Manifestation à PARIS pour défendre le droit à l'IVG
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Manifestation à PARIS pour défendre le droit à l'IVG
Manifestation à Paris pour défendre le droit à l'IVG
06/11/2010 | Mise à jour : 18:41 - Par lefigaro.fr
Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi sous la pluie à Paris pour défendre le droit à l'avortement, alors que le nombre de centres pratiquant les IVG baisse mais pas le nombre d'interventions.
"L'avortement reste un tabou". Maya Surduts, de la Coordination nationale pour le droit à l'avortement et à la contraception (Cadac), est inquiète : "Nous avons obtenu, sur le papier, un allongement des délais de 10 à 12 semaines, ce qui place la France dans la moyenne européenne, et la suppression de l'autorisation parentale pour les mineures, mais il y a de plus en plus de médecins qui refusent de pratiquer des IVG", explique-t-elle.
Pour cette raison, trois associations l'Association nationale des centres d'interruption de grossesse et de contraception, la Cadac et le Planning Familial - appelaient à manifester ce samedi pour défendre le droit à l'avortement et l'hôpital public. Près de 5000 personnes ont répondu à l'invitation et défilé à Paris, malgré la pluie. Le cortège, parti de la place d'Italie, a rejoint ensuite à la Bastille le défilé contre la réforme des retraites. Une brève échauffourée a opposé des manifestants à une quinzaine de jeunes gens venus au devant du cortège en scandant des slogans anti-avortement, provoquant l'intervention des forces de police.
200.000 IVG pratiquées chaque année
"La défense de l'hôpital public va de pair avec celle de l'IVG, car chaque fois qu'on ferme une maternité, c'est aussi souvent la fermeture d'un lieu où on pratiquait l'IVG", a expliqué François Nay, vice-présidente du comité national de défense des hôpitaux et des maternités de proximité, créé en 2004. "De plus de 1200 maternités au début des années 80, nous sommes passés à moins de 600 aujourd'hui", a ajouté ce médecin hospitalier qui parle de "pseudo-droit à l'avortement" compte tenu des difficultés rencontrées par un certain nombre de femmes souhaitant y recourir.
Entre 2000 et 2006, le nombre d'établissements pratiquant des IVG est passé de 729 à 639, selon un rapport de 2010 de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Quelque 200.000 IVG sont pratiquées chaque année, chiffre stable depuis plusieurs années.
L'un des problèmes pointés par les associations est le manque d'attractivité financière de l'acte, qui aurait conduit nombre d'établissements privés à arrêter cette pratique. Dans le public, où l'heure est au regroupement dans de plus grandes structures, les délais de prise en charge s'allongent. "Les femmes qui veulent une IVG ont parfois tellement de temps à attendre que les délais (légaux de 12 semaines) sont dépassés, ensuite on sait que c'est une question d'argent pour aller à l'étranger", déplore, Estelle Havard, DRH au conseil général du Val-de-Marne. "C'est un vrai recul pour la société", considère-t-elle.
Pour répondre à cette préoccupation, le ministère de la Santé a confirmé vendredi soir que les forfaits IVG versés par la Sécurité sociale aux établissements pratiquant des avortements devraient être augmentés de 50% d'ici la fin de l'année, comme annoncé en mars.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/11/06/01016-20101106ARTFIG00521-manifestation-a-paris-pour-defendre-le-droit-a-l-ivg.php
06/11/2010 | Mise à jour : 18:41 - Par lefigaro.fr
Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi sous la pluie à Paris pour défendre le droit à l'avortement, alors que le nombre de centres pratiquant les IVG baisse mais pas le nombre d'interventions.
"L'avortement reste un tabou". Maya Surduts, de la Coordination nationale pour le droit à l'avortement et à la contraception (Cadac), est inquiète : "Nous avons obtenu, sur le papier, un allongement des délais de 10 à 12 semaines, ce qui place la France dans la moyenne européenne, et la suppression de l'autorisation parentale pour les mineures, mais il y a de plus en plus de médecins qui refusent de pratiquer des IVG", explique-t-elle.
