Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
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Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Les émeutes s'étendent hors de Londres, David Cameron va tenir une réunion de crise
Les émeutes, qui secouent Londres depuis samedi, ont fait tache d'huile dans la capitale et d'autres villes face à des policiers visiblement dépassés, obligeant le Premier ministre David Cameron à rentrer d'urgence mardi de vacances pour gérer une crise d'ampleur nationale.
Toute la nuit de lundi à mardi, les sirènes de la police et des pompiers ont retenti dans la capitale. Mais à un an des Jeux Olympiques de Londres, les forces de l'ordre ont semblé impuissantes à contenir les violences, les pires de ce type dans la capitale depuis plus de vingt ans, malgré plus de 6.000 hommes déployés sur le terrain.
Dès le petit matin, les images d'immeubles en feu et de magasins pillés tournaient à nouveau en boucle sur les télés du pays.
Plus de 450 personnes ont été arrêtées à Londres depuis le début des émeutes, dont trois hommes interpellés pour "tentative de meurtre" après avoir blessé deux policiers au volant de leur voiture. Et les cellules des commissariats sont pleines à craquer, de l'aveu même de la police.
Signe de la tension grandissante dans le pays, le match amical de football Angleterre - Pays-Bas prévu mercredi au stade de Wembley à Londres a été annulé par la Fédération internationale.
Dès la fin de l'après-midi lundi, les forces de l'ordre ont commencé à être harcelées par des groupes de jeunes en plein jour à Hackney (est), à quelques km du stade olympique.
Violences, pillages et incendies de voitures et de bâtiments ont continué ensuite à gagner du terrain, embrasant les beaux quartiers de Notting Hill et Clapham, ainsi que Peckham (sud), Croydon et Ealing à la périphérie.
Au "Ledbury", restaurant étoilé au guide Michelin à Notting Hill, les pilleurs ont fait main basse sur les téléphones portables des clients, ainsi que sur la caisse et la vaisselle.
Plusieurs stations de métro ont dû être fermées.
"Quand je suis descendue vers 23H15, il y avait des centaines de jeunes en train de casser des vitrines", a raconté Amrit Khurmy, propriétaire d'un petit magasin, qui a assisté impuissante au pillage et à l'incendie de sa boutique. "Ils sont sortis de notre magasin en emportant des bouteilles et en hurlant. je pense qu'ils ont tout pris".
"Nous n'avons tout simplement plus assez d'unités à envoyer" sur le terrain, a reconnu Paul Deller, l'un des officiers de la Met, la police londonienne qui a dû recourir à des hommes non entraînés à ce genre d'incidents, malgré la suspension de tous les congés.
Pour la première fois depuis que les émeutes sont parties samedi soir de Tottenham, un quartier déshérité du nord de Londres, les violences ont gagné d'autres villes, Bristol (sud-ouest), Liverpool (nord-ouest) et Birmingham (centre) où la police a procédé à des dizaines d'arrestations.
Le Premier ministre David Cameron, dont l'absence a été critiquée depuis le début des émeutes, a été obligé d'écourter ses vacances, à l'instar du maire de Londres. Rentré d'Italie en urgence, il devait présider une réunion de crise dans la matinée à Downing Street et s'entretenir avec le chef de la police.
Les premiers troubles avaient éclaté samedi soir à la suite d'une manifestation pour réclamer "justice" après la mort d'un homme de 29 ans, Mark Duggan, tué lors d'un échange de tirs avec la police à Tottenham. Les résultats des expertises balistiques étaient attendus dans la journée.
Pour tenter de décourager les émeutiers, la police veut publier les photos des fauteurs de trouble prises par les caméras de surveillance et surveille de très près les réseaux sociaux, comme Twitter, qui servent de relais aux assaillants, très mobiles.
La ministre de l'Intérieur Theresa May a aussi appelé les parents à mieux surveiller leurs enfants, alors que les témoignages font état de la présence d'enfants d'une dizaine d'années parmi les pilleurs.
Elle a en revanche semblé écarter, au moins à ce stade, le recours à l'armée, malgré les nombreuses critiques sur l'incapacité de la police à faire face à la situation.
"Les émeutiers ont pris le contrôle, la police leur abandonne les rues", titrait mardi le Times, sous la photo impressionnante d'une femme entrain de sauter d'un immeuble en feu.
AFP
J'ai pu voir quelques images ce matin...
Nos "casseurs" sont clairement des petits joueurs à côté des Anglais...
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Comprendre les émeutes au Royaume-Uni
Après trois nuits successives de violences et de pillages à Londres, d'autres villes britanniques sont touchées. Mais que se passe-t-il chez Sa Majesté?
Qui est Mark Duggan?
Les premiers incidents ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche dans le nord de Londres, après une manifestation pacifique contre la mort de Mark Duggan. Ce père de famille de 29 ans a été tué jeudi dernier, lors d'une opération des forces de l'ordre contre la criminalité au sein de la communauté noire du quartier multiethnique et déshérité de Tottenham.
Certaines informations de presse laissent entendre que les forces de l'ordre auraient ouvert le feu sans avoir été attaquées. Une balle reçue par un policier aurait ainsi été tirée par un autre policier, et pas par le jeune homme, sur lequel on a retrouvé une arme... Les circonstances de ce décès sont suffisamment troubles pour que la police et une commission de contrôle indépendante ouvrent une enquête. Et présentent leurs excuses pour le manque d'informations, aux proches de Mark Duggan.
