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Etats-Unis - Obama demande de la "patience"

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Etats-Unis - Obama demande de la "patience" Empty Etats-Unis - Obama demande de la "patience"

Message  Invité Mer 25 Mar - 10:11

Etats-Unis - Obama demande de la "patience"

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Le président américain s'est évertué mardi à rassurer ses compatriotes, expliquant que sa stratégie contre la crise commençait à montrer des "signes de progrès".
*
Il a notamment estimé que le dollar était redevenu fort, signe que "les investisseurs considèrent que les Etats-Unis ont l'économie la plus forte au monde".




Crise oblige, les questions internationales sont restées au second plan mardi soir, lors de la grande conférence de presse organisée par le président américain Barack Obama à la Maison Blanche. Celui-ci a tenté de rassurer en premier lieu l'opinion publique américaine, en affirmant que sa stratégie contre la crise économique commençait à montrer des "signes de progrès". "Nous sortirons de cette récession. Mais cela prendra du temps, cela nécessitera de la patience", a-t-il averti. Signe d'espoir pour le président américain : le dollar. "Je ferais remarquer que le dollar est extraordinairement fort en ce moment. Et la raison pour laquelle le dollar est fort en ce moment, c'est parce que les investisseurs considèrent que les Etats-Unis ont l'économie la plus forte au monde, avec le système politique le plus stable au monde", a-t-il estimé.

Barack Obama s'adressait aussi à Wall Street, qui s'interroge sur l'efficacité du plan d'assainissement des banques dévoilé lundi par le secrétaire au Trésor Timothy Geithner, et à ses partenaires du G20, qu'il retrouvera la semaine prochaine à Londres pour tenter de trouver des remèdes à la crise mondiale. "Nous avons mis sur pied une stratégie globale destinée à attaquer la crise sur tous les fronts. C'est une stratégie qui vise à créer des emplois, à aider les propriétaires responsables, à relancer le crédit et à accroître notre économie dans le long terme. Et nous commençons à observer des signes de progrès", a-t-il affirmé.

AIG, l'embarras

Evacuant les risques de divergence avec une partie des Européens, le président américain a dit espérer que les dirigeants des principaux pays industrialisés et en développement s'accorderaient à Londres sur la nécessité de stimuler la croissance et de rénover les règles encadrant le secteur financier. Quelques heures plus tôt, dans une tribune publiée par une trentaine de journaux de la planète, il indiquait que "les Etats-Unis étaient prêts à assumer leur leadership" et estimait que les plans de relance mis en place dans différents pays devaient "être poursuivis et consolidés jusqu'à ce que la demande soit rétablie". "Nous ne voulons pas d'une situation dans laquelle certains pays consentiraient à des efforts extraordinaires et d'autres non, espérant simplement que les pays prenant ces mesures importantes permettent à tous de s'élever", a-t-il dit mardi soir.

L'intervention d'Obama, à la suite de multiples apparitions dans les médias, visait aussi à recadrer sur les questions budgétaires et économiques un débat public dominé par l'affaire AIG. Le géant américain de l'assurance, sauvé de la faillite par l'injection de quelque 180 milliards de dollars de fonds publics, a suscité l'indignation en versant 165 millions de dollars de primes et bonus à ses principaux cadres. A plusieurs reprises ces derniers jours, le président américain avait condamné cette décision tout en tentant d'apaiser les esprits et de repousser les appels à la démission de Timothy Geithner, critiqué pour sa gestion de ce dossier. "Il y a eu beaucoup d'indignation et de soupçons la semaine dernière, et c'était dans la plupart des cas compréhensible", a-t-il dit mardi soir. Obama a expliqué avoir attendu "quelques jours" avant de réagir parce que, a-t-il expliqué sèchement, "j'aime savoir de quoi je parle avant de parler".

L'affaire des primes d'AIG a estompé les efforts entrepris par l'administration démocrate pour démontrer le bien-fondé de son plan de relance de 787 milliards de dollars de l'économie et de son projet de budget 2010 de 3.550 milliards de dollars dont l'examen au Congrès s'annonce tendu. Les républicains mais aussi certains démocrates s'inquiètent du coût de ce budget massif, qu'Obama juge crucial pour "passer d'une ère d'emprunt et de dépense à une ère d'économies et d'investissement". "Ce budget est inséparable de la reprise parce qu'il pose les bases d'une prospérité sûre et durable. Le chemin est encore long, et nous aurons notre compte de coups et de revers avant d'arriver au bout", a-t-il dit.

