La rémunération mystère du futur défenseur des droits
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La rémunération mystère du futur défenseur des droits
La rémunération mystère du futur défenseur des droits
http://immigration.blogs.liberation.fr/coroller/2011/06/la-remuneration-mystere-du-defenseur-des-droits.html?xtor=EPR-450206
Quelle sera le montant de la rémunération de Dominique Baudis si sa nomination comme Défenseur des droits est confirmée par Sarkozy?
Etonnament, la question n'a pas été évoquée pour l'instant. Lors de l'examen du projet de loi créant cette instance par l'Assemblée nationale et le Sénat, les parlementaires n'ont pas posé la question.
Et les deux lois créant le Défenseur des droits (loi organique et loi ordinaire) n'abordent pas ce point.
"Pour les hautes autorités, il n'y a pas de règle, explique le député socialiste René Dosière, auteur avec l'UMP Christian Vanneste, d'un rapport sur les Autorités administratives indépendantes. Cela se discute entre l'intéressé et le gouvernement. Et fait ensuite l'objet d'un arrêté ou d'un décret".
Pour l'heure, Dominique Baudis, 64 ans, est eurodéputé et Président de l'Institut du monde arabe. Dans sa déclaration des intérêts financiers, auprès du Parlement européen, il précise que cette dernière fonction est "non rémunérée". Il reconnaît être rémunéré, en revanche, comme "auteur" et "Président de l'autorité professionnelle de la publicité". Combien? Il ne le précise pas.
Même si la question du montant de son indemnité en tant que Défenseur des droits n'a pas été abordée pour l'instant, il paraît évident que la fonction ne sera pas bénévole. Mais Dominique Baudis touchera-t-il une indemnité de 1 700 euros mensuels comme Luc Ferry à la tête du Conseil d'analyse de la société (CAS), organisme rattaché au Premier ministre?
Ou percevra-t-il 302 986 euros brut par an, comme Jean-Pierre Jouyet, le Président de l'autorité des marchés financiers (AMF)?
Les président des Autorités administratives indépendantes fusionnées au sein du Défenseur des droits étaient rémunérés. Comme Médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye touchait 138 293 euros, Dominique Versini, la Défenseure des enfants : 119 638 euros, Jeannette Bougrab, la Présidente de la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) : 81 096 euros. On ne sait pas, en revanche, combien percevait Roger Beauvois, le Président de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS).
Le Défenseur des droits cumulant désormais toutes ces fonctions, sa rémunération sera probablement plus élevée.
En saura-t-on plus demain? Ce mercredi, Dominique Baudis, devrait être auditionné, d'abord par les députés, puis par les sénateurs.
La question de sa rémunération lui sera-t-elle posée? Si c'est le cas, sans doute ne répondra-t-il pas, ou répondra-t-il plutôt, comme le prévoit René Dosière, que "la décision en revient au gouvernement".
Lui revient également la nomination du Défenseur des droits. Les auditions de demain seront certes suivies d'un vote. Les deux chambres disposent en effet d'un droit de veto. Mais ce droit est très théorique. Le Parlement ne peut rejeter un candidat proposé par le chef de l'Etat que si une majorité des 3/5e des députés et sénateurs des deux commissions se dégage.
Etonnament, la question n'a pas été évoquée pour l'instant. Lors de l'examen du projet de loi créant cette instance par l'Assemblée nationale et le Sénat, les parlementaires n'ont pas posé la question.
Et les deux lois créant le Défenseur des droits (loi organique et loi ordinaire) n'abordent pas ce point.
"Pour les hautes autorités, il n'y a pas de règle, explique le député socialiste René Dosière, auteur avec l'UMP Christian Vanneste, d'un rapport sur les Autorités administratives indépendantes. Cela se discute entre l'intéressé et le gouvernement. Et fait ensuite l'objet d'un arrêté ou d'un décret".
Pour l'heure, Dominique Baudis, 64 ans, est eurodéputé et Président de l'Institut du monde arabe. Dans sa déclaration des intérêts financiers, auprès du Parlement européen, il précise que cette dernière fonction est "non rémunérée". Il reconnaît être rémunéré, en revanche, comme "auteur" et "Président de l'autorité professionnelle de la publicité". Combien? Il ne le précise pas.
Même si la question du montant de son indemnité en tant que Défenseur des droits n'a pas été abordée pour l'instant, il paraît évident que la fonction ne sera pas bénévole. Mais Dominique Baudis touchera-t-il une indemnité de 1 700 euros mensuels comme Luc Ferry à la tête du Conseil d'analyse de la société (CAS), organisme rattaché au Premier ministre?
