Les débats des candidats socialistes
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Les débats des candidats socialistes
Je n'ai pas regardé ce premier débat , mais je sais que je peux compter sur vous pour nous faire partager vos avis objectifs et bienveillants !!!
Re: Les débats des candidats socialistes
Primaire PS : première joute pour les six candidats
le 15 septembre 2011 à 22h52 , mis à jour le 15 septembre 2011 à 23h27
Les six candidats à la primaire PS se sont confrontés jeudi soir, lors de leur première joute audiovisuelle devant les Français, avec l'enjeu de se démarquer sans s'affronter. Voici l'essentiel des déclarations.
le 15 septembre 2011 à 22:52
en résumé , je n'ai rein perdu à ne pas suivre ce déblablabat !
le 15 septembre 2011 à 22h52 , mis à jour le 15 septembre 2011 à 23h27
Les six candidats à la primaire PS se sont confrontés jeudi soir, lors de leur première joute audiovisuelle devant les Français, avec l'enjeu de se démarquer sans s'affronter. Voici l'essentiel des déclarations.
Six candidats sont désormais lancés dans la primaire PS et chacun a maintenant deux mois pour convaincre qu'il est le ou la meilleure pour l'emporter en 2012. Après Ségolène Royal, Manuel Valls, François Hollande, Jean-Michel Ballet et Arnaud Montebourg, Martine Aubry a été la dernière déposer ses parrainages. LCI
A 24 jours du scrutin, les six candidats à la primaire PS se sont confrontés jeudi soir, sans vigueur, ni relief, lors de leur première joute audiovisuelle sur France 2 devant les Français, avec l'enjeu de se démarquer sans s'affronter.
L'exercice était à ce point contraint, qu'aucun ne s'est risqué à égratigner ses concurrents. L'atmosphère était ainsi à la fois empreinte de solennité et de gravité, tant lors de leur présentation (une minute chacun) que durant leur grand oral (10 minutes chacun) sur le thème de la crise et un de son choix.
Preuve du caractère "figé" du débat, les candidats, invités à définir lors du débat le profil du "candidat idéal" ont fait assaut mutuellement d'amabilités sur ce point, à l'instar de Manuel Valls pour qui "le meilleur candidat c'est celui qui sortira des primaires". "Il y a beaucoup de bons profils autour de la table", a lancé Martine Aubry, approuvée sur ce point par François Hollande. "Nous serons tous derrière le vainqueur quel qu'il soit", a renchéri Arnaud Montebourg. "L'oiseau rare, c'est l'un ou l'une d'entre nous", a dit Jean-Michel Baylet. Chacun s'est plu à souligner ses accords avec ses concurrents, appelés systématiquement par leur prénom - "Je suis d'accord avec Arnaud", a ainsi lancé Ségolène Royal - tout en insistant sur sa spécificité.
Durant la troisième partie, temps fort de l'émission, les débats se sont toutefois légèrement animés. D'abord sur la question de la légalisation du cannabis, chère à JeEan-Michel Baylet puis surtout entre Martine Aubry et François Hollande. Cette dernière a lancé une première escarmouche contre François Hollande après plus de deux heures de débat, sur la question sensible de la réduction des déficits, visant les principales propositions de son rival qu'elle juge inapplicable. Quoiqu'il en soit, voici l'essentiel des déclarations.
Martine Aubry a détaillé ses "priorités": "l'emploi, pouvoir d'achat, l'éducation et la sécurité". L'ancien numéro deux du gouvernement Jospin, se disant "déterminée" et "prête", a fait valoir "toutes ses responsabilités" passées. "Je pense que ce projet (du PS) a encore plus de crédibilité malheureusement parce que la crise est revenue. (...) Je le repropose aujourd'hui, est-il normal que les banques continuent de spéculer sur l'épargne des Français au lieu d'aider les PME et les Français ?". "Il faut réduire les dépenses des ménages: bloquer les loyers. Ce ne sont pas des prix administrés. Que les tarifs de l'eau de l'électricité soient différents. Sur les premiers litres, pour se laver, cela doit coûter moins cher que pour remplir la piscine".
