appeler à l'annulation de l'élection. L'ancien Premier ministre des premières années de la Révolution dans la décennie 1980 estime en effet que l'élection a donné lieu à de vastes fraudes et revendique la victoire. Le Conseil des gardiens a déjà rejeté plusieurs appels du candidat.
Lâcher de ballon pour Neda

Dans la rue, malgré une répression accrue depuis quelques jours, la contestation se poursuit sous d'autres formes. Les partisans de Moussavi comptent ainsi lâcher des milliers de ballons dans le ciel de Téhéran ce vendredi en mémoire de Neda Agha Soltan, la jeune femme tuée dans les violences post-électorales, dont l'image de la mort a été diffusée dans le monde entier via internet. Par ailleurs Mirhossein Moussavi s'est déclaré déterminé, jeudi, à poursuivre son mouvement malgré les pressions qu'il subit pour abandonner ses plaintes. "Une fraude majeure s'est produite", dit-il sur son site internet. "Je suis prêt à démontrer que ceux qui sont derrière cette fraude sont responsables du bain de sang."

Et, preuve de la tension Un responsable religieux ultraconservateur, Ahmad Khatami, a de son côté appelé lors de la prière du vendredi à l'université de Téhéran à punir les "émeutiers" "sans aucune pitié, pour donner une leçon à tous", rapporte la radio d'Etat. Réunis à Trieste, en Italie, les ministres des Affaires étrangères du G8 ont pour leur part déploré les violences en Iran et exhorté le pouvoir à respecter la liberté d'expression.


je ne savais pas que les religieux pouvaient mentir , à moins bien sûr que ce soit de leur part une forme d'ironie !

En attendant le prêche de ce jour est un appel à la violence aveugle !
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Message  shimmy Ven 26 Juin - 19:08

C'est même recommandé dans l'islam : c'est la "takia"........... envers les kouffars, bien sûr!
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Message  Invité Sam 27 Juin - 9:42

si une révolution il doit y avoir , c'est contre ces mollahs !!!! ce sont eux qui dictent tout !!! Elections en Iran - Page 2 654302

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Message  livaste Mar 30 Juin - 7:02

Mohsen, prisonnier des geôles d'Ahmadinejad

De notre envoyée spéciale à Dubaï, Delphine Minoui
30/06/2009 | Mise à jour : 08:54 |

TÉMOIGNAGE - Des milliers d'Iraniens ont été arrêtés depuis le début des manifestations. L'un d'eux *, libéré ce week-end, nous a raconté par téléphone ses terribles conditions de détention.

Il est de nature plutôt discrète, presque casanier. Son amertume contre le système, il a toujours préféré l'exprimer en «diagonale», en publiant des ouvrages proréformistes, plutôt qu'en criant des slogans antirégime. Dans l'espoir, dit-il, d'une démocratisation progressive du pays. Samedi 20 juin, un jour après la sévère mise en garde de Khamenei, c'est donc du balcon de sa maison d'édition, perchée au troisième étage d'un modeste immeuble qui domine l'avenue Enghelab, que Mohsen préféra soutenir discrètement du regard la foule des protestataires. Ce sera, contre toute attente, le geste de trop.

Quand, vers 19 h 30, la porte se met à valser, il réalise, trop tard, la force de la répression qui s'abat sur Téhéran. «Les policiers ont fait irruption dans nos bureaux sans crier gare. Ils portaient des uniformes noirs et étaient équipés de casques et de matraques. Ils ont commencé à nous frapper sur les jambes», dit-il, encore sous le choc.

«Vous filmiez les manifestations !», s'exclame l'un d'eux. Fidèle à sa retenue, Mohsen s'empresse de lui tendre, sans broncher, son téléphone portable. «Jugez-en par vous-même, je n'ai rien fait de mal», répond-il. Mais ses interlocuteurs ont un autre scénario en tête. «Suivez-nous au bureau de police ! Notre colonel est en possession d'un CD où l'on vous voit tous en train de prendre des photos. S'il s'agit d'une erreur, vous serez immédiatement libérés !», renchérit un des policiers. Mohsen ne verra jamais la couleur du CD, ni celle du colonel. Après quelques heures à suffoquer dans le sous-sol mal aéré du fameux poste de police, Mohsen est embarqué dans un autre QG des forces de l'ordre, non loin du palais présidentiel.


