Barack Obama défend sa réforme de la santé
Page 1 sur 1
Barack Obama défend sa réforme de la santé
Barack Obama défend sa réforme de la santé
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-03-16/etats-unis-barack-obama-defend-sa-reforme-de-la-sante/924/0/434137
Barack Obama a évoqué lundi l'histoire tragique d'une cancéreuse privée de couverture médicale pour expliquer aux Américains les enjeux de sa réforme de l'assurance maladie, au début d'une semaine cruciale pour ce projet phare du sa présidence. Le président américain s'est rendu en matinée à Strongsville, à 30 km au sud-ouest de Cleveland (Ohio, nord), où il a développé son argumentation autour de l'histoire de cette femme atteinte d'un cancer, Natoma Canfield. Cette dernière a dû renoncer en janvier à son assurance maladie, fournie par une société privée qui a augmenté ses primes de 40 %.
Natoma Canfield avait écrit une lettre à Barack Obama qui l'avait lue à des patrons de sociétés d'assurance il y a deux semaines à la Maison Blanche. "Vous voulez savoir pourquoi je suis ici, Ohio ? Je suis ici à cause de Natoma", a affirmé le président, haranguant la foule en bras de chemise. Il a aussi appelé les élus du Congrès à prendre leurs responsabilités. "Je veux voir du courage !", a-t-il lancé, alors que la Maison Blanche presse la Chambre des représentants de voter un plan de réforme de l'assurance maladie déjà entériné par le Sénat.
Le président s'est montré résolument optimiste sur l'avenir de sa réforme, dans une interview diffusée dans la soirée par la chaîne américaine ABC. "Je pense que nous aurons les voix, nous allons y arriver", a assuré le président américain, pour qui un échec constituerait un revers quasi insurmontable politiquement. Barack Obama a reporté de trois jours un voyage en Asie devant initialement commencer au milieu de la semaine, dans l'espoir d'être présent à Washington pour pouvoir promulguer ce texte, qui devra encore être amendé via une complexe procédure dite de "réconciliation".
Dimanche, le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a assuré que les élus du Congrès adopteraient enfin cette semaine la réforme, plus d'un an après le lancement par Obama de ce grand chantier du début de sa présidence, mais qui a connu nombre de revers et de retards.
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-03-16/etats-unis-barack-obama-defend-sa-reforme-de-la-sante/924/0/434137
Invité- Invité
Re: Barack Obama défend sa réforme de la santé
Pour le plus grand bien de milions d'Américains , on ne peu que souhaiter qu'il réussisse à imposer cette réforme .
Re: Barack Obama défend sa réforme de la santé
Oui mais on découvre qu'il faut exhiber une femme , qui faute de pouvoir payer sa mutuelle , arrête ses traitements ! je pense que face à un tel exemple , les républicains seraient très mal vus de refuser cette réforme .Obliger d'utiliser l'extrême pour sensibiliser ....
Invité- Invité
Re: Barack Obama défend sa réforme de la santé
«Ce pays où l'on doit choisir entre se loger et se soigner»
Mots clés : Santé, ETATS-UNIS, Obama
Par Adèle Smith
TÉMOIGNAGES - Les exemples de malades ruinés ou non traités car dépourvus d'assurance-maladie abondent.
À New York
Par Adèle Smith
Certains libéraux en France ne cessent de s'émerveiller sur les USA,sur la pertinence d'un système de soins ,soumis aux dividendes des actionnaires des compagnies libérales . Et bien voila ce que cela donne , ces assurances qui assurent à prix d'or mais résilient le contrat dès que le client devient patient.
Mots clés : Santé, ETATS-UNIS, Obama
Par Adèle Smith
TÉMOIGNAGES - Les exemples de malades ruinés ou non traités car dépourvus d'assurance-maladie abondent.
