Alerte aux laits dangereux pour les bébés
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Alerte aux laits dangereux pour les bébés
Alerte aux laits dangereux pour les bébés
Les pédiatres mettent en garde les parents contre l’utilisation de certains laits (chèvre, brebis, ânesse, soja, amande) pour les bébés. Ils sont potentiellement dangereux pour le bon développement des enfants.
Hélène Bry | Publié le 22.06.2011, 07h00
Les laits non maternisés donnés à un tout-petit peuvent engendrer de graves carences alimentaires et des séquelles pour sa vie d’adulte. (
ça parait tellement évident !
Les pédiatres mettent en garde les parents contre l’utilisation de certains laits (chèvre, brebis, ânesse, soja, amande) pour les bébés. Ils sont potentiellement dangereux pour le bon développement des enfants.
Hélène Bry | Publié le 22.06.2011, 07h00
Les laits non maternisés donnés à un tout-petit peuvent engendrer de graves carences alimentaires et des séquelles pour sa vie d’adulte. (
Le ParisienC’est un effet de mode qui horripile les pédiatres. Au point que le Syndicat français des aliments de l’enfance (SFAE) alerte sur les risques liés à la consommation de laits non adaptés aux jeunes enfants en France. Ils veulent que les parents prennent conscience des dangers auxquels ils exposent leurs bébés en leur donnant des laits de chèvre, de jument, d’amande ou de soja à la place des laits infantiles qui seuls répondent aux besoins spécifiques des moins de 3 ans.
Le professeur Bertrand Chevallier, chef du pôle pédiatrie de l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne (Hauts-de-Seine), repère de plus en plus d’enfants victimes d’aberrations alimentaires. Citant des cas cliniques précis, il va jusqu’à parler de « maltraitance nutritionnelle » (lire ci-dessous), avec des risques de rachitisme, des enfants au trop petit périmètre crânien, ou souffrant de calculs rénaux…
« Jusqu’aux 6 mois de leur enfant, les parents suivent à peu près les conseils du médecin. Mais après, ils consultent moins et beaucoup n’en font qu’à leur tête, analyse le professeur Chevallier. Ils picorent les conseils de la copine, de la voisine, ou glanent des idées sur des forums Internet où l’on peut lire des choses délirantes! Par exemple, une maman qui raconte que depuis qu’elle donne du lait d’amande à son bébé, il a moins de coliques, et aussitôt dix mamans, lasses des pleurs du soir, suivent ce très mauvais conseil. »
Pourquoi les laits de chèvre et de brebis ne sont pas adaptés
« Le lait de chèvre expose l’enfant à des carences en fer, en vitamines A, C, D, B9 et B12, et il contient trop de protéines », explique le pédiatre. Et le lait de brebis? « Il est beaucoup trop gras et riche en protéines. » Les bébés, d’ailleurs, ne semblent guère l’apprécier, et beaucoup repoussent leur biberon avec une moue dégoûtée… Le professeur Chevallier met en garde aussi contre le lait d’ânesse, proposé par certains éleveurs qui, explique-t-il, « ne présentent pas de garanties suffisantes en matière de contrôle infectieux ».
Pourquoi les jus végétaux sont nocifs
« La composition des jus végétaux (NDLR : soja, amande) révèle d’emblée leurs points faibles : une grande pauvreté en calcium, voire un déficit total, une grande pauvreté en minéraux, en acides gras essentiels et en fer, une moindre richesse en protéines et en calories », assène le professeur Chevallier.
Il insiste aussi sur le fait que les protéines végétales sont de moins bonne qualité que les protéines animales. Et conclut ainsi : « Les jus végétaux exposent l’enfant à des carences et à des excès qui surchargent les reins. Leur utilisation chez les nourrissons peut retentir gravement sur leur santé. »
Pourquoi les laits de croissance sont les seuls adaptés aux bébés
De 0 à 3 ans, l’enfant quadruple son poids et double sa taille de naissance. Dans cette phase de croissance extraordinaire, le lait infantile doit rester l’aliment essentiel de l’enfant. « Les enfants en bas âge doivent en boire idéalement 500 ml par jour », explique le docteur Laurence Plumey, médecin nutritionniste, consultante à l’hôpital Necker à Paris. « A partir de 6 mois, on peut donner deux biberons de lait infantile par jour : un le matin, l’autre au goûter. On couvre ainsi 70% de ses besoins, notamment en fer, en calcium et en acides gras essentiels. » Pour donner toutes leurs chances aux enfants, les experts s’accordent donc pour dire que le meilleur choix reste le lait maternel, puis en relais de l’allaitement le lait 2e âge jusqu’à 10-12 mois, et ensuite le lait de croissance jusqu’aux 3 ans du bébé. Les laits apportent une dose adaptée de protéines (pour ne pas surcharger l’organisme), des vitamines et des minéraux, dont le fer et les vitamines A, C et D, et des acides gras essentiels, dont les oméga 3 et 6.