Ce dernier fait l'objet d'un portrait contrasté dans le Guardian. Présenté comme un homme aimant et tranquille, qui éviterait toute confrontation, il n'avait "rien d'un gangster", selon sa fiancée. Pour elle, la presse ment quand elle le présente comme un trafiquant d'armes et de drogues. Il aurait pourtant des liens avec l'un des groupes criminels du nord de Londres, Star Gang, en conflit perpétuel avec des bandes rivales, comme Broadwater Farm Posse ou Tottenham Mandem. Il était en possession de munitions modifiées pour maximiser les dégâts causés, ajoute l'Independent.
Quelles sont les villes touchées ?
Des jeunes ont incendié des voitures de police, un bus et des bâtiments dans la nuit de samedi à dimanche à Tottenham. Ces émeutes et les pillages ont ensuite débordé dans d'autres quartiers de Londres, comme le montre cette carte complète du Telegraph, dans la nuit de dimanche à lundi. Les rues d'Hackney à l'est, à Clapham dans le sud, à Camden dans le nord et Ealing à l'ouest, ont aussi passé une nuit mouvementée. Les images des incendies de bâtiments entiers à Croydon, dans le sud de la capitale, sont impressionnantes.
Vitrines brisées, scènes de pillage, voitures incendiées... Les images de Londres se répètent dans d'autres villes, dans la nuit de lundi à mardi: Birmingham, Liverpool, Bristol. Mais le mouvement prend des proportions qui inquiètent le pouvoir britannique: le vice-Premier ministre Nick Clegg s'est rendu à Tottenham ce lundi tandis que David Cameron a écourté ses vacances italiennes pour rentrer d'urgence dans la capitale et convoquer une session extraordinaire du Parlement ce jeudi.
Le mouvement va-t-il se poursuivre ?
"Une nuit pluvieuse n'est jamais bonne pour une émeute", note l'Independent alors que l'on annonce une dégradation de la météo au Royaume-Uni, notamment pour jeudi... Mais un homme de 26 ans, blessé par balle lundi, a succombé à ses blessures. Les esprits pourraient ne pas se calmer tout de suite.
Imitation ou embrasement social ?
La mort de Mark Duggan aura été "l'étincelle" qui a allumé les violences britanniques, mais certains habitants estiment que la crise économique et les coupes budgétaires qui affectent les quartiers défavorisés sont le terreau de ce mouvement. En octobre 2010, le maire conservateur de Londres, Boris Johnson, s'inquiétait d'ailleurs de voir les populations les plus pauvres chassées du centre-ville vers les banlieues par un phénomène d' "épuration sociale".
Scotland Yard dans la tourmente
Des responsables communautaires de Tottenham estiment que la police a une responsabilité dans l'envenimement de la situation, car elle aurait négligé des mises en garde dès samedi. Il faut dire que ces nuits d'émeutes interviennent à un moment difficile pour Scotland Yard, décapitée dans le cadre de l'affaire News of the World, soupçonnée de corruption et alors que se profile le procès d'un policier accusé d'homocide involontaire pour avoir violemment poussé un vendeur de journaux, mort peu après d'une hémorragie abdominale, lors du G20 à Londres en 2009. Redoutant que l'effet boule de neige se poursuive, notamment après la mort d'un homme blessé lors de l'émeute de lundi, la police de la capitale a gonflé ses effectifs, passant de 6000 à 16 000 hommes dès mardi soir.
Colère, frustration, rébellion... Tout cela couvait, selon des experts cités dans la presse, pour qui les jeunes frappés par l'exclusion sociale n'ont "rien à perdre". L'analyse fait débat, cependant. "Ce sont des opportunistes", décrète Kit Malthouse, le maire-adjoint de Londres, sur la BBC. "Ce n'est en rien de la protestation, c'est purement et simplement criminel. Les politiques et les médias doivent veiller à ne pas trouver d'excuse pour ce qui s'est passé."
De fait, l'embrasement de Tottenham a pu inspirer des "imitateurs" dans d'autres quartiers de Londres et d'autres villes, suggère dans l'Independent un psychologue spécialiste des émeutes. Le fait que les émeutiers pillent des biens électroniques, des bijoux ou des vêtements n'est pas innocent pour lui : "Ce sont des biens difficiles à obtenir en temps d'austérité". "Il ne s'agit pas d'excuser mais de comprendre ces actes, ajoute-t-il, pour mieux les prévenir plus tard."
Y a-t-il eu des précédents ?
Après les émeutes des banlieues françaises en 2005, Tottenham était présenté comme un modèle, rappelle Rue 89. Un modèle d'intégration retrouvée après des années de troubles, notamment dans les années 1980. 1981, Brixton (voir la vidéo) et Liverpool sont touchés. 1985, Birmingham et Tottenham grondent...
S'agit-il du même phénomène? Oui et non. Le détonateur a presque toujours été le même: une altercation entre la police et la communauté noire, souligne l'Independent. Le paysage économique et social est similaire, teinté de chômage chez les jeunes et de coupes budgétaires.
Mais depuis les années 1980, la police a aussi procédé à une introspection et enquêté sur ses failles, souligne le quotidien, ainsi qu'un émeutier de Brixton en 1981 dans les colonnes du Guardian. La préparation des manifestants était bien plus poussée, ne se résumait pas à un simple tweet. Et surtout, en 2011, les émeutiers ne portent pas de "message politique", ajoute l'ancien de Brixton. Ils ne parlent pas du "ghetto", ajoute l'Independent, pour qui le mouvement est plus "décadent que désespéré".
Quel rôle pour les réseaux sociaux ?
Autre différence: Internet. Facebook et Twitter ont bruissé ces derniers jours, Scotland Yard promet d'ailleurs de poursuivre les auteurs de messages "incendiaires" postés sur ces sites. Mais les utilisateurs y ont surtout renvoyé vers la messagerie instantanée de Blackberry, BBM. Gratuit, rapide... et crypté, ce système ne facilite pas la tache des forces de l'ordre. Les autorités canadiennes s'étaient déjà plaintes de manifestations "orchestrées" via BBM en 2009, note au passage El Pais en Espagne.
