dicrimination : encore une idée de génie
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dicrimination : encore une idée de génie
Discrimination : Luc Chatel cible les concours universitaires
| Réagir 06.01.2010, 09h18 | Mise à jour : 09h44
La discrimination sociale est plus que jamais au coeur du débat sur l'éducation. Après les grandes écoles, ce sont désormais les concours de l'enseignement supérieur qui sont dans le viseur du gouvernement.
leparisien.fr
c'est bien vrai , faudrait arrêter de discriminer mes moins bons , voire les mauvais .
Allez changeons les épreuves , une épreuve de rapp , voilà qui redonnera les chances aux moins bons qui ne peuvent passer les épreuves ordinaires ..
| Réagir 06.01.2010, 09h18 | Mise à jour : 09h44
La discrimination sociale est plus que jamais au coeur du débat sur l'éducation. Après les grandes écoles, ce sont désormais les concours de l'enseignement supérieur qui sont dans le viseur du gouvernement.
Mercredi, le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, a déclaré avoir engagé une réflexion sur «la nature des épreuves, car on s'apercoit que le contenu même des épreuves peut entraîner une certaine discrimination» sociale.
«Avec Valérie Pécresse, nous avons demandé à l'inspection générale de l'Education nationale de nous faire des propositions sur les épreuves des concours, a précisé le ministre au micro de LCI. Je suis attaché aux concours mais on ne peut pas rester avec un système qui laisse sur le bord du chemin trop de jeunes issus de milieux défavorisés.»
«Nous voulons aller plus loin».
Après avoir fixé un objectif de 30% de boursiers en classes préparatoires, le gouvernement a assigné récemment le même objectif aux grandes écoles. «Nous voulons aller plus loin», a ajouté Luc Chatel. «En classe de seconde, un jeune issu d'un milieu favorisé, par rapport à son voisin, un fils d'ouvrier, a cinq fois plus de chances d'être en classe préparatoire que son camarade fils d'ouvrier, on ne peut pas continuer comme cela».
leparisien.fr
c'est bien vrai , faudrait arrêter de discriminer mes moins bons , voire les mauvais .
Allez changeons les épreuves , une épreuve de rapp , voilà qui redonnera les chances aux moins bons qui ne peuvent passer les épreuves ordinaires ..
Re: dicrimination : encore une idée de génie
Déjà que les diplômes français n'ont plus beaucoup de valeur.... bientôt, il faudra que les non boursiers aillent faire leurs études à l'étranger.....
shimmy- Président du Conseil Général
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Re: dicrimination : encore une idée de génie
Quotas : les élèves boursiers ne veulent pas d'un passe-droit
LEMONDE.FR | 06.01.10 | 19h13 • Mis à jour le 06.01.10 | 19h35
"Il n'existe aucune réelle discrimination dans le système d'admission aux grandes écoles"
Le quota synonyme de "passe-droit", par Olivier
Un débat qui ne pose pas les bonnes questions : la discrimination se fait plus tôt, par Philippe
Le niveau moyen serait amené à baisser, par Walid
LEMONDE.FR | 06.01.10 | 19h13 • Mis à jour le 06.01.10 | 19h35
"Il n'existe aucune réelle discrimination dans le système d'admission aux grandes écoles"
Etant moi-même élève ingénieur, boursier, et issu d'une classe prépa, je dirais que c'est en fait le problème inverse. Il n'existe aucune réelle discrimination dans le système d'admission aux grandes écoles. Les concours nécessaires pour y être admis sont gratuits, ou presque, pour les étudiants boursiers. De même, beaucoup d'autres frais sont couverts par le simple fait d'être boursier. Il n'y a pas d'exclusion. Les seuls vraiment à plaindre sont probablement ceux qui ne sont pas boursiers... ou à la limite de l'être.
