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Pouvoir d'achat : on touche le fond !

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Message  Invité Mar 5 Aoû - 11:12

De toutes façons elle a encore sa solde pour un mois. Mais elle compare avec ses copines du même age, elles ont toutes les mêmes préoccupations, l'une même est infirmière : elle cumule deux emplois, un de jour et un de nuit et elle récupère deux jours afin d'augmenter son pouvoir d'achat.

Lorsque je vivais seule avec mes filles, c'était pas facile certes, mais pas à ce point !

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Message  Invité Dim 24 Aoû - 21:18

Même le figaro publie des sondages désastreux du jamais vu :

http://www.lefigaro.fr/politique/2008/08/23/01002-20080823ARTFIG00438-pouvoir-d-achat-les-francais-decus-par-le-gouvernement-.php

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Message  livaste Dim 24 Aoû - 21:26

Quelques mois après une campagne de communication ciblée sur les efforts du gouvernement en la matière, on pouvait s'attendre à un meilleur résultat : selon un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest-France, 82% des Français ne font pas confiance au gouvernement pour «l'augmentation du pouvoir d'achat », contre seulement 18% d'avis contraire.


le figaro reprend un sondage paru dans ouest france , journal nettement ç gauche , ni plus , ni moins !
certes , je ne vois pas comment les Français , pas plus que les Belges , les Allemands , les anglais etc pourraient être optimistes quand on connait l'augmentation mondiale des matières premières !
La seule différence , c'est que dans les autres pays , les oppositions rendent à Cesar ce qui est à César et ne se servent pas du marasme mondial pour accuser leur chef de gouvernement , qans proposer d'ailleurs aucune proposition , dans les autres pays , les oppositions sont intelligentes !
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Pouvoir d'achat : on touche le fond ! - Page 2 Empty Re: Pouvoir d'achat : on touche le fond !

Message  Invité Lun 25 Aoû - 6:57

Ne confondons pas la situation économqiue globale et le pouvoir d'achat. Un gouvernement a des outils pour jouer sur la hausse des salaires et la fiscalité. A t'écouter Livaste, à quoi sert il de voter, puisque le gouvernement ne sert à rien ?

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Message  livaste Lun 25 Aoû - 7:05

Le pouvoir d'achat dépend directement de la mondialisation , on l'a vu , les salariés devienent totalement sous la coupe du patronat qui 'a que l'embarras du choix quant à délocaliser pour les pays voisins ou lointains , où le salaire est payé au lance pierre .
Quant à augmenter les salaires , tout en assurant les protections dont nous jouissons , c'est se condamner à faire des produits trop chers et non concurentiels !
I
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Message  Invité Lun 25 Aoû - 7:13

Quant à augmenter les salaires , tout en assurant les protections dont nous jouissons , c'est se condamner à faire des produits trop chers et non concurentiels !
Tu as une preuve ? Tu nous ressors ici le discours néolibéral, sache qu'en matière d'économie il y aussi d'autres points de vue. Un euro 10 % plus cher, ca revient au même qu'un produit 10 % plus cher à cause de la hausse du salaire, mais les 10 % ne vont pas dans la même poche.
La France est un des pays développés avec les plus grosses disparités de salaires, les discours du genre "c'est la récession, les caisses sont vides" sont une bonne excuse pour ne rien y changer. Si le gouvernement se sent incompétent, qu'il démissionne.

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Message  livaste Lun 25 Aoû - 9:50

Je viens de lire cet article , d'un distingué " expert" qui vient contredire l'idée d'une baisse du pouvoir d'achat .
Je précise d'avance que cela ne signifie pas que j'adhère à ces propos , mais cela nous donnera l'occasion de discuter !

Lundi 25 août 2008


JEAN PEYRELEVADE - VICE-PRÉSIDENT DU MODEM CHARGÉ DES QUESTIONS ÉCONOMIQUES
« Sarkozy commet la même erreur que Mitterrand en 1981 »
[ 25/08/08 ]


L'ancien patron du Crédit Lyonnais publie cette semaine un ouvrage virulent sur « l'erreur historique » commise par Nicolas Sarkozy en matière économique depuis son accession à l'Elysée. En avant-première pour « Les Echos », Jean Peyrelevade, aujourd'hui vice-président de la banque italienne Leonardo en France, reprend l'antienne libérale qu'il avait développée durant la campagne présidentielle de 2007, au service du candidat François Bayrou. Depuis juin, il est vice-président du Modem chargé des questions économiques. Lui-même tête de liste aux municipales de mars dans le 16e arrondissement de Paris, il est arrivé en quatrième position, avec 8,64 % des voix.

