Elections en Iran
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Elections en Iran
Iran : les partisans de Moussavi descendent dans la rue
Delphine Minoui
13/06/2009 | Mise à jour : 22:17 |
Des centaines d'Iraniens sont descendus samedi après-midi dans les rues de Téhéran pour contester l'annonce de la victoire écrasante de Mahmoud Ahmadinejad lors de l'élection présidentielle, en criant «Mort au dictateur» et «Mort au Coup d'État».
Rien ne changera don en Iran , le vrai pouvoir restera dans le mains de l'ayatollah !
Delphine Minoui
13/06/2009 | Mise à jour : 22:17 |
Des centaines d'Iraniens sont descendus samedi après-midi dans les rues de Téhéran pour contester l'annonce de la victoire écrasante de Mahmoud Ahmadinejad lors de l'élection présidentielle, en criant «Mort au dictateur» et «Mort au Coup d'État».
Actualisation : Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié samedi lors d'une allocution télévisée sa réélection de «grande victoire», ajoutant que le scrutin de vendredi avait été «totalement libre». Avec ce scrutin, «le peuple iranien a inspiré de l'espoir aux nations et déçu ceux qui lui souhaitent du mal». Il a également accusé les médias étrangers de s'être ligués contre lui, en vain. De son côté, le candidat malheureux Mir Hossein Moussavi a appelé ses partisans à rester calmes et à ne pas recourir à la violence. «Les irrégularités dans le scrutin présidentiel sont très graves et vous avez raison de vous sentir blessés», a-t-il toutefois précisé.
D'après le ministère de l'Intérieur, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad aurait remporté 62 % des voix au premier tour de l'élection présidentielle iranienne, contre 33 % pour son adversaire principal, Mir Hossein Moussavi.
Dans une déclaration diffusée sur la télévision d'État, le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a qualifié la forte participation au scrutin de la veille et la réélection d'Ahmadinejad de «vraie fête» qui peut «garantir le progrès du pays, la sécurité nationale et une voie durable».
Un bilan vivement contesté par le clan de Mir Hossein Moussavi, ex-premier ministre dans les années 80 et favori des jeunes. «Je ne me résignerai pas à cette dangereuse parodie », a-t-il prévenu dans un communiqué diffusé sous forme de photocopie, après que les forces de l'ordre eurent bloqué l'accès au bureau du journal Etelaat, où il était censé faire une conférence de presse…. Un peu plus tôt, on apprenait que ses différents QG de campagne avaient été forcés de fermer leurs portes. De son côté, le réformiste Mohsen Karoubi, un des quatre candidats à la présidence a qualifié les résultats de «ridicules ».
Vendredi soir, juste après la clôture des bureaux de vote, dont l'ouverture avait été prolongée à plusieurs reprises, Mir Hossein Moussavi s'était déclaré gagnant, tout en mettant en garde contre certaines irrégularités. «Il y a des bureaux de vote où, malgré la prolongation des heures de vote, ont reçu l'ordre de fermer », avait-il regretté, en dénonçant également le déficit en bulletin dans certaines grandes villes comme Shiraz ou Tabriz. Il s'était également étonné du blocage, tout au long de la journée, du système d'envoi de textos. Quelques minutes plus tard, coup de théâtre, avec l'annonce, cette fois-ci par les médias officiels, de la victoire écrasante du président ultraconservateur et populiste Ahmadinejad, selon de premiers résultats partiels.
«C'est un coup d'État !»
Que s'est-il passé ? «C'est un coup d'État !», s'insurge Faezeh, une jeune Iranienne venue rejoindre la foule des manifestants qui affluaient, samedi après-midi, vers la place Vanak. Le taux de participation exceptionnel qui a frôlé les 80 % - aurait dû, selon les experts, garantir la victoire de Mir Hossein Moussavi ou, au moins, un ballottage au premier tour. Mahmoud Ahmadinejad continue à bénéficier d'un large soutien dans les campagnes et les milieux traditionnels. Mais les grandes villes lui préfèrent son rival. Une grande partie des Iraniens parmi lesquels des jeunes, des femmes et des intellectuels qui avaient boycotté l'élection de 2005 s'étaient rendus, cette fois-ci, en masse aux urnes, en plaçant tous leurs espoirs dans l'élection de cet homme politique qui promettait le changement. «Pour qu'Ahmadinejad l'emporte, il aurait fallu que de nombreuses personnes qui avaient boudé les élections il y a quatre ans votent pour lui. Or, cela n'a pas été le cas», remarque un analyste qui préfère garder l'anonymat.
