Grenoble : “lynché” dans un tramway par une quinzaine de “jeunes”

Un jeune homme de 23 ans a été “lynché gratuitement” vendredi soir dans le centre-ville de Grenoble par un groupe d’une quinzaine de jeunes en fuite et transporté dans un état critique à l’hôpital de Grenoble, a-t-on appris de source policière. La victime, qui revenait d’une soirée avec trois amis, a été très violemment frappée à coups de pieds au visage, avant de recevoir deux coups de couteau au bras et dans le dos, a-t-on précisé de même source, confirmant une information parue dans le quotidien régional Le Dauphiné libéré.

Le jeune homme, dont l’un des poumons a été perforé, se trouvait dans un état stable dimanche mais “les médecins sont réservés quant à de possibles séquelles neurologique”, a rapporté la police. Agés d’une vingtaine d’années, les agresseurs, qui venaient d’être expulsés du tramway dans lequel la victime et ses amis avaient pris place, ont alors attaqué verbalement puis physiquement ces derniers, arrivés à leur destination et qui tentaient de les ignorer, a-t-on ajouté de même source.

La quinzaine d’agresseurs, montés dans le tramway à une station située dans les quartiers sensibles de Grenoble, étaient toujours activement recherchés dimanche.

Source : AFP via Le Figaro

Martin, un jeune cartographe de 24 ans, a été lynché sans raison, vendredi soir, place Grenette, en plein centre-ville de Grenoble, par un groupe d'une quinzaine de jeunes. Inconscient et saignant abondamment, il a été transporté au CHU de Grenoble où il se trouvait toujours dans un état critique dimanche.

Le jeune homme est resté toute la nuit entre la vie et la mort.

Souffrant d'une importante hémorragie au niveau pulmonaire, il a dû être opéré de toute urgence.

Poignardé et frappé à la tête

Revenant d'une soirée avec trois amis, dont sa compagne, la victime a été très violemment frappée à coups de pieds au visage, avant de recevoir deux coups de couteau : l'un au bras et l'autre dans le dos, qui lui aperforé le poumon. «Les médecins sont réservés quant à de possibles séquelles neurologiques», a rapporté la police.

Agés d'une vingtaine d'années, les agresseurs venaient d'être expulsés du tramway. A ce moment, la victime et ses amis en descendaient également. L'un des agresseurs a demandé une cigarette à la compagne du jeune homme qui venait de terminer son paquet. Les insultes se sont mises à pleuvoir. Alors que les quatre jeunes gens tentaient de s'éloigner en ignorant le groupe, l'un d'eux a été attaqué et mis à terre. Ses agresseurs se sont acharnés sur lui à grands coups de pieds, avant de le poignarder à deux reprises.

Un restaurateur voisin, sous le choc, a témoigné à l'AFP de l'état du blessé. «Vers 23H00, a-t-il expliqué, un jeune homme paniqué est entré dans le restaurant pour me demander d'appeler les pompiers. Je suis sorti et j'ai vu un jeune homme allongé à terre. Il perdait beaucoup, beaucoup de sang mais il était conscient».

«Une femme qui passait par là a alors fait un garrot au bras de la victime, mais c'est seulement quand les pompiers sont arrivés qu'on s'est aperçu qu'il avait reçu un coup de couteau dans le dos», ajoute le gérant du restaurant. «Je n'ai rien vu de l'agression. Des bagarres on en voit souvent, mais pas de cette gravité», soupire le restaurateur.

Le Parquet dément les arrestations annoncées par Hortefeux

Les agresseurs, activement recherchés depuis vendredi soir, auraient été identifiés. Brice Hortefeux a annoncé dimanche après-midi, sur iTélé, que les bandes de vidéosurveillance auraient permis de reconnaître onze d'entre eux. Le ministre de l'Intérieur a précisé qu'il se rendrait à Grenoble lundi dans le cadre de cette affaire.

Alors que le ministre avait annoncé l'arrestation de certains des agresseurs, ces interpellations ont été démenties par la Parquet de Grenoble. Le procureur grenoblois, Jean Philippe, a précisé que les agresseurs étaient «en cours d'identification par les enquêteurs, qui exploitent des vidéos présentées aux amis de la victime». Ceux-ci ont été entendus comme témoins «dans le courant du week-end». «L'identification est un travail fastidieux, de fourmi, qui peut prendre du temps», a insisté le procureur.

La préfecture de l'Isère a précisé que des personnes interpellées vendredi soir «avaient été relâchées, faute d'avoir pu être formellement identifiées comme les auteurs par les témoins».

NON!!!!!
Non!!! les "conditions de vie" ne sont pas une excuse, il existe des lieux sur notre planète, des pays, ou des hommes vivent dans des conditions matériels bien plus modeste encore, en russie, en thailande, que sais je ... et ils sont pourtant bien plus vertueux que ces malfaisants là ... ! Ces jeunes doivent apprendre les valeurs de la vie et les valeurs morales ! ils faut les dresser tout simplement.

Je pense très fort à ce jeune homme qui a souffert le martyre, dans la peur et face à ses amis impuissants. Ces barbares d'agresseurs n'ont aucune excuse ou circonstance atténuante, quelle que soit leur éducation, leur parcours de vie. Et que l'on ne dise pas qu'ils n'avaient pas l'intention de lui donner la mort... car vraiment, à un moment, il faut qu'on arrête, la réalité, elle est devant soi. A 15 contre 1, quelle lâcheté, ils n'ont ni valeur ni couille.

Problème d'éducation.
C'est à la source qu'il faut agir pour éradiquer cette nouvelle mode de la violence gratuite. Morale et valeurs humaines devraient faire leur retour à l'école et dans les foyers, avis aux parents.

Vivement la femme en 2012 qui va remettre la FRANCE dans le droit chemin.

L'auteur présumé des coups de couteaux portés à un jeune homme agressé le 9 avril par une bande de jeunes à Grenoble était toujours recherché mardi, tandis qu'au total sept personnes se trouvaient en garde à vue dans le cadre de cette enquête.
VOS OUTILS



L'auteur présumé des coups de couteaux portés à un jeune homme agressé le 9 avril par une bande de jeunes à Grenoble était toujours recherché mardi, tandis qu'au total sept personnes se trouvaient en garde à vue dans le cadre de cette enquête.

Au total sept nouvelles personnes ont été interpellées mardi, a précisé lors d'un point presse, le procureur de la République de Grenoble, Jean Philippe.

Ces nouvelles arrestations portent à sept le nombre de gardés à vue, cinq mineurs et deux majeurs, dans cette affaire, deux autres suspects interpellés lundi et mardi ayant été remis en liberté.

L'auteur des coups de couteau, un jeune adulte connu des services de police pour violences, qui a été identifié sur la base "d'éléments techniques et de témoignages", est toujours "recherché par les services de police", a précisé le chef de la sûreté départementale, Jean-Claude Dunand.

Deux autres personnes sont également recherchées.

Vendredi soir, Martin, un jeune géographe de 23 ans, a été insulté, battu et poignardé par un groupe d'une quinzaine de jeunes dans le centre de Grenoble.