Violence familiale

Des brigades contre la violence familiale
Pour éviter la violence au sein du couple ou des familles, des « brigades départementales de police et de gendarmerie » vont voir le jour. :

Béatrice Le Grand – ouest-France – 15/06/2009

Environ 160 000 faits ont été signalés en France, en 2008.193 d'entre eux ont eu une issue fatale. Surtout des femmes.

Aujourd'hui se tiennent, à Paris, les « assises nationales » de synthèse des 1 210 forums « libertés-sécurité », lancés au printemps, pour faire se rencontrer police, gendarmerie et population.

La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, doit y annoncer la création de « brigades départementales de police et de gendarmerie » spécialisées dans la lutte contre les violences intrafamiliales. Elles seront bâties sur le modèle des actuelles Brigades départementales des mineurs. Des travailleurs sociaux, les délégués aux droits des femmes et des psychologues y seront associés.

157 femmes, 27 hommes, 9 enfants

Ce sujet a été souvent évoqué par les 60 000 personnes ayant assisté à ces forums. Selon la dernière enquête de victimisation de l'Observatoire national de la délinquance (OND), 2,20 % de la population française, âgée de 18 à 60 ans, soit 770 000 personnes, a déclaré « avoir subi au moins un acte de violence physique (hors vol et violences sexuelles) au sein de la cellule familiale ». Seulement 20 % des victimes déposent plainte.

La dernière étude conjointe police/gendarmerie, destinée à la Délégation aux victimes, recense environ 160 000 cas de violences intrafamiliales en France en 2008, dont 193 mortels.

Sur les 193 morts, 156 sont des femmes victimes de leur compagnon ou ex-compagnon, une autre a été tuée par son amante. 27 sont des hommes victimes de leur compagne ou ex-compagne, et neuf sont des enfants victimes des violences paternelles.

Selon l'étude, « les atteintes volontaires à la vie dans le couple représentent 16 % des homicides recensés en 2008 sur le plan national », avec pour « principal moyen une arme blanche ». Les deux principaux motifs de passage à l'acte sont « la dispute pour les agresseurs féminins (44 % des cas) et la non-acceptation de la séparation pour les auteurs masculins (35 %) ».

Une brigade de plus en France !

Morano défend l'enfance

En visite récemment à l'ONU, à Genève, pour défendre le rapport de la France sur la mise en oeuvre de la Convention internationale des droits de l'enfant, la secrétaire d'Etat chargée de la Famille, Nadine Morano, a soutenu pendant plus de cinq heures son dossier et répondu à une salve de questions.

La présidente coréenne du Comité des droits de l'enfant a reconnu que la France "place la barre très haut" en matière de protection de l'enfance. Un satisfecit d'autant plus remarqué que Ségolène Royal, lorsqu'elle était ministre de la Famille, entre 2000 et 2002, ne s'était pas rendue devant ce comité, ce qui avait été diversement apprécié.

http://www.lexpress.fr/actualite/indiscret/morano-defend-l-enfance_764824.html

il me semble normal qu'un pays se démène pour protéger les femmes , les enfants et même les hommes en danger au sein de leur famille !
il y a eu une hausse de dépôt de plaintes pour violence au sein des familles ; c'est un bon signe dans le sens ou enfin les personnes atteintes osent sortir de leur mutisme et de leur peur !