À New York
Mary McDonnell ne s'intéresse pas à la politique mais, dimanche, elle a allumé une bougie pour la réforme de la santé, à quelques heures du vote de la Chambre des représentants. «Je prie pour Obama en ce jour historique, je prie pour que l'Amérique ne soit plus ce pays où l'on doit choisir entre perdre sa maison ou sa santé, où l'on meurt parce qu'on n'a pas d'assurance», lance la septuagénaire sur les marches de la petite église catholique Santa Monica à Manhattan. Mary bénéficie de Medicare, l'assurance créée en 1965 pour les personnes âgées, mais sa fille qui vit dans l'Ohio a perdu son emploi et l'assurance qui allait avec. Elle n'a pas les moyens de rembourser ses factures d'hôpital, qui atteignent des dizaines de milliers de dollars en raison de complications liées à une opération à l'abdomen. Son cas n'est pas rare. Les Américains dépourvus d'assurance-maladie à un moment ou à un autre sont estimés à 46 millions. Si la réforme passe, 31 millions seront couverts.
Amina, elle, sera peut-être encore vivante pour voir cette loi signée par le président Obama, mais elle n'en profitera pas. Il y a trois ans, elle a découvert qu'elle avait un cancer du sein. À l'époque, elle habitait le Tennessee et n'avait pas d'assurance. Elle a décidé de venir s'installer à New York, où les conditions d'éligibilité aux soins publics sont plus souples. À 35 ans, son cancer est aujourd'hui en phase terminale et elle vient d'être transportée d'urgence à l'hôpital Bellevue. Son frère, Kara Diaby, chauffeur de limousine à New York, ne cesse de s'interroger. «Aurait-elle eu plus de chances de survie si elle avait eu une assurance dès le début ? Son cancer aurait-il été soigné plus tôt ? Elle aurait été moins stressée et aurait moins souffert, j'en suis sûr. Tout le monde a le droit de mourir dans la dignité», se lamente-t-il.
Abus et pénurie de soins
L'argument moral le dispute à l'argument économique. Jerrold Nadler, élu démocrate d'un district de New York, résolument proréforme, s'est emporté vendredi sur la chaîne MSNBC : «55 % des faillites personnelles sont liées à des problèmes de santé dans ce pays ! D'après l'Université de Harvard, 45 000 personnes meurent chaque année aux États-Unis faute d'assurance médicale. Ceux qui voteront non voteront pour continuer à les tuer !»
Les journaux américains abondent d'exemples de patients abandonnés par leur assurance après être tombés malades, sous prétexte de «conditions préexistantes» qui vont du cancer à la grossesse en passant par des antécédents aussi triviaux que l'acné. Relatant l'absurdité du cas d'une Américaine lâchée par son assurance alors qu'elle souffre d'un cancer de l'estomac métastasé, l'éditorialiste Nicholas D. Kristof écrit ce week-end dans le New York Times : «C'est dans l'intérêt des compagnies d'assurance d'exclure ceux qui sont malades, c'est dans notre intérêt national de les voir couverts.» L'abandon des clauses d'assurance liées au passif médical est l'un des points clefs de la réforme de Barack Obama.
Mais la perception de cette législation complexe est confuse dans les esprits. D'après un sondage Gallup, 56 % pensent qu'elle bénéficiera aux pauvres, mais 37 % estiment que leur propre situation va s'aggraver puisqu'il faudra partager avec eux.
Chris Vlacich, patron d'un restaurant italien à Astoria dans le Queens, ne sait pas que la loi lui donnera droit à des réductions d'impôts en tant que patron de PME de moins de 50 employés. Il ne croit pas non plus à la réduction du déficit de 138 milliards sur 10 ans, calculée par le bureau du budget du Congrès. «Il faudra bien la financer cette loi, et au bout du compte les soins vont forcément se dégrader», raisonne-t-il. Comme tout le monde, Chris reconnaît pourtant que le système actuel - abus d'un côté, pénurie de soins de l'autre - est intenable. «Tous les ans, mon dermatologue me fait faire une biopsie, parce que j'ai la peau claire. Tous les ans, le test revient négatif. En ai-je vraiment besoin ? J'en doute !», s'exclame-t-il. Mais Chris est assuré, il peut donc se le permettre.
Pour Félix Campbell, la question se pose bien différemment. À 76 ans, il a un cancer de la lymphe. Il paie 9 000 dollars de prime d'assurance annuelle en plus de sa couverture Medicare et est soigné par les meilleurs spécialistes new-yorkais. Les batteries de test sont impressionnantes. «Qui décidera que j'ai besoin d'un scanner en plus ou en moins, mon docteur ou l'État ?», s'inquiète-t-il.