D'après agence

http://tf1.lci.fr/infos/monde/ameriques/0,,4314978,00-obama-demande-de-la-patience-.html

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Message  Jeanclaude Mer 25 Mar - 20:01

Heureusement que les américains ont porté cet homme à la présidence de leur pays ! C'est réellement une chance pour eux et on peut les envier ! Ce qu'il promet il le fait !

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Message  Invité Mer 25 Mar - 22:45

oui , depuis son élection plus+ d'américains ont acheté des armes a feu et , s'amusent même a tuer impunément les voleurs dans la rue sans qu'ils soient inquiétés par la justice....la police du texas vante même leurs actions....
beaucoup se posent de réelles questions sur ses idéaux et ses propositions "socialistes" à la française ....mais il y a toujours plus de chômage , toujours plus de gens qui perdent leur maison sans système social derrière pour les épauler !

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Message  Invité Mer 25 Mar - 23:09

Euh les marioles qui achètent des armes à feu comme ils achètent du pain à la boulangerie pour aller tirer sur des voleurs, tu ne vas quand même pas le mettre sur le dos d'Obama? Son tort? Vouloir réglementer l'achat d'armes à feu (c'est vrai que c'est irresponsable et criminel!).
Et pour le reste il faudrait savoir: soit tu rends les politiques responsables de la crise, et alors tu ne dédouanes plus Sarkozy (parce que chez nous aussi le chômage augmente vachement, et Sarkozy n'est pas au pouvoir que depuis janvier) ou alors là tu fais de la mauvaise foi. Il faut du temps au temps comme on dit, et pour le coup, même si je ne suis pas une inconditionnelle d'Obama (loin s'en faut), je trouve que faire un bilan de son action au bout de seulement deux mois (alors que toi tu refuses de faire celui de Sarko avant cinq ans) ne peut pas donner grand chose de pertinent.
C'était ma B.A du jour, j'ai défendu Jésus Obama!

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Message  Invité Jeu 26 Mar - 10:00

je ne fais aucun bilan des actes Obama avant 4 ans Aurélie ! et ce que je dénonçais sur les armes a feu , c'est passé aux nouvelles sur LCI hier ... je n'invente rien !
Je ne suis pas pour la détention d'armes a feu libre et non contrôlé , pour autant chez eux c'est presqu' une tradition , une façon de vivre ; tu n'empêcheras pas un américain de détenir son arme à la maison et il en aura d'autant plus si un politicien comme Obama vient faire sa propagande anti-armes a feu ... ! et la détention d'arme a feu est légal et écrite dans la constitution américaine ....le second amendement !

sinon, concernant sa politique :

La politique d'Obama ne convainc pas les économistes

Le Wall Street Journal a interrogé 49 économistes, qui, contrairement à l'opinion publique, notent sévèrement le plan de relance du président américain.

A l'école, on appellerait ça «recevoir un carton». En politique, on se contente de dire que l'action de Barack Obama en matière d'économie est «sévèrement notée». Mercredi, le Wall Street Journal a rendu publique une enquête de conjoncture mensuelle, dans laquelle le président américain n'a visiblement pas séduit les économistes sollicités pour évaluer sa politique économique.



«Une majorité des 49 économistes interrogés disent qu'ils ne sont pas satisfaits de la politique économique du gouvernement», écrit le quotidien économique. En moyenne, en février, ils mettent 59 sur 100 à l'action d'Obama, contre 44 pour Bush en janvier 2008. Son secrétaire au Trésor Timothy Geithner, écope lui d'un 51 sur 100, soit 6 points de moins que son prédécesseur, Henry Paulson, en janvier, et 14 de moins qu'en mai 2008. Seul le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, arrive à tirer son épingle du jeu, avec une moyenne de 71, note le Wall Street Journal.

Le journal relève plus généralement un changement d'attitude des économistes depuis l'entrée en fonction d'Obama : en décembre, les trois quarts d'entre eux jugeaient que son équipe économique serait meilleure que celle de George W. Bush.

Les autres gouvernements aussi épinglés

Leurs reproches se concentrent surtout sur le plan de relance de 787 milliards de dollars, voté le mois dernier. Même s'ils divergent sur les solutions à apporter : 43% d'entre eux estiment qu'il faudra un autre plan d'environ 500 milliards de dollars, tandis que d'autres doutent de l'utilité d'un plan de relance quel qu'il soit.