Manuel Valls, qui veut incarner "la gauche qui dit la vérité", a dit : "Nicolas Sarkozy a échoué mais les vieilles recettes ne sont plus d'actualité". Sa "priorité, le "désendettement du pays". "Si demain nous retrouvons la compétitivité et la croissance, alors à ce moment-là, le pouvoir d'achat pourra augmenter. Mais promettre aux Français que nous allons augmenter les salaires aujourd'hui, c'est leur mentir et ils le savent bien". "Les décisions que nous devrons prendre seront difficiles, elles doivent être expliquées avant. Moi, je ne veux pas d'une victoire de la gauche qui soit suivie d'une rupture de confiance", a dit le député de l'Essonne.
Arnaud Montebourg, chantre de la démondialisation, a dénoncé "les responsables de la crise": "la finance mondiale et les gouvernements qui ont démissionné devant elle". Il a proposé le partage des profits des entreprises, le blocage des loyers, et le versement d'allocations familiales dès le premier enfant afin de défendre le pouvoir d'achat. "Je préfère mettre les banques sous tutelles avant que celles ci ne nous mettent nous-mêmes sous tutelle", a-t-il déclaré.
Seul candidat non socialiste, le PRG Jean-Michel Baylet a mis en avant sa volonté d'apporter à la primaire sa "sensibilité", "celle d'un chef d'entreprise engagé à gauche" et celle "d'un militant radical" qui veut "mettre ses idées au service du progrès et du rassemblement pour la victoire en 2012". Il a souligné que son programme comprenait aussi "la légalisation du cannabis", soulignant que ce n'était "pas la même chose" que la dépénalisation, qui "ne règle rien". Il a plaidé en outre pour le droit de mourir dans la dignité.
Ségolène Royal, ex-candidate à l'Elysée en 2007, a affirmé vouloir "reconstruire l'escalier social pour tous ceux qui font des efforts", estimant que "la République française, (c'était) l'égalité des possibles". "Je ferai la République du respect de l'ordre social", assurant qu'elle serait "garante de l'ordre moral public, de la morale publique". Elle a promis "un comité de surveillance des engagements", "avec 50% (de membres) de la majorité, 50% de l'opposition." Sur le plan économique, elle s'est affichée résolument volontariste : "Il faut résoudre le déficit et la dette en relançant
l'activité économique. Mon premier projet de loi sera la réforme des banques. Leur premier métier c'est de financer l'économie réelle pas de spéculer sur la dette des Etats. L'Etat rentrera au capital des banques s'il vient renflouer les banques".
François Hollande a jugé que "la seule question qui vaille" était de "réussir le changement en 2012". Pour le député de Corrèze, trois conditions sont nécessaires: "la crédibilité", "la justice notamment fiscale sans laquelle il n'y a pas d'efforts consentis, une grande espérance sans laquelle une nation ne peut pas se redresser". Très offensif, il a répété sa volonté de recréer 60.000 postes dans l'Education durant le prochain quinquennat, défendant son projet de "contrat de génération", sa réforme fiscale, qui sera "le premier acte de sa candidature" et réaffirmé sa position sur le nucléaire. Sur le plan économique, ila affiché une attitude qu'il veut responsable : "Nous ferons ce que les disponibilités de la croissance nous offriront. C'est un devoir que de dire cette évidence (...) Mon premier acte sera la réforme fiscale".
le 15 septembre 2011 à 22:52
en résumé , je n'ai rein perdu à ne pas suivre ce déblablabat !
Re: Les débats des candidats socialistes
Sur la forme pure, je dirais que les mots "confrontés", "débat" et "joute" sont bien exagérés...
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: Les débats des candidats socialistes
J'ai regardé que le début, arrivé au débat (enfin ça n'avait rien d'un débat), je me suis endormie...
Sinon pour les postes EN promis par Hollande (pour reprendre le poste d'un autre topic), il faut juste préciser ce qu'il a dit sur canal dimanche, pour financer ces recrutements, il n'embauchera personne ailleurs dans la fonction publique....