Par Adèle Smith
Certains libéraux en France ne cessent de s'émerveiller sur les USA,sur la pertinence d'un système de soins ,soumis aux dividendes des actionnaires des compagnies libérales . Et bien voila ce que cela donne , ces assurances qui assurent à prix d'or mais résilient le contrat dès que le client devient patient.
Re: Barack Obama défend sa réforme de la santé
Ce qui est marrant, c'est que tu critiques le libéralisme et que l'article a été écrit pas A. Smith. ( )
Plus sérieusement, je pense que cette réforme est une bonne chose pour le peuple américain à la condition que M. Obama ne modifie pas la politique de préférence nationale. Une manifestation avait lieu contre cette politique par les lobby immigrationnistes.
Plus sérieusement, je pense que cette réforme est une bonne chose pour le peuple américain à la condition que M. Obama ne modifie pas la politique de préférence nationale. Une manifestation avait lieu contre cette politique par les lobby immigrationnistes.
Invité- Invité
Re: Barack Obama défend sa réforme de la santé
moi ce qui me semble inimaginable , à notre siècle c'est qu'un pays occidental puisse ainsi avoir , jusqu'à présent , favoriser la spéculation sur le dos des malades , allant jusqu'à condamner à mort ceux atteints de maladies graves tout cela par idéologie libérale .
Quand tu vois que ces libéraux ultra , poussent le vice jusqu'à exclure , celui qui découvre un cancer , alors qu'il a payé jusqu'alors ..
Ne soyons pas dupes ,si n jour on confie la sécu au privé , ce sera la même chose , il suffit de voir comment opère certaines assurances , qui excluent l'assuré dès le premier sinistre déclaré .
Quand tu vois que ces libéraux ultra , poussent le vice jusqu'à exclure , celui qui découvre un cancer , alors qu'il a payé jusqu'alors ..
Ne soyons pas dupes ,si n jour on confie la sécu au privé , ce sera la même chose , il suffit de voir comment opère certaines assurances , qui excluent l'assuré dès le premier sinistre déclaré .
Re: Barack Obama défend sa réforme de la santé
Couverture santé : Obama remporte un vote historique
Par Pauline Fréour
22/03/2010 | Mise à jour : 09:19 Réactions (86)
Après des mois d'âpres négociations, le président américain a remporté une bataille qu'aucun démocrate n'avait gagné en 100 ans de vie politique : donner à toute la nation une vraie couverture maladie.
un grand bravo .
Par Pauline Fréour
22/03/2010 | Mise à jour : 09:19 Réactions (86)
Après des mois d'âpres négociations, le président américain a remporté une bataille qu'aucun démocrate n'avait gagné en 100 ans de vie politique : donner à toute la nation une vraie couverture maladie.
«Nous avons prouvé que ce gouvernement, un gouvernement élu par la nation pour servir la nation, continue d'agir pour la nation. Nous avons prouvé que nous restions un peuple capable de grandes choses». Par ces mots, Barack Obama a salué sobrement dimanche le passage du projet de réforme du système de santé américain auquel il travaillait depuis plus d'un an. Une réforme dont il a revu certains objectifs à la baisse mais qui restera probablement le symbole de sa législature et fait aboutir un combat mené par les démocrates depuis un siècle.
Dimanche soir, à l'issue de dix heures de débats, la Chambre des représentants a approuvé par 219 voix contre 212 le texte adopté le 24 décembre par le Sénat, envoyant ainsi à une courte majorité le texte à la Maison-Blanche pour promulgation par le président Obama.
Dimanche après-midi pourtant,l'issue du vote était toujours incertaine. Pendant les débats, les républicains ont réitéré leur opposition à un plan jugé trop coûteux. Mike Pence, numéro trois de l'opposition, a ironisé : «Il n'y a qu'à Washington qu'on peut dire qu'on dépense 1.000 milliards tout en faisant économiser de l'argent aux contribuables». Mais les chefs démocrates ont fini par obtenir le ralliement du démocrate anti-avortement Bart Stupak et de ses partisans. Un précieux soutien rendu possible grâce au compromis passé avec Barack Obama qui s'est engagé à signer un décret pour réaffirmer l'interdiction des financements fédéraux pour l'avortement.
Certains démocrates ont néanmoins refusé de s'engager pour une réforme que les sondages disent impopulaire. Selon un récent sondage du Wall Street Journal, 36% des Américains jugent la réforme positive, contre 48% qui l'estiment négative et 15% sans opinion. Au total, 34 démocrates ont finalement voté contre le projet de loi tout comme la totalité des 178 républicains.