L'autre grande critique formulée dans cette étude concerne le plan de sauvetage des banques, dont Timothy Geithner a dévoilé les grandes lignes le 10 février. D'une part, les économistes interrogés estiment que la montagne a accouché d'une souris ; d'autre part, ils déplorent les délais de sa mise en œuvre. La question de savoir comment le gouvernement compte s'y prendre pour purger les bilans des banques de leurs actifs invendables pourraient notamment prendre encore plusieurs semaines.

Mais, les Américains ne sont pas les seuls à essuyer les critiques de ce panel d'économistes : 70% d'entre eux pensent que les réponses proposées par les gouvernements étrangers à la crise sont inadéquates.

http://www.lefigaro.fr/economie/2009/03/12/04001-20090312ARTFIG00647-la-politique-d-obama-ne-convainc-pas-les-economistes-.php

la grande différence entre eux et nous , c'est la possibilité infinie de s'endetter jusqu'à l'os ! nous, nous sommes restreint , tenu de retenir nos pulsions et gérer sans trop de dégâts , anticiper les répercussions d'un surendettement abyssal !

Le congrès américain a pris la décision il y a une quarantaine d'année avec Jimmy Carter d'obliger les banques a se substituer au "social" déficience américaine ....

«C'est le Congrès qui a obligé les banques à prêter à des insolvables»
Au moment où tout le monde accuse les banquiers d'avoir provoqué par lucre et inconscience la Crise actuelle, Michel Girardin les disculpe.

En s'appuyant sur l'histoire et la culture américaines depuis la Grande Dépression.

Et si les banquiers n'étaient pas seuls responsables de cette Crise? Michel Girardin, conseiller économique à l'Union bancaire privée (UBP) à Genève et professeur à l'Université de Lausanne, a remonté à la source historique des subprimes. Il en revient avec un argumentaire polémique qui dédouane les institutions financières et stigmatise le politique.

A quand remontent les fondements de la Crise actuelle?

A la Crise des années 1930. La Fed, née en 1912, a laissé les Banques se débrouiller seules alors qu'elles faisaient face à la bulle des prêts sur marge, ces outils de spéculation qui consistaient à acheter en ne mettant qu'une partie de la somme, le 90% restant étant placé par un broker. Pour faire crever la bulle spéculative, la Fed a augmenté ses taux d'intérêt sans plus fournir de liquidités, ce qui a provoqué une récession au printemps 1929, suivi du krach d'octobre.

Qu'ont fait les Banques?
Dans les années 1930, pour se prémunir contre les crédits à risque, elles ont alors adopté la politique du red lining, soit le cerclage en rouge des quartiers à risque sur les cartes géographiques des villes. Une politique qui a duré jusque dans les années 1970, quand on s'est rendu compte que cette politique cautionnait la discrimination raciale, puisque ces quartiers où les Banques ne prêtaient pas étaient majoritairement peuplés de Noirs, d'Hispaniques et d'Asiatiques.

Ah oui, c'était moche!
Raison pour laquelle Jimmy Carter a fait voter en 1977 le Community Reinvestment Act (CRA), une loi obligeant Banques et caisses d'épargne à appliquer une politique de crédit non discriminatoire sur le principe de l'accès équitable au crédit (fair lending). Bill Clinton a plus tard renforcé le CRA en attribuant aux Banques des notes pour départager celles qui joueraient le jeu des crédits avantageux aux plus pauvres des mauvais élèves qui les leur refuseraient. C'est ainsi que, de fil en aiguille, on en est arrivé à prêter aux ninjas (no income, no job, no assets: pas de revenu, pas de travail, pas de fortune).

Vous en concluez que l'égalité des chances aurait perdu l'économie américaine? Qu'elle a péché par correction politique?

Je dis qu'on ne peut pas résoudre le problème social en faisant fi de la loi économique. Pire: en obligeant le secteur privé à prendre en charge ce à quoi le secteur public devrait pourvoir. Les Etats-Unis refusent l'Etat social tout en obligeant les Banques à en faire, admettez que c'est un énorme paradoxe.

Cela est-il pareil pour Freddie Mac et Fannie Mae, ces institutions de presque service public qui garantissaient les crédits hypothécaires des mauvais clients?
Absolument. On sait que les Américains vivent à crédit. C'est dans leurs moeurs mais de là à ce que ça soit institutionnalisé…

Vous absolvez donc les Banques?