Mais les Britanniques utilisent aussi les réseaux sociaux pour une autre mobilisation: le nettoyage des quartiers troublés. Le Telegraph met en avant un groupe Facebook et un site créé pour l'occasion, tandis que sur Twitter, le hashtag #londonriots est concurrencé par l'autre mot-clé #riotcleanup, notamment utilisé par le candidat travailliste à la mairie de Londres, Ken Livingstone!
LEXPRESS.fr
Marie SIMON
J'ai du mal à comprendre comment la mort de cet homme, quand bien même il s'agirait d'une bavure, justifierait les trois jours que vient de connaître le Royaume-Uni...
D'un côté, on ne m'enlèvera pas de l'idée que le quidam de base ne se balade pas avec une arme et des munitions modifiées, de l'autre une commission d'enquête a été mise en place pour déterminer les circonstances exactes de ce décès...
Ils veulent quoi de plus ?
Que les policiers qui faisaient partie de l'opération soient alignés en place publique et fusillés avant même qu'on sache exactement ce qui s'est passé ???
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Bizarre ce décès !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Emeutes à Londres : les violences reprennent près de Birmingham
Publié le 08.08.2011, 22h32 | Mise à jour : 09.08.2011, 19h36
http://www.leparisien.fr/international/emeutes-a-londres-les-violences-reprennent-pres-de-birmingham-08-08-2011-1559318.php
Les émeutes se poursuivent hélas !
Publié le 08.08.2011, 22h32 | Mise à jour : 09.08.2011, 19h36
La pression ne retombe pas à Londres. Les émeutes qui secouent depuis plusieurs jours Londres et qui se sont étendues à plusieurs villes ont repris mardi en fin d'après-midi près de Birmingham (centre), deuxième ville du Royaume-Uni, a annoncé la police. SUR LE MÊME SUJET
DIAPO. Emeutes à Tottenham : pillages et voitures brûléesDIAPO. Londres sous le choc après une deuxième nuit d'émeutes VIDEO. Emeutes à Londres : de nombreux incidents dimanche soirEmeutes en Grande-Bretagne : 10 000 policiers en renfortEmeutes à Londres : l'homme tué par la police jeudi est mort d'une seule balle«Nous avons des informations faisant état de désordres à Wolverhampton», où des magasins ont été vandalisés, «et à West Bromwich», ont précisé les forces de l'ordre dans un communiqué.
La France a recommandé la prudence à ses ressortissants, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères.
Mardi, les émeutes ont fait une première victime : la police a annoncé la mort d'un homme de 26 ans, retrouvé blessé dans la capitale. Le Premier ministre britannique David Cameron, qui a dû écourter ses vacances en Italie, a annoncé mardi que 10 000 hommes seraient envoyés en renfort de la police à Londres. Selon la BBC, Scotland Yard a annoncé que 111 policiers ont été blessés depuis le début des violences.
La victime, qui n'a pas été identifiée, avait été retrouvée blessée par balle dans une voiture lundi vers 21h15 dans le quartier de Croydon, au sud de la capitale britannique, en plein milieu des émeutes. L'homme a finalement succombé à ses blessures. Deux jeunes, qui se trouvaient sur place avec des objets volés, ont été arrêtés.
De gigantesques feux dans la capitale
Lundi soir à Londres, des groupes de jeunes s'étaient rassemblés dans le quartier de Hackney, dans l'est de la capitale, pillant des magasins et un camion. Mardi matin, la police londonienne a arrêté trois personnes soupçonnées de «tentative de meurtre» contre des membres des forces de l'ordre. Elles auraient tenté d'écraser un policier qui tentait d'arrêter leur voiture, parce qu'il les soupçonnait d'avoir participé au pillage d'un magasin à proximité.
Scotland Yard a annoncé avoir déployé 1 700 policiers supplémentaires pour faire face aux pires incidents survenus dans la capitale britannique depuis des années. La police a également dû intervenir à Croydon, où des feux spectaculaires étaient en cours lundi soir selon les images de la BBC, à Lewisham et à Peckham, dans le sud de Londres. A Peckham, des commerces étaient en feu et les flammes menaçaient de se propager à d'autres immeubles alors que des jeunes ont tenté de mettre le feu à un autobus à impériale, selon des images de télévision.
Les quartiers favorisés de Londres sous le choc
Dans les quartiers aisés de Ealing et Clapham, secoués à leur tour par les émeutes qui embrasent la capitale britannique depuis ce week-end, les habitants découvrent incrédules mardi leurs commerces en ruines et leurs rues dévastées dans la nuit par des groupes de jeunes encagoulées. «C'était comme une zone de guerre. C'était l'anarchie la plus totale», raconte Paul Walters, 32 ans, un habitant de Ealing, une zone résidentielle et verdoyante de l'ouest de Londres.
Les carcasses d'au moins six voitures brûlées entravent encore les rues de Ealing mardi matin, où des badauds prennent des photos des dégâts des violences. A Clapham Junction dans le sud de Londres, même paysage de désolation. Il ne reste plus grand chose de quelques bâtiments de style victorien ravagés par les flammes, alors qu'un grand magasin appartenant à la chaîne Debenhams a été dévalisé.
Plus de 500 personnes ont été arrêtées depuis le début des violences
Mardi, plus de 500 personnes, dont un garçon de onze ans, avaient été arrêtées depuis le début des violences. Au moins neuf membres des forces de l'ordre ont été blessés durant la nuit de dimanche à lundi, dont trois après avoir été heurtés par un véhicule roulant à vive allure.
