Le Japon cherche des survivants après le séisme

Des centaines de soldats armés de pelles et de tronçonneuses fouillent dimanche les décombres d'une auberge à la recherche de survivants après le violent séisme d'une magnitude de 7,2 sur l'échelle ouverte de Richter qui a frappé le nord du Japon samedi matin.
Cette auberge traditionnelle japonaise (ryokan) en bois de deux étages nichée depuis quatre siècles dans les montagnes près de sources naturelles d'eau chaude, a été réduite à un amas de ruines par la secousse. Un torrent de roches et de boue a emporté le bâtiment 30 mètres plus bas, ensevelissant sept clients et employés.
Les sauveteurs sont parvenus dimanche à dégager trois corps, ce qui porte le bilan du séisme à neuf morts. On ignore l'état de santé de la troisième personne. Dix personnes sont toujours portées disparues.
Le séisme, l'un des plus violents ayant frappé l'archipel ces dernières années, a provoqué des glissements de terrain, détruit des ponts, éventré des routes et secoué les immeubles dont les vitres ont explosé sous la violence du choc.
Certaines routes ont été rendues impraticables par la chute de rochers et les hélicoptères restent le seul moyen de transport pour atteindre les hameaux perdus dans la montagne, sans électricité, ni téléphone.
Enfin, comme lors d'un autre séisme en juillet 2007, une centrale nucléaire a été touchée. Une quinzaine de litres d'eau radioactive s'est échappée d'un centre de stockage d'un site nucléaire, mais sans danger pour la population, assure l'entreprise gérant la centrale.