Plus de 4 500 arrestations en une seule journée

Le supplice commence. «Ils m'ont jeté dans une arrière-cour, avec 200 autres détenus», dit-il. Sous un soleil de plomb, il doit patienter pendant 36 heures. Sans nourriture. Sans matelas pour reposer ses jambes meurtries. Sans trace du fameux colonel. À sa place, c'est un juge qui finit par rompre le silence de la peur. Son arrivée est accueillie par un concert de complaintes : «Nous sommes innocents. Pourquoi sommes-nous ici ?», crient les détenus. Sa réponse est violente. «Si vous daignez lever à nouveau la voix, je vous tire dessus !», hurle-t-il, en pointant son revolver dans leur direction. «Comment un juge peut-il être en possession d'une arme ?», se demande alors Mohsen. C'est à cet instant même qu'il prend conscience du vrai visage de la nouvelle clique au pouvoir : des cow-boys sans foi ni loi, prêts à tout pour écraser la contestation.

Désemparés, Mohsen et ses camarades d'infortune finissent par signer, sous la contrainte, les formulaires qui leur sont tendus. Avec une seule question à l'appui : «Reconnaissez-vous avoir été impliqués dans les manifestations mettant en danger la sécurité nationale ?»

Mohsen est pro-Moussavi. Pourtant, il ne s'est jamais senti une véritable âme de dissident. Sous Khatami, c'est en toute transparence, et grâce à l'assouplissement de la censure, qu'il se mit à publier des ouvrages critiques à l'égard du système, comme ce livre défiant ouvertement le directeur du journal conservateur Keyhan. Mais, aujourd'hui, aux yeux des nouveaux gardiens du régime, l'éditeur réalise qu'il suffit de beaucoup moins pour être considéré comme un homme à abattre…

À l'extérieur, deux bus les attendent. Direction : la prison d'Evin, qui croule déjà sous le poids des nouveaux venus de ces deux dernières semaines. Combien sont-ils ? Mohsen apprendra, au détour d'une conversation avec un gardien, qu'au moins 4 500 personnes auraient été arrêtées le même jour que lui. «Des familles entières se trouvent aujourd'hui derrière les barreaux. Dans ma cellule, j'ai croisé de nombreux pères et fils. Leurs épouses et leurs sœurs sont incarcérées dans la section féminine», raconte-t-il.


14 heures d'interrogatoire

Dans le salon 7, où il échoue, il n'y a pas suffisamment de place pour s'allonger. «Nous étions plusieurs centaines de personnes entassées comme des sardines dans une pièce de 40 mètres carrés. Pour dormir, il fallait organiser des roulements de quatre heures. Les uns restaient debout, tandis que les autres faisaient la sieste», dit-il. Autour de lui, le spectacle de la souffrance en grandeur réelle : «J'ai vu des détenus quitter la pièce à 7 heures du matin pour n'y revenir qu'après 14 heures d'interrogatoire, le corps plein d'hématomes. Il y en avait même qui pissaient du sang, à force d'avoir été frappé dans les reins…» Leurs «crimes» : avoir arboré un ruban vert - la couleur de Moussavi -, ou avoir simplement été surpris en possession d'un téléphone portable…

Mercredi, son tour arrive. Enfin. Les yeux bandés, on le présente à son bourreau. «Approuvez-vous le saccage des banques par les manifestants ?», lui demande-t-il. «Non, répond l'éditeur, mais je comprends parfaitement la frustration des jeunes Iraniens». Faute de véritable pièce à conviction contre lui, Mohsen est finalement libéré ce week-end. «J'ai eu beaucoup de chance», souffle-t-il, en référence aux milliers d'autres détenus anonymes qui croupissent, sans aucune protection, dans un des nombreux centres de détention du pays.
* Pour le protéger, nous l'avons baptisé «Mohsen»

Un témoignage qui fait froid dans le dos !
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