Le quota synonyme de "passe-droit", par Olivier
Je suis aujourd'hui ingénieur et pourtant rien, a priori, ne me prédisposait à travailler dans une grande société américaine et à gagner très bien ma vie. J'aurais dû être un petit paysan de l'Aveyron, éleveur de vaches Aubrac. Mais la machine républicaine s'est mise en marche, grâce aux bourses de l'enseignement supérieur, j'ai pu entrer en classe préparatoire, m'inscrire gratuitement (car boursier) aux concours, réussir celui d'une grande école nationale. Pendant cinq ans, toute ma scolarité supérieure a été financée essentiellement par les bourses. Nul besoin d'un quota, d'un passe-droit pour être dans les mêmes amphis ou laboratoires que mes camarades de promotion, fils d'ingénieurs, de professeurs, de cadres supérieurs.
Un débat qui ne pose pas les bonnes questions : la discrimination se fait plus tôt, par Philippe
Ayant été étudiant dans une grande école d'ingénieurs et ayant plusieurs amis boursiers, je ne comprends pas le sens de cette loi. Les élèves en classes de prépa, sélectionnés sur leurs relevés de notes des années de lycée, ont accès à des bourses qui leur permettent de payer les études et la totalité ou une partie du loyer. Ces mêmes élèves passent ensuite le concours des grandes écoles où il ne figure à aucun endroit qu'ils sont boursiers ou non. Seul le travail fourni pendant les deux voire les trois années de préparation est jugé. Le vrai problème est celui du système éducatif français au collège et au lycée, qui ne donne pas les moyens nécessaires aux élèves issus de familles défavorisées d'avoir les notes suffisantes à l'entrée en classes préparatoires.
Le niveau moyen serait amené à baisser, par Walid
Fils d'ouvrier immigré maghrébin, boursier, j'ai eu la chance de pouvoir intégrer l'Ecole polytechnique il y a quelques années. Je suis donc sensible à la thématique de l'ascension sociale. Mais je partage la réticence des grandes écoles, et ce pour plusieurs raisons. Une école qui a d'habitude 10 % de boursiers serait obligée d'accepter des étudiants qui ont une moyenne aux concours inférieure à la barre classique pour augmenter son quota. Les admissions parallèles, comme celles préconisées par le directeur de Sciences Po Paris, Richard Descoings, ne sont pas envisageables pour toutes les écoles. Sciences Po forme des cadres et peut accepter des étudiants au profil atypique. A l'inverse, une école d'ingénieurs doit former des scientifiques capables de résoudre des problèmes techniques. Il est donc impossible pour elles d'accepter de baisser ses exigences.
Les quotas, une discrimination envers les non-boursiers, par Valérie
Nombreux sont ceux dont le quotient familial ne permet pas d'accéder à une bourse et qui se retrouvent dans une situation bien plus difficile que des élèves cumulant de multiples bourses. Ajouter un quota ne ferait qu'aggraver cette discrimination contre ceux qui ne seraient pas assez pauvres pour obtenir une bourse, mais pas assez riches pour se permettre de ne pas travailler parallèlement à leurs études.
Re: dicrimination : encore une idée de génie
Décidément , ce gouvernement n'a qu'une idée en tête , flinguer la classe moyenne , celle qui fut son électorat !
Re: dicrimination : encore une idée de génie
Darcos veut changer le contenu des concours....
shimmy- Président du Conseil Général
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Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: dicrimination : encore une idée de génie
Concenrant les grandes écoles, je suis contre les quotas, c'est une rupture de l'égalité des chances. Par contre, pour pallier à celle qui existe de nos jours, je suis pour aider les élèves les plus méritants, mais les moins aisés, à accéder aux mêmes préparations AVANT. Mais les concours doivent rester communs, et ne pas s'aligner en fonction des candidats comme à Pipoland...
Concernant les concours de l'enseignement, dont le niveau a baissé effectivement (mais l'agrégation par exemple reste extrêmement exigeante), là il y a matière à nuancer. Que dans certaines disciplines les contenus soient revus pour mieux coller à la réalité de l'enseignement de la discipline, pourquoi pas. Le souci, c'est la réforme actuelle, qui prévoit notamment de réduire le nombre d'épreuves d'admissibilité de trois à deux. Ca restreint le champ (et donc quelquepart le niveau). Et pour les langues, cela pose le problème d'égalité: une épreuve sera toujours dédiée à la trad (thème et version). Les francophones et les allophones sont à égalité. Mais à l'heure actuelle, il y a deux autres épreuves, une en français, une dans la langue enseignée. Alors que fait-on pour cette épreuve? Si on choisit une langue, on désavantage une partie des candidats. Si on laisse le choix de la langue, on ne contrôle plus le niveau qui doit être bon dans les deux langues (à noter que les oraux ne comporteront plus d'épreuve en langue étrangère, dans les premiers projets, on va donc pouvoir recruter des profs de langue sans évaluer la mâitrise de la langue de ceux-ci, comme si les français étaient déjà trop doués.)
Bref, une cata ces réformes.
Concernant les concours de l'enseignement, dont le niveau a baissé effectivement (mais l'agrégation par exemple reste extrêmement exigeante), là il y a matière à nuancer. Que dans certaines disciplines les contenus soient revus pour mieux coller à la réalité de l'enseignement de la discipline, pourquoi pas. Le souci, c'est la réforme actuelle, qui prévoit notamment de réduire le nombre d'épreuves d'admissibilité de trois à deux. Ca restreint le champ (et donc quelquepart le niveau). Et pour les langues, cela pose le problème d'égalité: une épreuve sera toujours dédiée à la trad (thème et version). Les francophones et les allophones sont à égalité. Mais à l'heure actuelle, il y a deux autres épreuves, une en français, une dans la langue enseignée. Alors que fait-on pour cette épreuve? Si on choisit une langue, on désavantage une partie des candidats. Si on laisse le choix de la langue, on ne contrôle plus le niveau qui doit être bon dans les deux langues (à noter que les oraux ne comporteront plus d'épreuve en langue étrangère, dans les premiers projets, on va donc pouvoir recruter des profs de langue sans évaluer la mâitrise de la langue de ceux-ci, comme si les français étaient déjà trop doués.)
Bref, une cata ces réformes.
Invité- Invité
Re: dicrimination : encore une idée de génie
je suis d'accord avec toi , il faut maintenir les niveaux impérativement , et c'est bien avant qu'il convient de pousser les élèves méritants ..
Re: dicrimination : encore une idée de génie
Evidemment. Pour moi, les élèves doués mais défavorisés et dans des établissements défavorisés devraient pouvoir intégrer, en première et en terminale des lycées de bon niveau. Et si cela exige un déplacement géographique, il faut en plus de la bourse pouvoir leur assurer une place en cité U ou en internat. En effectuant les deux dernières années dans ces conditions, on gomme les inégalités, même si ce n'est pas intégralement, pour l'entrée en prépa notamment.
On pourrait repousser ça à la fin de terminale mais je trouve que c'est déjà trop tard: on sait tous que 15 de moyenne dans un lycée médiocre ou seulement moyen ne veut pas dire la même chose qu'un 15 que dans les bons voire excellents établissements, et c'est un critère de sélection.
On pourrait repousser ça à la fin de terminale mais je trouve que c'est déjà trop tard: on sait tous que 15 de moyenne dans un lycée médiocre ou seulement moyen ne veut pas dire la même chose qu'un 15 que dans les bons voire excellents établissements, et c'est un critère de sélection.
Invité- Invité
Re: dicrimination : encore une idée de génie
Je viens de voir les maquettes des nouveaux CAPES, qui sont parues aujourd'hui, c'est exactement la catastrophe que j'énonce plus haut, pour les langues, ils ont choisi de discriminer les francophones, logique.
Invité- Invité
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