Sinon pour les postes EN promis par Hollande (pour reprendre le poste d'un autre topic), il faut juste préciser ce qu'il a dit sur canal dimanche, pour financer ces recrutements, il n'embauchera personne ailleurs dans la fonction publique....
plume- Admin
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Les débats des candidats socialistes
Ben voyons ,on n'a besoin ni de policiers , ni de juges ,ni d'infirmières ... rien que des profs , les seuls à voter à 100 % à gauche !!!
Re: Les débats des candidats socialistes
Ah bah c'est sûr que celui qui rattrapera un tant soit peu la situation de l'EN (Royal promet le rétablissement immédiat d'une véritable année de formation), va s'attirer la sympathie massive du corps enseignants.
Sinon j'ai aussi séché le débat, ne me punissez pas madame Livaste, je vous ferai un mot d'excuse
Sinon j'ai aussi séché le débat, ne me punissez pas madame Livaste, je vous ferai un mot d'excuse
Invité- Invité
Re: Les débats des candidats socialistes
Franchement tu n'as pas séché grand chose...
Une Aubry quasi inexistante, faisant comme si les autres n'étaient pas là et ne s'attachant qu'à envoyer des piques à Hollande, seul adversaire digne selon elle de l'affronter.
Un Hollande tellement tendu qu'il a failli se faire dessus... Double effet de cette tension : il a remis Pujadas dans son panier deux ou trois fois (et ça c'était bien) mais il pourrait souffrir de ce dont la foldingo du Poitou après son débat avec Sarkozy en 2007 (même si n'est pas à ce point sorti de ses gonds).
Un Baylet qui apportait la touche exotique du truc (ça fait toujours bien d'avoir un Patrick Bosso dans une émission, ça fait tout de suite plus chantant). Soyons clairs, je ne le connaissais pas avant hier soir et je l'aurai oublié ce soir...
Un Montebourg à l'allure de dandy, au regard de braise et à la voix de crooner... J'ai cru un instant qu'il en avait après la rondelle de Pujadas, ça frisait l'indécence.
Un Valls vallsien... Sec et raide comme la justice.
Et une Ségolène à deux doigts de nous rejouer le coup de la Fraternitéééééé.
Ségolène, elle a rédigé un contrat avec la nation. Ça n'a pas pu échapper aux téléspectateurs, elle l'a répété à peu près 30 fois...
Sur le fond... Ils l'ont touché, mais ça on le savait.
Ils vont créer des emplois, plein. Des emplois jeunes, des postes dans l'EN, des trucs de ouf ! Sur le financement, on prend des milliards mal utilisés et on rajoute le blé qu'on aura pris le soin de taper aux "riches" en passant (j'attends toujours la définition claire de "riche" par contre...). En bref, plein d'emplois financés on ne sait pas exactement comment mais bon, on s'occupera des détails sur le tas une fois élu.
Sur le nucléaire, ça se regarde les pieds en tortillant du croupion : on aura compris, ce n'est pas facile de décider entre réduction et sortie totale, on n'a pas les chiffres, on ne sait pas comment faire et combien ça va coûter, etc... Mais on semble tous d'accord pour une réduction de 25 % à horizon 2025 (et au passage, les écolos sont vraiment des nanazes de croire qu'on pourrait en sortir d'un coup de baguette magique tout de suite maintenant).
Mention spéciale à Ségolène qui pour le coup a été la plus claire et la plus crédible sur ce sujet : sortie totale à horizon 2055 (en moins de 40 ans ce n'est pas possible) avec en parallèle de cette sortie un effort en matière de recherche et développement de sources d'énergies capables de nous faire clore l'ère des énergies fossiles et celle du nucléaire. La sortie du nucléaire est possible, mais pas sans l'aide de ceux qui y travaillent aujourd'hui et pas sans avoir de solution de remplacement sûre et durable.
Sur la dépénalisation du cannabis, on n'est pas tous d'accord. Un oui franc et massif de Baylet. Un non franc et massif de Montebourg et Valls et un noui pour les trois autres.
La retraite à 60 ans ? Oui mais non.
Oui pour ceux qui ont 60 ans et côtisé tous les trimestres nécessaires.
Pour les autres...
Et pour la réforme fiscale : tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais !
Et sinon, les Allemands sont nos amis et Le modèle, ZE modèle.
