lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
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lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
Alain Gomez, "premier étage de la fusée Clearstream"
LE MONDE | 28.09.09 | 13h29 •
on va suivre au quotidien ce procès en correctionnelle .
LE MONDE | 28.09.09 | 13h29 •
Raphaëlle BacquéIl a vieilli, bien sûr. A 70 ans, Alain Gomez est retraité. Les dernières années, il n'en finissait plus avec les scandales et les mises en examen. Mais cette fois, c'est en victime qu'il apparaît. Et sa présence comme partie civile dans le dossier Clearstream est comme un témoignage de sa puissance passée. Du temps où le président de Thomson-CSF (devenu Thales) passait pour le plus brutal patron de l'industrie de l'armement. Où glissaient dans son sillage des conseillers aux airs de barbouzes. Et où son principal rival, le président de Matra, Jean-Luc Lagardère, était conseillé par Jean-Louis Gergorin.
Me Roland Poynard, l'avocat d'Alain Gomez, a trouvé une formule pour expliquer le témoignage de l'ancien président de Thomson : "Nous sommes le premier étage de la fusée Clearstream." Ce "premier étage", ce sont les lettres anonymes qui arrivèrent, à partir d'avril 2004, sur le bureau du juge Renaud Van Ruymbeke et déclenchèrent bientôt toute l'affaire. Le nom d'Alain Gomez figure d'emblée en bonne place dans la première missive. Oh, les termes ne sont pas flatteurs puisque M. Gomez y est décrit comme l'un des membres éminents d'un "bal des crapules". C'est la suite de la lettre, cependant, qui va ébranler le juge. Celui-ci enquête depuis 2001 sur les rétrocomissions liées à la vente, dix ans plus tôt, par Thomson-CSF, de frégates à Taïwan. Or la lettre anonyme explique que M. Gomez, président de Thomson de 1982 à 1996, a fondé, avec l'un de ses cadres, Pierre Martinez, mais aussi le vice-président d'Airbus, Philippe Delmas, et l'homme d'affaire d'origine chinoise, Andrew Wang, "un véritable système financier totalement occulte brassant des milliards entre trois grands groupes : la mafia prédatrice qui s'est créée par le pillage des richesses de l'Union soviétique, les narco-trafiquants et un groupe d'industriels européens dévoyés". Les quatre hommes, affirme le corbeau, ont reçu, via la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream, des fonds occultes, en marge de la vente de six frégates.
Une deuxième lettre arrive quelques semaines plus tard. Cette fois, M. Gomez y est accusé d'avoir reçu "le 9 octobre 2003 un virement de 1 200 M de dollars" de l'oligarque russe, Mikhaïl Khodorkovski. Sur le bureau du juge est aussi parvenu un listing de plus de 800 noms de personnalités politiques, d'industriels, de policiers ou de journalistes. La machine va s'emballer.
Obsessions
Ce "premier étage" de la fusée Clearstream, éclipsé par l'affrontement judiciaire entre Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, n'est pourtant pas le moins intéressant. Car si le juge n'a pas découvert la trace des comptes occultes annoncés, si l'affaire des frégates s'est conclue en 2008 sur un non-lieu, faute de pouvoir lever le secret-défense, Alain Gomez, lui, a retrouvé derrière le corbeau son vieil ennemi, Jean-Louis Gergorin.
Les deux hommes s'étaient déjà affrontés lors d'une opération de déstabilisation intitulée "couper les ailes de l'oiseau", opposant dans les années 1990 Matra et Thomson. Illustration de la guerre acharnée qu'ont pu se mener les deux groupes industriels.
Cette phase du procès Clearstream est aussi le rappel de ce volet oublié. Il est la preuve que Jean-Louis Gergorin trouva ensuite dans les lettres anonymes l'exutoire de ses vengeances professionnelles et de ses obsessions. Alain Gomez, lui, n'est pas loin de penser que M. Gergorin est derrière une bonne partie des scandales qui jalonnèrent sa fin de carrière chaotique. Lorsque les juges demandèrent au patron de Thomson comment il interprétait ces lettres de dénonciation, il eut cette phrase : "C'est la mise en pâture de mon nom, un clou de plus sur le cercueil de mon personnage social."
on va suivre au quotidien ce procès en correctionnelle .
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
qu'attend France télévision pour commencer un nouveau feuilleton-fiction-réalité qui serait diffusé chaque jeudi soir un peu comme "plus belle la vie" .... ou ," les feux de l'amour"...des histoires sans fin , plein de magouille , de coups bas , .... ça tiendrait l'audimat , non ?