Toute la journée de lundi, des groupes de jeunes ont harcelé les forces de l’ordre et pillé des magasins dans plusieurs quartiers de la ville. Ces nouveaux incidents font suites aux émeutes survenues dans la nuit de samedi à dimanche à Tottenham, dans la foulée d'une manifestation pour réclamer «justice» après la mort d'un homme de 29 ans, Mark Duggan, tué lors d'une opération des forces de l'ordre contre la criminalité au sein de la communauté noire.
Scènes de pillage en province
En province, la police des West Midlands a confirmé l'arrestation de 87 jeunes qui, dans le centre de Birmingham, brisaient des vitrines de magasins et se livraient au pillage. Elle a indiqué qu'un commissariat de Birmingham était en feu. A Liverpool, la police locale a elle aussi indiqué être confrontée à des scènes de violence, notamment l'incendie de plusieurs voitures.
En ce qui concerne la capitale britannique, le chef de la police Tim Godwin a demandé «aux parents de commencer à contacter leurs enfants pour leur demander où ils se trouvent».
La ministre de l'Intérieur Theresa May a qualifié ces troubles «d'actes purement criminels», promettant que les responsables seraient traduits en justice. Elle a en revanche semblé écarter, pour le moment, le recours à l'armée ou à des canons à eau évoqué par certains élus locaux pour ramener le calme. «La police britannique ne travaille pas avec des canons à eau. La police britannique travaille avec l'appui des différentes communautés», a-t-elle assuré.
DIAPO. Emeutes à Tottenham : pillages et voitures brûléesDIAPO. Londres sous le choc après une deuxième nuit d'émeutes VIDEO. Emeutes à Londres : de nombreux incidents dimanche soirEmeutes en Grande-Bretagne : 10 000 policiers en renfortEmeutes à Londres : l'homme tué par la police jeudi est mort d'une seule balle«Nous avons des informations faisant état de désordres à Wolverhampton», où des magasins ont été vandalisés, «et à West Bromwich», ont précisé les forces de l'ordre dans un communiqué.
La France a recommandé la prudence à ses ressortissants, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères.
Mardi, les émeutes ont fait une première victime : la police a annoncé la mort d'un homme de 26 ans, retrouvé blessé dans la capitale. Le Premier ministre britannique David Cameron, qui a dû écourter ses vacances en Italie, a annoncé mardi que 10 000 hommes seraient envoyés en renfort de la police à Londres. Selon la BBC, Scotland Yard a annoncé que 111 policiers ont été blessés depuis le début des violences.
La victime, qui n'a pas été identifiée, avait été retrouvée blessée par balle dans une voiture lundi vers 21h15 dans le quartier de Croydon, au sud de la capitale britannique, en plein milieu des émeutes. L'homme a finalement succombé à ses blessures. Deux jeunes, qui se trouvaient sur place avec des objets volés, ont été arrêtés.
De gigantesques feux dans la capitale
Lundi soir à Londres, des groupes de jeunes s'étaient rassemblés dans le quartier de Hackney, dans l'est de la capitale, pillant des magasins et un camion. Mardi matin, la police londonienne a arrêté trois personnes soupçonnées de «tentative de meurtre» contre des membres des forces de l'ordre. Elles auraient tenté d'écraser un policier qui tentait d'arrêter leur voiture, parce qu'il les soupçonnait d'avoir participé au pillage d'un magasin à proximité.
Scotland Yard a annoncé avoir déployé 1 700 policiers supplémentaires pour faire face aux pires incidents survenus dans la capitale britannique depuis des années. La police a également dû intervenir à Croydon, où des feux spectaculaires étaient en cours lundi soir selon les images de la BBC, à Lewisham et à Peckham, dans le sud de Londres. A Peckham, des commerces étaient en feu et les flammes menaçaient de se propager à d'autres immeubles alors que des jeunes ont tenté de mettre le feu à un autobus à impériale, selon des images de télévision.
Les quartiers favorisés de Londres sous le choc
Dans les quartiers aisés de Ealing et Clapham, secoués à leur tour par les émeutes qui embrasent la capitale britannique depuis ce week-end, les habitants découvrent incrédules mardi leurs commerces en ruines et leurs rues dévastées dans la nuit par des groupes de jeunes encagoulées. «C'était comme une zone de guerre. C'était l'anarchie la plus totale», raconte Paul Walters, 32 ans, un habitant de Ealing, une zone résidentielle et verdoyante de l'ouest de Londres.
Les carcasses d'au moins six voitures brûlées entravent encore les rues de Ealing mardi matin, où des badauds prennent des photos des dégâts des violences. A Clapham Junction dans le sud de Londres, même paysage de désolation. Il ne reste plus grand chose de quelques bâtiments de style victorien ravagés par les flammes, alors qu'un grand magasin appartenant à la chaîne Debenhams a été dévalisé.
Plus de 500 personnes ont été arrêtées depuis le début des violences
Mardi, plus de 500 personnes, dont un garçon de onze ans, avaient été arrêtées depuis le début des violences. Au moins neuf membres des forces de l'ordre ont été blessés durant la nuit de dimanche à lundi, dont trois après avoir été heurtés par un véhicule roulant à vive allure.
Toute la journée de lundi, des groupes de jeunes ont harcelé les forces de l’ordre et pillé des magasins dans plusieurs quartiers de la ville. Ces nouveaux incidents font suites aux émeutes survenues dans la nuit de samedi à dimanche à Tottenham, dans la foulée d'une manifestation pour réclamer «justice» après la mort d'un homme de 29 ans, Mark Duggan, tué lors d'une opération des forces de l'ordre contre la criminalité au sein de la communauté noire.
