royal fait son show

David a écrit:

shimmy a écrit:J'ai vu très peu!
Sa tenue aurait été bien sans le jean en dessous, ça fait tenue de femme voilée......
Et elle ne savait vraiment pas quoi faire de ses bras!
Elle aurait du prendre des cours de diction, de maintien!

Roselyne Bachelot l'a fait et sa voix qui était absolument insupportable est devenue supportable.....

Elle a tout de même un autre physique que..Bachelot.
Lorqu'elle est crispée et tendue, figée, cela vous fait marrer, lorsqu'elle apparait détendue, moderne , belle . Ca vous embête...Elle tente de casser l'image ' mammouth' du PS, plutôt réussi )à mon sens.
Bein ouai comme je suis un mec, je pense pouvoir porter un jugement, elle était plutôt canon hier.

shimmy a écrit:Tu dirais ça devant ta mère ?

shimmy a écrit:D'ailleurs, je pense que je suis plus près de ta grand mère que de ta mère !

shimmy a écrit:Placoter ?

Je ne connais pas ce mot..... expression du midi sans doute, alors expliquez à la pauvre nordiste !

franline a écrit:

shimmy a écrit:Placoter ?

Je ne connais pas ce mot..... expression du midi sans doute, alors expliquez à la pauvre nordiste !

bavarder , parler ensemble , discuter , communiquer !

Le meeting de Ségolène Royal, samedi au Zénith de Paris, n’a plu qu’aux militants socialistes. Suscitant de vives réactions assassines de ténors du parti de la rose. Qui ont tous pointé du doigt le style Ségolène, qui, à défaut d’être royal, est atypique voire sectaire. Une grand-messe unilatérale de la présidente de la région Poitou-Charentes, aux allures d’un show (à l’américaine?), amalgamant politique et spectacle divertissant, qui a fait grincer de dents à Solferino: "C'est le genre de cérémonie qui est entre le show business et le rassemblement de secte", a commenté Henri Emmanuelli sur le forum de Radio J. Martine Aubry a pour sa part dénoncé la marque de fabrique de Madame Royal: "Chacun son style. Je préfère être avec le parti et les militants. Laissons chacun être comme il est.". Un savoir-faire de la "politique people" qui n’est pas non plus du goût de Laurent Fabius, ni de Bertrand Delanoë, qui a déclaré de son côté "je suis quelqu'un de naturel qui ne se met pas en scène".

C’est dans les défaites que se construisent les plus grandes victoires. Mais, si seulement si, on en tire des enseignements thérapeutiques, a-t-on envie d’ajouter. Ségolène Royal n’a semble-t-il pas retenues les leçons de 2007, en se bornant à tracer son sillon toute seule et en marge du Parti Socialiste. La présidente de la région Poitou-Charentes qui a récemment fait savoir qu’elle était prête à se retirer pour le bien du parti de la rose, n’avait en fait, reculé pour mieux faire cavalier solitaire: "Je suis là aujourd'hui, je serai là demain. Rien ne me fera reculer", a déclaré la candidate au poste de premier secrétaire du Parti Socialiste, samedi au Zénith de Paris, devant un parterre de 4.000 militants, et de quelques "Guest-stars" de la chanson française, qui se sont donnés au jeu de politique spectacle de la candidate à la succession de François Hollande.
Ce mélange de genres n’enchante guère les cadres du Parti Socialiste. Qui n’ont pas tardé à dégainer les critiques à l’encontre de Ségolène Royal, fustigeant la méthode peu ordinaire de la présidente de la région Poitou-Charentes.
Henri Emmanuelli n’a pas lésiné sur les mots pour taper sur les doigts de la candidate à la succession de François Hollande: "La politique n'est pas un show. Cette vision de la politique axée sur le marketing, qui s'inscrit dans la logique de la publicité commerciale, qui néglige le fond (...) c'est le genre de cérémonie qui est entre le show business et le rassemblement de secte", a souligné le député des Landes sur le forum de discussion de Radio J.
Qu’à cela ne tienne, la "real-politique" version Royal plait tant aux militants socialistes qui ne se démontent pas, croyant durs comme fer aux vertus (sans fondements?) des propos (des élucubrations?) de la présidente de la région Poitou-Charentes.
Martine Aubry elle, n’approuve pas le style Royal, mais accepte, avec toutefois une teinte d’agacement: "Chacun son style. Je préfère être avec le parti et les militants. Laissons chacun être comme il est. Je n'ai rien à dire dès lors qu'on n'était pas dans la confrontation, dans le débat d'idées", a lâché la maire de Lille présente à la fête de la Rose d'Ingré (Loiret), avant d’ajouter "Je ne me confronterai qu'aux idées et qu'on ne me dise pas que ce sont des attaques de personnes".
Pourquoi tant de haine? Pourtant, hier soir, au Zénith de Paris, les idées n’ont pas manqué à l’appel. La preuve en est, la Ségolène Royal (d’Iconoclaste) s’est élevée contre le "système financier en folie qui s'auto-détruit sous nos yeux". Une phrase bateau qui fait écho de près ou de très loin à la crise bancaire que traverse actuellement les Etats-Unis.
De son côté, Bertrand Delanoë ("le candidat chouchou de la droite"), a entendu l’évangile de Ségolène Royal, faisant preuve de "Fraternité, fraternité, fraternité..." lorsqu’il a expliqué que "Chacun fait les choses selon son style, nous ne sommes pas tous identiques.", ajoutant par ailleurs que "Moi, je fais mon travail, je suis quelqu'un de naturel qui ne se met pas en scène".
Enfin de compte, le mot d’ordre du rassemblement prôné à la Rochelle par l’ancien couple Royal-Hollande ("Aimez-vous les uns les autres ou disparaissez" et "Au lieu de regarder la poutre qui se trouve dans l’œil de son voisin, les dirigeants du Parti socialiste devraient travailler ensemble") n’a pas fait mouche. Loin s’en faut.
Ainsi le maire de Paris, s’est-il permis d’ironiser sur la fraternité à la sauce Royal: "J'ai tellement le sens de la fraternité que je n'avais pas besoin d'aller au Zénith pour être fraternel". Le premier secrétaire sortant du PS, François Hollande, a quant à lui préféré se taire.
On ne reviendra pas sur les commentaires de quelques politiques de droite à propos du meeting de Ségolène Royal. Car, les éléphants du PS ont tout dit.
Pour ma part, je pense que ce ne serait pas extrapoler de dire que ce meeting de Ségolène Royal présentait quelques accents sectaires: Ce qui m’a personnellement frappé, c’est cette image subliminale de la présidente de la région Poitou-Charentes, haranguant à la foule "Fraternité, Fraternité, Fraternité…".
La photo parle d'elle-même. Ne vous rappelle-t-elle pas une icône biblique?