Invité- Invité
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
Nee parle pas de malheurs , je pense que les principaux inculpés vont vouloir vendre très cher leur histoire .
On risque de subir encore un bouquin de villepin ...
On risque de subir encore un bouquin de villepin ...
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
un de plus un de moins...vu les navets qu'il y a sur les étals .... il passera inaperçu !
Invité- Invité
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
Clearstream : Villepin se dit étranger au complot
Lors de l'audience de mercredi, Jean-Louis Gergorin a, quant à lui, maintenu que l'ex-premier ministre avait participé à la manipulation.
M. D.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/10/01/01016-20091001ARTFIG00007-clearstream-villepin-se-dit-etranger-au-complot-.php
Lors de l'audience de mercredi, Jean-Louis Gergorin a, quant à lui, maintenu que l'ex-premier ministre avait participé à la manipulation.
L'audience tant attendue commence par une sorte de miracle cocasse : la voix de Dominique de Villepin retentit dans le tribunal, alors qu'il ne s'y trouve pas encore : «Je suis heureux d'apporter ma contribution à l'émergence de la vérité…» Le prévenu, à l'extérieur, s'adresse à la presse mais les micros de la salle, sans doute réglés sur la même fréquence, captent les propos.
Cette fois, les débats ont vraiment commencé. L'ancien premier ministre est debout, face au président Pauthe. Apparemment très détendu, il déroule un argumentaire bien rodé qui colle fidèlement à ses déclarations lors de l'instruction. Quand, la veille, Jean-Louis Gergorin embrouillait tout à grands coups de «c'est très simple», M. de Villepin rejette en bloc, une à une, les accusations sur l'air d'«à aucun moment».
Pour résumer : il reconnaît avoir rencontré M. Gergorin le 1er janvier 2004, lorsque celui qui fut jadis son patron s'ouvre d'une affaire grave sur laquelle enquête le général Rondot. Il le revoit le 9 janvier, en présence du militaire, car en tant que ministre des Affaires étrangères, aucune menace internationale potentielle ne lui est indifférente. Et celle-ci est, sur le papier, de première importance : un système de financement occulte mêlant des personnalités du monde industriel et des mafieux en tout genre, menaçant les intérêts de la France. Contrairement à ce qui a été dit par ses coprévenus, M. de Villepin jure qu'il ne s'est «à aucun moment» abrité derrière une quelconque instruction du président Chirac, pas plus qu'il n'a demandé l'identité de la «source» - Imad Lahoud. Et puis plus rien, «à aucun moment», pendant six mois. Or, pendant cette période, la «menace» se précise. Des pseudo-listings Clearstream de plus en plus riches surgissent, selon l'accusation, des ordinateurs d'Imad Lahoud et Jean-Louis Gergorin. Ce dernier soutiendra devant les juges qu'il rencontre au Quai d'Orsay, puis Place Beauvau, Dominique de Villepin, afin de le tenir informé de la situation. Faux, réplique l'ancien ministre de l'Intérieur, contredit par les célèbres carnets du général Rondot, lequel consigne les récits datés que lui confie par ailleurs M. Gergorin, carnets sur lesquels s'appuie le président Pauthe pour mener son interrogatoire.
Le 25 mars 2004, Imad Lahoud est placé en garde à vue, pour une autre affaire d'escroquerie. Il a sur lui une manière de sauf-conduit mentionnant le nom et le numéro de téléphone du général Rondot, que les policiers appellent. Furieux, l'intéressé s'en plaint à Jean-Louis Gergorin, qui prévient Dominique de Villepin. Selon l'accusation, ce dernier aurait alors rappelé le général pour lui demander de faire lever la garde à vue.
Fariboles, martèle M. de Villepin : «Dans ce genre de situation, la règle absolue veut qu'on coupe court avec la source compromise. C'est la quatrième fois que cette source explose. Tout aurait pu, tout aurait dû s'arrêter le 25 mars 2004. Or, tout s'accélère.» En effet, d'autres noms ne vont pas tarder à apparaître sur les listings frelatés, dont celui de l'actuel chef de l'État. Mais ces listings, M. de Villepin ne les a «à aucun moment, vus ou tenus en main».
Le procureur fusillé du regard
Ce n'est qu'en juillet 2004, alors que la presse commence à éventer l'affaire, qu'il saisit la DST, sans prévenir le directeur de ce service que le général Rondot - qui est à cet instant certain qu'il s'agit d'une manipulation - a sans doute des éléments à lui apporter.