Scènes de pillage en province
En province, la police des West Midlands a confirmé l'arrestation de 87 jeunes qui, dans le centre de Birmingham, brisaient des vitrines de magasins et se livraient au pillage. Elle a indiqué qu'un commissariat de Birmingham était en feu. A Liverpool, la police locale a elle aussi indiqué être confrontée à des scènes de violence, notamment l'incendie de plusieurs voitures.
En ce qui concerne la capitale britannique, le chef de la police Tim Godwin a demandé «aux parents de commencer à contacter leurs enfants pour leur demander où ils se trouvent».
La ministre de l'Intérieur Theresa May a qualifié ces troubles «d'actes purement criminels», promettant que les responsables seraient traduits en justice. Elle a en revanche semblé écarter, pour le moment, le recours à l'armée ou à des canons à eau évoqué par certains élus locaux pour ramener le calme. «La police britannique ne travaille pas avec des canons à eau. La police britannique travaille avec l'appui des différentes communautés», a-t-elle assuré.
http://www.leparisien.fr/international/emeutes-a-londres-les-violences-reprennent-pres-de-birmingham-08-08-2011-1559318.php
Les émeutes se poursuivent hélas !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
résumons , en France la gauche comprend et soutient les émeutes et les pillages qui sévissent à Londres !
Demain , elle soutiendra et encouragera les mêmes émeutes ethniques qui surviendront à Paris !
Demain , elle soutiendra et encouragera les mêmes émeutes ethniques qui surviendront à Paris !
Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Émeutes à Londres : «Je n’ose plus sortir après 20h»
Par Le Figaro
VOS TÉMOIGNAGES - Des internautes du Figaro vivant en Grande-Bretagne nous font part de leur sentiment après plusieurs jours de violences à Londres et d’autres villes britanniques.
«Nous avons assisté à un défilé de casseurs»
Par Le Figaro
Commentaires
Par Le Figaro
VOS TÉMOIGNAGES - Des internautes du Figaro vivant en Grande-Bretagne nous font part de leur sentiment après plusieurs jours de violences à Londres et d’autres villes britanniques.
«Nous avons assisté à un défilé de casseurs»
Londonien depuis 1984, Patrick, internaute du Figaro, garde un vif souvenir des émeutes de 81. Pour lui, hors de question de chambouler son quotidien malgré les tensions constatées à travers la ville : «L’atmosphère est normale autour de moi. En dehors des quartiers affectés, il n’y a pas de mesures de sécurité renforcée. Londres est une ville suffisamment grande pour éviter les zones d’émeutes», estime-t-il, préférant dédramatiser la situation. «La population est en vacances et ceux qui sont encore au bureau font des plaisanteries telles que : "Zut, je me suis acheté une télévision samedi alors que j'aurais pu en avoir une gratuite !"»
Mais tous ne se montrent pas si détendus. L’internaute Charles M., Français en stage à Londres depuis seulement quelques semaines, réside dans le quartier qui a vu naître les émeutes de 81. «Les lieux sont fortement imprégnés par cet événement historique. Mais depuis ce week-end, la vie n’est plus la même dans le quartier. Fermeture du métro, barrages de police, agressions, pillages… Je n’ose plus sortir après 20h ! Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit et en allant au travail ce matin, j’ai ressenti un certain malaise», exprime-t-il avant d’ajouter : «Ce quartier a une âme qu'il doit absolument retrouver !»
Même constat alarmant pour l’internaute Astrid L. expatriée à Londres depuis un an : «J’habite à Ealing Broadway, un quartier très calme de Londres, mais hier soir nous avons assisté à un défilé de casseurs et à des scènes de violences incroyables : des dizaines voire des centaines de voitures ont été brûlées, les magasins vandalisés, pillés et mis à feu, un taxi qui essayait de se faufiler au moment du saccage du magasin Tesco a été attaqué, juste devant ma fenêtre, des hélicoptères ont survolé la ville toute la nuit… Que fait-on maintenant ? Où aller ?» Inquiète, Astrid L. prend un maximum de précautions : «J'ai mon passeport, mes bijoux et mon ordinateur portable dans un sac-à-dos. J’ai reçu environ 12 propositions d'hébergement l’extérieur de la ville. Ce débordement de solidarité est certainement le seul coté positif de ces événements», relève-t-elle.
«Ce mouvement ne témoigne pas d’un malaise social»
Après le choc des premiers jours, des questions se posent alors que le mouvement s’intensifie dans plusieurs quartiers de la capitale et d’autres villes du pays. La situation peut-elle s’envenimer davantage ou s’agit-il d’un mouvement de contestation éphémère ?
«Contrairement aux émeutes des années 80, le mouvement actuel ne peut pas être considéré comme malaise social. On est loin de la manifestation du mal-être d’une société toute entière», affirme Patrick. Retraité de la Métropolitan Police depuis 2005, l’internaute franco-britannique, Christopher W. partage le même point de vue sur la nature du mouvement : «La mort de Mark Duggan a été saisie par des bandes comme un prétexte pour détruire et voler.»
Autre facteur à prendre en compte, l’évolution des nouvelles technologies de communication : «Les émeutes des années 80 dont je me souviens très bien ne se sont pas propagées aussi rapidement. Facebook, Twitter et autres SMS ont changé la logistique. Rien ne semble pouvoir arrêter les émeutiers», s’inquiète l’internaute Blessyou.
Choqué de constater que les quartiers calmes et résidentiels étaient aussi la cible des attaques, l’internaute Julien N. préfère rester à son domicile du Sud Ouest de Londres : «La ville est, à mon sens, dangereuse passée 18h et aucun quartier de Londres n'est à l'abri. J’ai l'impression que la police est simplement dépassée par les évènements et ne parvient pas du tout à inverser la tendance.»