« Fausse rupture », « fausse réforme », « erreur historique »... Vous publiez cette semaine un ouvrage sans pitié pour Nicolas Sarkozy. Pourquoi attaquer le bilan économique du chef de l'Etat, un an seulement après son élection ?
L'erreur dont il est question est originelle. Le déclencheur est la loi pour le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat (Tepa) d'août 2007. Aussitôt après son élection, le président a vanté la relance par la consommation comme moyen de soutenir la croissance. Sa thèse principale, encore valable un an après, est d'éviter la rigueur et la remise en ordre volontariste des finances publiques.

C'était dans son programme de candidat !

C'est la raison pour laquelle j'ai voté blanc au second tour de l'élection présidentielle. Mais, à l'époque, j'espérais que les promesses seraient corrigées par un comportement plus responsable après l'installation à l'Elysée. Or j'ai constaté avec étonnement et désappointement qu'au pouvoir, Nicolas Sarkozy a fait preuve d'encore davantage de démagogie et de populisme. Il a fait du pouvoir d'achat le point central de son discours économique. J'y vois la confirmation d'une erreur de diagnostic.

Pour vous, il n'y a donc pas de problème de pouvoir d'achat ?
Je ne dis pas cela. Mais j'observe que, lorsque Nicolas Sarkozy affirmait l'an dernier que le pouvoir d'achat baissait, il se trompait. En 2007, le pouvoir d'achat a augmenté de 3,3 %. Et, sur la durée, il évolue très exactement comme le taux de croissance. Faute de restaurer la compétitivité de nos entreprises, je crains qu'il ne continue de faiblir. C'est comme si en Formule 1 on ne s'intéressait qu'à la santé du pilote et pas à celle de la voiture.

Sur le partage de la valeur ajoutée, vous êtes en désaccord complet avec l'idée dominante selon laquelle les salaires, et donc les ménages, sont désavantagés...
Je regarde les chiffres. Dans le rapport économique et financier annexé au projet de loi de Finances pour 2008, je vois que le taux de marge des entreprises non financières est passé de 33 % en 1989 à 30,7 % en 2006. C'est le score le plus faible de toute l'Europe, où la moyenne est à 38 %.

Vous écrivez que le président de la République est « un champion de la résolution des problèmes simples ». Est-ce à dire qu'il n'aborde pas les vraies questions ?
Chaque réforme est utile en elle-même, mais il n'y a jamais d'analyse des effets induits. Sur le temps de travail par exemple, le chef de l'Etat détricote les 35 heures en assouplissant le régime des heures supplémentaires, mais avec des exonérations d'impôt et de cotisations sociales qui coûtent à l'Etat et à la Sécurité sociale 6 milliards d'euros par an, d'après Bercy. Selon mes calculs, ce sera plutôt 8 ou 9 milliards. Qu'est-ce que cela rapporte en termes de marge à l'appareil productif ? A peu près rien ! En vérité, nous n'aurons pas plus de croissance et de pouvoir d'achat tant que la compétitivité n'aura pas été restaurée.

Vous êtes également très dur avec la gauche, avec laquelle vous avez travaillé dans les années 1980. Que reprochez-vous au Parti socialiste ?
Le PS tourne le dos à la vraie culture de gouvernement qu'il avait acquise. Il est revenu à une approche idéologique qui fait de l'entreprise un lieu d'exploitation et de son patron un oppresseur. Lionel Jospin porte une grande responsabilité dans cette affaire.

Le débat entre politique de l'offre et politique de la demande a-t-il un sens ?
Bien sûr, à condition de savoir à quel moment agir et sur quel levier. Depuis 2000, sans interruption, la demande interne progresse plus vite que la production. Et la France a une fâcheuse tendance à continuer de fouetter la demande pour relancer la croissance alors que nous ne sommes pas en état de produire assez. C'est ce qui explique la détérioration permanente de notre commerce extérieur. En fait, Nicolas Sarkozy commet la même erreur que François Mitterrand en 1981 : il anticipait une croissance qui n'est jamais arrivée.

Quel jugement portez-vous sur la loi de modernisation de l'économie entrée en vigueur début août ?
C'est une petite loi. La négociabilité des prix et la libération des surfaces dans la grande distribution relèvent d'un libéralisme très limité. Les effets en seront positifs mais de faible ampleur.

En quoi François Bayrou, dont vous avez rédigé le programme économique en 2007, aurait-il été davantage libéral que Nicolas Sarkozy ?
François Bayrou avait le mérite incontestable de dire que les déficits étaient intolérables et que le retour à l'équilibre constituait un préalable à toute action. C'est pour cela que je l'ai rejoint.