Pour cette raison, trois associations l'Association nationale des centres d'interruption de grossesse et de contraception, la Cadac et le Planning Familial - appelaient à manifester ce samedi pour défendre le droit à l'avortement et l'hôpital public. Près de 5000 personnes ont répondu à l'invitation et défilé à Paris, malgré la pluie. Le cortège, parti de la place d'Italie, a rejoint ensuite à la Bastille le défilé contre la réforme des retraites. Une brève échauffourée a opposé des manifestants à une quinzaine de jeunes gens venus au devant du cortège en scandant des slogans anti-avortement, provoquant l'intervention des forces de police.
200.000 IVG pratiquées chaque année
"La défense de l'hôpital public va de pair avec celle de l'IVG, car chaque fois qu'on ferme une maternité, c'est aussi souvent la fermeture d'un lieu où on pratiquait l'IVG", a expliqué François Nay, vice-présidente du comité national de défense des hôpitaux et des maternités de proximité, créé en 2004. "De plus de 1200 maternités au début des années 80, nous sommes passés à moins de 600 aujourd'hui", a ajouté ce médecin hospitalier qui parle de "pseudo-droit à l'avortement" compte tenu des difficultés rencontrées par un certain nombre de femmes souhaitant y recourir.
Entre 2000 et 2006, le nombre d'établissements pratiquant des IVG est passé de 729 à 639, selon un rapport de 2010 de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Quelque 200.000 IVG sont pratiquées chaque année, chiffre stable depuis plusieurs années.
L'un des problèmes pointés par les associations est le manque d'attractivité financière de l'acte, qui aurait conduit nombre d'établissements privés à arrêter cette pratique. Dans le public, où l'heure est au regroupement dans de plus grandes structures, les délais de prise en charge s'allongent. "Les femmes qui veulent une IVG ont parfois tellement de temps à attendre que les délais (légaux de 12 semaines) sont dépassés, ensuite on sait que c'est une question d'argent pour aller à l'étranger", déplore, Estelle Havard, DRH au conseil général du Val-de-Marne. "C'est un vrai recul pour la société", considère-t-elle.
Pour répondre à cette préoccupation, le ministère de la Santé a confirmé vendredi soir que les forfaits IVG versés par la Sécurité sociale aux établissements pratiquant des avortements devraient être augmentés de 50% d'ici la fin de l'année, comme annoncé en mars.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/11/06/01016-20101106ARTFIG00521-manifestation-a-paris-pour-defendre-le-droit-a-l-ivg.php
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Manifestation à PARIS pour défendre le droit à l'IVG
Je défends certes le droit à l'IVG, mais je ne peux qu'être surprise de constater le nombre énorme d'IVG, 200 00 c'est une IVG pour 4 naissances , c'est énorme !
Et c'est surtout incompréhensible dans un pays où la contraception est prise en charge !
Et c'est surtout incompréhensible dans un pays où la contraception est prise en charge !
Re: Manifestation à PARIS pour défendre le droit à l'IVG
Tu as raison Livaste ! Avec mon épouse nous nous sommes posé la même question ! Comment peut-il y avoir autant d'IVG avec tous les moyens de contraception existants.
Je ne voudrais incriminer personne mais je pense personnellement que peu d'immigrés utilisent ces moyens de contraception, par ignorance ou par spiritualité ... que sais-je !
Je ne voudrais incriminer personne mais je pense personnellement que peu d'immigrés utilisent ces moyens de contraception, par ignorance ou par spiritualité ... que sais-je !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Manifestation à PARIS pour défendre le droit à l'IVG
Il doit y avoir , parmi les candidates à l'IVG , énormément de jeunes , voire très jeunes filles , malheureusement .
C'est , chez les filles que suivent nos éducateurs , un souci qui revient assez souvent .
Mais je en suis pas certaines, en ce qui concerne les femmes adultes , que ce soient les immigrées qui fournissent e gros bataillon des candidates . Faudrait qu'in recherche s'il y a des stats sur ce sujet .
C'est , chez les filles que suivent nos éducateurs , un souci qui revient assez souvent .
Mais je en suis pas certaines, en ce qui concerne les femmes adultes , que ce soient les immigrées qui fournissent e gros bataillon des candidates . Faudrait qu'in recherche s'il y a des stats sur ce sujet .
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