quelques dates de l'histoire du droit des femmes
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quelques dates de l'histoire du droit des femmes
quelques dates de l'histoire du droit des femmes
Il faut en passer par là puisqu'il existe des forumeurs qui confondent encore les manifestations de sualques enragées avec la longue histoire du combat des femmes pour avoir le droit d'être des êtres humains et non des esclaves ou des machines à procréer !
1893
27 novembre
Droit de vote pour les Néo-Zélandaises
La Nouvelle-Zélande est le premier pays à attribuer le droit de vote aux femmes, et le seul à le faire au XIXème siècle. Ce droit est obtenu après une pétition d’une impressionnante ampleur : près d’un quart de la totalité des femmes adultes du pays l’ont signée. Toutefois, les femmes ne seront éligibles qu’à partir de 1919.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire du Droit de vote - Histoire des Femmes
1944
21 avril
Les femmes obtiennent le droit de vote
La France combattante à Alger accorde le droit de vote aux femmes, près d'un siècle après l'adoption du suffrage universel masculin. La France est l'un des derniers pays d'Europe a avoir accordé le droit de vote et d'éligibilité aux femmes, juste avant l'Italie, la Belgique, la Grèce et la Suisse. Les femmes useront de ce droit pour la 1ère fois aux élections municipales du 29 avril 1945.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire du Droit de vote - Histoire des Femmes
1945
21 octobre
Les femmes votent pour la première fois en France
Les femmes participent massivement pour élire les membres de la nouvelle assemblée constituante. L'ordonnance du 5 octobre 1944, leur avait accordé le droit de vote. Elles le mettent en pratique pour la première fois de l'histoire de France. Le suffrage universel prend tout son sens.
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1966
Betty Friedan fonde l’Organisation nationale des femmes
Écrivain et féministe américaine, Betty Friedan met en place la "National Organization for Women", connue sous l’acronyme "NOW". Elle cherche ainsi à lutter pour obtenir l’égalité totale entre les deux sexes. Quelques années plus tôt, elle avait publié un ouvrage retentissant pour la cause féministe : "la Femme mystifiée", "The Feminine Mystique". Dans cet essai, elle s’opposait au fait que le rôle de la femme au sein de la société ne se limite qu’à sa vie maritale et maternelle. Selon elle, la femme était engluée dans de fausses valeurs, ce qui l’empêchait de s’épanouir autrement qu’au travers de son rôle de mère et d’épouse. L’année suivante, le Women’s Liberation Movement naîtra aux États-Unis sous l’impulsion de quelques militantes du NOW. Appelée Women’s Lib, l’organisation luttera en faveur de l’avortement et pour l’égalité des sexes dans les milieux professionnels.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire de l'Avortement - Histoire des Femmes
1970
26 août
Le Mouvement de libération des femmes est né
Des groupes de femmes se réunissent afin de déposer une gerbe sur la tombe du "soldat inconnu" mais destinée à la "femme inconnue", dénonçant le manque de reconnaissance vis-à-vis des femmes. Elles sont arrêtées par la police mais cet événement donne naissance au Mouvement de libération des femmes (MLF). Sans leader, cette organisation va fédérer plusieurs groupes de différentes tendances politiques, philosophiques ou sociologiques. Selon les membres, la femme n’est pas suffisamment entendue au sein de la société, bien qu’elle obtienne de plus en plus de droits. La presse et l’édition seront leurs principaux moyens de communication. Très vite, le mouvement prendra de l’ampleur, notamment grâce à Antoinette Fouque, Simone de Beauvoir ou encore, Christine Delphy. Les actions de chaque groupe tourneront autour de la protection de la femme, de la lutte pour ses droits et contre la violence, ainsi que pour l’avortement.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire de l'Avortement - Histoire des Femmes
1971
5 avril
Publication du "Manifeste des 343"
Sous l’impulsion du Mouvement de libération des femmes, le journal du "Nouvel Observateur" publie une pétition portant 343 signatures de femmes. Toutes déclarent avoir recouru à l’avortement au cours de leur vie. L’IVG étant sévèrement puni par la loi, elles courent des risques afin de changer la législation. Elles réclament en effet le droit d’accéder librement à la contraception, ainsi que celui d’avorter en toute légalité. Parmi ces signatures figurent celles de personnalités très en vogue, telles que Simone de Beauvoir, Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Françoise Sagan, Delphine Seyrig… Le scandale est retentissant. La loi Veil autorisera l’avortement en 1975.