Connaissant le terrain, Christopher W. émet certains doutes quant aux capacités des forces de l’ordre : «la tactique des émeutiers qui consiste à agir en masse dans plusieurs banlieues simultanément évite la concentration des forces de l'ordre à un endroit. Par conséquent, les policiers peinent à faire face en nombre suffisant. D’autant plus que seule la ville de Londres dispose du Teritorial Support Group (TSG), l’équivalent des CRS. Toutes les polices du Royaume-Uni ne sont que des polices municipales», explique-t-il craignant les conséquences d’un effet de contagion.
Ailleurs dans le pays, on envisage des événements similaires. À Winchester dans le sud du pays, l’internaute Gaspard D., un ingénieur français expatrié, observe les événements avec attention mais reste optimiste : «Ces émeutes ne reflètent en rien l’opinion publique. Au bureau, bien sûr, on parle des événements mais on garde avant tout le sourire», témoigne-t-il. «Ici, dans le sud, on craint juste que Portsmouth s’enflamme. Si cela arrive, Southampton, sa ville rivale, se mettra elle aussi en ébullition. L’autre grande crainte est qu’on ne puisse pas travailler à cause des perturbations dans les transports. Des stations de métro sont déjà fermées et des émeutes se déroulent à Clapham Junction, le hub ferroviaire du Sud. Si cette station est prise, c’est la paralysie sur tout le réseau ferroviaire du sud du pays», redoute-t-il.
Par Le Figaro
Commentaires
Si on éfface des images les policiers et les bus,impossible de faire la difference, on se croirait en france,ce sont les memes que chez nous!
Les anglais ont le résultat de leur utopie en matière d'immigration ,de leur attachement à leur Reine,la chef du Commonwealth.Ils auraient du lire mieux la Bible et la Tour de Babel.
Le centre de Londres n'est pas vraiment impacter... nous parlons des quartiers comparables a genevilliers, sarcelles etc...
Seule exception a Clapham Junction qui est l'equivalent de Boulogne. Donc bon nous ne sommes pas encore sur les barricades dans le centre de Londres. Chelsea, South Kensington sont encore tres surs!
un pays phare de la pluri-cultarité, lol....
Pourtant les Anglais, du temps de l'Empire, ne faisaient pas preuve de faiblesse vis à vis des autochtones!leur angélisme d'aujourdhui leur coute trés cher, et ce n'est pas fini!est ce que ces émeutes de voyous( et non de pauvres), ne vont pas exacerber les mouvements extrémistes?
Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Angleterre : quatrième nuit d'affrontements dans plusieurs villes
Publié le 08.08.2011, 22h32 | Mise à jour : 09.08.2011, 23h11
La pression ne retombe pas en Angleterre. Les émeutes qui secouent depuis plusieurs jours Londres et qui se sont étendues à plusieurs villes ont repris mardi en fin d'après-midi à Manchester et près de Birmingham (centre), deuxième ville du Royaume-Uni, a annoncé la police.
LeParisien.fr
c'est pas la guerre civile mais dieu que cela ressemble à une guerre ethnique !
Publié le 08.08.2011, 22h32 | Mise à jour : 09.08.2011, 23h11
La pression ne retombe pas en Angleterre. Les émeutes qui secouent depuis plusieurs jours Londres et qui se sont étendues à plusieurs villes ont repris mardi en fin d'après-midi à Manchester et près de Birmingham (centre), deuxième ville du Royaume-Uni, a annoncé la police.
Selon la BBC, des violences et des incendies ont éclaté dans le centre-ville de Manchester mardi en début de soirée. Des centaines de jeunes encagoulés ont semé la pagaille dans le centre de la ville brisant des vitrines, se livrant à des pillages, mettant le feu à des magasins et lançant des projectiles contre la police. Ils se sont affrontés à des centaines de policiers antiémeutes. «Nous avons été attaqués plusieurs fois», a déclaré à la BBC Glen Barkworth, gérant du principal centre commercial de Manchester. «J'ai vu deux magasins attaqués, pillés, incendiés. J'ai vu des jeunes attraper des grillages et les lancer à travers les portes. C'était surréaliste», a-t-il ajouté.
Barricades et pillages près de Birmingham
A West Bromwich, une localité proche de Birmingham, environ 200 personnes derrière des barricades ont envoyé des projectiles en direction des forces de l'ordre, incendié des véhicules et vandalisé des magasins, selon la police et la BBC. A Wolverhampton, dans la banlieue de Birmingham, des magasins ont également été livrés à des pillages, a indiqué la police.
A Londres, 16 000 policiers prennent position dans les rues, en prévision de la nuit à venir. La situation était calme mardi en début de soirée à Londres, où une forte tension était cependant perceptible, de nombreux magasins ayant baissé leurs rideaux plus tôt que prévu.
La France a recommandé la prudence à ses ressortissants, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères. A l'issue d'une réunion d'urgence du gouvernement, David Cameron a lancé un message de fermeté depuis le perron de Downing Street pour tenter de mettre fin aux scènes de chaos et à la contagion au reste du pays. «Si vous êtes assez vieux pour commettre de tels crimes, vous êtes également assez vieux pour être punis», a-t-il affirmé à l'adresse des jeunes émeutiers, dont certains n'ont qu'une dizaine d'années.
Les émeutes ont fait une première victime
Mardi, les émeutes ont fait une première victime : la police a annoncé la mort d'un homme de 26 ans, retrouvé blessé dans la capitale. Le Premier ministre britannique David Cameron, qui a dû écourter ses vacances en Italie, a annoncé mardi que 10 000 hommes seraient envoyés en renfort de la police à Londres. Selon la BBC, Scotland Yard a annoncé que 111 policiers ont été blessés depuis le début des violences.
