Premières crispations entre Hollande et Aubry
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Premières crispations entre Hollande et Aubry
Premières crispations entre Hollande et Aubry
Par François-Xavier Bourmaud
17/07/2011 | Mise à jour : 19:52
La maire de Lille propose d'augmenter de «30 à 50 %» le budget de la culture. Le député de Corrèze dénonce une «surenchère».
c'est certain , par les temps qui courent , l'important est d'augmenter le budget alloué à la culture , donc aux artistes de gauche , de 50 % , ce ne sont que nos impôts qui augmenteront en parallèle .;
Par François-Xavier Bourmaud
17/07/2011 | Mise à jour : 19:52
La maire de Lille propose d'augmenter de «30 à 50 %» le budget de la culture. Le député de Corrèze dénonce une «surenchère».
C'était prévisible et d'ailleurs prévu par les socialistes eux-mêmes : les premières escarmouches ont éclaté ce week-end entre les candidats à la primaire. L'enjeu : remporter la bataille de la crédibilité. Le terrain ? L'économie, avec au passage une nouvelle entorse au projet du PS, après celle de Manuel Valls qui avait assuré ne pas croire à un retour à la retraite à 60 ans et critiqué le projet de créer 300.000 emplois-jeunes. Mais cette fois, c'est François Hollande qui s'est démarqué, suivi de près par Martine Aubry.
Dans un entretien au Monde, l'ancien chef du PS a assuré qu'il fallait «rééquilibrer nos comptes publics dès 2013 » et pas en 2014, comme le prévoit le texte du parti. «Nous ne pouvons pas laisser gonfler la dette publique au risque de faire de la charge de nos intérêts le premier budget du pays, ce qui altérerait toutes nos marges de manœuvre », a assuré François Hollande. Dans la foulée, Martine Aubry a adopté la même position : «Nous nous sommes engagés, dans le projet socialiste, à respecter les engagements de la France, 3 % en 2013 puisque c'est la règle aujourd'hui », a assuré la maire de Lille lors du «Grand Rendez-Vous Europe 1-Le Parisien». Martine Aubry a pris soin de ne pas accréditer l'idée d'un accès de tension avec son rival. «C'est bien que nous nous exprimions en parallèle pour dire la même chose », a-t-elle glissé.
D'ailleurs, c'est également en parallèle que les deux rivaux ont aussi dit la même chose sur la crise de l'euro. Depuis Avignon, Martine Aubry a pointé un «risque d'explosion de l'euro ». «Si la zone euro n'est pas capable de défendre un pays comme la Grèce, qui pourtant fait des efforts, il n'y a plus de solidarité. Si trois, quatre pays, dont l'Italie, se trouvent attaqués, c'est l'euro qui n'existe plus », a-t-elle assuré. Sur la même ligne, François Hollande a lancé de son côté une mise en garde contre un «péril devenu imminent ». «Le pire est possible si rien de sérieux n'est fait. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel doivent enfin s'élever à la hauteur de l'enjeu », écrit le député de Corrèze dans une tribune publiée dimanche par Le Journal du dimanche. L'accord parfait entre Hollande et Aubry ? En fait, non, vraiment pas.
La «hotte du père Noël»
Dimanche, les deux candidats à la primaire n'étaient pas sur la même longueur d'onde. Comme pour fixer l'image d'une Martine Aubry dépensière face à lui qui serait responsable et rigoureux, François Hollande s'en est pris à la proposition, formulée par sa rivale à Avignon, d'augmenter de «30 à 50 % » le budget de la culture. Une mesure dont le coût serait financé par une partie des gains réalisés par la suppression de la détaxation des heures supplémentaires. Réaction de François Hollande : « Ce n'est pas une surenchère qu'on doit demander, c'est une politique. Après, cette politique a des conséquences financières qui ne sont pas toutes au ministère de la Culture. » Martine Aubry dans la surenchère ? L'attaque est brutale car elle renvoie à un débat récurrent au PS depuis l'élection de François Mitterrand en 1981 et le tournant de la rigueur de 1983, lorsque le président socialiste avait dû renoncer à ses promesses de campagne face à «la contrainte extérieure». Le débat se résume en une question : les socialistes peuvent-ils se permettre de multiplier les promesses dans l'opposition au risque de ne pas pouvoir les tenir une fois au pouvoir et de décevoir, à nouveau, leurs électeurs ? Les socialistes avaient donné la réponse lors de la rédaction de leur projet : c'est non.
Alors forcément, entendre Martine Aubry proposer d'augmenter le budget de la culture de «30 à 50 % » a fait bondir François Hollande. Déjà, lors de la convention sur l'égalité réelle, alors que l'aile gauche du parti multipliait les propositions, les partisans de François Hollande avaient dénoncé un projet en forme de «hotte du père Noël». Force est de constater qu'à Avignon, Martine Aubry a commencé à la remplir.
c'est certain , par les temps qui courent , l'important est d'augmenter le budget alloué à la culture , donc aux artistes de gauche , de 50 % , ce ne sont que nos impôts qui augmenteront en parallèle .;
Re: Premières crispations entre Hollande et Aubry
C'est la guéguerre normale ! Pour ce qui est des impôts d'un côté (gauche )comme de l'autre ( droite ) ... on n'y coupe pas ! Il va falloir cracher notre fric c'est certain
Jeanclaude- Député
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Re: Premières crispations entre Hollande et Aubry
n'y a t-il pas assez de frics qui part dans les mosquées déguisées en centres culturelles ?
Invité- Invité
Re: Premières crispations entre Hollande et Aubry
franline2 a écrit:n'y a t-il pas assez de frics qui part dans les mosquées déguisées en centres culturelles ?
Quel est le rapport avec le sujet de ce topic !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
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