Orateur doué, M. de Villepin a réponse à tout. Mais voilà que le président appelle Jean-Louis Gergorin à la barre. «Je maintiens l'ensemble de mes déclarations», déclare-t-il fermement. C'est-à-dire : les rencontres secrètes avec le ministre entre le 9 janvier et le mois de juillet ; la révélation «au plus tard en février» au ministre du nom d'Imad Lahoud ; la transmission au ministre d'un CD-ROM porteur de données Clearstream bidonnées ; le recours au juge Van Ruymbeke - acte fondateur de la dénonciation calomnieuse -, conformément aux vœux du ministre. Il raconte la scène, qu'il situe début avril, Place Beauvau : «Tout à coup, il change de braquet et me dit : “Il n'y a qu'une solution, informer ou saisir un juge.” Il me voit choqué et ajoute d'une voix solennelle : “C'est une instruction du président de la République.”»
Chacun, dans ce procès, traîne son boulet. Imad Lahoud est celui de Jean-Louis Gergorin et déploie une énergie admirable à le plomber dès que la parole lui est donnée. Jean-Louis Gergorin est celui de Dominique de Villepin, pour la raison inverse : il s'ingénie à le dédouaner. Ainsi répète-t-il en boucle : «Je suis sûr qu'il était de bonne foi. Je respecte son attitude, qui est destinée à protéger le président Chirac.»
Le procureur Marin, de son bureau perché, questionne à son tour Dominique de Villepin. Son ton est sec. À un moment, le prévenu se tourne vers le magistrat et le fusille du regard. On lit, dans cet éclair, toute la rage d'un ancien premier ministre qui, manifestement, ne supporte pas qu'on le regarde de haut.
Voir et être vu
Le procès est public mais la salle d'audience, malgré ses volumes généreux, est trop exiguë pour un jour pareil. Mercredi, son ouverture à la presse et aux visiteurs n'a pas suffi à accueillir la totalité des curieux. Certains avaient fait la queue dès le matin. Ils ne verront que le ballet des avocats, la déclaration à la presse de Dominique de Villepin puis les portes refermées. À leurs yeux, l'affaire Clearstream se jouerait presque dans «une boîte noire», selon l'expression que le journaliste Denis Robert avait employée pour titrer son premier livre consacré à la banque de compensation luxembourgeoise.
Cette impression est trompeuse. Passées les portes de la salle d'audience, le match se joue dans un silence presque total. L'assistance tout entière suspendue aux propos du prévenu vedette, le président du tribunal demandera même à Dominique de Villepin de s'éloigner un peu du micro «sinon c'est un peu assourdissant». Dans la salle, comme on serait au bord du central de Roland-Garros, plusieurs journalistes politiques parmi lesquels Jean-Michel Apathie, Jean-Pierre Elkabbach ou Philippe Labro scrutent les premiers échanges. Et, jusqu'au bout de la journée, pas un avocat qui soit à Paris actuellement ne manquera de venir jeter un œil. Tant au match qu'à ceux venus le voir.
M. D.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/10/01/01016-20091001ARTFIG00007-clearstream-villepin-se-dit-etranger-au-complot-.php
Invité- Invité
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
Jacques Chirac, ancien président de la République et figure interdite de l'affaire
LE MONDE | 01.10.09 | 14h17 •
CQFD!
LE MONDE | 01.10.09 | 14h17 •
Raphaëlle BacquéDans les carnets du général Rondot, Jacques Chirac existe en deux lettres, "PR", pour président de la République. Dans la bouche de Jean-Louis Gergorin, mercredi 30 septembre, il est celui dont Dominique de Villepin se réclama en avril 2004 pour "solennellement" lui lancer : "Il faut maintenant qu'un juge s'occupe de cette affaire."
Pour Imad Lahoud, dont plus personne ne paraît désormais croire les versions successives, son apparition devient alambiquée : "J'ai dit au général Rondot : c'est Dominique de Villepin qui a dit à Jean-Louis Gergorin, sur instruction du président de la République, de balancer Nicolas Sarkozy sur les listings." Mais Dominique de Villepin a été ferme devant ses juges : "Je ne voudrais pas que votre tribunal pense que je cherche à couvrir l'ancien président de la République. Je n'ai jamais reçu ni donné d'instruction présidentielle" pour engager le général Rondot à vérifier l'authenticité des listings Clearstream.