Ou percevra-t-il 302 986 euros brut par an, comme Jean-Pierre Jouyet, le Président de l'autorité des marchés financiers (AMF)?
Les président des Autorités administratives indépendantes fusionnées au sein du Défenseur des droits étaient rémunérés. Comme Médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye touchait 138 293 euros, Dominique Versini, la Défenseure des enfants : 119 638 euros, Jeannette Bougrab, la Présidente de la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) : 81 096 euros. On ne sait pas, en revanche, combien percevait Roger Beauvois, le Président de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS).
Le Défenseur des droits cumulant désormais toutes ces fonctions, sa rémunération sera probablement plus élevée.
En saura-t-on plus demain? Ce mercredi, Dominique Baudis, devrait être auditionné, d'abord par les députés, puis par les sénateurs.
La question de sa rémunération lui sera-t-elle posée? Si c'est le cas, sans doute ne répondra-t-il pas, ou répondra-t-il plutôt, comme le prévoit René Dosière, que "la décision en revient au gouvernement".
Lui revient également la nomination du Défenseur des droits. Les auditions de demain seront certes suivies d'un vote. Les deux chambres disposent en effet d'un droit de veto. Mais ce droit est très théorique. Le Parlement ne peut rejeter un candidat proposé par le chef de l'Etat que si une majorité des 3/5e des députés et sénateurs des deux commissions se dégage.
http://immigration.blogs.liberation.fr/coroller/2011/06/la-remuneration-mystere-du-defenseur-des-droits.html?xtor=EPR-450206
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: La rémunération mystère du futur défenseur des droits
c'est drôle comme tu n'es interessé que par les salaires des gens de droite , est ce qu'il te vient à l'idée de poster de telles questions sur les gauchistes investis de missions , passées ou présentes ?
Re: La rémunération mystère du futur défenseur des droits
livaste a écrit:c'est drôle comme tu n'es interessé que par les salaires des gens de droite , est ce qu'il te vient à l'idée de poster de telles questions sur les gauchistes investis de missions , passées ou présentes ?
En effet je ne me suis pas posé ce genre de question ! Et d'ailleurs pourquoi ma la poserais-je puisque cela n'est pas possible ! Rocard, sauf erreur, a été missionné par sarko mais de mémoire n'a pas été rémunéré !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: La rémunération mystère du futur défenseur des droits
Jean-Claude a écrit:
En effet je ne me suis pas posé ce genre de question ! Et d'ailleurs pourquoi ma la poserais-je puisque cela n'est pas possible ! Rocard, sauf erreur, a été missionné par sarko mais de mémoire n'a pas été rémunéré !
Mort de rire .
Sans déconner , tu t'entraines pour raconter des conneries pareilles ?
Nommé ambassadeur par Sarkozy, Michel Rocard perçoit 5 000 euros brut par mois
Mais Rocard est un retraité très actif. A peine a-t-il quitté le Parlement européen que Nicolas Sarkozy lui a trouvé une mission : ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique. Au moment de sa nomination, Michel Rocard s'est déclaré passionné par cette tâche. La rémunération n'est pas non plus anecdotique : 5000 euros brut par mois.
L'ancien Premier ministre donne une dizaine de conférences par an à 10 000 euros la prestation
Retraité hyperactif, l'ancien Premier ministre donne également une dizaine de conférences par an sur des sujets très variés comme "l'avenir des logiciels libres" ou "le microcrédit au Cambodge". Pour une prestation de seulement 2 heures, Michel Rocard peut être payé jusqu'à 10 000 euros selon le magazine Capital.
Une cinquième source de revenu : la commission sur l'emprunt Sarkozy
Au total, Michel Rocard perçoit donc 16 100 euros brut par mois, sans compter les cachets de ses conférences. Mais depuis la publication des informations du magazine Capital, le retraité hyperactif a accepté une nouvelle mission, tout en restant ambassadeur pour l'Arctique et l'Antarctique. Avec Alain Juppé, il a pris la tête de la commission chargée de réfléchir sur les priorités du grand emprunt Sarkozy. Et l'ancien Premier ministre de cumuler un cinquième revenu dont le montant reste inconnu...
http://www.politique.net/2009071601-le-salaire-de-michel-rocard.htm
Bassai Dai- Conseiller général
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Age : 53
Date d'inscription : 23/01/2009
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