32 millions d'assurés supplémentaires
Ce texte devrait permettre de garantir une couverture santé à 32 millions d'Américains qui en sont actuellement dépourvus. L'objectif est de couvrir 95% des citoyens de moins de 65 ans et des handicapés, les plus âgés étant déjà protégés par un système d'assurance public, le Medicare, tandis que le Medicaid protège les foyers à très faibles revenus.
La plupart des Américains seront désormais obligés de s'assurer, sous peine de se voir affliger des pénalités. Des aide et des crédits d'impôts ont toutefois été prévus pour aider les familles gagnant moins de 88.000 dollars par an (65.000 euros) à payer leurs cotisations. Les entreprises de plus de 50 salariés qui ne fourniront pas de couverture seront également pénalisées à raison de 2.000 dollars par an par salarié non-couvert. Le texte interdit par ailleurs aux assureurs de refuser une couverture à des personnes malades préalablement, et les parents pourront protéger leurs enfants jusqu'à 26 ans.
Estimée à 940 milliards de dollars sur dix ans, la réforme devrait néanmoins réduire le déficit américain de 138 milliards de dollars, selon le bureau du Budget du Congrès. Le texte prévoit en effet une baisse des dépenses de Medicare.
Jusqu'à ce jour, la couverture maladie universelle n'existait pas aux Etats-Unis, où environ 36 millions de citoyens n'ont pas d'assurance santé. A cela s'ajoutent les millions de personnes dont l'assurance ne couvre pas l'ensemble de leurs dépenses, dans un pays où les frais médicaux et pharmaceutiques sont exorbitants. La majorité des assurés (58,5% en 2008) bénéficient de polices souscrites par leur employeur mais ils courent le risque de se retrouver sans protection du jour au lendemain en cas de licenciement.
Après ce vote décisif, la procédure va suivre son cours. En parallèle de la promulgation, les élus de la chambre basse ont approuvé par 220 voix contre 211 une série de modifications au projet du Sénat. Ces «corrections» vont être envoyées aux élus de la Chambre haute qui vont tenter de les approuver la semaine prochaine avant de les envoyer au président. Une majorité simple de 51 voix étant requise, la minorité conservatrice ne devrait pas être en mesure de faire blocage.
un grand bravo .
Re: Barack Obama défend sa réforme de la santé
Sauf qu'il a réussi son coup en négociant avec des républicains sur la prise en charge de l'avortement ..... l'Etat ne financera plus les avortements .
Invité- Invité
Re: Barack Obama défend sa réforme de la santé
C'est normal de ne pas financer le meurtre de nourissons.
Invité- Invité
Re: Barack Obama défend sa réforme de la santé
saco a écrit:C'est normal de ne pas financer le meurtre de nourissons.
euh.. un nourrisson est un enfant né et nourri exclusivement au lait , ce n'est pas le cas d'un embryon , qui n'est qu'un amas de quelques cellules , non encore différenciées .
Mais on peut cependant discuter sur la prise en charge par la SS de l'IVG , pour moi , une grossesse n'est pas une maladie , la SS devrait se limiter à rembourser les soin aux malades .
Pour ce qui est du remboursement de l'IVG, pour la grande majorité des femmes , ce devrait être à leur charge , pour les cas les plus dramatiques ( grande misère ou viols , ) il faut maginer autre chose que la prise en charge sécu .
Re: Barack Obama défend sa réforme de la santé
On est pas d'accord là-dessus mais on est d'accord que la réforme d'Obam n'est pas entièrement mauvaise.
Invité- Invité
Re: Barack Obama défend sa réforme de la santé
saco a écrit:On est pas d'accord là-dessus mais on est d'accord que la réforme d'Obam n'est pas entièrement mauvaise.
pour moi , bien qu'encore insuffisante , puisque ce sera toujours l'affaire des assurances privées , qui continueront à faire des dividendes sur le dos de la santé des Américains , mais oui , elle va dans le bon sens , ou vers un peu plus d'humanité .
Re: Barack Obama défend sa réforme de la santé
fallait s'y attendre , ils vont devoir revoter ....des républicains auraient trouvés des "vices de procédures" dans le vote précédant....
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum