Polémique autour de la possible disparition des notes
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Polémique autour de la possible disparition des notes
Polémique autour de la possible disparition des notes
Par Marie-Estelle Pech
25/10/2010 | Mise à jour : 21:45 Réactions (63)
Les notes chiffrées seraient remplacées par un «livret de compé-tences» qui apprécie notamment ce que l'élève a «acquis» ou «pas acquis».
L'arrivée de l'évaluation par compétences suscite des remous. Chez les enseignants et les parents.
[quote]Dans quelques années, les élèves ne seront peut-être plus évalués grâce à des notes chiffrées mais avec des smileys, ces petites têtes jaunes populaires sur Internet qui sourient, pleurent ou clignent de l'œil. Sans aller jusqu'à cette caricature qui existe néanmoins dans certaines écoles primaires, les habituels zéro ou dix en dictée sont en passe d'être remplacés par une évaluation par «compétences». Déjà répandue dans la majorité des écoles, cette évaluation détaillée dans un «livret de compétences» comporte des dizaines d'items, considérés comme «acquis», «pas acquis» ou «en cours d'acquisition» par l'enseignant. Il s'agit par exemple de savoir si l'élève «reconnaît le présent du futur», résout des «problèmes de longueur et de masse » ou «est sensible aux enjeux esthétiques d'un texte littéraire».
«C'est une révolution silencieuse», explique Jean-Michel Blanquer, le directeur général de l'enseignement scolaire, au ministère. Cette année, tous les collégiens de troisième sont censés être évalués de cette façon. C'est pourtant loin d'être le cas tant la résistance de certains enseignants à cette nouveauté est grande. Ils déplorent «le jargon» de certains items et le manque de précision de l'évaluation. «Je ne vois pas en quoi les mauvaises notes traumatisent les élèves, elles peuvent au contraire leur donner un coup de fouet et les motiver, détaille Joséphine Truil, professeure de physique en région parisienne. Le problème avec l'abandon des notes, c'est que les parents ne savent plus comment situer leur enfant. Certains pensent qu'il est très fort en sciences, alors que les compétences principales du carnet ne sont pas validées.»
Le système demande en revanche «trois fois plus de temps en correction». Autre écueil pour les enseignants, la mise en place des fameux «carnets» impose des réunions «incessantes» pour que tous se mettent d'accord sur la signification des items et les valident ensuite ensemble. Il n'est plus possible de remplir chacun sa moyenne trimestrielle de son côté. «Déroutée au départ», Stéphanie, professeur de lettres, à Nice, reconnaît néanmoins que certains élèves se sentent «plus encouragés et valorisés. Ils progressent, car ils savent après chaque évaluation quelle est la compétence à retravailler. Pour eux, c'est plus précis qu'une note». Ils ont aussi «arrêté de se focaliser sur le demi-point qui leur manquait et qui me faisait perdre un temps précieux».
Différents d'une école à l'autre
Mis à part le Sgen et l'Unsa, les syndicats d'enseignants sont sceptiques. «On demande au ministre de suspendre l'instauration de ce machin », s'exclame Roland Hubert, responsable de la pédagogie au Snes, principal syndicat des enseignants du secondaire, qui recommande à ces derniers de boycotter les évaluations: «Comment voulez-vous, par exemple, évaluer des compétences sur le savoir-être? Cela n'a aucun intérêt. Les carnets sont par ailleurs différents d'une école à l'autre, d'un collège à l'autre, comment les comparer?»
Certes, l'OCDE et l'Union européenne recommandent une telle évaluation. Et nombre de pays se sont engagés sur cette voie. Mais si ce système par «compétences » fonctionne bien en Finlande, tel n'est pas le cas du Québec ou de la Suisse. Selon un rapport de l'inspection générale datant de 2007, «la suppression du mode traditionnel d'évaluation dans ces pays a suscité des réactions fortes, aussi bien chez les parents, les enseignants que chez les simples citoyens ; réactions qui traduisent tout à la fois le sentiment de ne plus comprendre les objectifs de l'école, de ne plus maîtriser les attentes de l'institution envers les enfants, et la crainte de voir vaciller un ensemble qui sert de repère solide à toute une société».
