Royal est elle la plus grande menteuse ou est elle sénile ?
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Royal est elle la plus grande menteuse ou est elle sénile ?
Fillon est "malhonnête" (Royal) AP
06/09/2009 | Mise à jour : 16:14 | Commentaires 41 | Ajouter à ma sélection
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Les déclarations de François Fillon, accusant dimanche Ségolène Royal de ne pas tenir ses engagements de la campagne présidentielle sur la taxe carbone, sont "malhonnêtes", s'est indigné le porte-parole de l'ancienne candidate PS, Guillaume Garot. "Les accusations de Francois Fillon sont parfaitement malhonnêtes", a affirmé le député de la Mayenne.
Re: Royal est elle la plus grande menteuse ou est elle sénile ?
Bref, c'est celui qui l'a dit qui l'est, na!
Invité- Invité
Re: Royal est elle la plus grande menteuse ou est elle sénile ?
Ségolène Royal signe le pacte écologique
Le 5 janvier 2007
Les raisons de mon soutien au Pacte écologique proposé par la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme ainsi que le Comité de Veille Ecologique
Le 5 janvier 2007
Les raisons de mon soutien au Pacte écologique proposé par la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme ainsi que le Comité de Veille Ecologique
Paris, le 5 janvier 2007
Monsieur le Président,
Vous m’avez invitée, en même temps que les autres candidats à la Présidence de la République, à réagir aux propositions formulées par le Comité de veille écologique.
Je soutiens sincèrement les orientations du Pacte écologique et je vous propose d’aborder ici les principales mesures qui me permettront, si je suis élue, de mettre en œuvre une politique ambitieuse pour le respect de l’environnement et la promotion du développement durable dans notre pays mais aussi à l’échelle planétaire.
Depuis le Sommet de la Terre, à Rio en 1992, où je représentais la France en tant que Ministre de l’Environnement, la crise environnementale s’est aggravée. L’absence de volonté politique et la priorité donnée au profit à court terme ont accentué la dégradation de l’environnement avec des conséquences humaines terribles, en particulier pour les plus démunis qui sont aussi, trop souvent, les plus vulnérables.
Nous avons aujourd’hui une responsabilité historique pour faire face aux défis du changement climatique, aux enjeux de l’après pétrole et de la préservation de la biodiversité. Nous ne devons pas avoir peur d’affronter cette réalité nouvelle. Au contraire nous devons faire face avec responsabilité et détermination, et saisir cette opportunité d’une transformation progressive mais profonde de nos modes de production et de consommation.
Cette transformation est rendue possible aujourd’hui par le travail d’information et de sensibilisation que les organisations de protection de l’environnement, dont celle que vous présidez, ont conduit ces dernières années. Vous avez su placer l’écologie au centre du débat politique et je veux vous remercier, sincèrement, pour la mobilisation que vous avez suscitée. Le succès de l’initiative que vous portez aujourd’hui montre que le développement durable est devenu une préoccupation majeure des Français. Ils attendent des mesures ambitieuses et surtout des actions concrètes. Je saurai répondre à cette attente.
Dans la région que je préside, j’ai pu ces dernières années expérimenter une politique d’excellence environnementale, notamment en engageant l’initiative « climat » qui reprend les objectifs de Kyoto en les mettant en œuvre sur le territoire régional.
Aujourd’hui, j’ai placé l’excellence environnementale au cœur de mon programme et si je gagne la confiance de nos concitoyens, je placerai le développement durable au cœur de mon action. La France doit devenir exemplaire sur ce sujet.
La promotion du développement durable est un enjeu éminemment politique. Les solutions technologiques ou fiscales ne suffiront pas. De puissants lobbies refusent les changements nécessaires. Il faut une volonté politique inébranlable pour leur faire face et les convaincre de procéder aux réorientations indispensables de l’économie vers une logique de durabilité. Car à côté de l’action de l’Etat régulateur et de celle des citoyens mobilisés, il nous faudra aussi stimuler les efforts que doivent engager les entreprises, notamment les grandes multinationales. J’affirme ici ma volonté de tenir bon sur les mesures les plus difficiles, celles qui engagent les rapports de force les plus délicats, qui permettront de vrais changements et qui constitueront une opportunité de création d’emplois.
Nous devons aussi repérer les interactions entre les enjeux environnementaux, les questions stratégiques internationales et les problèmes de pauvreté et de migration. Nous devrons considérer avec attention les conséquences géostratégiques des changements climatiques et des tensions sur les approvisionnements énergétiques : risque de conflits pour contrôler l’accès aux ressources pétrolières et gazières, flux migratoires renforcés et appauvrissement des populations qui sont déjà les plus vulnérables. Nous devrons aussi mettre en cohérence nos actions de coopération pour le développement avec la nécessité de préserver les ressources naturelles qui devraient être une source essentielle de revenus pour les habitants des pays en développement.
Enfin, j’entends inviter toutes les composantes de la société à agir ensemble pour relever le défi qui est le nôtre : concilier la protection de l’environnement avec l’urgence sociale et une efficacité économique durable. A ce titre, je souhaite mobiliser les collectivités locales qui ont un rôle majeur à jouer et qui pour bon nombre d’entre elles se sont déjà engagées en adoptant des Agenda 21.
Je souscris à l’urgence soulignée par le Pacte écologique d’agir en priorité pour limiter le changement climatique, cette perturbation profonde des capacités de vie sur terre ayant des conséquences sur tous les autres domaines de l’environnement (biodiversité, ressource en eau…). La prise en compte du changement climatique et la promotion d’une nouvelle politique énergétique sera l’axe prioritaire structurant ma politique de développement durable et responsable. La dégradation de la biodiversité (terrestre et marine) sera ma seconde priorité. Enfin le poids des pollutions de différentes natures sur la santé humaine, et notamment la thématique de la santé au travail sera mon troisième domaine d’attention.
Je m’engage, si je suis élue, à mettre tout en œuvre pour que la France devienne le pays en pointe de l’excellence environnementale, de la réussite économique et de l’ordre social juste. C’est la Présidente de la République qui sera garante de cette politique et des choix nécessaires pour atteindre ces objectifs.
Vous m’avez demandé de réagir aux « dix objectifs pour un changement de cap » et aux « cinq propositions concrètes pour changer » avancées dans le Pacte écologique. Je souhaite aller au-delà du simple commentaire et vous donner les grandes lignes des mesures les plus importantes que je défendrai si je suis élue.. Ma réponse est un peu longue, mais il est de ma responsabilité de préciser les lignes d’action qui seront mes priorités pour engager les changements nécessaires à la construction d’une société plus durable. En effet, la parole politique, pour être crédible, doit être précise.
1. Economie : vers une logique de durabilité
Le Pacte identifie à juste titre les efforts qui doivent être faits sur la qualité intrinsèque des produits, mais aussi sur les procédés et méthodes de production, et l’organisation des parcs industriels. Nous devons nous engager sur la voie de cette « économie circulaire » déjà testée par nos voisins du nord de l’Europe et même aujourd’hui retenue comme orientation prioritaire par les autorités chinoises. Je veux ici souligner la responsabilité des entreprises qui doivent veiller à l’impact qu’elles ont sur la société et l’environnement. Elles ont aussi une rôle important à jouer pour le développement des recherches qui permettront de réduire l’empreinte écologique en préservant la qualité de vie.
Cette quête de sobriété et d’efficacité doit intéresser tous les secteurs industriels. Certains domaines pourraient être utilisés comme pilotes. C’est notamment le cas des industries de l’emballage tant nous souffrons de la profusion d’emballages et de suremballages dont la seule « utilité » semble être d’augmenter les volumes de déchets à traiter.
Le développement de l’économie de fonctionnalité - passage de l’idée de possession d’un produit rendant un service, à l’accès au service (sans nécessairement posséder le produit) telle que proposée dans le Pacte écologique, est très prometteur pour réduire les consommations de matière et d’énergie, et la génération de déchets. C’est une piste que l’Etat devra encourager, en mettant à contribution les industries et la grande distribution.
Je propose plusieurs pistes travail pour accélérer le passage vers cette logique de durabilité: Rendre progressivement obligatoire l’éco conception pour tous les produits et développer les labels de qualité environnementale et sociale ; Interdire progressivement la production et la commercialisation des appareils électroménagers des classes énergétiques les plus consommatrices (G, F ou E) ; Encourager les Régions à développer des parcs industriels sur le modèle de l’écologie industrielle (économie circulaire) ; Engager un plan de réduction des déchets à la source associé au recyclage mettant l’accent sur la réduction des emballages
A titre pilote je propose également de mettre en place un groupe de travail avec les industries automobiles pour commercialiser au plus vite des véhicules très basse consommation. L’incitation à la production pourrait être renforcée par l’engagement des administrations et entreprises publiques et des grandes entreprises françaises à remplacer progressivement leurs flottes captives par ces véhicules économes.
2. Energie : Organiser la baisse de la consommation
Je veux avec vous réaffirmer l’objectif de réduire d’un facteur 4 les émissions de gaz à effet de serre à échéance 2050 et pour cela engager une politique énergétique ambitieuse fondée sur les économies d’énergie, l’efficacité énergétique et la promotion des solutions renouvelables diversifiées et décentralisées. Celle-ci doit s’insérer dans une politique énergétique communautaire qui se met progressivement en place. La dimension européenne est la seule qui nous permette d’aborder sérieusement les enjeux stratégiques liés l’impératif de réduction des émissions de CO2 et à la raréfaction des ressources fossiles.
Sur le thème de la maîtrise de la demande d’énergie, je rejoins votre proposition de lancer un grand programme d’économie d’énergie dans l’habitat et le tertiaire que je veux organiser autour de trois composantes : la réhabilitation de l’habitat ancien à l’occasion des transferts de propriété, en associant les institutions bancaires pour faciliter les investissements nécessaires aux économies futures ; l’adoption d’objectifs HQE (Haute qualité environnementale) dans la totalité du parc immobilier public (logements sociaux, écoles, hôpitaux …) ; la mise en œuvre d’incitations pour soutenir tout effort d’économie d’énergie (aide pour l’isolation des logements), ou à l’efficacité énergétique (subvention des ampoules basse consommation, aide au remplacement du chauffage électrique…)
Je rejoins aussi - partiellement - votre proposition de taxe carbone, en adoptant une TLCC (Taxe de lutte contre les changements climatiques) en complément de la TIPP, pour anticiper l’augmentation forte du prix des carburants à laquelle la société devra inévitablement faire face à long terme. Cette taxe sera aussi étendue au fuel domestique. Cette mesure vise à lisser dans le temps la progression du prix des carburants. Elle enverra un signal fort : l’énergie est un bien rare et cher. Elle est une marque de courage politique et de prise de responsabilité sur le long terme. La progressivité de l’augmentation conditionnera son acceptabilité. Je souhaite que le produit de cette taxe soit affecté à un fonds d’investissement pour les économies d’énergie, l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables décentralisées. Je souhaite aussi que cette hausse du prix des carburants soit compensée par des baisses dans d’autres secteurs pour ne pas entamer le pouvoir d’achat.
En complément de cette taxation des carburants je veux proposer une série de mesures pour décourager les usages de l’énergie qui sont les moins performants ou les plus polluants : Taxe à la tonne transportée par route pour décourager le transport de marchandise par camion et basculer le fret vers le rail dans le cadre d’une négociation avec la profession du transport routier pour organiser les transitions nécessaires ; Vignette CO2 annuelle pour les véhicules les plus gourmands ; Taxation du kérosène avion en soutenant le projet de Directive européenne initié par le Commissaire à l’Environnement le 19 décembre 2006.
Parce que je suis préoccupée par l’effet des taxes sur les populations les plus démunies, je souhaite proposer à ces personnes des mesures d’aide (soutien pour l’utilisation des transports en commun, aide financière pour le passage du chauffage au fuel au chauffage solaire, bois ou gaz, complément d’APL pour les ménages les plus démunis ayant encore recours au fuel ou au gaz…)
Dans le contexte d’une maîtrise renforcée de la demande d’énergie il nous sera alors possible de modifier, de façon significative, l’offre énergétique française. Je m’engage à augmenter la part des énergies renouvelables (avec un objectif de 20% de la production primaire d’énergie en 2020), à réduire la dépendance aux énergies d’origine fossile et à ramener la part de l’électricité d’origine nucléaire à 50% d’ici 2017.
Pour stimuler le développement des solutions renouvelables et décentralisées, dont le potentiel est tout à fait considérable, je veux promouvoir un plan de développement national s’appuyant sur une Communauté Européenne des Energies Renouvelables (organisée sur le modèle de la CECA) pour stimuler les investissements. Ce plan combinera différentes mesures : Maintien des tarifs de rachat garantis pour l’électricité produite à partir de solutions renouvelables (solaire, éolien, filière bois…) ; Subventions aux chauffe-eau solaires, chauffage bois, planchers solaires ; Détaxation des biocarburants de deuxième génération ; Encouragement à la production d’énergie par les agriculteurs (biomasse, biocarburant, fermes éoliennes …) ; Incitations par diminution des charges salariales et soutien aux investissements pour les entreprises s’engageant dans la fourniture d’équipements et de services liés aux énergies renouvelables ;
Re: Royal est elle la plus grande menteuse ou est elle sénile ?
Bah vous devriez la remercier, elle ne soutient pas la taxe carbonne.
Vous ne savez pas ce que vous voulez, vraiment.
Mwahaha
Vous ne savez pas ce que vous voulez, vraiment.
Mwahaha
Invité- Invité
Re: Royal est elle la plus grande menteuse ou est elle sénile ?
Il y a des soutiens dont on se passe, et celui de la cruche du Poitou amnésique et qui veut ratisser large, je m'en passe.
Invité- Invité
Re: Royal est elle la plus grande menteuse ou est elle sénile ?
Ouais ouais ouais...Vous êtes royalistes. Point. Vous êtes d'accord avec elle.
Han les royalistes!!!
Han les royalistes!!!
Invité- Invité
Re: Royal est elle la plus grande menteuse ou est elle sénile ?
T'es en mode chiante basique toi ce soir!
Invité- Invité
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