Le ParisienAlerte aux laits dangereux pour les bébés
Les pédiatres mettent en garde les parents contre l’utilisation de certains laits (chèvre, brebis, ânesse, soja, amande) pour les bébés. Ils sont potentiellement dangereux pour le bon développement des enfants.
Hélène Bry | Publié le 22.06.2011, 07h00
Les laits non maternisés donnés à un tout-petit peuvent engendrer de graves carences alimentaires et des séquelles pour sa vie d’adulte. (LP/JEAN-BAPTISTE QUENTIN. )
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C’est un effet de mode qui horripile les pédiatres. Au point que le Syndicat français des aliments de l’enfance (SFAE) alerte sur les risques liés à la consommation de laits non adaptés aux jeunes enfants en France. Ils veulent que les parents prennent conscience des dangers auxquels ils exposent leurs bébés en leur donnant des laits de chèvre, de jument, d’amande ou de soja à la place des laits infantiles qui seuls répondent aux besoins spécifiques des moins de 3 ans.
Le professeur Bertrand Chevallier, chef du pôle pédiatrie de l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne (Hauts-de-Seine), repère de plus en plus d’enfants victimes d’aberrations alimentaires. Citant des cas cliniques précis, il va jusqu’à parler de « maltraitance nutritionnelle » (lire ci-dessous), avec des risques de rachitisme, des enfants au trop petit périmètre crânien, ou souffrant de calculs rénaux…
« Jusqu’aux 6 mois de leur enfant, les parents suivent à peu près les conseils du médecin. Mais après, ils consultent moins et beaucoup n’en font qu’à leur tête, analyse le professeur Chevallier. Ils picorent les conseils de la copine, de la voisine, ou glanent des idées sur des forums Internet où l’on peut lire des choses délirantes! Par exemple, une maman qui raconte que depuis qu’elle donne du lait d’amande à son bébé, il a moins de coliques, et aussitôt dix mamans, lasses des pleurs du soir, suivent ce très mauvais conseil. »
Pourquoi les laits de chèvre et de brebis ne sont pas adaptés
« Le lait de chèvre expose l’enfant à des carences en fer, en vitamines A, C, D, B9 et B12, et il contient trop de protéines », explique le pédiatre. Et le lait de brebis? « Il est beaucoup trop gras et riche en protéines. » Les bébés, d’ailleurs, ne semblent guère l’apprécier, et beaucoup repoussent leur biberon avec une moue dégoûtée… Le professeur Chevallier met en garde aussi contre le lait d’ânesse, proposé par certains éleveurs qui, explique-t-il, « ne présentent pas de garanties suffisantes en matière de contrôle infectieux ».
Pourquoi les jus végétaux sont nocifs
« La composition des jus végétaux (NDLR : soja, amande) révèle d’emblée leurs points faibles : une grande pauvreté en calcium, voire un déficit total, une grande pauvreté en minéraux, en acides gras essentiels et en fer, une moindre richesse en protéines et en calories », assène le professeur Chevallier.
Il insiste aussi sur le fait que les protéines végétales sont de moins bonne qualité que les protéines animales. Et conclut ainsi : « Les jus végétaux exposent l’enfant à des carences et à des excès qui surchargent les reins. Leur utilisation chez les nourrissons peut retentir gravement sur leur santé. »
Pourquoi les laits de croissance sont les seuls adaptés aux bébés
De 0 à 3 ans, l’enfant quadruple son poids et double sa taille de naissance. Dans cette phase de croissance extraordinaire, le lait infantile doit rester l’aliment essentiel de l’enfant. « Les enfants en bas âge doivent en boire idéalement 500 ml par jour », explique le docteur Laurence Plumey, médecin nutritionniste, consultante à l’hôpital Necker à Paris. « A partir de 6 mois, on peut donner deux biberons de lait infantile par jour : un le matin, l’autre au goûter. On couvre ainsi 70% de ses besoins, notamment en fer, en calcium et en acides gras essentiels. » Pour donner toutes leurs chances aux enfants, les experts s’accordent donc pour dire que le meilleur choix reste le lait maternel, puis en relais de l’allaitement le lait 2e âge jusqu’à 10-12 mois, et ensuite le lait de croissance jusqu’aux 3 ans du bébé. Les laits apportent une dose adaptée de protéines (pour ne pas surcharger l’organisme), des vitamines et des minéraux, dont le fer et les vitamines A, C et D, et des acides gras essentiels, dont les oméga 3 et 6.
ça parait tellement évident !
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