En les accusant, on cherche des coupables et pas des causes. La cause est bel et bien à chercher au Congrès: c'est lui qui a obligé les Banques à octroyer des crédits à des insolvables. C'est un peu facile aujourd'hui de leur jeter l'anathème sans remettre en question les politiques.

Mais c'est tout de même les banquiers qui ont monté des produits qui utilisaient les taux extrêmement bas offerts par le marché pour créer un fort effet de levier!
Oui, ils ont titrisé ces crédits risqués, les ont vendus partout dans le monde à des caisses de pension notamment en tant qu'actifs solides (triple A) alors qu'ils auraient dû finir dans des placements à haut risque. Et ils rassuraient le marché en assurant, comme l'a fait AIG, le risque de faillite d'un émetteur.

Les banquiers portent donc une lourde responsabilité?

Pour moi, elle est limitée car ils n'ont pas créé du risque, ils n'ont fait que le transférer. Or ce qui est pourri le reste, malgré un bel emballage. Doit-on accuser les banquiers de la mauvaise qualité des produits alors qu'ils ne sont responsables que de l'emballage?

La récession est-elle maintenant inévitable?

Si les Etats-Unis ont évité la récession après l'éclatement de la bulle Internet, c'est parce qu'ils en ont gonflé une autre, celle de l'immobilier. Il va falloir maintenant assainir celle-ci aussi. Avec l'aide des Banques centrales, je pense qu'il y aura un fort ralentissement de la croissance mais qu'on va éviter le trou noir. Pour arriver à un taux d'endettement acceptable, il faudra environ cinq ans, selon mes estimations. Pensez que le marché du résidentiel aux Etats-Unis représente 20'000 milliards de dollars, et que la baisse actuelle de 20% représente 4000 milliards! B Michel Girardin: «Les Etats-Unis refusent l'Etat social tout en obligeant les Banques à en faire. C'est paradoxal.»

http://www.bilan.ch/c-est-le-congres-qui-a-oblige-les-banques-a-preter-a-des-insolvables

Il attend quoi Obama pour dissoudre une loi folle et complètement destructrice de l'économie ?
Il semble que Carter a voulu faire de la discrimination positive , permettre à la minorité visible de devenir riche (pouvoir se surendettée comme les autres) en empruntant aussi "facilement" qu'un blanc .... c'est peut-être ce qui a permis a Obama d'être là où il est aujourd'hui et , c'est peut-être ce qui ne le poussera pas a abollir cette loi absurde !

Et j'aimerai savoir comment on peut comparer un pays à un autre qui ne vit pas avec les même règles , qui ne regarde pas l'argent et le surendettement de la même façon , qui n'a même pas les même obligations sociales ???

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Message  Invité Jeu 26 Mar - 11:10

Crise : pourquoi la stratégie américaine reste floue

Les Américains avaient placé beaucoup d'espoir en Obama pour qu'il apporte les réponses justes et rapides à la tempête financière. Mais ça n'a pas été le cas.



Plus de six mois se sont écoulés depuis la faillite symbolique de la banque d'investissement Lehman Brothers, qui marqua l'entrée du monde dans une crise financière sans précédent depuis la grande dépression des années 1930 ; et l'Amérique n'a toujours pas défini, pour la combattre, de stratégie claire, qui soit compréhensible - et donc soutenue - par son opinion, comme par les gouvernements des autres grandes puissances économiques de la planète.
Lors de leur dernier sommet bilatéral, le président français, Nicolas Sarkozy, et la chancelière allemande, Angela Merkel, eurent le plus grand mal à cacher leur énervement face au flou de la stratégie économique américaine, alors que se rapprochait l'échéance du sommet du G20 du 2 avril à Londres. Comment expliquer que, face à la menace de la dépression, les États-Unis, première puissance économique mondiale, aient tant tardé à définir les plans d'une contre-offensive crédible visant à assainir, une fois pour toutes, leur industrie financière ?

