Européennes : le "crève-coeur" de Peillon (PS)

Eurodéputé sortant, Vincent Peillon n'a pas apprécié sa désignation par la direction du PS en tant que tête de liste aux européennes du 7 juin prochain dans le sud-est. Il a présenté cela comme «un crève-coeur» lors du Grand Rendez-Vous Europe 1-Le Parisien-Aujourd'hui en France. Ni plus, ni moins. «C'est un crève-coeur pour moi (.

..) Ce n'était pas le choix que j'ai fait, c'est un choix qui résulte des résultats du congrès», a déclaré dimanche sur Europe 1, ce proche de Ségolène Royal. «C'est contre mon plein gré», a insisté M. Peillon, rappelant qu'il aurait souhaité être candidat dans le Nord-Ouest, comme en 2004, et appelant la Première secrétaire Martine Aubry à «assumer» le choix effectué.
Vincent Peillon, qui a été député de la Somme de 1997 à 2002, est l'une des huit têtes de liste régionales proposées samedi par la direction du PS au vote des militants.

Le maire de Lyon Gérard Collomb, également royaliste, avait alors stigmatisé la migration dans le Sud-Est de M. Peillon: «On ne peut pas montrer autant de désinvolture, en parachutant dans des régions des gens qui n'ont jamais eu aucun contact avec les populations, qui ne connaissaient pas les problèmes, c'est totalement inadmissible». Des propos que «regrette» Peillon avant de commenter: «Il y a toujours des déceptions, il y en a ailleurs».