Jean-Michel Blanquer balaye ces objections car «les phases d'adaptation sont toujours longues dans l'éducation nationale», rappelle-t-il, «nous souhaitons simplement une approche de l'évaluation plus constructive et individualisée qu'aujourd'hui. L'approche n'est pas moins exigeante e
Et voilà , ils ont trouvé le remède ,: les jeunes ne connaissent plus l'orthographe , ils font 2 fautes par mot , ils ne savent pas compter , pas raisonner , ne connaissent pas l'histoire ... pas grave , on supprime les notes !
Quand un malade a la fièvre , tout le monde sait que pou le guérir , faut casser le thermomètre !
Par Marie-Estelle Pech
25/10/2010 | Mise à jour : 21:45 Réactions (63)
Les notes chiffrées seraient remplacées par un «livret de compé-tences» qui apprécie notamment ce que l'élève a «acquis» ou «pas acquis».
L'arrivée de l'évaluation par compétences suscite des remous. Chez les enseignants et les parents.
[quote]Dans quelques années, les élèves ne seront peut-être plus évalués grâce à des notes chiffrées mais avec des smileys, ces petites têtes jaunes populaires sur Internet qui sourient, pleurent ou clignent de l'œil. Sans aller jusqu'à cette caricature qui existe néanmoins dans certaines écoles primaires, les habituels zéro ou dix en dictée sont en passe d'être remplacés par une évaluation par «compétences». Déjà répandue dans la majorité des écoles, cette évaluation détaillée dans un «livret de compétences» comporte des dizaines d'items, considérés comme «acquis», «pas acquis» ou «en cours d'acquisition» par l'enseignant. Il s'agit par exemple de savoir si l'élève «reconnaît le présent du futur», résout des «problèmes de longueur et de masse » ou «est sensible aux enjeux esthétiques d'un texte littéraire».
«C'est une révolution silencieuse», explique Jean-Michel Blanquer, le directeur général de l'enseignement scolaire, au ministère. Cette année, tous les collégiens de troisième sont censés être évalués de cette façon. C'est pourtant loin d'être le cas tant la résistance de certains enseignants à cette nouveauté est grande. Ils déplorent «le jargon» de certains items et le manque de précision de l'évaluation. «Je ne vois pas en quoi les mauvaises notes traumatisent les élèves, elles peuvent au contraire leur donner un coup de fouet et les motiver, détaille Joséphine Truil, professeure de physique en région parisienne. Le problème avec l'abandon des notes, c'est que les parents ne savent plus comment situer leur enfant. Certains pensent qu'il est très fort en sciences, alors que les compétences principales du carnet ne sont pas validées.»
Le système demande en revanche «trois fois plus de temps en correction». Autre écueil pour les enseignants, la mise en place des fameux «carnets» impose des réunions «incessantes» pour que tous se mettent d'accord sur la signification des items et les valident ensuite ensemble. Il n'est plus possible de remplir chacun sa moyenne trimestrielle de son côté. «Déroutée au départ», Stéphanie, professeur de lettres, à Nice, reconnaît néanmoins que certains élèves se sentent «plus encouragés et valorisés. Ils progressent, car ils savent après chaque évaluation quelle est la compétence à retravailler. Pour eux, c'est plus précis qu'une note». Ils ont aussi «arrêté de se focaliser sur le demi-point qui leur manquait et qui me faisait perdre un temps précieux».
Différents d'une école à l'autre
Mis à part le Sgen et l'Unsa, les syndicats d'enseignants sont sceptiques. «On demande au ministre de suspendre l'instauration de ce machin », s'exclame Roland Hubert, responsable de la pédagogie au Snes, principal syndicat des enseignants du secondaire, qui recommande à ces derniers de boycotter les évaluations: «Comment voulez-vous, par exemple, évaluer des compétences sur le savoir-être? Cela n'a aucun intérêt. Les carnets sont par ailleurs différents d'une école à l'autre, d'un collège à l'autre, comment les comparer?»
