pas de cumul pour les ministres candidats aux européennes
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pas de cumul pour les ministres candidats aux européennes
Gouvernement ou régions, les ministres choisiront
Anne Rovan
31/08/2009 | Mise à jour : 20:51 |
C'est, pour Xavier Bertrand, «une question de respect des électeurs» et un gage de l'investissement dans leurs fonctions de patron de l'exécutif régional. Crédits photo : Le Figaro
Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a défini lundi cette nouvelle règle de non-cumul.
Anne Rovan
31/08/2009 | Mise à jour : 20:51 |
C'est, pour Xavier Bertrand, «une question de respect des électeurs» et un gage de l'investissement dans leurs fonctions de patron de l'exécutif régional. Crédits photo : Le Figaro
Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a défini lundi cette nouvelle règle de non-cumul.
Les ministres déclarés ou pressentis pour être tête de liste aux régionales savent désormais à quoi s'en tenir. S'ils sont élus président de région en mars 2010, ils devront quitter le gouvernement. Xavier Bertrand a posé la règle lundi. «Pour moi, les choses sont claires, a-t-il expliqué sur Europe 1, relayant les souhaits de l'Élysée. Si un ministre qui a choisi d'être candidat est élu président de région, il devra se consacrer pleinement à cette fonction de président de région.» C'est, pour le secrétaire général de l'UMP, «une question de respect des électeurs» et un gage de l'investissement dans leurs fonctions de patron de l'exécutif régional. Xavier Bertrand veut pour cette échéance autant de «clarté» dans la règle que celle qui avait prévalu pour les européennes de juin. Élus au Parlement de Strasbourg, Rachida Dati (Justice) et Michel Barnier (Agriculture) avaient abandonné leur maroquin.
L'annonce du non-cumul ministère-présidence de région a cueilli à froid la plupart des ministres déjà investis. Roselyne Bachelot ne croyait pas si bien dire en affirmant lundi que «c'est le président de la République qui décide» si les ministres élus pourront rester au gouvernement. Une dizaine de ministres sont concernés, soit un quart du gouvernement. Six sont déjà investis : Xavier Darcos (Aquitaine), Valérie Pécresse (Ile-de-France), Roselyne Bachelot (Pays de la Loire), Bruno Le Maire (Haute-Normandie), Hervé Novelli (Centre), Alain Joyandet (Franche-Comté). D'autres sont pressentis : Dominique Bussereau (Poitou-Charentes), Valérie Létard (Nord-Pas-de-Calais), Hubert Falco (Paca) et Marie-Luce Penchard (Outre-mer). Brice Hortefeux en revanche renoncerait.
Des ministres très critiques
L'inquiétude a gagné les ministres candidats dans des régions qui pourraient être reprises par la droite, en l'occurrence le Centre, les Pays de la Loire, La Franche-Comté, Paca et l'Ile-de-France. Dès lundi matin, Alain Joyandet passait un coup de fil au secrétaire général de l'UMP. Et, dans l'après-midi, l'entourage du secrétaire d'État à la Coopération assurait qu' « il n'est pour le moment que chef de file en région Franche-Comté chargé de la constitution des listes et des négociations avec les différentes composantes de la majorité présidentielle».
D'autres ministres se montraient également très critiques. «Cette règle va vraiment les motiver et leur donner envie de se battre. En gros, soit ils perdent et ils sont remerciés du gouvernement, soit ils gagnent et ils partent», commente grinçant un proche collaborateur d'un des ministres concernés. Dans un autre cabinet, c'est le principe d'une règle identique pour tous qui pose question : «Il y a des petites et des grandes régions. Tout cela doit être géré au cas par cas.» D'autres s'étonnent enfin que l'annonce ait été faite par Xavier Bertrand : «C'est le président et le premier ministre qui nomment les membres du gouvernement !»
Seuls Valérie Pécresse et Bruno Le Maire sont à l'aise avec cette nouvelle règle. La ministre de l'Enseignement supérieur a toujours dit qu'elle quitterait le gouvernement en cas de victoire. Tout comme son collègue de l'Agriculture qui se lance dans un combat difficile en Haute-Normandie. «En politique, c'est très important d'être dans le sens de l'histoire , confie Bruno Le Maire. Or, les Français comprennent de moins en moins que l'on puisse exercer deux fonctions très lourdes en même temps. Sans compter que la région va sans doute sortir renforcée de la réforme des territoires.»
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