Les coûts des programmes
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Les coûts des programmes
Le projet du FN pour la sécurité coûte 7 à 8 milliards
Par Cyrille Lachèvre
Mis à jour le 29/11/2011 à 10:59 | publié le 28/11/2011 à 09:41
Figaro.fr
Certes , mais il faut rappeler que le budget de la justice est un budget pauvre depuis toujours .
Par Cyrille Lachèvre
Mis à jour le 29/11/2011 à 10:59 | publié le 28/11/2011 à 09:41
Figaro.fr
La cellule de chiffrage des programmes présidentiels de l'Institut de l'entreprise publie ce mardi matin le coût des propositions de Marine Le Pen en matière de sécurité et de justice.
Entre 7 et 8 milliards d'euros par an. C'est ce que coûterait le programme du Front national en matière de sécurité et de justice, si les propositions de Marine Le Pen étaient mises en œuvre. Ce calcul, réalisé par l'équipe de chiffreurs indépendants mise en place par l'Institut de l'entreprise dans le cadre de Débat & Co, se fonde sur les trois principales mesures annoncées jusqu'à présent par la candidate de l'extrême droite.
La plus coûteuse est la création de 40.000 places de prison supplémentaires. Selon les chiffreurs de l'Institut de l'entreprise, cela coûterait 1,2 milliard par an en dépenses de fonctionnement, et entre 4,3 et 5,8 milliards sur le quinquennat en dépenses d'investissement.
Un détenu coûte chaque jour 82,77 euros
Ce chiffrage se base notamment sur un rapport de la Cour des comptes selon lequel le coût de création d'une place varie entre 108.000 et 145.000 euros pour l'État, selon le degré de participation du secteur privé. En outre, un détenu coûte chaque jour 82,77 euros. 40.000 détenus de plus représentent donc 3,3 millions de dépenses supplémentaires par jour, soit 1,2 milliard sur une année.
La deuxième mesure du FN en matière de justice consiste à augmenter de 25% le budget de la justice sur cinq ans. Ce budget étant de 4,4 milliards en 2012, l'accroître de 25% à l'horizon du quinquennat aboutit à un coût de 1,1 milliard supplémentaire en 2017.
Troisième mesure: le FN veut reconstituer en cinq ans les effectifs de police et de gendarmerie supprimés depuis 2005. «Les effectifs ont en fait commencé à décliner depuis 2007», relèvent les chiffreurs de l'Institut de l'entreprise. «La proposition du FN revient donc à recréer les 9223 postes supprimés dans la police et la gendarmerie entre 2007 et 2012 dans le cadre de la RGPP», explique la cellule.
En partant d'un coût moyen pondéré pour un gendarme de 25.590 euros par an, et en prenant une hypothèse de montée en charge progressive du dispositif, le surcoût pour le budget sera de 242 millions d'euros dans cinq ans.
Certes , mais il faut rappeler que le budget de la justice est un budget pauvre depuis toujours .
Re: Les coûts des programmes
Le plan de Hollande et du PS coûterait 30 milliards par an
Par Marc Landré, Cécile Crouzel
Mis à jour le 20/10/2011 à 13:57 | publié le 19/10/2011 à 21:12
Figaro.fr
L'Institut de l'entreprise a chiffré les mesures du candidat et du projet socialistes.
29,9 milliards d'euros. C'est le coût minimum par an*, calculé par l'Institut de l'entreprise, des seize principales propositions du programme socialiste et de François Hollande pour la présidentielle 2012 .
Par Marc Landré, Cécile Crouzel
Mis à jour le 20/10/2011 à 13:57 | publié le 19/10/2011 à 21:12
Figaro.fr
L'Institut de l'entreprise a chiffré les mesures du candidat et du projet socialistes.
29,9 milliards d'euros. C'est le coût minimum par an*, calculé par l'Institut de l'entreprise, des seize principales propositions du programme socialiste et de François Hollande pour la présidentielle 2012 .