Pourquoi dénoncer la « faveur inégalée » accordée aux PME par le gouvernement, alors que le CAC 40 travaille désormais, pour l'essentiel, à l'étranger ?
On appelle trop souvent PME des objets qui n'en sont pas. Sur les 2,6 millions d'entreprises que compte la France, 900.000 n'ont aucun salarié. Le gouvernement fait fausse route en ne s'intéressant qu'aux très petites entreprises ! Le projet de réduire la TVA dans la restauration est l'illustration de mon propos. Le président de la République accède à une revendication insistante dans un secteur non stratégique, où l'exposition à la concurrence internationale est nulle. Et cela coûte 3 à 4 milliards d'euros ! Qui va payer ? Indirectement, les grosses PME et les groupes exportateurs.

Que faudrait-il faire pour redresser la compétitivité de l'appareil productif français ?
Il faut commencer par rééquilibrer les finances publiques. C'est un préalable. Pour y arriver, il faut arrêter les dépenses fiscales. Les Allemands l'ont fait. On ne peut plus dire à tout bout de champ que telle ou telle forme de travail mérite d'être exonérée : les heures supplémentaires, l'intéressement, les stock-options... Ensuite, je préconise trois mesures. En priorité, il faut alléger les charges qui pèsent sur les entreprises, en commençant par la taxe professionnelle. Cela permettrait de soutenir le secteur le plus exposé à la bataille économique mondiale, l'industrie. Il faut par ailleurs investir dans la recherche et dégager un vrai budget d'intégration sociale dans les quartiers difficiles.

« L'économie française est aujourd'hui fortement déséquilibrée, autant que celle du François Mitterrand de l'été 1981 », dites-vous. En 1983, Pierre Mauroy Premier ministre, dont vous étiez le collaborateur, avait choisi la rigueur. Au même problème préconisez-vous la même solution ?
Je suis pour la rigueur, en l'adaptant bien évidemment à la situation économique et politique actuelle. En 1983, il y avait un élément de dramatisation avec l'épuisement des réserves en devises et la menace d'un arrêt des importations. D'où la dévaluation. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

A quoi devrait s'appliquer cette rigueur aujourd'hui ?
De toute évidence à la Sécurité sociale. A la Libération, notre pays a choisi un système de répartition dans lequel les actifs paient pour les inactifs, les bien-portants pour les malades. C'est une gigantesque mutuelle. Très bien. Mais quand les dépenses d'une mutuelle dépassent les recettes, que se passe-t-il ? La mutuelle est tenue d'être à l'équilibre et elle fait un rappel de cotisations. Depuis dix ans, l'Etat a inventé un système de répartition à crédit, une mutuelle à crédit. Ce sont les actifs d'après-demain qui financeront les dépenses d'assurance-maladie d'aujourd'hui. Il faut dire aux Français que les cotisations doivent augmenter.
Quel regard portez-vous sur la revue générale des politiques publiques et sur le serrage des dépenses annoncé pour 2009 ?
Plus le nom est ronflant, plus le résultat est faible. D'après les pronostics du gouvernement, la RGPP dégagera 5 ou 6 milliards d'euros en 2011. C'est-à-dire qu'elle ne pourra résorber que 10 % du déficit de l'Etat. Il ne suffira donc pas de réduire les dépenses. Que fait-on pour les 90 % restants ?

On augmente les impôts ?
Dans une phase transitoire, pour redresser le pays, la hausse des prélèvements obligatoires est incontournable.
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Message  livaste Lun 25 Aoû - 9:55

[quote="Pastaga"]

Tu as une preuve ? Tu nous ressors ici le discours néolibéral, sache qu'en matière d'économie il y aussi d'autres points de vue. Un euro 10 % plus cher, ca revient au même qu'un produit 10 % plus cher à cause de la hausse du salaire, mais les 10 % ne vont pas dans la même poche.
La France est un des pays développés avec les plus grosses disparités de salaires, les discours du genre "c'est la récession, les caisses sont vides" sont une bonne excuse pour ne rien y changer. Si le gouvernement se sent incompétent, qu'il démissionne.

le problème Pastaga , est que le niveau de l'euro n'est pas décidé par le gouvernement , mais par trichet !
et c'esst bien ce qui démontre que les gouvernements sont totalement bridés par la BCE !
Maintenant que l'euro soit très fort , quelle importance cela peut avoir pour les industriels ou plutôt par les actionnaires , ils leur suffit de délocaliser en Roumanie , en estonie etx , et avec 200 euros , ils paieront l'ouvrier !
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Message  Invité Lun 25 Aoû - 10:11

Pas mal du tout, surtout les deux derniers points.

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