On les a étudiés, on a bien analysé leur système, ils sont trop cooools et si les socialistes allemands passent l'année prochaine on fait tomber les frontières et on se met sous tutelle allemande parce que chez eux c'est vraiment trop mieux que chez nous (bon, je grossis un peu le trait hein, mais on en n'était pas loin).
Et le point d'accord de l'ensemble, c'est quand même que Sarkozy est un connard, un fumiste, qu'il a ruiné la France et qu'il faudra le pendre par les couilles sur la Place de la Bastille le 7 mai 2012. Vilain, vilain, bouh qu'il est vilain.
Edit (c'est sa fête aujourd'hui en plus) : la patate chaude de la fin : DSK.
Quelle serait la place de DSK dans un éventuel gouvernement de gauche en 2012.
Et là, une belle brochette de six premiers de la classe avec une tête qui crie : "Joker !"
Mais c'est con, il n'y en avait pas...
Du coup, DSK est un ami, il faut le laisser se reposer, il s'exprimera dimanche au JT de TF1, on ne peut pas parler pour lui, c'est un ami (c'est mieux quand on le répète), on ne sait pas ce qu'il veut faire quand il sera grand, etc... C'est un ami, je veux bien, mais visiblement c'est aussi un clou au cul...
Votez Mélenchon...
Une Aubry quasi inexistante, faisant comme si les autres n'étaient pas là et ne s'attachant qu'à envoyer des piques à Hollande, seul adversaire digne selon elle de l'affronter.
Un Hollande tellement tendu qu'il a failli se faire dessus... Double effet de cette tension : il a remis Pujadas dans son panier deux ou trois fois (et ça c'était bien) mais il pourrait souffrir de ce dont la foldingo du Poitou après son débat avec Sarkozy en 2007 (même si n'est pas à ce point sorti de ses gonds).
Un Baylet qui apportait la touche exotique du truc (ça fait toujours bien d'avoir un Patrick Bosso dans une émission, ça fait tout de suite plus chantant). Soyons clairs, je ne le connaissais pas avant hier soir et je l'aurai oublié ce soir...
Un Montebourg à l'allure de dandy, au regard de braise et à la voix de crooner... J'ai cru un instant qu'il en avait après la rondelle de Pujadas, ça frisait l'indécence.
Un Valls vallsien... Sec et raide comme la justice.
Et une Ségolène à deux doigts de nous rejouer le coup de la Fraternitéééééé.
Ségolène, elle a rédigé un contrat avec la nation. Ça n'a pas pu échapper aux téléspectateurs, elle l'a répété à peu près 30 fois...
Sur le fond... Ils l'ont touché, mais ça on le savait.
Ils vont créer des emplois, plein. Des emplois jeunes, des postes dans l'EN, des trucs de ouf ! Sur le financement, on prend des milliards mal utilisés et on rajoute le blé qu'on aura pris le soin de taper aux "riches" en passant (j'attends toujours la définition claire de "riche" par contre...). En bref, plein d'emplois financés on ne sait pas exactement comment mais bon, on s'occupera des détails sur le tas une fois élu.
Sur le nucléaire, ça se regarde les pieds en tortillant du croupion : on aura compris, ce n'est pas facile de décider entre réduction et sortie totale, on n'a pas les chiffres, on ne sait pas comment faire et combien ça va coûter, etc... Mais on semble tous d'accord pour une réduction de 25 % à horizon 2025 (et au passage, les écolos sont vraiment des nanazes de croire qu'on pourrait en sortir d'un coup de baguette magique tout de suite maintenant).
Mention spéciale à Ségolène qui pour le coup a été la plus claire et la plus crédible sur ce sujet : sortie totale à horizon 2055 (en moins de 40 ans ce n'est pas possible) avec en parallèle de cette sortie un effort en matière de recherche et développement de sources d'énergies capables de nous faire clore l'ère des énergies fossiles et celle du nucléaire. La sortie du nucléaire est possible, mais pas sans l'aide de ceux qui y travaillent aujourd'hui et pas sans avoir de solution de remplacement sûre et durable.
