le féminisme est-il critiquable?

le féminisme dénoncé souvent à juste titre par l'essayiste Alain Soral a-t-il participé in fine à la castration des filles et garçons par des femmes issues des mouvance tel MLF et participe-t-elle d'une logique sociale qui encourage le matriarcat? Le féminisme tel que le veule Isabelle Alonzo ou Clémentine Autain est-il pour vous un truc de femme frustrée ou autre?

Je ne suis pas une fervente féministe, loin s'en faut, et je ne supporte pas les hystériques du type Chiennes de garde. Néanmoins, je ne pense pas que l'on puise parler d'UN féminisme, et donc, je ne suis pas sûre que voir dans ce phénomène un fléau de notre société soit toujours pertinent. Sans oublier que le féminisme a eu son utilité dans le passé.
En gros, la radicalité de certaines est déplorable, mais je ne condamne pas le phénomène en bloc.

Le féminisme constitué en tant que mouvement a indénaiblement permis une émancipation de la femme, des ses particularismes. Ce que je rejette, avec vigueur, c'est cete nouvelle doctrine du tout égalitarisme qui voudrait que "la femme soit l'égale de l'homme en tout". en cela, j'éxècre au dernier degré les mouvements actuels, à l'instar des Chiennes de Garde et leur insupportable égèrie, Alonso.

Tu résumes parfaitement ma pensée ,Anna !( rectifié , je croyais que tu n'étais plus là )

Ma belle-mère est le genre instit psychorigide féministe type chienne de garde dernier stade...

Une fois alors que j'habitais en Bourgogne, je reçois un coup de fil d'un copain qui me propose de visiter une cave en Aloxe-Corton. Ravi, je lui répond oui immédiatement et à ce moment là, ma belle-mère dit "et pendant ce temps là, les femmes vont bossés". Je lui répond aussi sec "toi tu vas bossé car tu es la seule migraineuse"....

Ma belle-mère est l'illustration de ce truc, on se plaint d'un truc (ex: la cuisine) mais on s'en réserve l'espace. Tant pis pour elle et en plus, elle cuisine moins bien que moi.

saco

Le féminisme m'est complètement étranger, peut être parce que dans ma vie j'ai toujours eu le même salaire que les hommes et aucune difficulté particulière du fait que j'étais une femme!

par contre que le féminisme ait castré les hommes, meme si c'est un peu caricatural, c'est aussi vrai.
bcp de femmes veulent un alter ego gentil et doux dans la vie (le stéréotype du copain/confident homo), mais quand meme une brute virile au plumard

sarkonaute a écrit:par contre que le féminisme ait castré les hommes, meme si c'est un peu caricatural, c'est aussi vrai.
bcp de femmes veulent un alter ego gentil et doux dans la vie (le stéréotype du copain/confident homo), mais quand meme une brute virile au plumard

Pas mieux.

saco

J'ai eu la chance d'avoir un éducation et un enseignement scolaire qui ont été très salutaires sur les questions de couleur de peau et de sexe. Ca m'a permis de toujours considérer les femmes (les filles à l'époque hé hé) comme des êtres tout aussi intelligents et moraux que les hommes. Et en ce qui me concerne, la plupart des femmes sont plus fortes que moi, donc je peux même dire qu'il y a une supériorité physique de la femme

Bref, si on ajoute à ça le principe suivant lequel la femme puisse avoir accès aux mêmes droits civiques que les hommes et qu'elles puissent bénéficier d'une vraie égalité de moyens, alors je ne voit pas de raison d'en demander plus.

On n'en est pas encore là même si le principal est désormais acquis. Désormais les féministes n'ont plus à être aussi virulentes que dans les années 60. Le combat n'a plus à être aussi frontal qu'il a pu l'être par le passé.

PS : Je me permets aussi de faire remarquer qu'il est difficile de parler d'un mouvement aussi vaste que le féminisme sans s'intéresser aux courants qui ont pu l'animer. Je ne suis pas un expert mais au premier coup d'oeil on voit bien que le féminisme d'Emma Goldman n'est pas le même que celui de Ségolène Roayl.