La photo parle d'elle-même. Ne vous rappelle-t-elle pas une icône biblique?

franline a écrit:

shimmy a écrit:Placoter ?

Je ne connais pas ce mot..... expression du midi sans doute, alors expliquez à la pauvre nordiste !

bavarder , parler ensemble , discuter , communiquer !

• Article - "Obama s'est inspiré de Ségolène Royal"
  

Ségolène Royal avait convié samedi dernier militants et sympathisants socialistes au Zénith de Paris pour un Concert de la fraternité. Entre Hervé Vilard, les rappeurs Neg'Marrons et le rock de Trust, les participants ont eu droit au show déroutant d'une "Ségo" new look. LEXPRESS.fr y était. Impressions.


C'était un show improbable, un mélange de stand-up, de meeting et de concerts, dignes de la fête de l'Humanité. Samedi soir, au Zénith, Ségolène Royal avançait sur scène, les mains dans le dos, en jean et tunique bleue, les cheveux ondulés. Plus star que jamais...

AFP

Dans son adresse aux sympathisants, Ségolène Royal a cité Mandela, Coluche, Victor Hugo et Cyrano d'Esmond Rostand...

Elle disait "Je" à tout bout de champ, déroulait une longue confidence, mêlant souvenirs de la campagne, réglements de compte, revendications sociales aux accents anti-libéraux. La gestuelle était théâtrale: en citant Cyrano de Bergerac, elle se penchait et offrait à ses adulateurs des révérences.
En revanche, pas un mot du congrès. Pas d'allusions au vote militant dans un peu plus d'un mois. Comme si Royal enjambait l'épreuve, qui s'annonce compliquée pour elle, et tenait d'ores et déjà à miniser un éventuel échec : "Je suis là aujourd'hui, je serai là demain", clamait-elle à la fin.
En salle de presse, flottait un air de surprise, voire de perplexité. Comment qualifier cet événement? Qu'en penser? Un reporter: "On a dépassé les limites. Ce n'est plus de la politique". Un autre: "Elle a avalé quelque chose?" Coup de fil d'un confrère: "Je l'ai vue à la télé, elle est vraiment belle..."
Vers 21h, je demandais un décryptage à un membre du cabinet de l'ex-candidate à la présidentielle: "Cette façon de s'adresser à la foule est-elle influencée par ce que fait Obama?" Réponse: "Non, regardez bien Obama: c'est lui qui s'est inspiré de la façon dont Royal fait de la politique : une autre approche de la relation au public, des salles où les militants sont parfois en cercle, etc..." Ah bon...

AFP

4000 personnes avaient répondu à l'invitation de la présidente de Poitou-Charentes.

Ce candidat démocrate qui avait snobé le PS lors de l'étape parisienne de sa tournée européenne, cet été, visionnerait donc les vidéos de la présidente de la région Poitou-Charentes? Lui qui n'avait pas envoyé d'invitations aux socialistes français pour assister à la convention démocrate à Denver, à la fin d'août?
De leur côté, les photographes immortalisaient cette soirée pas comme les autres. Au début du spectacle, ils étaient pourtant sortis exaspérés du Zénith, menaçant de ne pas couvrir l'événement. Installés au dernier rang, sur consigne de Ségolène Royal qui ne voulait pas de haie de caméras devant la scène, les photographes se sentaient parqués. Privés de leur liberté de travailler librement. AG à l 'extérieur. Négociations. Finalement, ils obtenaient de pouvoir faire des clichés de partout, sauf depuis la fosse. Drôle de "meeting".