La victime, qui n'a pas été identifiée, avait été retrouvée blessée par balle dans une voiture lundi vers 21h15 dans le quartier de Croydon, au sud de la capitale britannique, en plein milieu des émeutes. L'homme a finalement succombé à ses blessures. Deux jeunes, qui se trouvaient sur place avec des objets volés, ont été arrêtés.
De gigantesques feux dans la capitale
Lundi soir à Londres, des groupes de jeunes s'étaient rassemblés dans le quartier de Hackney, dans l'est de la capitale, pillant des magasins et un camion. Mardi matin, la police londonienne a arrêté trois personnes soupçonnées de «tentative de meurtre» contre des membres des forces de l'ordre. Elles auraient tenté d'écraser un policier qui tentait d'arrêter leur voiture, parce qu'il les soupçonnait d'avoir participé au pillage d'un magasin à proximité.
Scotland Yard a annoncé avoir déployé 1 700 policiers supplémentaires pour faire face aux pires incidents survenus dans la capitale britannique depuis des années. La police a également dû intervenir à Croydon, où des feux spectaculaires étaient en cours lundi soir selon les images de la BBC, à Lewisham et à Peckham, dans le sud de Londres. A Peckham, des commerces étaient en feu et les flammes menaçaient de se propager à d'autres immeubles alors que des jeunes ont tenté de mettre le feu à un autobus à impériale, selon des images de télévision.
Les quartiers favorisés de Londres sous le choc
Dans les quartiers aisés de Ealing et Clapham, secoués à leur tour par les émeutes qui embrasent la capitale britannique depuis ce week-end, les habitants découvrent incrédules mardi leurs commerces en ruines et leurs rues dévastées dans la nuit par des groupes de jeunes encagoulées. «C'était comme une zone de guerre. C'était l'anarchie la plus totale», raconte Paul Walters, 32 ans, un habitant de Ealing, une zone résidentielle et verdoyante de l'ouest de Londres.
Les carcasses d'au moins six voitures brûlées entravent encore les rues de Ealing mardi matin, où des badauds prennent des photos des dégâts des violences. A Clapham Junction dans le sud de Londres, même paysage de désolation. Il ne reste plus grand chose de quelques bâtiments de style victorien ravagés par les flammes, alors qu'un grand magasin appartenant à la chaîne Debenhams a été dévalisé.
Plus de 500 personnes ont été arrêtées depuis le début des violences
Mardi, plus de 560 personnes, dont un garçon de onze ans, avaient été arrêtées depuis le début des violences. Au moins neuf membres des forces de l'ordre ont été blessés durant la nuit de dimanche à lundi, dont trois après avoir été heurtés par un véhicule roulant à vive allure.
Toute la journée de lundi, des groupes de jeunes ont harcelé les forces de l’ordre et pillé des magasins dans plusieurs quartiers de la ville. Ces nouveaux incidents font suites aux émeutes survenues dans la nuit de samedi à dimanche à Tottenham, dans la foulée d'une manifestation pour réclamer «justice» après la mort d'un homme de 29 ans, Mark Duggan, tué lors d'une opération des forces de l'ordre contre la criminalité au sein de la communauté noire.
Scènes de pillage en province
En province, la police des West Midlands a confirmé l'arrestation de 87 jeunes qui, dans le centre de Birmingham, brisaient des vitrines de magasins et se livraient au pillage. Elle a indiqué qu'un commissariat de Birmingham était en feu. A Liverpool, la police locale a elle aussi indiqué être confrontée à des scènes de violence, notamment l'incendie de plusieurs voitures.
En ce qui concerne la capitale britannique, le chef de la police Tim Godwin a demandé «aux parents de commencer à contacter leurs enfants pour leur demander où ils se trouvent».
La ministre de l'Intérieur Theresa May a qualifié ces troubles «d'actes purement criminels», promettant que les responsables seraient traduits en justice. Elle a en revanche semblé écarter, pour le moment, le recours à l'armée ou à des canons à eau évoqué par certains élus locaux pour ramener le calme. «La police britannique ne travaille pas avec des canons à eau. La police britannique travaille avec l'appui des différentes communautés», a-t-elle assuré.
LeParisien.fr
c'est pas la guerre civile mais dieu que cela ressemble à une guerre ethnique !
Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Je croyais bêtement que le principe de la guerre ethnique c'était quand même que des ethnies différentes s'affrontent...
Suis-je idiot des fois, tout de même...
En l'occurence ce n'est absolument pas le cas, il faut arrêter de vouloir tout mettre à toutes les sauces sur le dos de l'immigration et des immigrés...
Le fait que la victime de la première fusillade soit un black ne suffit pas à faire des émeutes qui ont suivi une guerre ethnique et c'est vraiment prendre les gens pour des cons que de leur balancer des commentaires du genre : "ouh ouh ouh, les vilains immigrés sont le mal, tout ça est de leur faute, ce sont eux qui pillent, brûlent, saccagent... ouh ouh ouh, craignez et chassez les vilains immigrés !!!"
Enfin sauf à ce qu'on considère les émeutiers et les forces de l'ordre comme deux ethnies distinctes...
Suis-je idiot des fois, tout de même...
En l'occurence ce n'est absolument pas le cas, il faut arrêter de vouloir tout mettre à toutes les sauces sur le dos de l'immigration et des immigrés...
Le fait que la victime de la première fusillade soit un black ne suffit pas à faire des émeutes qui ont suivi une guerre ethnique et c'est vraiment prendre les gens pour des cons que de leur balancer des commentaires du genre : "ouh ouh ouh, les vilains immigrés sont le mal, tout ça est de leur faute, ce sont eux qui pillent, brûlent, saccagent... ouh ouh ouh, craignez et chassez les vilains immigrés !!!"