L'ombre de Jacques Chirac a donc été repoussée très vite dans les limbes par son ancien premier ministre. Dominique de Villepin, qui a interdiction de rencontrer l'ancien président, du fait de la procédure judiciaire en cours, a toujours réfuté ce que laissaient pourtant supposer les carnets du général Rondot, chargé d'enquêter sur les faux listings. A savoir que le premier ministre avait rendu compte régulièrement de l'avancement de l'affaire Clearstream à Jacques Chirac.
Et mercredi, la question a vite été abandonnée comme si l'action éventuelle de l'ancien président, désormais retraité, n'avait plus beaucoup d'importance.
Depuis le début de l'affaire Clearstream, l'ancien chef de l'Etat paraît être la figure dont personne ne veut s'approcher. Au cours de l'instruction, M. Chirac a démenti toute intervention dans le dossier. Et les juges l'ont bien volontiers contourné. Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on affirme en souriant que ce dernier, tout à son obsession de Dominique de Villepin, s'est finalement convaincu que son prédécesseur n'avait pas trempé dans la manipulation destinée à l'empêcher d'accéder à l'Elysée.
On note surtout que M. Chirac est populaire. Que Nicolas Sarkozy et son épouse, Carla, l'ont reçu à dîner au cap Nègre le 20 août, en compagnie de Bernadette. Et "que cela n'aurait plus de sens, explique un conseiller de l'Elysée, de l'embêter". Lundi 28 septembre, le procureur général de Paris, Jean-Claude Marin, le même qui soutient l'accusation et se montre incisif au procès Clearstream, a requis un non-lieu pour Jacques Chirac dans l'affaire des chargés de mission de la Ville de Paris. La justice enquêtait sur cette affaire depuis onze longues années...
Mercredi matin, Alain Juppé qui, lui, avait été condamné en appel en 2004 à quatorze mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité dans la même affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris, a rendu visite à Jacques Chirac, comme il le fait régulièrement. Les deux hommes ont évoqué enfants et petits-enfants. Un peu de politique étrangère. Mais pas un mot, ni de Clearstream ni de ces emplois fictifs où M. Juppé fut seul à être condamné.
L'ancien premier ministre est ressorti du bureau de M. Chirac très tranquillement. Avec juste le sentiment qu'en matière de justice, il pouvait y avoir des puissants épargnés et des "dindons de la farce".
CQFD!
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
Publié le 01/10/2009 à 12:28 Le Point.fr
PROCÈS CLEARSTREAM
Les rencontres secrètes de Dominique de Villepin
Par Hervé Gattegno
L'ex-vice-président d'EADS, Jean-Louis Gergorin, a fragilisé la ligne de défense de Dominique de Villepin, mercredi au sixième jour d'audience du procès de l'affaire Clearstream
menteur ?? Certes , mais surtout parjure !
PROCÈS CLEARSTREAM
Les rencontres secrètes de Dominique de Villepin
Par Hervé Gattegno
L'ex-vice-président d'EADS, Jean-Louis Gergorin, a fragilisé la ligne de défense de Dominique de Villepin, mercredi au sixième jour d'audience du procès de l'affaire Clearstream
Jusqu'à la dernière minute de l'audience, mercredi soir devant le tribunal de Paris, Dominique de Villepin pouvait considérer avoir tenu sur l'essentiel. Durant plus de six heures, l'ancien Premier ministre a enchaîné les dénégations, assurant avec force - et parfois un peu d'esbroufe - n'avoir "jamais été informé du contenu des listings falsifiés" de Clearstream, n'avoir "jamais évoqué le nom de Nicolas Sarkozy en relation avec des comptes ni des commissions" et n'avoir "jamais donné d'instruction à Jean-Louis Gergorin" d'adresser à la justice les documents maquillés.
Multipliant les contre-attaques en direction de ses accusateurs, Dominique de Villepin avait également repoussé avec ténacité les questions sur les rendez-vous secrets au ministère de l'Intérieur relatés la veille par Jean-Louis Gergorin. L'ancien vice-président d'EADS assure en effet être venu le voir plusieurs fois, au printemps 2004, pour l'informer des suites du dossier Clearstream grâce à un processus particulier : "Une voiture du ministère venait me chercher dans Paris et me conduisait directement sur place", assure-t-il - de sorte que son nom n'était inscrit sur aucun registre.
"Je m'en excuse auprès de monsieur le Premier ministre..."
