Les révoltes arabes mortelles pour les journalistes
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Les révoltes arabes mortelles pour les journalistes
Les révoltes arabes mortelles pour les journalistes
Par Caroline Bruneau
Mis à jour le 22/12/2011 à 12:28 | publié le 22/12/2011 à 11:32
Figaro.fr
Soixante-six journalistes ont perdu la vie en exerçant leur métier en 2011, rapporte l'association Reporters sans frontières dans son rapport annuel.
Il faut dénoncer ces atrocités aujourd'hui contre des journalistes , demain , qui sait , contre qui !
Par Caroline Bruneau
Mis à jour le 22/12/2011 à 12:28 | publié le 22/12/2011 à 11:32
Figaro.fr
Soixante-six journalistes ont perdu la vie en exerçant leur métier en 2011, rapporte l'association Reporters sans frontières dans son rapport annuel.
L'année 2011 a été particulièrement cruelle pour les journalistes: révoltes arabes, mouvements des indignés, tsunami, inondations,catastrophe de Fukushima… Les professionnels de l'information ont payé lourdement leur tribut à l'actualité. 66 d'entre eux sont morts à cause de leur métier en 2011, écrit Reporters sans frontières, ce qui représente une augmentation de 16% par rapport à 2010. Rien qu'au Moyen-Orient, ce sont 20 journalistes qui ont perdu la vie.
Le lieu le plus dangereux cette année a été la place Tahrir au Caire. Plus de 200 actes de violence y ont visé des journalistes. Les femmes ont particulièrement souffert, avec plusieurs cas de viols et d'agressions sexuelles. De manière générale, toutes les contestations dans les pays arabes ont donné lieu à des violences contre les professionnels de l'information. En Syrie, tous les journalistes étrangers ont été expulsés, forçant les internautes à reprendre le flambeau de la diffusion d'information à leurs risques et périls: «Beaucoup d'entre eux ont été victimes d'enlèvements, de tortures, de violences», rappelle l'association.
RSF dénonce aussi le silence des Occidentaux: «Bahrein est un exemple de censure de l'information qui a réussi grâce à la complicité de la communauté internationale, qui n'a rien dit». «Un blogueur arrêté par un tribunal militaire est toujours en prison. Un dirigeant de journal et un internaute ont payé la censure de leur vies», alors que le gouvernement réprimait sévèrement les manifestations.
Les internautes, nouvelles victimes de la liberté de l'information
Les internautes ont été particulièrement visés par les violences cette année ; souligne l'association. 199 ont été arrêtés, 62 ont été victimes de violence, 5 ont été tués. Deux d'entre eux ont été tués au Caire, les trois autres au Mexique, où la guerre entre cartels de la drogue et forces gouvernementales fait des ravages.
Le pays le plus dangereux pour les journalistes reste pour la seconde année consécutive le Pakistan, où 10 journalistes ont trouvé la mort, assassinés, en 2011, le dernier en date le 5 novembre.
Le rapport de Reporters sans frontières montre une tendance générale inquiétante en ce qui concerne la liberté de la presse. Après une période de baisse sensible à la fin de années 90 (23 morts en 1998), les violences contre les journalistes ont augmenté fortement depuis 2004, avec un nombre de morts supérieur à 50 chaque année.
Il faut dénoncer ces atrocités aujourd'hui contre des journalistes , demain , qui sait , contre qui !
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