«La première raison est toute simple : rien n'a vraiment forcé nos leaders à le faire», confie l'expert Vincent Reinhart, directeur de la politique monétaire à la Réserve fédérale (la banque centrale américaine) jusqu'en 2007, aujourd'hui chercheur à l'American Enterprise Institute. «Les États-Unis d'Amérique sont trop gros pour faire faillite !», souligne Reinhart en souriant à moitié, paraphrasant la célèbre formule «too big to fail» utilisée par le gouvernement Bush lors du sauvetage, à l'automne dernier, d'AIG (American International Group), la plus grande compagnie d'assurance du monde. Il ajoute : «Tout autre pays qui aurait connu une telle crise que celle de l'automne, marquée par l'effondrement de nos marchés boursiers et la quasi-faillite de notre système bancaire, aurait aussitôt été déserté par les investisseurs étrangers. Or, pour l'Amérique, c'est le contraire qui s'est passé. Dans cette soudaine panique, qui a gagné la planète à la vitesse de l'éclair, les étrangers se sont accrochés aux bons du Trésor américains comme à des bouées de sauvetage, même si leur rendement reste extrêmement faible. Face à la crise, l'Administration Bush finissante s'est contentée de réagir, dans l'urgence, et au cas par cas, sans jamais tenter de fixer des principes généraux d'action. Elle n'a fait que rajouter de l'incertitude à un environnement déjà très incertain.»

Beaucoup de déception

Puis vint la soirée du mardi 4 novembre, et la liesse marquant l'élection triomphale d'Obama. À la surprise générale - et à celle du nouveau président élu -, les marchés ne suivirent pas l'enthousiasme populaire, continuant leur glissade. Le vendredi 7 novembre, après s'être enfermé pendant quarante-huit heures avec ses conseillers économiques, Barack Obama tint sa première conférence de presse de président élu. Le visage radieux du vainqueur avait disparu sous les premiers soucis. Conscient qu'il n'avait pas de recette miracle dans sa poche, Obama se garda bien de préconiser quoi que ce soit de précis, soulignant que la conduite des affaires du pays relèverait du seul président Bush jusqu'au 20 janvier, terme constitutionnel de son mandat. On comprit qu'Obama voulait se donner du temps : deux mois et demi ne seraient pas de trop pour réfléchir à un plan de guerre contre la crise, et pour recruter une équipe capable de l'exécuter.

Quand la nouvelle équipe arriva aux affaires, tout le monde pensait qu'elle avait préparé un bon plan d'action. Mais il y eut beaucoup de déception quand on découvrit le plan de stimulation de l'économie qu'Obama proposa puis fit voter au Congrès. «Ce document de mille pages, saupoudrant 800 milliards de dollars de dépenses publiques, semblait avoir été rédigé pour récompenser différents segments de l'électorat, rien de plus, explique Vincent Reinhart. Pas de direction claire pour le futur, aucune réglementation nouvelle du secteur financier, le plan n'était visiblement pas à la hauteur de la gravité de la crise !» Dans son discours d'investiture du 20 janvier, prononcé devant 2 millions de personnes sur le Mall de Washington, Obama avait pourtant prononcé le bon diagnostic, fustigeant l'«irresponsabilité» et la «cupidité» des banquiers de Wall Street. Mais aucune des premières mesures que prend le nouveau président ne vient traiter le problème. Le gouvernement n'exige rien des grandes institutions privées qu'il vient de sauver de la faillite grâce à l'argent des contribuables.

L'occasion est perdue d'assainir le secteur en imposant des restructurations drastiques, des mariages forcés, de nouvelles règles internes de gouvernance. Le pouvoir fédéral reste dans la demi-mesure. Inhibé idéologiquement, il n'assume pas la réalité que des groupes comme AIG ou Citigroup ont été, de fait, nationalisés. AIG reçoit 170 milliards de dollars d'aide du gouvernement fédéral, sans que ce dernier ne songe à contrôler la destination de tant d'argent public. La responsabilité de l'absence, à la Maison Banche, d'une stratégie de réglementation du secteur financier incombe à Larry Summers, le principal conseiller économique d'Obama. Homme du sérail de Wall Street (ancien dirigeant de la banque d'investissement Goldman Sachs et du fonds spéculatif D.E. Shaw), Summers n'a pas pu se résoudre psychologiquement à réformer d'une main de fer l'industrie financière qui l'avait par le passé si bien nourri. Lorsqu'il travaillait pour l'Administration Clinton, il avait torpillé toutes les tentatives de régulation du marché des produits dérivés. Quand Tim Geithner, le secrétaire au Trésor choisi par Obama, annonce au mois de février son plan de sauvetage des banques, la déception est immense, tant il reste flou sur la question cruciale du contrôle de l'usage des fonds publics. Début mars, la découverte du scandale des bonus versés aux dirigeants d'AIG Financial Products - ceux-là mêmes qui avaient provoqué l'effondrement du géant de l'assurance en prenant des risques inconsidérés sur le marché des produits dérivés - va être la goutte d'eau faisant déborder le vase. La fureur de l'opinion publique est telle que le Congrès la relaie aussitôt.

