raz le bol des élections américaines

livaste a écrit:Certes , mais de là à ne parler que de cela , c'est gonflant !
C'est vrai que cela donne du grain à moudre aux journaleux ,c'est la facilité .
Ils arrivent à consacrer plus de temps aux élections USA qu'ils n'en ont consacré aux notres !

Isis a écrit:Ca ne changera pas non mais ça changera de beaucoup la forme prise ces 8 dernières années .
Il y a encore 20 ans, quand on parlait des USA, on était admiratifs, ou du moins très amicaux .
Les jeunes n'ayant connu que cette administration-là pensent que les USA ont toujours été comme ça .
Obama permettrait de changer en douceur, d'apporter un souffle nouveau .
McCain quant à lui, est si réac et si conservateur qu'on peut se demander à qui il peut plaire à part à certains américains ...
Obama a collé son système de campagne sur celle de Sarkozy .
IL a avec lui la volonté de réformes et d'apport à ce système du petit plus social qui lui manque tant .
Sur les autres questions, il est à peu près identique au camp Républicain .
Justement, c'est ceci qui est rassurant, le changement en douceur .

Barack Obama n'est pas le seul candidat afro-américain à la Maison-Blanche. Avec son accent de Georgie et ses dreadlocks nouées derrière la tête, Cynthia McKinney n'a pas besoin d'expliquer d'où elle vient. Cela ne lui suffira pas pour faire de l'ombre au candidat démocrate.

Dans un pays dominé par le bipartisme, plusieurs tendances s'expriment dans les grands partis, quitte à en malmener l'unité. Chez les démocrates, le spectre va de la gauche sociale au néolibéralisme. Côté républicain, les «conservateurs sociaux» défendent les valeurs traditionnelles, tandis que les «conservateurs fiscaux» prônent la loi du marché et l'orthodoxie budgétaire. Avec leur poids historique et leur puissance financière, cela contribue à expliquer leur domination sur la vie politique. Mais le paysage idéologique américain ne s'arrête pas à leur porte.


La théoricienne du complot

Cynthia McKinney fait partie des trois outsiders capables de faire de la figuration à l'échelle nationale. Candidate du Parti vert, elle figure sur les bulletins dans 32 États. À 53 ans, cette ancienne élue démocrate au Congrès, où elle a siégé pendant douze ans, a viré de bord après sa défaite en 2006 (elle s'était battue avec un policier au Capitole). Théoricienne du complot, elle croit que 5 000 prisonniers ont été abattus après l'ouragan Katrina et accuse Jeb Bush, le frère du président, ancien gouverneur de Floride, de trafic de drogue avec la Colombie. Ce dont elle parle le moins, c'est d'écologie, l'un des piliers de son programme avec la justice sociale, la démocratie participative et la non-violence. En 2004, son prédécesseur, David Cobb, avait obtenu 120 000 voix (moins de 0,1 %).

Ralph Nader, 74 ans, ancien avocat champion des droits des consommateurs, l'avait précédée sous l'étiquette des Verts jusqu'en 2000. À l'époque, il avait récolté près de 3 millions de suffrages, dont 97 421 en Floride : Al Gore perdit l'État de 535 voix et George W. Bush fut élu président. Un retournement de l'histoire, qui montre la capacité de nuisance des petits candidats : huit ans plus tôt, le milliardaire texan Ross Perot avait séduit 19 % de l'électorat et facilité la victoire de Bill Clinton sur George H. W. Bush.


L'ex-vert et le «libertarien»

Nader n'en a cure : pour lui, démocrates et républicains se valent. Comme en 2004, il se présente cette année sous l'étiquette d'«indépendant» dans 45 États. Il a fait campagne presque sans moyens, mais avec énergie. Fin octobre, il revendiquait une place dans le Guinness des records tenant 21 discours en un jour, soit 255 minutes de harangue. Ses flèches ont surtout visé Obama, «un lâche», qui «piétinerait n'importe qui pour satisfaire ses ambitions». Son programme est pourtant «de gauche» : assurance-maladie universelle, augmentation du salaire minimum, réduction du budget militaire, effort sur les énergies renouvelables.

Mais Ralph Nader se sent plus proche du candidat «libertarien», Bob Barr. Dissident du Parti républicain, cet ancien représentant de la Georgie mena la charge pour obtenir la destitution de Bill Clinton durant l'affaire Monica Lewinsky. Marié trois fois, passé par la CIA avant de devenir procureur général, ce petit homme nerveux à la moustache grisonnante, qui avale quinze cafés par jour, fait campagne pour réduire le gouvernement fédéral à sa plus simple expression. Méthodiste pratiquant, membre de la NRA (le lobby des armes à feu), grand pourfendeur «de l'hédonisme, du narcissisme et de la morale égocentrique», il martèle que «la liberté compte bien plus que la sécurité». Les sondages le créditent de 5 % à 6 % des intentions de vote : quasiment ce qu'il manque à John McCain pour rattraper Barack Obama.

neirret a écrit:

Y en a marre de ces élections américaines .... Si à chaque fois qu'il y a des élections présidentielles dans un pays il faut ameuter toutes les pipelettes on n'a pas fini

Isis a écrit:Ca ne changera pas non mais ça changera de beaucoup la forme prise ces 8 dernières années .
Il y a encore 20 ans, quand on parlait des USA, on était admiratifs, ou du moins très amicaux .
Les jeunes n'ayant connu que cette administration-là pensent que les USA ont toujours été comme ça .
Obama permettrait de changer en douceur, d'apporter un souffle nouveau .
McCain quant à lui, est si réac et si conservateur qu'on peut se demander à qui il peut plaire à part à certains américains ...
Obama a collé son système de campagne sur celle de Sarkozy .
IL a avec lui la volonté de réformes et d'apport à ce système du petit plus social qui lui manque tant .
Sur les autres questions, il est à peu près identique au camp Républicain .
Justement, c'est ceci qui est rassurant, le changement en douceur .