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L'auto satisfaction de Flamby

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Message  livaste Mer 20 Juin - 9:55

Le G20 vu par Hollande : mission (globalement) accomplie
le 20 juin 2012 à 08h41 , mis à jour le 20 juin 2012 à 08h44

Aux yeux du chef de l'Etat français, "les objectifs les plus importants" ont été "atteints" au sommet du G20 de Los Cabos. Les thèmes majeurs ont connu des avancées : notamment ceux de la croissance, de l'emploi... Même s'il reste des progrès à faire en matière de régulation.


François Hollande, le 19 juin 2012, au G20 de Los Cabos

Pour François Hollande, "il n'y a pas de fatalité à l'austérité". Et le sommet du G20 de Los Cabos le prouve. Si beaucoup reste à faire à ses yeux, "les objectifs les plus importants" ont été "atteints". Le chef de l'Etat français a tiré ce rapide bilan lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet des principales puissances économiques mondiales : "Toutes les réponses ne sont pas fournies et nous sommes parfois loin du compte. Mais sur la croissance, sur le commerce, sur la volonté de politiques innovantes en matière d'emploi, et sur une conception de la solidarité, il y a eu des avancées". Le point majeur étant selon lui "le consensus sur la croissance".


François Hollande s'est également félicité que les membres du G20 se soient mis d'accord pour "renforcer la stabilité financière". "La régulation de la finance, même si elle est encore trop lente à mes yeux, a progressé à l'occasion de ce G20", a-t-il dit. Autre objectif rempli, selon lui : "le commerce". "Il y avait un risque que le protectionnisme soit une des réponses, pour un certain nombre d'Etats, aux ralentissement de la croissance et aux difficultés de l'emploi". Mais "après une discussion qui a été longue, et même vive, un point d'accord a été trouvé pour qu'il n'y ait pas de nouvelles mesures protectionnistes", ceci "jusqu'en 2014", a-t-il dit. "C'est un signal important pour la croissance", a-t-il ajouté. Enfin, l'emploi, plus particulièrement celui des jeunes, "se retrouve aussi dans le communiqué final", s'est-il également félicité.

Prochaine étape : le Conseil européen de Bruxelles

A l'issue de ce G20, le président français a estimé qu'il n'y aurait désormais "pas de réunion internationale ou de réunion européenne qui ne (mette) ce thème de la croissance au coeur de ses décisions". Il a également exprimé sa "confiance" que le prochain Conseil européen de Bruxelles, les 28 et 29 juin, puisse trouver "des possibliliés d'accord" sur "la croissance, sur l'Union bancaire, sur la perspective de faire que la solidarité et la responsabilité budgétaire soient liées. J'y travaillerai encore dans les prochains jours et je mobiliserai le gouvernement" sur ce sujet.

Après avoir ainsi participé lundi et mardi au septième sommet du G20, François Hollande est désormais attendu à Rio de Janeiro où se tient la Conférence sur le développement durable.

le 20 juin 2012 à 08:41
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Message  livaste Mer 20 Juin - 10:02

Le Point.fr - Publié le 20/06/2012 à 11:14 - Modifié le 20/06/2012 à 11:42
Merkel qui sermonne Hollande, Cameron qui le nargue. Pour Philippe Tesson, l'obstination du président empêche Paris de déjouer la crise.


Après la leçon administrée au nouveau gouvernement français par Angela Merkel à la veille des législatives : la croissance certes, mais sous la condition d'une diminution de la dette publique, la croissance certes, mais sous la condition du renforcement des entreprises, voici l'insolent défi lancé par David Cameron, Premier ministre britannique, à François Hollande : bienvenue aux capitaux français en fuite vers la Grande-Bretagne, ils paieront "nos services publics et nos écoles". Décidément, nos partenaires européens ne nous ménagent pas. Ce n'est pas très agréable à entendre. D'un côté l'Allemagne qui nous sermonne, de l'autre l'Angleterre qui nous nargue. Au milieu, François Hollande qui persiste et signe au moment où les nuages s'accumulent sur le paysage économique français.

On ne s'étendra pas sur la saillie d'un goût douteux que s'autorise Cameron. Mais après tout, elle répond à une logique, celle de sa politique et de son idéologie, et à une autre logique, celle des intérêts de ceux des capitalistes français que n'étouffe pas le scrupule. Et puis le Premier ministre britannique a bien le droit de dire sa vérité. Plus sérieuse est la remontrance de la chancelière et très grave ce qu'elle signifie, c'est-à-dire une profonde déchirure dans l'entente franco-allemande. Tout le monde est d'accord sur le principe de la croissance.
Mais que signifie la croissance sans les moyens propres à l'assurer ? Sur ce chapitre, Hollande répond : la réduction des dépenses publiques et l'impôt. La réduction des dépenses publiques ? À peine élu, avant même la mise en place de la nouvelle Assemblée, il alourdit le déficit en décrétant, selon sa promesse, l'abaissement de l'âge de la retraite pour une partie des salariés. Demain, l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire. Après-demain, le smic.


Contresens économique

L'impôt ? Avant même de faire voter les majorations annoncées durant la campagne et dont on connaît l'ampleur, une nouvelle taxe de 3 % sur les dividendes distribués par les entreprises est prévue, ainsi qu'un relèvement de la taxe sur les transactions financières. Qui peut croire que ces solutions fiscales vont favoriser la croissance, quand on sait que les bénéfices des entreprises françaises sont à leur plus bas niveau depuis vingt-cinq ans, qu'ils sont les plus faibles d'Europe et que des milliers d'entreprises sont au bord de la faillite, selon Patrick Artus, chef économiste de Natixis (voir Le Monde d'hier) ? L'impôt, oui, mais s'il ne s'accompagne pas de dépenses nouvelles et s'il ne frappe pas à la source de la croissance, c'est-à-dire à l'énergie productive, à l'industrie, en alourdissant ses charges.

C'est au prix d'un contresens économique élémentaire que François Hollande paie ses engagements politiques. Il paralyse les forces de la croissance quand il faut les libérer ainsi que le fait l'Allemagne depuis dix ans par les moyens que l'on sait : l'allègement des charges, la diminution du coût du travail, la limitation des dépenses. Comment ne pas comprendre l'irritation d'Angela Merkel quand, de surcroît, Hollande en appelle à la solidarité européenne, à une mutualisation des dettes, à la création d'eurobonds et autres solutions, dont on n'ignore pas qu'elles seraient essentiellement financées par l'Allemagne ? Comment la chancelière accepterait-elle ce sacrifice s'il n'était pas payé en retour par un sacrifice français ?

Ce différend entre nos deux pays est d'autant plus grave qu'il menace l'Union européenne alors que la situation dramatique que traverse le continent exige qu'elle soit renforcée. Merkel fait à ce sujet à nos partenaires européens des propositions positives, propres à faire avancer l'Europe politique. L'obstination idéologique de François Hollande, qu'on a pourtant connu comme Européen convaincu, va-t-elle priver à la fois la France et l'Europe d'une occasion de déjouer la crise ?
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