Une banque centrale indépendante


Le scandale tombe au pire moment, car il empêche les législateurs de concentrer leur travail sur le sauvetage d'un secteur financier indispensable au redémarrage de l'économie. Les Américains moyens, touchés par une augmentation exponentielle du chômage, se sentent à nouveau trahis par ces arrogants banquiers de Wall Street, qui n'ont décidément rien compris, ni rien appris. Lorsque le journaliste de télévision Bob Schieffer pose à Larry Summers la question qui hante tous les Américains depuis l'automne dernier - « Savez-vous ce que les banques ont fait de l'argent public qui leur a été octroyé ? » -, le conseiller en chef économique répond en substance : « Non, pas vraiment, mais ne vous inquiétez pas, les professionnels de la finance savent ce qu'ils font. » Le problème est que la population américaine n'accepte plus cette vieille loi d'airain de la finance, privatisation des profits et socialisation des pertes. Il faudra attendre la journée de mercredi dernier pour qu'Obama reprenne le manche en dénonçant, lors d'un meeting dans une bourgade californienne, la pourriture d'une « culture où quelques individus s'enrichissent de manière faramineuse en prenant des risques irresponsables, qui finissent par menacer l'économie de la nation tout entière ». L'éditorialiste du New York Times, Frank Rich, a comparé le retard du président Obama à réagir au scandale des bonus d'AIG à celui du président Bush face à la dévastation de la Nouvelle-Orléans par l'ouragan Katrina.

Pour avoir manqué d'annoncer, dès les premiers jours de son mandat, un plan d'encadrement drastique des pratiques de Wall Street, Barack Obama a fragilisé les chances du gouvernement fédéral de recueillir un plein soutien du Congrès pour réussir au mieux l'assainissement indispensable de l'industrie financière américaine. Ce dernier a enfin commencé, avec l'annonce, faite hier, d'un plan de mille milliards de dollars de rachat des créances toxiques des banques. Celles-ci seront recueillies par des véhicules ad hoc, associant la participation très majoritaire du Trésor à celle, minoritaire, d'investisseurs privés. La vente des créances toxiques se fera par adjudication publique afin que s'initie un mécanisme de marché. Il est encore trop tôt pour dire si ce mécanisme réussira à redonner confiance aux grandes banques américaines, et à les amener à reprendre leurs prêts aux acteurs économiques. Pour le moment, elles thésaurisent : leurs réserves en cash sont passées de 50 milliards de dollars au moins d'août dernier à 645 milliards aujourd'hui.

La chance des États-Unis dans cette crise est de posséder une banque centrale indépendante du pouvoir politique, jouissant d'une capacité d'intervention pratiquement sans limite. Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale, est un ancien universitaire, spécialiste de la Grande Dépression. Compétent, l'homme a retenu les leçons de 1929. Il ne laissera ni les banques faire faillite, ni le chômage massif s'installer, ni le protectionnisme revenir. Vendredi, il a reçu une ovation à un congrès de « community bankers » réunis à Phoenix. Les États-Unis disposent d'un réseau de 8 000 banques locales indépendantes, recevant les dépôts des citoyens et finançant les commerces et les petites entreprises de leurs communautés, avec des principes simples et transparents, compréhensibles par tous leurs clients. N'ayant, à la différence des géants de Wall Street, jamais spéculé sur les marchés internationaux, ces banques locales sont dans une situation relativement saine. Elles n'ont jusqu'ici pratiquement pas fait appel à l'argent du contribuable pour reconstituer leurs fonds propres. Elles sont aujourd'hui les premières à réclamer un encadrement de Wall Street que Washington a trop tardé à imposer.

http://www.lefigaro.fr/international/2009/03/24/01003-20090324ARTFIG00018-crise-pourquoi-la-strategie-americaine-reste-floue-.php

Voila donc un Obama qui refuse de voir la réalité .... remettre en question la politique de son collègue démocrate Carter qui l'a tant aidé ..... et fustiger sur les banques qui ont dû prêter par obligation et de ce fait tenter par tous les moyens de renflouer leurs fonds ...la seule façon de le faire : spéculation et haut risques !

