PS : la fracture du courant Strauss-kahnien est officielle

On savait depuis plusieurs semaines que des partisans de Dominique Strauss-Kahn avaient rallié Bertrand Delanoë. Hier, treize d'entre eux, parmi lesquels le maire de Grenoble, Michel Destot, les anciens ministres Alain Richard et Claude Evin, et le responsable socialiste Alain Bergounioux, ont officialisé la fracture de leur ancien courant. En publiant un texte où ils expliquent « ne pas retrouver » la « cohérence » chère à DSK dans « la démarche initiée autour des reconstructeurs » (alliance de fabiusiens et de certains strauss-kahniens qui soutiennent Martine Aubry).
Ils poussent aussi certaines de leurs idées, jugeant nécessaire « une profonde reconversion de notre appareil productif » et une « modernisation radicale du marché de l'emploi par la flexisécurité négociée ». Face au vieillissement de la population, il n'est « plus possible d'avoir un âge fixe de la retraite ». Ils souhaitent également « éviter le simple réflexe de conservation » sur la place de l'Etat, plaidant pour une négociation sur « la mobilité et la polyvalence dans le statut » des agents publics. Enfin, sur l'Europe, ligne de fracture avec les fabiusiens, ils insistent : « Reconnaissons que l'Union ne se réduit pas à la France. »

livaste a écrit:Vendredi 20 juin 2008
France > Actualité
VIE POLITIQUE -

On savait depuis plusieurs semaines que des partisans de Dominique Strauss-Kahn avaient rallié Bertrand Delanoë. Hier, treize d'entre eux, parmi lesquels le maire de Grenoble, Michel Destot, les anciens ministres Alain Richard et Claude Evin, et le responsable socialiste Alain Bergounioux, ont officialisé la fracture de leur ancien courant. En publiant un texte où ils expliquent « ne pas retrouver » la « cohérence » chère à DSK dans « la démarche initiée autour des reconstructeurs » (alliance de fabiusiens et de certains strauss-kahniens qui soutiennent Martine Aubry).
Ils poussent aussi certaines de leurs idées, jugeant nécessaire « une profonde reconversion de notre appareil productif » et une « modernisation radicale du marché de l'emploi par la flexisécurité négociée ». Face au vieillissement de la population, il n'est « plus possible d'avoir un âge fixe de la retraite ». Ils souhaitent également « éviter le simple réflexe de conservation » sur la place de l'Etat, plaidant pour une négociation sur « la mobilité et la polyvalence dans le statut » des agents publics. Enfin, sur l'Europe, ligne de fracture avec les fabiusiens, ils insistent : « Reconnaissons que l'Union ne se réduit pas à la France. »

Et bien , qu'attendent ils pour fonder un nouveau parti ??