Sur la dépénalisation du cannabis, on n'est pas tous d'accord. Un oui franc et massif de Baylet. Un non franc et massif de Montebourg et Valls et un noui pour les trois autres.
La retraite à 60 ans ? Oui mais non.
Oui pour ceux qui ont 60 ans et côtisé tous les trimestres nécessaires.
Pour les autres...
Et pour la réforme fiscale : tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais !
Et sinon, les Allemands sont nos amis et Le modèle, ZE modèle.
On les a étudiés, on a bien analysé leur système, ils sont trop cooools et si les socialistes allemands passent l'année prochaine on fait tomber les frontières et on se met sous tutelle allemande parce que chez eux c'est vraiment trop mieux que chez nous (bon, je grossis un peu le trait hein, mais on en n'était pas loin).
Et le point d'accord de l'ensemble, c'est quand même que Sarkozy est un connard, un fumiste, qu'il a ruiné la France et qu'il faudra le pendre par les couilles sur la Place de la Bastille le 7 mai 2012. Vilain, vilain, bouh qu'il est vilain.
Edit (c'est sa fête aujourd'hui en plus) : la patate chaude de la fin : DSK.
Quelle serait la place de DSK dans un éventuel gouvernement de gauche en 2012.
Et là, une belle brochette de six premiers de la classe avec une tête qui crie : "Joker !"
Mais c'est con, il n'y en avait pas...
Du coup, DSK est un ami, il faut le laisser se reposer, il s'exprimera dimanche au JT de TF1, on ne peut pas parler pour lui, c'est un ami (c'est mieux quand on le répète), on ne sait pas ce qu'il veut faire quand il sera grand, etc... C'est un ami, je veux bien, mais visiblement c'est aussi un clou au cul...
Votez Mélenchon...
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Les débats des candidats socialistes
Ton résumé me fait presque regretter de ne pas avoir suivi ...c'était du grand art du chacun pour sa pomme !!
Pour la définition des riches , je l'attends toujours aussi ,mais j'ai bien peur que leurs " riches " soient tous ceux qui payent déjà les IR , ni plus , ni moins !
Pour la définition des riches , je l'attends toujours aussi ,mais j'ai bien peur que leurs " riches " soient tous ceux qui payent déjà les IR , ni plus , ni moins !
Re: Les débats des candidats socialistes
Merci pour ce résumé exhaustif, rien raté donc, à l'ouest rien de nouveau...
J'ai l'impression à lire quelques commentaires et autres fora que Montebourg a marqué des points (il a l'air très populaire chez les sympathisants PS). Hollande devrait se méfier de ce genre d'exercices.
Je ne suis pas étonnée que tout ça retombe comme un soufflé, je suis vraiment sceptique sur ce concept de primaire de manière générale.
Et maintenant, attendons dimanche
Invité- Invité
Re: Les débats des candidats socialistes
La primaire, sur le papier c'est pas mal.
Maintenant si ça doit consister à se faire des papouilles et à dire que l'autre a raison aussi...
Un débat, fut-il interne à un même parti, doit rester une discussion sur une opposition d'idées.
Là, point de discussion, juste du déballage de programmes...
Maintenant si ça doit consister à se faire des papouilles et à dire que l'autre a raison aussi...
Un débat, fut-il interne à un même parti, doit rester une discussion sur une opposition d'idées.
Là, point de discussion, juste du déballage de programmes...
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: Les débats des candidats socialistes
Merci pour ce beau résumé
plume- Admin
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Re: Les débats des candidats socialistes
On sait quoi faire maintenent, dès qu'il y a un débat, on colle BB devant la télé et on attend le débrief
Pour la primaire, oui, l'idée en elle-même est belle mais ce qui m'inquiète surtout c'est que c'est aussi un peu donner le bâton pour se faire battre, et pas certaine qu'avec la machine à gagner qu'est l'UMP ce soit finalement une stratégie électorale si brillante...
Pour la primaire, oui, l'idée en elle-même est belle mais ce qui m'inquiète surtout c'est que c'est aussi un peu donner le bâton pour se faire battre, et pas certaine qu'avec la machine à gagner qu'est l'UMP ce soit finalement une stratégie électorale si brillante...
