Les ténors du PS s’affrontent sur la crise
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Les ténors du PS s’affrontent sur la crise
Congrès
E.H. | 02.10.2008, 07h00
et bien , ce n'est certainement pas en niant la crise mondiale et en profitant de l'occasion pour faire de l'anti sarkozysme primaire , su'ils apparaitront comme un parti capable de gouverner !!
Il devraient arrêter de prendre les Français pour des cons , eux aussi , nous sommes capables de tirer nous mêems les conclusions de la situation économique internationale et il faudrait être abruti pour pense que ce n'est qu'une crise franco française !
E.H. | 02.10.2008, 07h00
Le ParisienIl ne pouvait pas en être autrement : la crise financière a fini par s’inviter dans la bataille du congrès de Reims. De Martine Aubry à Ségolène Royal, en passant par Bertrand Delanoë et Benoît Hamon, tous les prétendants à la succession de François Hollande se marquent à la culotte dans le diagnostic de la crise actuelle et sur les solutions.
Chômage en hausse, déficits records, stagnation du pouvoir d’achat… Tous les ténors socialistes sont à l’unisson pour dénoncer « le fiasco » de la politique économique du gouvernement et rejeter les appels de François Fillon à « l’unité nationale », « signe d’impuissance et rebond tactique » aux yeux de Delanoë. Mais après le constat unanime, chacun s’emploie à marquer sa différence. Fustigeant « le capitalisme spéculatif » avec des intonations qu’un Olivier Besancenot ne renierait pas, Martine Aubry a présenté sa motion comme celle qui était la plus à même de « changer complètement de modèle économique ». Persuadée que la crise remet sur le devant de la scène « les valeurs socialistes », l’ancienne ministre de Lionel Jospin s’est dite « socialiste de gauche ». Sous entendu, il existerait donc au PS des socialistes de droite qu’elle prend soin de ne pas citer. Mais, glisse la maire de Lille, « en ce qui nous concerne, nous ne nous sommes jamais revendiqués du libéralisme, ça, c’est clair ». Une référence au maire de Paris qui, au printemps dernier, s’était dit maladroitement « socialiste et libéral ».
L’analyse de Moscovici
En concurrence, avec le député européen Benoît Hamon, Aubry tente donc d’incarner « le vote utile » pour ceux qui veulent un « PS à gauche ». Réformiste et européen, la formule fait sourire Pierre Moscovici, allié de poids pour le maire de Paris en vue du congrès : « Il n’y a pas de socialiste de gauche ou de droite. Martine Aubry a appartenu au même gouvernement de Lionel Jospin et ses partisans à la même direction du PS », note le député du Doubs. Delanoë, Royal et Aubry seraient ainsi « très proches sur le terrain économique ». Dénonçant « une connivence entre les patrons et le pouvoir en place », la présidente de Poitou-Charentes s’est, elle aussi, prononcée pour « des garanties sur le changement du système ». Alors, qui est plus ou moins socialiste que les autres ? « N’acceptons pas ce genre de procès sinon on aura un congrès au ras du parquet ! » prévient Moscovici.
et bien , ce n'est certainement pas en niant la crise mondiale et en profitant de l'occasion pour faire de l'anti sarkozysme primaire , su'ils apparaitront comme un parti capable de gouverner !!
Il devraient arrêter de prendre les Français pour des cons , eux aussi , nous sommes capables de tirer nous mêems les conclusions de la situation économique internationale et il faudrait être abruti pour pense que ce n'est qu'une crise franco française !
Re: Les ténors du PS s’affrontent sur la crise
Publié le 02/10/2008 à 11:53 - Modifié le 02/10/2008 à 11:57 AFP
Crise financière: Fabius (PS) veut "miser sur l'Europe"
pour un scoop , c'est un scoop !
Crise financière: Fabius (PS) veut "miser sur l'Europe"
Le député PS Laurent Fabius estime qu'"il faut miser sur l'Europe" pour sortir de la crise financière et économique et invite l'Union européenne à "décider rapidement un plan massif d'investissements publics" afin de "muscler la croissance".
Le député PS Laurent Fabius estime qu'"il faut miser sur l'Europe" pour sortir de la crise financière et économique et invite l'Union européenne à "décider rapidement un plan massif d'investissements publics" afin de "muscler la croissance".
"Quels que soient ses manques, il faut miser sur l'Europe. Elle seule est à la mesure de cette crise du système", affirme l'ex-Premier ministre, figure de proue du non au référendum européen de 2005, dans une tribune au quotidien Le Monde daté de vendredi.
Selon lui, la Banque centrale européenne (BCE) "devrait baisser ses taux" et agir "pour muscler la croissance (...), ce qui s'avère indispensable".
"Je souhaite que l'Europe, avec le relais de la Banque Européenne d'Investissement, décide rapidement un plan massif d'investissements utiles : dans les économies d'énergie et les sources nouvelles d'énergie notamment pour le logement, ce qui soutiendra l'immobilier; dans les grands équipements de recherche et les technologies nouvelles, ce qui favorisera l'innovation; dans les transports, au service de l'écodéveloppement", écrit l'élu de Seine-Maritime.
Il faut aussi, souligne M. Fabius, "fixer un cadre précis et transparent à l'intervention des Fonds souverains extra-européens. Sinon, la faiblesse de nos munitions contrastant avec l'énormité de leurs ressources, ils ramasseront rapidement le meilleur du disponible européen, et bien au-delà".
L'ex-ministre de l'Economie et des finances fait d'autre part le "constat que le Président actuel et la plupart des ministres n'ont rien vu venir".
"Ils ont dilapidé les quelques marges de manoeuvre du budget. Et ils continuent. Ils parlent du réarmement nécessaire de la puissance publique, mais ils veulent maintenant, quoiqu'ils prétendent, ouvrir la voie à une privatisation de La Poste, réduire les moyens des collectivités locales et mettre l'éducation à la diète", dénonce M. Fabius.
Il demande notamment que le gouvernement "suspende la majeure partie du paquet fiscal pour la consacrer moitié à une réduction du déficit, moitié au triangle du futur, éducation-recherche-investissement".
M. Fabius se réjouit d'autre part de voir qu'avec la crise actuelle, "c'est toute la thèse libérale de l'auto-régulation ou de la régulation par le seul marché qui s'est effondrée".
pour un scoop , c'est un scoop !
Re: Les ténors du PS s’affrontent sur la crise
la thèse ne s'est pas effondrée, il suffit juste de MIEUX réguler !
mais , t'as raison ...monsieur non a dit oui à l'UE !!!! ...quel scoop , j'ai plus l'impression qu'il a toujours été une ouiste refoulé !
mais , t'as raison ...monsieur non a dit oui à l'UE !!!! ...quel scoop , j'ai plus l'impression qu'il a toujours été une ouiste refoulé !
Invité- Invité
Re: Les ténors du PS s’affrontent sur la crise
j'ai ouvert hier un topic sur les positions des leaders ps face à la crise , j'ai repris pour ce faire le titre de l'article .
Aujourd'hui ( et peut être demain ) , nous pourrons y rajouter toutes les déclarations des personnalités .
Aujourd'hui ( et peut être demain ) , nous pourrons y rajouter toutes les déclarations des personnalités .
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