M. Bertrand s'est "battu" pour que les sodas light soient moins chers que les autres

(AFP) –

PARIS — Le ministre de la santé Xavier Bertrand a souligné jeudi s'être "battu" pour que les sodas light coûtent désormais "moins cher que les autres", même si les nutritionnistes sont très réservés sur l'utilisation d'édulcorants dans les boissons.

Dans le cadre du plan annoncé mercredi par le Premier ministre François Fillon, "je me suis battu pour qu'on puisse obtenir une différence entre les sodas qui sont particulièrement sucrés et ceux qu'on appelle les sodas light c'est-à-dire sans sucre ajouté", a souligné le ministre sur France 2.

"Ca va permettre que tous ces produits sans sucre ajouté coûtent au final moins cher que les autres et qu'on puisse adapter et changer son comportement", a-t-il ajouté, soulignant que cela fait "des années" qu'on parle de cette mesure et que "l'Organisation Mondiale de la Santé la recommande pour lutter contre l'obésité".

Mercredi, M. Fillon avait estimé que "c'est normal de taxer l'alcool, le tabac, et les boissons dans lesquelles on rajoute du sucre", qui sont "à la source de dépenses de santé importantes".

Il avait précisé qu'une accise spécifique serait créée sur les boissons sucrées, "dont le taux sera aligné sur celui du vin". Les jus de fruit sans sucres ajoutés et les produits contenant des édulcorants ne sont pas concernés par cette mesure.

Le nutritionniste Laurent Chevallier, du Réseau environnement santé, a applaudi à cette "très bonne mesure", tout en regrettant que les sodas light et les jus de fruit industriels en soient exclus.

"La malbouffe est clairement identifiée comme un des facteurs augmentant l'obésité et favorisant l'apparition de problèmes métaboliques", a-t-il souligné à l'AFP. "On n'est pas venu à bout des maladies infectieuses en soignant les patients, mais par des mesures en amont qui s'appellent l'hygiène", a-t-il ajouté.

Il a cependant estimé qu'il fallait "aller au-delà" de ces mesures, regrettant que la taxe envisagée ne soit pas plus dissuasive, "de l'ordre de 100 ou 200%", et que les sodas light et les jus de fruits industriels soient exclus du plan.

Il a rappelé à ce propos que les études fondant en Europe la dose journalière admissible d'aspartame n'ont pas été rendues publiques alors que cet édulcorant, de loin le plus utilisé, pourrait être à risque pour la santé à forte dose.

Connaissez-vous la stévia rébaudiana?



La stévia est une plante herbacée vivace endémique que l'on trouve dans la région de la chaine de montagne de L'AMABAI au PARAGUAY.On l'appelle également, Herbe douce du PARAGUAY,Kaa He-éé,Herbe sucrée, sweetleaf, honeyleaf....

Les indiens de la contrée utilisent les feuilles de stévia depuis des millénaires comme édulcorant et aussi à des fins médicinales, car cette plante (source passeportsanté) remplace le sucre dans les boissons chaudes ou froides et les aliments( résiste à la cuisson à 200°). Elle fait baisser le taux de glucose sanguin et stimule la production d'insuline, abaisse la tension artérielle, tonifie le coeur et est diurétique .

Elle a été étudiée la première fois en 1887 par un botaniste latino américain monsieur BERTONI .

Les japonais ont été les premiers à cultiver la plante à grande échelle en 1950, ils l'utilisent désormais de façon régulière. La stévia est cultivée dans plus de douze pays dont : le Canada, le Brésil, la Chine, le Japon, la Corée, Israël etc...

Les feuilles de stévia contiennent un composé nommé stévioside dont l'extrait est de 100 à 300 fois plus sucré que le sucre classique.

En octobre novembre, c'est la floraison, de toutes petites fleurs blanches apparaissent; elles résistent moyennement au gel (-6-7 ).

Que pouvons-nous faire pour vous ?


Nous avons décidé de faire partager au plus grand nombre une solution simple, naturelle et efficace. Cultivez chez soi en pot ou à l'extérieur une plante qui vous permettra de limiter votre consommation de sucre. Les feuilles de stévia se consomment fraîches ou séchées à l'abri dans un bocal en verre. Cette plante providentielle convient sans souci aux personnes soucieuses de leur ligne et aux diabétiques car elle est non toxique et non calorique. De la famille des composées, elle se cultive comme un géranium sous nos latitudes.

La stévia victime de ses bienfaits ? Le développement de ce produit étonnant dépend de considérations trés éloignées de l'interêt du consommateur et de sa santé. Actuellement la stévia est interdite en france comme édulcorant mais autorisé comme complément alimentaire. Le principal obstacle semble être les fabricants d'édulcorant de synthése, notamment l'aspartame américain (produit contesté pour la santé), une affaire de gros sous!

Anna a écrit:

Enfin, si UN gouvernement voulait vraiment faire du sanitaire, il s'arrangerait pour faire baisser les prix des fruits, légumes et poissons, notamment en sruveillant les marges que les distributeurs se font dessus.

erictron a écrit:le coca light est apprécié Par notre président ,cela doit expliquer la position de Mr Bertrand

erictron a écrit:le coca light est apprécié Par notre président ,cela doit expliquer la position de Mr Bertrand

The Shadow a écrit:Beurk, du coca-light dans du Whisky.....Faut vraiment être dégueu pour faire un truc pareil. Encore que de Sarkozy, ça ne m'étonnerait pas trop...

Enfin, comme je le disais l'autre jour sur Facebook, pourquoi les sodas, et pas les dragibus, les schtroumpfs, les haribos et compagnie? Le Nutella qui est plein de graisse, ils n'y touchent pas? Pour ramener les sous qu'ils gaspillent, ils sont vraiment prêts à n'importe quoi.....

Anna a écrit:Idem, je déteste ça, globalement, en sucré, je n'ai qu'un pêché mignon, le coca.
J'ai lu une étude il y a peu sur le Nutella, il paraît que c'est la pire bombe calorique qui puisse être, avec très peu de lait et très peu de noisettes

Anna a écrit:Et de l'huile de palme en plus, celle à cause de laquelle l'équivalent d'un terrain de foot de forêt disparaît chaque minute

The Shadow a écrit:Il parait qu'on peut fabriquer du Nutella soit-même avec du miel, des noisettes et du chocolat (et quelques autres ingrédients). Mon père avait essayé il y a quelques années, c'était pas mal, mais ça avait 2 inconvénients: il faut bien choisir son chocolat, et le problème de la conservation est insolvable à notre échelle de petits con-sommateurs particuliers....