Invité- Invité
Re: Les débats des candidats socialistes
5 Millions. Rien d'autre à rajouter
Pratt- Candidat
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Date d'inscription : 26/08/2011
Re: Les débats des candidats socialistes
Pratt a écrit:5 Millions. Rien d'autre à rajouter
sur ..44 282 823 electeurs .soit 11 % des électeurs !!!!!!!
Suis sûre que Marine Le pen fera mieux !!!!
Re: Les débats des candidats socialistes
5 millions c'était la participation estimée à la primaire je pense, pas le score du PS au premier tour
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2813
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Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Les débats des candidats socialistes
Il est indéniable que ce débat a suscité un énrome intérêt, devançant même un programme de télé réalité de TF1 et sincèrement, je pense que c'est une bonne chose.
Maintenant, que cela veuille signifier un intérêt majeur pour le PS, je n'en suis pas certaine, et de même, même si le taux de participation aux primaires est bon...
En Italie, il y a eu des primaires socialistes qui ont siscité un intérêt énorme, même au sein de ce que l'on pourrait comparer aux primaires. Et ça s'est traduit par une claque du candidat de gauche face à Berlu. Donc wait'n'see...
Maintenant, que cela veuille signifier un intérêt majeur pour le PS, je n'en suis pas certaine, et de même, même si le taux de participation aux primaires est bon...
En Italie, il y a eu des primaires socialistes qui ont siscité un intérêt énorme, même au sein de ce que l'on pourrait comparer aux primaires. Et ça s'est traduit par une claque du candidat de gauche face à Berlu. Donc wait'n'see...
Invité- Invité
Re: Les débats des candidats socialistes
Sarkozy ironise sur le débat PS: c'est "qui veut dépenser plus ?"
Le président Nicolas Sarkozy a ironisé vendredi sur le débat de la primaire PS la veille sur France 2, affirmant qu'il était rentré trop tard pour le voir, mais le résumant d'une formule: "qui veut dépenser plus ?".
Le président s'entretenait avec de jeunes agriculteurs à Oberhausbergen, sur les site des Terres à l'Envers, installation présentant les principales filières agricoles d'Alsace.
Au pied d'une pyramide de légumes érigée par les paysans alsaciens, il a évoqué le débat de jeudi soir entre les six candidats de gauche à la primaire socialiste.
"Quand on regarde la télévision, parfois il y a des programmes, dites donc, les dépenses, ça y va !", s'est exclamé M. Sarkozy en souriant.
Comme un agriculteur lui demandait s'il était devant son téléviseur, le chef de l'Etat qui avait passé la journée en Libye, a répondu: "je suis rentré trop tard".
"C'est pas qui veut gagner des millions, c'est qui veut dépenser plus ", a ajouté l'homme du slogan "travailler plus pour gagner plus".
Un peu plus tard, après un bain de foule, ponctué d'embrassades, poignées de main, poses photo, M. Sarkozy, prenant la parole devant des centaines d'agriculteurs, a insisté: "ceux qui vous promettent des subventions, ils vont trouver l'argent où?".
Pour "trouver des nouvelles sources de dépenses, on est les champions du monde. Moi, je me donne beaucoup de mal pour essayer de les couper", a-t-il assuré.
AFP
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2813
Age : 114
Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Les débats des candidats socialistes
je faisais parti de l'audimat qui a regardé le premier débat... pour autant rien ne me fera voter pour la gauche!!! y a eu des curieux ce soir là vu qu'il n'y avait rien d'intéressant à la télé.
Invité- Invité
Re: Les débats des candidats socialistes
Hollande toujours nettement favori
L'impact du débat du jeudi 15 septembre sur la primaire socialiste : la grande enquête « avant-après » proposée par BVA.
BVA et ses partenaires avaient interrogé les Français juste avant le premier grand débat sur la primaire. Nous avons décidé de rééditer cette interrogation juste après le débat de jeudi 15 septembre afin de mesurer comment ce débat a été reçu par les Français et en quoi il a modifié le rapport de force entre les principaux favoris
Si le débat, très suivi, n'a pas bouleversé le rapport de force il a tout de même modifié la tendance qui se dessinait.