À 21 h 40, mercredi, alors que l'audience touchait à sa fin, l'avocat de Gergorin, Paul-Albert Iweins, lit à voix haute un rapport des gardes du corps de son client, le 24 juin 2004 : en marge d'une réunion au Medef, avenue Bosquet (Paris 7e), ils ont noté la présence d'individus suspects "au niveau du point de récupération du client par une voiture du ministère de l'Intérieur". "C'est donc bien la preuve que le processus décrit par M. Gergorin existe, non ?", interroge l'avocat. Embarrassé, Villepin explique que, ce jour-là, il annonçait au ministère la création d'une "base de données sur le terrorisme", dont il avait été question de confier la direction à... Gergorin. "J'ai dû le voir pour lui expliquer qu'en définitive nous n'avions pas retenu son nom pour ce projet."
Alors, Gergorin se lève et, à la barre, maintient ses affirmations : "Je répète que cette procédure particulière a existé et qu'elle s'est encore répétée après cet entretien." Puis, après une brève hésitation, il revient vers le micro et ajoute : "Je précise, et je m'en excuse auprès de monsieur le Premier ministre, que c'est la première fois aujourd'hui que j'entends que l'on a songé à moi pour cette base de données..." Quelques instants plus tard, le président levait la séance. Malgré sa belle résistance de l'après-midi, Villepin s'en est allé sur cette impression mitigée.
menteur ?? Certes , mais surtout parjure !
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
Clearstream : L'affrontement glacial entre Villepin et le procureur Marin
Mis en difficulté devant certaines incohérences de sa défense, l’ancien premier ministre, qui a été interrogé pendant huit heures mercredi 30 octobre devant le tribunal de Paris, a tenté de replacer le débat sur le terrain politique
http://www.la-croix.com/Clearstream--Dominique-de-Villepin--serein-face-aux-accusati/article/2395451/4076
Villepin ne semble pas si innocent que ça ....ne pas avertir son ministre remplaçant sur un listing sensé être dangereux pour les intérêts français .... donc supposer qu'en fait il existe des affaires sans trace .... et se positionner en pauvre victime quand il se sent pris au pied du mur ...
Mis en difficulté devant certaines incohérences de sa défense, l’ancien premier ministre, qui a été interrogé pendant huit heures mercredi 30 octobre devant le tribunal de Paris, a tenté de replacer le débat sur le terrain politique
Solenn de ROYER
Le combat a commencé avant le procès. Quand le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, a martelé sa « conviction » que Dominique de Villepin était « l’un des bénéficiaires collatéraux, mais conscients » de l’affaire Clearstream, fin août sur Europe 1. Une déclaration inhabituelle à l’aube d’un procès, qui avait relancé le débat sur une justice aux ordres.
Dans l’espace confiné du prétoire, le combat se poursuit. Froid, implacable, à peine bridé. D’un côté, le prévenu, Dominique de Villepin, seul à la barre mercredi 30 octobre, pendant huit heures d’interrogatoires serrés. De l’autre, le procureur, drapé dans sa robe noire, en position de force.
Les deux hommes s’affrontent, se jaugent, et c’est glacial. Tantôt cassant, tantôt ironique, Jean-Claude Marin cherche à déstabiliser le prévenu. Il met le doigt sur certaines incohérences : l’ancien ministre des affaires étrangères assure avoir été informé début janvier 2004 de l’existence « inquiétante » d’un vaste réseau de corruption. Pour ensuite jurer ne s’être plus intéressé à l’affaire avant juillet, soit six mois après.
Les traits creusés, Villepin sort de ses gonds
Le procureur : « Quand vous quittez les affaires étrangères, pourquoi n’avoir pas informé votre successeur ? » Villepin : « Qu’aurais-je pu lui transmettre ? Il n’y avait aucune note… » Marin : « Il existe des affaires réservées qui ne laissent pas de traces… » Villepin : « Un dossier s’ouvre sur la base d’informations précises. La menace n’était pas vérifiée… » Marin, tenace : « Vous êtes informé d’un réseau de corruption de nature à nuire aux intérêts de la France et vous ne dites rien ? »
Quand le procureur se rassoit, il jette un regard à l’avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog. Massif et imposant, la voix forte, l’avocat prend le relais. Me Herzog s’interroge sur l’agenda du ministre, qui n’a pu être fourni aux enquêteurs.
Les traits creusés, Villepin sort de ses gonds : « Je veux bien qu’on tire tous les fils, toutes les pelotes… Mais votre tentative a quelque chose de désespéré. Vous n’arriverez pas à démontrer une implication du ministre que j’ai été pour des actions que je n’ai pas commises. »
Jean-Claude Marin se lève, rouge de colère : « ça suffit ! »
Face à l’axe Marin-Herzog, qui l’enserre en tenaille, l’ancien premier ministre joue la carte de l’indignation. Et abandonne volontiers les faits pour glisser vers le terrain politique, quand il est acculé. « Trop c’est trop !, s’indigne-t-il. Le doigt de Sarkozy est pointé vers moi. Ce dossier a été construit au bénéfice d’une seule partie civile, qui s’érige en seule victime, veut se faire justice elle-même (…) et détruire un adversaire politique. »
Jean-Pierre Mignard, l’avocat, classé à gauche, du journaliste Edwy Plenel, en rajoute. Au détour de son interrogatoire, il cible le chef de l’État, qu’il accuse d’éclipser les autres parties civiles : « Diriez-vous que la justice est une institution maltraitée ? demande-t-il à Villepin. Les procureurs sont-ils des magistrats ou des fonctionnaires du gouvernement ? »
Jean-Claude Marin se lève, rouge de colère : « ça suffit ! » C’est Dominique Pauthe, qui préside ces audiences sous tension avec patience et sang-froid, depuis le début de ce procès, qui répond. En remettant Jean-Pierre Mignard à sa place, c’est à tous qu’il paraît s’adresser : « Ce n’est pas le lieu pour régler ce style de polémique, tranche-t-il. Vous devez le respect aux parties civiles. Et au tribunal. »
http://www.la-croix.com/Clearstream--Dominique-de-Villepin--serein-face-aux-accusati/article/2395451/4076
Villepin ne semble pas si innocent que ça ....ne pas avertir son ministre remplaçant sur un listing sensé être dangereux pour les intérêts français .... donc supposer qu'en fait il existe des affaires sans trace .... et se positionner en pauvre victime quand il se sent pris au pied du mur ...
Invité- Invité
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
C'est fout le journalisme à quel point, il est favorable au sarkozysme en place... Ainsi, on découpe des phrases et des propos, et on les remet bout à bout nom dans un soucis esthétique tel Picavia et d'autres mais dans le but d'influencer le jugement.
Comment libérer la presse du sarkozsysme?
bien à vous,
saco
Comment libérer la presse du sarkozsysme?
bien à vous,
saco
Invité- Invité
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
étais-tu au procès pour démentir ces propos ?
Invité- Invité
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
Procès Clearstream : Dominique de Villepin assure être "pendu à un croc de boucher"
Les réactions n'ont pas tardé après les réquisitions du ministère public dans le procès Clearstream . Le procureur de Paris Jean-Claude Marin a notamment requis une peine de 18 mois avec sursis et une amende de 45.000 euros contre l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.
Dominique de Villepin
L'ancien Premier ministre n'a pas caché sa déception et sa colère en sortant du palais de justice de Paris, mardi soir. "Nicolas Sarkozy avait promis de me pendre à un croc de boucher. Je vois que la promesse a été tenue." Cette déclaration de Dominique de Villepin fait écho à des propos prêtés à Nicolas Sarkozy, et jamais démentis, où il aurait promis que les auteurs de la manipulation des listings Clearstream finiraient sur "un croc de boucher".
Jean-Pierre Grand, député UMP proche de Dominique de Villepin
"Le procureur a rempli jusqu'au bout une commande politique. Son réquisitoire incohérent en est l'éclatante illustration."
Arnaud Montebourg, député PS
"Jean-Claude Marin (le procureur de Paris), c'est une honte, la manière dont il exerce sa fonction, car il est devenu une sorte de préfet judiciaire, aux ordres du gouvernement (...). Il n'a même pas, à mes yeux, le droit de porter plus longtemps une robe de magistrat", a estimé le parlementaire socialiste. "L'honneur d'un magistrat aurait conduit à dire que le tribunal devait se déclarer incompétent au minimum, et si le tribunal devait maintenir sa compétence, le magistrat chargé de l'accusation, s'il avait été magistrat, aurait dû le conduire à ne demander aucune peine, aucune accusation", a-t-il estimé. "C'est un procès qui ne se déroule pas à armes égales et qui, de surcroît, place les magistrats en situation de surveillance permanente, par celui qui est chargé de faire leur carrière."