Les mesures de François Hollande
L'Institut de l'entreprise a chiffré huit mesures développées par le candidat socialiste lors de la primaire. En premier lieu, la création de 12 000 postes d'enseignants par an, soit 60.000 sur le quinquennat. Cette mesure coûterait 360 millions d'euros par an et, cumulée, 1,8 milliard en 2017. «Ces créations de postes créent une dette implicite pour l'État, qui s'engage à payer les pensions de ces agents lorsqu'ils auront atteint l'âge de la retraite», précise l'Institut.
La note est plus salée pour les contrats de génération, exonérant de charges pendant trois ans les entreprises qui recruteraient un jeune tout en maintenant un senior en emploi. Cette mesure, cumulée sur le quinquennat, grèverait les finances publiques de 30,5 à 33 milliards.
Autre mesure forte : l'extension du RSA aux moins de 25 ans sans condition préalable d'activité. L'Institut de l'entreprise estime que 120.000 à 200.000 jeunes pourraient être concernés, ce qui représenterait un coût annuel de 528 à 876 millions. Avec «un risque majeur d'enfermement des jeunes dans une trappe à inactivité et un risque de fraude non négligeable» , le RSA représentant «70 % des sommes détournées aux caisses d'allocation familiales».
L'Institut a enfin évalué le coût du développement massif des énergies renouvelables et de la réduction de 75 à 50 % de la production d'électricité nucléaire à l'horizon 2025. La facture ? 10,9 milliards par an. Si cet effort permet de réduire les importations françaises d'énergie, il aura «en revanche un effet négatif sur le pouvoir d'achat des ménages, à travers le renchérissement de la facture d'énergie», prévient l'IdE.
Les mesures du Parti socialiste
Vainqueur de la primaire, François Hollande n'a pas encore précisé quelles mesures du programme du PS il comptait reprendre. L'Institut de l'entreprise en a chiffré les principales.
La mise en place d'un service public de la petite enfance, mesure phare du projet, coûterait entre 4,5 et 5 milliards par an. Soit la moitié du budget de la justice ! L'essentiel de la facture proviendrait de la création de 360.000 places en crèche (3,8 milliards par an… rien qu'en frais de fonctionnement), l'accueil des enfants de 2 ans à la maternelle coûtant, lui, 720 millions par an.
Beaucoup plus polémique car accusée de favoriser l'assistanat, la création d'une allocation d'études pour les jeunes en formation est paradoxalement moins coûteuse. L'Institut la chiffre à 1,3 milliard par an. La raison ? Cette nouvelle allocation remplacerait d'autres aides et surtout ne concernerait que des jeunes aux ressources limitées. La facture deviendrait particulièrement élevée, en revanche (9,6 milliards par an), si l'allocation était étendue à tous les étudiants, prévient l'Institut.
Dans une veine plus classique, le PS prône la revalorisation de l'allocation adulte handicapé (AAH) et une meilleure prise en charge des personnes âgées, via l'allocation personnalisée d'autonomie (APA). Selon l'Institut, qui prend l'hypothèse d'une revalorisation de ces allocations de 20 % sur cinq ans, l'AAH coûterait de 1,7 à 1,9 milliard par an en plus, et l'APA, de 1,5 à 2,1 milliards.
La cellule de chiffrage des projets présidentiels, mise en place par l'Institut de l'entreprise, va maintenant s'attaquer à l'évaluation du volet recette du programme du PS. La question est de savoir si François Hollande a prévu 30 milliards de ressources pour équilibrer son bilan. Dernier point en suspens : l'institut ne s'est pas penché sur un retour en arrière de la réforme des retraites, évoquée par le PS mais jamais clairement mise sur la table par François Hollande. Si tel devait être le cas, le chiffrage grimperait bien plus vite.
*Ce chiffre global est celui calculé avec l'hypothèse des 300.000 emplois d'avenir mentionnés dans le programme du Parti socialiste tandis que le chiffre compris dans le document de synthèse ci-dessous se base sur une hypothèse plus basse.
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