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1972
11 octobre
Le procès de Bobigny s’achève
Jugée pour avortement, Marie-Claire Chevalier est relaxée, au terme de plusieurs semaines de procès. Dès l’ouverture de l’affaire, les féministes du Mouvement de libération des femmes avaient réagi. Déjà l’année précédente, la pétition du "manifeste des 343" avait été publiée pour lutter en faveur de l’interruption volontaire de grossesse et de la contraception gratuite. La libération de la jeune femme apparaît comme un grand pas en avant pour ce combat mené depuis des années pas les féministes.
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1974
4 décembre
Nouvelle avancée pour la contraception
Une nouvelle loi autorise la délivrance de la pilule contraceptive aux mineures sans l'autorisation de leurs parents. Elle garantie anonymat et gratuité dans les centres de planification familiaux. Ce nouveau texte vient parfaire la loi Neuwirth du 28 décembre 1967 qui légalise l'utilisation de la pilule.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire de la Contraception - Pilule - Neuwirth - Histoire des Femmes
1975
17 janvier
Vote de la Loi Veil
La ministre de la Santé de Valéry Giscard d'Estaing fait voter son texte autorisant l'avortement en France avec l'appoint des voix de gauche, après un débat houleux. La loi est votée à titre provisoire pour une période de 5 ans. Elle sera reconduite le 31 décembre 1979.
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1995
15 septembre
Les droits des femmes à l'ONU
La déclaration finale de la conférence de l'ONU consacrée aux femmes réaffirme que "les droits des femmes sont partie intégrante et indivisible des droits humains". Elle a été adoptée par les 181 délégations participants aux débats. Les Etats catholiques et musulmans ont essayé, en vain, d'exclure la notion de "sexualité" des textes.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Déclaration - Histoire des Femmes
2003
1 février
Naissance de Ni putes ni soumises
La "Marche des femmes contre les ghettos et pour l'égalité" s’élance de Vitry-sur-Seine en hommage à Sohane Benziane, 17 ans, brûlée vive quelques mois plus tôt pour s’être affichée avec son petit ami. C’est le point de départ d’une marche qui, après 23 étapes en France, regroupera 30 000 personnes le 8 Mars suivant à Paris. Décidé à briser le silence entourant la condition féminine dans les cités "difficiles", le mouvement dénonce les violences, les "tournantes" mais aussi les atteintes quotidiennes à la liberté.
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Il faut en passer par là puisqu'il existe des forumeurs qui confondent encore les manifestations de sualques enragées avec la longue histoire du combat des femmes pour avoir le droit d'être des êtres humains et non des esclaves ou des machines à procréer !