Enfin sauf à ce qu'on considère les émeutiers et les forces de l'ordre comme deux ethnies distinctes...
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Ce qui se passe, à mon avis, c'est le résultat de tensions sociales latentes très formes cristallisées par cet incident avec la police. On a eu la même chose en France en 2005 puis plus récemment à Villiers-le-Bel. Parler de guerre ethnique est non seulement faux, mais fait courir le risque de refermer le couvercle sur l'origine de symptômes en ne réglant rien du tout, du même coup. Avec la crise, il est à craindre que ce genre d'émeutes, dont la violence est toujours inacceptable, se reproduise régulièrement un peu partout.
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Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Faites très attention avec les articles du genre "je ne sors plus de chez moi oulala c'est la guerre".
Pour avoir moults contacts étroits à l'étranger, je peux vous dire que mes amis, lors des émeutes en France, m'appelaient pour savoir si j'allais bien, alors que franchement, à part quelques voitures brûlées, je n'ai rien vécu directement et ne me suis JAMAIS sentie menacée.
Sauf qu'à l'étranger, tout était présenté comme si non seulement toutes les banlieues, mais aussi Paris même, étaient devenues zone de guerre, littéralement...
Et comme je le disais ailleurs, ces émeutes n'éclatent pas maintenant pour rien ou au hasard et font suite à d'autres mouvements de contestation sociale des britanniques, qui, entre autres, refusent de payer pour ces E*$#@§! de banquiers et financiers...Et à mon avis, ça va faire contagion!
Pour avoir moults contacts étroits à l'étranger, je peux vous dire que mes amis, lors des émeutes en France, m'appelaient pour savoir si j'allais bien, alors que franchement, à part quelques voitures brûlées, je n'ai rien vécu directement et ne me suis JAMAIS sentie menacée.
Sauf qu'à l'étranger, tout était présenté comme si non seulement toutes les banlieues, mais aussi Paris même, étaient devenues zone de guerre, littéralement...
Et comme je le disais ailleurs, ces émeutes n'éclatent pas maintenant pour rien ou au hasard et font suite à d'autres mouvements de contestation sociale des britanniques, qui, entre autres, refusent de payer pour ces E*$#@§! de banquiers et financiers...Et à mon avis, ça va faire contagion!
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Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
T'es énervée ce soir (ou ce matin, au choix ) !
Je suis d'accord, j'ai vécu les émeutes de 2005 depuis l'Allemagne, et ça donnait effectivement l'impression que le pays allait littéralement s'effondrer.
Il est évident aussi que ces émeutes, qui surviennent un peu partout maintenant, sont le fruit de tensions sociales aggravées par la crise. Par contre, il est éminemment regrettable que ces émeutes, comme d'habitude, consistent à saccager les bagnoles des voisins et les commerces du coin. Les spéculateurs peuvent continuer à jouer au golf tranquillou...
Je suis d'accord, j'ai vécu les émeutes de 2005 depuis l'Allemagne, et ça donnait effectivement l'impression que le pays allait littéralement s'effondrer.
Il est évident aussi que ces émeutes, qui surviennent un peu partout maintenant, sont le fruit de tensions sociales aggravées par la crise. Par contre, il est éminemment regrettable que ces émeutes, comme d'habitude, consistent à saccager les bagnoles des voisins et les commerces du coin. Les spéculateurs peuvent continuer à jouer au golf tranquillou...
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Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Ça serait marrant qu'ils attaquent Buckingham Palace
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Z'avaient qu'à pas nous piquer nos jeux olympiques à nous, na!
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Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Anna a écrit:Z'avaient qu'à pas nous piquer nos jeux olympiques à nous, na!
heureusement qu'ils nous les ont piqué , je te dis pas ce que cela nous aurait couté !!!
Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Et maintenant, Delanoë doit monter un dossier "Emeutes 2012" pour montrer que c'est nous qu'on est les meilleurs quand même...
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Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
La mort de cet homme fut un prétexte déclancheur, la vraie raison est le chômage, la précarité qui augmente à grande vitesse dans ce pays et la pauvreté de plus en plus importante et le désespoir d'une jeunesse sans avenir.
Georges- Président du Conseil Général
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Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Je me souviens en 2005 quand ma soeur m'appelait de Montréal affolée en s'inquiétant pour nous... d'après ce que relataient les télés ça semblait être une guerre civile à feu et à sang, un point de non retour, ....
il faut parfois se méfier de ce que diffusent certaines télés en manque de scoops.
il faut parfois se méfier de ce que diffusent certaines télés en manque de scoops.
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Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Nan mais ce n'est même pas la faute des médias, c'est que ces images, qui tournent forcément en boucle, tant ça paraît inquiétant vu de l'extérieur, conduisent à penser que c'est la même chose sur tout le territoire. J'étais en Allemagne en 2005, et j'étais , notamment quand l'état d'urgence a été décrété.
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Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Tout à fait d'accord avec "franline" , bien sûr que la faute en incombe aux médias qui sur-médiatise de petits mouvements de foule ! Ils devraient se taire et planquer ces reportages ... n'est-ce pas leur mission ?
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Londres et l'Angleterre en proie à d'importantes émeutes
Pour une fois je vous rejoins, oui, effectivement, la faute en incombe aux médias (étrangers) par méconnaissance de la situation du pays. Exactement comme là pour la GB. Faire croire que ça touche tout le pays alors que pour quiconque le connaît un peu, il n'est pas difficile d'identifier les quartiers de Londres toucher ni même les autres villes; les gens ne le savent peut-être pas, mais Birmingham, ça craint un max, même en temps normal!
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