Outre la confirmation du très fort engouement pour la primaire, trois informations principales se dégagent :
- Hollande est toujours nettement favori, dominant toujours nettement sa rivale, Martine Aubry, mais sa tendance à la hausse s'est interrompue. Il perd ainsi 4 points auprès des électeurs les plus certains d'aller voter, passant de 47% à 43%. Toujours possible, sa victoire dès le premier tour, s'est un peu éloignée après le débat.
- Mais ce n'est pas Martine Aubry, la deuxième, ni encore moins Ségolène Royal, la troisième, qui ont bénéficié de ce reflux du favori. Toutes deux stagnent en effet auprès des électeurs les plus certains d'aller voter (-1 point chacune). Ce sont les deux « petits » candidats, Valls et Montebourg, qui profitent le plus du débat, gagnant chacun 3 points d'intentions de vote après leur performance de jeudi dernier. Montebourg se rapproche même dangereusement de Ségolène Royal pour la troisième place sur le podium de la primaire : avec 12% contre 9%, elle ne le devance plus désormais que de 3 points auprès des électeurs certains d'aller voter (nous sommes dans la marge d'erreur statistique) et est même passée derrière lui auprès de l'ensemble des sympathisants de gauche (9% contre 11%).
- Notre « post-test » du débat éclaire parfaitement cette situation : Si Hollande, le favori de la primaire, est bien celui qui a été jugé convaincant par le plus grand nombre de téléspectateurs assidus (71%), il ne devance que de peu sa rivale Martine Aubry (63%), qui elle-même ne fait pas mieux qu'Arnaud Montebourg (62%) et moins bien que Manuel Valls (68%). Alors que ces quatre candidats « gros » et « petits » ont largement convaincu les téléspectateurs, Ségolène Royal, elle, n'y est pas du tout parvenue (69% ne l'ont pas jugée convaincante) faisant à peine mieux que JM. Baylet (79%).
1) L'engouement pour la primaire ne se dément pas : le potentiel de participation s'accroît encore après le débat (+3 points), les téléspectateurs l'ayant suivi l'ont trouvé convaincant et ont aussi jugé convaincants 4 des 6 protagonistes
Les électeurs se déclarant absolument certains de participer à la primaire (s'attribuant une notre de probabilité de 10/10), ont bondi de 3 points après le débat de jeudi dernier, passant de 15% à 18% de la population. Si l'on rapporte ce chiffre à la population adulte inscrite sur les listes électorales cela représente 8 millions de personnes contre 6,5 millions la semaine dernière. Bien sûr, tous ne transformeront pas cette intention en réalisation. Impondérables personnels, mauvaises connaissances des modalités techniques (lieux, date, etc.), voire, faible enthousiasme du PS à accueillir autant d'électeur, limiteront ce potentiel le 9 octobre prochain. Mais réunir la moitié de ces « certains » et une petite partie de ceux envisageant « probablement » de voter (notes de 8/10 et 9/10) est à la portée du PS avec un minimum de communication sur l'organisation ou au moins sur le site Internet permettant de tout savoir à ce sujet. Cela représenterait 4 à 5 millions d'électeurs, soit bien plus que l'objectif affiché initialement comme l'hypothèse haute par le PS. Il est sans doute temps d'en tenir compte d'un point de vue pratique (réimpression de nouveaux bulletins de vote, sollicitations de militants pour l'organisation, etc.) au risque de voir un succès objectif se transformer en immense capharnaüm.
Cette progression de l'intention de participation apparaît assez logique au regard du succès de l'émission de jeudi dernier : non seulement elle a été quantitativement très regardée ? avec 13% d'adultes déclarant l'avoir regardé en entier (5,5 à 6 millions de personnes, rapporté à la population adulte) notre sondage confirme les données moyennes de Médiamétrie faisant de ce programme la toute première audience de jeudi avec 22% de parts de marché et 5 millions de téléspectateurs en moyenne ? mais en plus qualitativement bien jugée, puisqu'une majorité de Français (52% contre 47%) ayant regardé ce débat au moins en partie juge qu'il a été convaincant. C'est encore plus net auprès des 5 à 6 millions de téléspectateurs qui ont suivi le débat en entier et qui sont les deux-tiers (66% contre 34%) à l'avoir jugé « convaincant ». L'adhésion est encore plus forte auprès des trois c?urs de cibles de la primaire socialiste : les trois-quarts des sympathisants de gauche (76%), des sympathisants socialistes (79%) et enfin et surtout, des Français les plus certains d'aller voter le 9 octobre prochain (74%) ont jugé que ce débat avait été convaincant.