Re: quelques dates de l'histoire du droit des femmes
1909 - 2009
Le droit des femmes
[/center]Le droit des femmes
L’histoire parlementaire se focalise souvent sur les comptes rendus de séance, qui permettent de revivre les grands débats parlementaires de notre République. Or, ces discussions n’ont été possibles qu’à l’issue d’un long processus, grâce à l’action patiente et déterminée de nos prédécesseurs qui, comme les députés d’aujourd’hui, déposaient des propositions de loi, travaillaient en commission, publiaient des rapports parlementaires solidement argumentés. S’il est normal d’honorer les grands tribuns de notre histoire, il est juste aussi de saluer la mémoire de ces députés convaincus et persévérants qui, se saisissant des moyens et des pouvoirs mis à leur disposition, contribuèrent à faire évoluer les mentalités. ;; De ce point de vue, le droit des femmes dans notre pays a d’abord progressé par la volonté de quelques solitaires tenaces. On sait que la France a tardé à reconnaître le droit de vote aux femmes, puisque c’est une ordonnance du 21 avril 1944 qui rend les Françaises « électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». On sait moins que cette ordonnance est l’aboutissement d’un long combat qui débute au Palais-Bourbon dans les premières années du XXe siècle. Le 15 mars 1909 s’éteint Paul Dussaussoy, député « républicain libéral » du Pas-de-Calais, qui trois ans plus tôt a déposé la première proposition de loi tendant à reconnaître le droit de vote aux femmes, en commençant par les élections locales. Ses collègues du « Groupe pour la défense des droits des femmes » prennent la relève et, le 16 juillet 1909, la Commission du suffrage universel dépose le rapport de Ferdinand Buisson, favorable à la réforme. Député radical de la Seine, grand pédagogue, Ferdinand Buisson compte parmi les fondateurs de la Ligue des droits de l’Homme. Pacifiste, il recevra le prix Nobel de la Paix en 1927. Pour lui, les droits de l’Homme s’entendent aussi bien au féminin qu’au masculin, ce sont les droits de l’humanité entière qui s’appliquent de manière égale aux deux sexes. Son rapport sur le suffrage des femmes, adopté en 1909 et publié après les législatives de 1910, témoigne de cette conception large de la démocratie. « Au fond, peut-on s’y tromper ? Ce qui est en jeu, c’est la participation de la femme à la vie de la nation », écrit-il. « Une fois qu’on est résolu à accorder l’essentiel, il ne faut ni ruser ni biaiser, il faut renoncer à semer la route de petites barricades destinées à être enlevées l’une après l’autre. Mieux vaut faire large confiance aux nouvelles recrues du suffrage universel, aider loyalement à leur éducation politique, les faire contribuer le plus et le plus tôt possible au service de la République, c’est-à-dire au bien de la nation. » Dans la réalité, la réforme préconisée par Ferdinand Buisson va rencontrer des obstacles nombreux. Il faudra dix ans – et tous les efforts accomplis par les Françaises pendant la Grande Guerre – pour que la proposition approuvée par le rapport Buisson soit votée par les députés, le 20 mai 1919. Il faudra encore vingt-cinq ans, une Seconde Guerre mondiale et la part prise par les femmes dans la Résistance pour que cette proposition, si longtemps différée puis repoussée par le Sénat, prenne la forme de l’ordonnance signée par le général de Gaulle en 1944. La question des droits des femmes ne se limite pas, tant s’en faut, au droit de vote : au cours des dernières décennies, l’Assemblée nationale dans laquelle la féminisation progresse a œuvré en faveur de l’égalité professionnelle et de la parité. Ce combat n’est pas fini, car la lutte contre les discriminations se mène au quotidien : notre Délégation aux droits des femmes, qui fête son dixième anniversaire, le sait d’expérience. Dans cette longue conquête, le rapport Buisson a marqué un jalon important. Œuvre d’un honnête homme qui réfute les préjugés de son temps parce qu’il veut changer la société, il méritait cette réédition. Bernard Accoyer Président de l'Assemblée nationale |
Re: quelques dates de l'histoire du droit des femmes
Le droit des femmes, c'est l'accès à la citoyenneté (ça je suis pour) ce que je dénonce c'est la haine de la femme par les féministes.
bien à toi,
saco
bien à toi,
saco
Invité- Invité
Re: quelques dates de l'histoire du droit des femmes
non saco , ce que nous dénonçons ce sont tes discours , du genre " les femmes sont les pondeuses , donc leur univers doit se réduire à la maison. Elles ont droit de voter mais hormis ces périodes , elles ont droit de fermer leur gueule et torcher les gamins "
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