Certes, l'OCDE et l'Union européenne recommandent une telle évaluation. Et nombre de pays se sont engagés sur cette voie. Mais si ce système par «compétences » fonctionne bien en Finlande, tel n'est pas le cas du Québec ou de la Suisse. Selon un rapport de l'inspection générale datant de 2007, «la suppression du mode traditionnel d'évaluation dans ces pays a suscité des réactions fortes, aussi bien chez les parents, les enseignants que chez les simples citoyens ; réactions qui traduisent tout à la fois le sentiment de ne plus comprendre les objectifs de l'école, de ne plus maîtriser les attentes de l'institution envers les enfants, et la crainte de voir vaciller un ensemble qui sert de repère solide à toute une société».
Jean-Michel Blanquer balaye ces objections car «les phases d'adaptation sont toujours longues dans l'éducation nationale», rappelle-t-il, «nous souhaitons simplement une approche de l'évaluation plus constructive et individualisée qu'aujourd'hui. L'approche n'est pas moins exigeante e
Et voilà , ils ont trouvé le remède ,: les jeunes ne connaissent plus l'orthographe , ils font 2 fautes par mot , ils ne savent pas compter , pas raisonner , ne connaissent pas l'histoire ... pas grave , on supprime les notes !
Quand un malade a la fièvre , tout le monde sait que pou le guérir , faut casser le thermomètre !
Re: Polémique autour de la possible disparition des notes
Que l'on sorte de la culture de l'évaluation systèmatique est une chose qui, evidemment peut se comprendre au regard du contenu pedagogique, mais l'abandonner ne fait que renforcer la volonté de detruire ce qui, durant des années caractérisa la grandeur de notre education et la qualité de nos diplômés.....Quand est ce que la descente aux enfers programmés prendra t-elle fin ?
patriote reformiste- Conseiller général
- Nombre de messages : 2395
Age : 43
Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Polémique autour de la possible disparition des notes
ils ont commencé ça depuis un sacré bout de temps mais , c'était au primaire.... mon fils qui est aujourd'hui en 3ème a été noté(si on peut appeler ça de la sorte) de cette façon tout le long de son primaire.
mais s'ils s'amusent à ça au collège et au lycée , ça va compliquer les choses..... ceux qui voudront aller en L ou en S devront juste montrer qu'ils savent lire ou compter.... autant remettre un certificat d'étude basique et se contenter de faire de l'égalitarisme de bas étage ....!
mais s'ils s'amusent à ça au collège et au lycée , ça va compliquer les choses..... ceux qui voudront aller en L ou en S devront juste montrer qu'ils savent lire ou compter.... autant remettre un certificat d'étude basique et se contenter de faire de l'égalitarisme de bas étage ....!
Invité- Invité
Re: Polémique autour de la possible disparition des notes
Je crois que l'égalitarisme ainsi que la volonté de permettre l'accession à tous à de hautes études a conduit à la devalorisation des diplômes et des qualifications....C'est ce qui explique d'ailleurs le fait que nos diplômés finissent à la mise en rayon ou des métiers à basses qualifications....Poursuivre dans ce sens serait une erreur stratégique dans laquelle le Gouvernement doit éviter de se fourvoyer.
patriote reformiste- Conseiller général
- Nombre de messages : 2395
Age : 43
Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Polémique autour de la possible disparition des notes
sache que les meilleurs ne se rabaissent pas à des métiers de basses qualifications ; ils sont même souvent recrutés par des pays étrangers ...le Canada par exemple !
la jeune qui bosse dans la même boite que moi est en alternant BTS immobilier ; au Canada elle serait payé 400$ can. la semaine en stage dès la première semaine et , avec la quasi certitude d'être embauché définitivement ensuite; ici elle est payé + ou- 500€ par mois .... puis le smic....
la France ne sait pas reconnaître les compétences des gens .
la jeune qui bosse dans la même boite que moi est en alternant BTS immobilier ; au Canada elle serait payé 400$ can. la semaine en stage dès la première semaine et , avec la quasi certitude d'être embauché définitivement ensuite; ici elle est payé + ou- 500€ par mois .... puis le smic....
la France ne sait pas reconnaître les compétences des gens .
Invité- Invité
Re: Polémique autour de la possible disparition des notes
Ce n'est pas exact
La France sait reconnaître les compétences mais les charges que le Gouvernement mets sur les salaires rendent ces métiers peu attractifs. C'est pourquoi d'ailleurs, la situation et le nivellement par le bas se sont aggravés sous Sarkozy, qui decourage nombre d'initiative, courageuse et innovantes qui auraient pû être prise !