Me Olivier Metzner, avocat de Dominique de Villepin
Selon lui, ces réquisitions sont le résultat d'une "belle construction intellectuelle, mais ce n'est qu'intellectuel, et donc artificiel". "On vient de créer le délit de ne rien faire", a ajouté Me Metzner. "On s'est toujours interrogé, dans ce dossier, de savoir où les réquisitions écrites avaient été prises, si c'était boulevard du Palais [au palais de justice de Paris, ndlr] ou rue du Faubourg-Saint-Honoré [à l'Élysée, ndlr], vous avez peut-être eu la réponse ce soir", a conclu Me Metzner.
Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy
"Sur la complicité par abstention, c'est une démonstration implacable", a réagi l'avocat du président de la République. Selon lui, Jean-Claude Marin "a démontré a minima " qu'à partir de juillet 2004 "Dominique de Villepin savait, et a laissé faire cette action frauduleuse par son inaction". Interrogé par la presse sur le fait que le parquet n'ait pas requis d'inéligibilité contre M. de Villepin, Me Herzog a souri : "Sans vouloir faire de mauvais esprit, je crois que Dominique de Villepin n'a jamais été élu. La question de son inéligibilité ne se pose donc pas."
Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste
"Je ne commente jamais les décisions, et même les propositions de justice, puisqu'on en est aujourd'hui aux propositions du procureur. Ce que je veux simplement dire, c'est que, tant de haine entre le président de la République actuel et un ancien Premier ministre, ça me paraît quand même très grave. On voit là qu'on a atteint un niveau extrêmement dramatique, et puis l'histoire qui est derrière est quand même effrayante. C'est grave pour la politique, a insisté la maire de Lille. Ça donne l'image d'hommes et de femmes qui, pour garder le pouvoir, sont prêts à tout, même si, encore une fois, on ne sait pas aujourd'hui ce que va décider la justice."
François Bayrou, président du MoDem
"Le moins que l'on puisse dire, c'est que le fléau de la justice n'est pas impeccablement équilibré et, en tout cas, que ce n'est pas une situation normale pour une démocratie. Le jour où l'on voudra que la France redevienne une république équilibrée, une démocratie qu'on peut regarder avec fierté, il faudra décider l'indépendance de la justice. Il faudra que la justice soit un pouvoir reconnu qui ne soit pas soumis au pouvoir exécutif en place."
LePoint.fr
Dans l'attente du résultat.
J'aime quand même le concept de "complicité par inaction"...
Comme quoi quand on veut se montrer novateur en matière de justice on peut
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
Dominique de Villepin savait, et a laissé faire cette action frauduleuse par son inaction
en chose claire , cela s'appelle la non dénonciation d'un délit , dans le meilleur es cas , mais c'est de la complicité si il y a , à la clé un profit quelconque à en attendre .
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
18 mois avec sursis ...ça lui donne pile-poil le temps de se présenter en 2012 .... je ne risque pas de voter pour ce type en tous cas !
Invité- Invité
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
livaste a écrit:Dominique de Villepin savait, et a laissé faire cette action frauduleuse par son inaction
en chose claire , cela s'appelle la non dénonciation d'un délit , dans le meilleur es cas , mais c'est de la complicité si il y a , à la clé un profit quelconque à en attendre .
Pour le moment le Jugement n'a toujours pas eu lieu; il est vrai qu'avec un tribunal aux ordres du petit roi Villepin a peu d'atoût de son côté. A quand le retour des lettres de cachet !
Georges- Président du Conseil Général
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Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
c'est ça , si villepin est reconnu coupable , c'est que la jutice est aux ordres , parce que selon toi et tes semblables , sarkozy est toujours coupable .
Te référant aux tribunaux de la terreur ou aux tribunaux de staline , bien sûr .
Non je ne suis pas au ribunal mais pour moi , villepin est effectivement coupable puisque 'il s'est servi de listings qu'il savait faux pour essayer de tuer son adversaire .
Si un quidam quelconque utilisait cette même technique pour diffamer son voisin , il serait déjà condamné , c''est bien parce que c'est un ex premier ministre que l'affaire traîne tant .
Te référant aux tribunaux de la terreur ou aux tribunaux de staline , bien sûr .
Non je ne suis pas au ribunal mais pour moi , villepin est effectivement coupable puisque 'il s'est servi de listings qu'il savait faux pour essayer de tuer son adversaire .