Dans le détail, candidat par candidat, le succès ne se dément pas non plus : 4 des 6 principaux protagonistes du débat de jeudi ont été jugés convaincants par une large majorité de téléspectateurs, de sympathisants de gauche et de Français se déclarant certains d'aller voter. Outre J.M. Baylet, Ségolène Royal est la seule à ne pas avoir été jugée convaincante.
2) Hollande, jugé le plus convaincant lors de l'émission, est toujours le favori mais perd un peu de terrain au profit des « petits » Valls et Montebourg, jugés eux-aussi très bons, et qui rattrapent leur retard sur Ségolène Royal, jugée peu convaincante jeudi. Aubry est stable à bonne distance de François Hollande. Elle aussi a convaincu, mais pas suffisamment et pas plus que lui.
Passé de 42% (Ipsos fin août) à 47% (BVA la semaine dernière) au cours des quinze premiers jours de septembre, et de 11 points à 18 points d'avance sur sa rivale, François Hollande, qui est le candidat qui a le plus convaincu lors du débat (64% contre 55% pour Aubry), pouvait espérer poursuivre sa progression et être dès cette semaine en mesure de l'emporter dès le premier tour. Tel n'est pas le cas, il recule de 4 points auprès des électeurs les plus certains d'aller voter et ne domine plus Martine Aubry « que » de 15 points (43% contre 28%) au lieu de 18 points à la veille du débat.
C'est que, si lors de ce débat le favori a largement convaincu les téléspectateurs (64%), les autres candidats ont eux-aussi fait forte impression. Ainsi, Valls (2nd avec 58%), Aubry (3ème avec 55%) et Montebourg (4ème avec 52%) ont eux-aussi convaincu une majorité de Français qui ont suivi au moins en partie l'émission et une proportion encore plus importante de ceux qui l'ont suivi en entier (respectivement, 68%, 63% et 62% ont été convaincus). Auprès des Français se déclarant les plus certains d'aller voter, Hollande est même au coude-à-coude avec Aubry : 77% l'ont jugé convaincant et 76% ont jugé Aubry convaincante.
Seule exception, si l'on considère le cas Baylet comme étant très à part, Ségolène Royal encore troisième, s'est littéralement effondrée, 69% des téléspectateurs ne l'ayant pas trouvé convaincante jeudi dernier.
Résultat, Hollande reste l'hyper-favori mais, si les choses en restait là, devrait sans doute compter sur un second tour pour lequel il lui faudra tenir compte des reports des autres candidats alors qu'avec ses 47% de jeudi dernier il n'était même pas obligé de s'en préoccuper. Aubry, reste seconde à bonne distance et si elle a convaincu sur sa prestation, n'est pas parvenue à instiller le doute sur la candidature Hollande. Royal, ne peut plus guère briguer une deuxième place qualificative en finale et devra même résister à Montebourg pour maintenir sa troisième place actuelle. Avec Valls qui décolle enfin, grâce à une prestation particulièrement réussie jeudi dernier, ces trois-là réunissent près de 30% de l'électorat et peuvent à ce titre espérer jouer un rôle important pour le second tour s'il se confirmait, et/ou en tout cas, figurer dans le futur gouvernement si la gauche venait à l'emporter en 2012.
Echantillon de 2 624 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l'interviewé après stratification par région et catégorie d'agglomération.
GAEL SLIMAN - Directeur Général Adjoint de BVA
AFP
Ce genre de débat a donc bénéficié en premier lieu aux "petits" candidats (enfin Montebourg et Valls hein, parce que Baylet... Bon ben Baylet quoi...) mais ils restent tout de même bien loin de Hollande.
A voir si la tendance se confirme après le second débat.
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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