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Message  Invité Jeu 26 Mar - 11:42

Clinton est allé plus loin en abolissant le Glass-Steagall Act !
La crise est-elle liée à l’abrogation du Glass-Steagall Act ?

L’abrogation du Glass-Steagal Act, en 1999, a permis aux banques d’investissements, telles Lehman Brothers ou Bear Stearn, de s’impliquer dans le marché immobilier, ce qui a contribué à la diffusion et à la dispersion de ce type de produits dans l’économie financière globale.

S’ajoute à cela le Fair Value Measurement pour les marchés financiers américains qui contraint les entités à comptabiliser la valeur de leurs biens en fonction de leur prix sur le marché ; et, pour finir, l’intérêt de chaque acteur à ce que le système perdure, qui a empêché un renversement précoce de ces mauvaises tendances. En effet, tout le monde, à gauche comme à droite, voulait croire que le système fonctionnait et personne ne souhaitait que des familles pour un moment logées et enfin propriétaires soient contraintes de faire marche arrière après ce premiers pas dans la classe moyenne.

Dès le début 2007 les premiers foyers pauvres ne sont plus en état de subvenir aux besoins de l’emprunt immobilier, ceux-ci sont expulsés et les premières inquiétudes apparaissent. La tendance s’accentue au cours de la fin de l’année et s’accélère dramatiquement début 2008. Petit à petit, les agences de notations dévaluent ces obligations dont tous les investisseurs cherchent alors à se débarrasser, le prix de ces actifs chute de façon dramatique. Puisque de nombreuses banques et de compagnies d’assurance avaient fait l’achat de ces obligations, du fait du Fair Value Measurement, celles-ci sont obligées de réévaluer leurs positions en procédant à des Write Downs et nombreuses sont celles qui doivent être rachetées ou faire faillite.

Les conséquences de la crise
:

Certains ont vu dans cette crise, du moins, dans les premiers temps, un épiphénomène qui resterait confiné aux marchés financiers. D’autres, plus visionnaires, se sont rendus compte très tôt du marasme qui se préparait. Les prédictions de Nouriel Roubini, datant du début 2006, se sont révélées correctes concernant le déroulement exact de cette crise.
Face à une telle situation, les gouvernements prennent diverses mesures afin d’éviter un impact trop brutal et que cette crise économique ne devienne politique. Ainsi, aux USA un grand plan de rachat des créances douteuses a été lancé par la Réserve Fédérale. En Grande-Bretagne les banques défaillantes ont tout bonnement été nationalisées avec la possibilité pour d’autres de subir le même traitement.
....
Pour finir en France, où l’on affirmait que la crise n’aurait qu’un effet minime, le président Sarkozy a étendu la possibilité des banques d’emprunter au gouvernement, ce qui ne semble pas une si mauvaise idée, si on la compare aux plans américains et anglais, mais s’est aussi engagé dans un plan visant à soutenir les PMEs et garantir l’emploi, ce qui risque d’apporter son lot de problèmes. Il a, de plus, dénoncé les fonds de pension et les paradis fiscaux, qui n’ont pourtant rien à voir avec la crise actuelle…

http://www.schizodoxe.com/2008/11/11/subprime-la-premiere-vrai-crise-du-xxieme-siecle/

les paradis fiscaux ont a voir dans la mesure ou ces banques planquent du fric dans ces paradis fiscaux afin d'y trouver des avantages "fiscaux"....doncmoins perdre!
et , l'écroulement des banques ont fait fondre comme neige au soleil les fonds de pension de millions d'américains ....



Promulgué en 1933, ce texte a crée une séparation légale entre banque de dépôt et banque d’investissement. En pratique, cela veut dire que les crédits immobiliers accordés par les banques n’étaient pas des actifs liquides pouvant être revendus. Avec l’abrogation du Glass-Steagal Act, les banques ont ensuite eu la possibilité (après un délai légal de 30 jours) de vendre les actifs issus de ces crédits, ébauchant le processus que l’on sait pour finalement aboutir à la crise actuelle. Ce faisant (même si Davidson ne le dit pas clairement), il est vraisemblable qu’avec le Glass-Steagal Act, la crise n’aurait jamais pu avoir lieu, ou en tout cas n’aurait pas eu cette origine.

http://rationalitelimitee.wordpress.com/2008/10/22/la-crise-est-elle-liee-a-labrogation-du-glass-steagall-act/#more-760

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