La France sait reconnaître les compétences mais les charges que le Gouvernement mets sur les salaires rendent ces métiers peu attractifs. C'est pourquoi d'ailleurs, la situation et le nivellement par le bas se sont aggravés sous Sarkozy, qui decourage nombre d'initiative, courageuse et innovantes qui auraient pû être prise !
patriote reformiste- Conseiller général
- Nombre de messages : 2395
Age : 43
Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Polémique autour de la possible disparition des notes
Tu nous pompes l'aire avec tes tocs !
Quand tu seras capable de discuter sans balancer Sarkozy un mot sur 2 , on pourra enfn échanger avec toi !
Je fais comme toi , pour que tu comprennes à quel point ton obsession est insupportable !
Donc , je dis , si on donnait le pouvoir à Le pen , il exonérerait c'est vrai les entreprises, les gros viticulteurs et ce sont le salariés qui prendraient plein la poire !
Il a d'ailleurs promis ces exonérations !
Quand tu seras capable de discuter sans balancer Sarkozy un mot sur 2 , on pourra enfn échanger avec toi !
Je fais comme toi , pour que tu comprennes à quel point ton obsession est insupportable !
Donc , je dis , si on donnait le pouvoir à Le pen , il exonérerait c'est vrai les entreprises, les gros viticulteurs et ce sont le salariés qui prendraient plein la poire !
Il a d'ailleurs promis ces exonérations !
Re: Polémique autour de la possible disparition des notes
Ah bon ?
tu me chercheras cette declaration
Quant au problème, très interessant que tu as evoqué, je continues, moi, à répondre à ce sujet sur le paradoxe français qui va recruter des cerveaux et des compétences à l'étrangers alors même qu'il est incapable de preserver les siens, sur le territoire !
tu me chercheras cette declaration
Quant au problème, très interessant que tu as evoqué, je continues, moi, à répondre à ce sujet sur le paradoxe français qui va recruter des cerveaux et des compétences à l'étrangers alors même qu'il est incapable de preserver les siens, sur le territoire !
patriote reformiste- Conseiller général
- Nombre de messages : 2395
Age : 43
Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Polémique autour de la possible disparition des notes
Ce n'est pas exact
je prouve , aucun message où tu ne sortes ton toc , faut te soigner , ites tocs t'empêchent de réfléchir !
Au fait , ton affirmation haineuse est encore une fois complètement fausse , sans doute volontairement , comme d'habitude !
La France sait reconnaître les compétences mais les charges que le Gouvernement mets sur les salaires rendent ces métiers peu attractifs. C'est pourquoi d'ailleurs, la situation et le nivellement par le bas se sont aggravés sous Sarkozy, qui decourage nombre d'initiative, courageuse et innovantes qui auraient pû être prise !
je prouve , aucun message où tu ne sortes ton toc , faut te soigner , ites tocs t'empêchent de réfléchir !
Au fait , ton affirmation haineuse est encore une fois complètement fausse , sans doute volontairement , comme d'habitude !
Re: Polémique autour de la possible disparition des notes
Nulle haine...juste une vérité que tu ne peux, hélàs contredire....Je comprend que cela puisse deranger mais je préfèrerais nettement entendre tes arguments que ton idolatrie.
Si on essayait d'élver, l'un et l'autre le débat, je crois que cela serait profitable à nous deux et aux intervenants qui cherchent parfois à se forger une opinion.....Sincèrement !
Chacun a le droit d'être partisan ou hostile à la politique de Sarkozy mais on peut essayer de se montrer objectif et d'avancer des propositions et analyses personnelles....Es tu d'accords ?
Si on essayait d'élver, l'un et l'autre le débat, je crois que cela serait profitable à nous deux et aux intervenants qui cherchent parfois à se forger une opinion.....Sincèrement !
Chacun a le droit d'être partisan ou hostile à la politique de Sarkozy mais on peut essayer de se montrer objectif et d'avancer des propositions et analyses personnelles....Es tu d'accords ?
patriote reformiste- Conseiller général
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Age : 43
Date d'inscription : 15/05/2009
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