Si un quidam quelconque utilisait cette même technique pour diffamer son voisin , il serait déjà condamné , c''est bien parce que c'est un ex premier ministre que l'affaire traîne tant .
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
sans parler que ça ira en appel...donc ça durera encore bien...aller...3 ans...et si Villepin se présente en 2012 on laissera passer les élections , imaginons qu'il gagne (au secours) , repoussé de 5 ans .... bref, on n'a pas fini d'en entendre parler .
Invité- Invité
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
Petits meurtres politiques entre amis.
C'est toujours amusant mais il en faut bien un qui perde au bout du compte.
Et pour éviter de passer par la case justice, autant se contenter des petites trahisons classiques et autres manoeuvres de l'ombre.
L'exercice Clearstream était un coup à jouer dans un duel politique, mais à condition de ne pas se faire choper...
Le problème avec les manoeuvres effectuées en marge de la légalité, c'est qu'elles peuvent revenir en pleine poire de ceux qui y participent, d'une manière ou d'une autre.
Dominique de Villepin, si sa culpabilité est reconnue par le tribunal, aura mérité sa sanction, que Sarkozy ait fait pression ou non pour obtenir sa mise en examen n'y change rien.
Si on va par là, on pourrait même se demander si Monsieur de Villepin aurait été mis en examen si la partie civile dans cette affaire n'avait pas eu le bras aussi long...
C'est toujours amusant mais il en faut bien un qui perde au bout du compte.
Et pour éviter de passer par la case justice, autant se contenter des petites trahisons classiques et autres manoeuvres de l'ombre.
L'exercice Clearstream était un coup à jouer dans un duel politique, mais à condition de ne pas se faire choper...
Le problème avec les manoeuvres effectuées en marge de la légalité, c'est qu'elles peuvent revenir en pleine poire de ceux qui y participent, d'une manière ou d'une autre.
Dominique de Villepin, si sa culpabilité est reconnue par le tribunal, aura mérité sa sanction, que Sarkozy ait fait pression ou non pour obtenir sa mise en examen n'y change rien.
Si on va par là, on pourrait même se demander si Monsieur de Villepin aurait été mis en examen si la partie civile dans cette affaire n'avait pas eu le bras aussi long...
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
la partie civile ne représentait pas QUE Sarkozy non plus.
Invité- Invité
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
Non, mais en l'occurence c'est bien lui qu'on met en cause en parlant de "tribunal aux ordres du petit roi" par exemple.
Et il est indéniable que cette affaire sert de prétexte à un règlement de compte entre de Villepin et Sarkozy, les autres protagonistes étant quasiment relégués au rang de figurants...
Et il est indéniable que cette affaire sert de prétexte à un règlement de compte entre de Villepin et Sarkozy, les autres protagonistes étant quasiment relégués au rang de figurants...
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
que ferais tu Bertolt si un de tes collaborateurs faisaient circuler dans ta boite , au tribunal et partout où tu es connu , un faux listing t'impliquant dans des opérations frauduleuses , voire des opérations simplement criminelles ? Ceci afin de t'éliminer du paysage de ton entreprise et même au delà ?
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
Je le prendrai par la peau du cul et direction Pôle Emploi
Ne réveillez pas un juriste qui dort
Mais si tu me relis bien, chère Livaste, je ne remets absolument pas en cause la position de Sarkozy dans cette affaire, au contraire.
Ne réveillez pas un juriste qui dort
Mais si tu me relis bien, chère Livaste, je ne remets absolument pas en cause la position de Sarkozy dans cette affaire, au contraire.
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
tu le prendrais par la peau du cul .. à condition que ce ne soit pas ton supérieur hiérarchique !!
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
livaste a écrit:tu le prendrais par la peau du cul .. à condition que ce ne soit pas ton supérieur hiérarchique !!
Tu veux parier ?
Comme on dit chez moi : "Foutu pour foutu..."
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
là , tu as raison , autant ne s'imposer aucune retenue ( même si ça fait mal au bout du compte ).
Re: lCorrectionnel d'état , le procès Clearstream ,
Plutôt partir avec panache et la tête haute que de rester et subir
D'une situation merdique il faut aussi savoir tirer des petits plaisirs après tout
Ça n'arrange rien, soit, mais ça offre une petite satisfaction qui peut aider à faire passer la pilule.
D'une situation merdique il faut aussi savoir tirer des petits plaisirs après tout
Ça n'arrange rien, soit, mais ça offre une petite satisfaction qui peut aider à faire passer la pilule.
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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