L'annonce des résultats a vite provoqué une onde de choc à travers la capitale iranienne. De taxi en taxi, de bureau en bureau, de maison en maison. Le message est passé très vite. Vers 14h, un premier rassemblement s'organise dans les rues avoisinant le bureau du journal Etelaat encerclé par la police. La mine déconfite, les partisans de Moussavi se mettent à distribuer aux passants des photocopies de son communiqué. «Je n'arrive pas à croire ce qui est en train de se passer», se désole Mohsen, un jeune supporter, le fameux ruban «vert» de la campagne de Moussavi autour du poignet. Très vite, de petits attroupements commencent à se former en différents points stratégiques de Téhéran. «Si j'avais su que mon vote ne serait pas pris en compte, je n'aurais pas voté», se lamente une jeune fille au foulard bleu, croisée sur l'avenue Vali Asr, à l'endroit même où, pendant plusieurs soirs d'affilée, des bandes joyeuses s'étaient retrouvées pour soutenir gaiement le candidat Moussavi. Une mobilisation rapidement baptisée de «vague verte».
Un peu plus loin, sur la place Vanak, la situation ne tarde pas à dégénérer. Des centaines de manifestants se mettent à crier «mort au dictateur !» et «mort au coup d'État !». Ils disent qu'ils sont là pour dénoncer la mise en scène dangereuse du scrutin. Dans leur uniforme noir, les forces anti-émeutes sont sur la défensive. Les coups de bâtons partent. Furieux, des jeunes se mettent à brûler des poubelles. Une moto des forces de l'ordre y passe. «Nous ne nous tairons pas», hurle un manifestant. Inquiets, les boutiquiers des alentours se mettent à baisser leurs rideaux de fer. Un mouvement de contestation inédit, depuis les émeutes étudiantes de 1999. A l'époque le mouvement avait vite été réprimé par les forces de sécurité. Les manifestants auront-ils, cette fois-ci, le courage de tenir tête ? «On compte sur Moussavi pour nous soutenir. Mais s'il finit par se résigner, on n'aura d'autre choix que de rentrer chez nous», se désole Mehdi, un manifestant
Rien ne changera don en Iran , le vrai pouvoir restera dans le mains de l'ayatollah !
Re: Elections en Iran
Rien n'aurait changé avec l'élection de Moussavi non plus, pour les mêmes raisons.
Invité- Invité
Re: Elections en Iran
Iran: un réseau de téléphonie coupé
AFP
13/06/2009 | Mise à jour : 20:04 |
AFP
13/06/2009 | Mise à jour : 20:04 |
Le premier réseau de téléphonie portable, qui est contrôlé par l'Etat, a été coupé à Téhéran, a constaté l'AFP ce soir. Depuis 22H00 (17H30 GMT), il n'y a plus de réseau portable et les téléphones ne fonctionnent plus.
Selon des témoins, les manifestations, commencées cet après-midi à la suite de la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad, se poursuivaient dans plusieurs endroits de la capitale.
Re: Elections en Iran
Pour ma part je trouve la répression télévisée répugnante et honteuse ! Connaissant mal les données du problème sur ces élections je me refuse de prendre parti publiquement ... mais j'ai malgré tout une petite idée de ce qu'est la démocratie dans ce pays !
Jeanclaude- Député
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Re: Elections en Iran
Plus de connexion possible au parti réformateur, ni Youtub!
Comme ils disent, ils sont démocrates, ils ont fait des élections......
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shimmy- Président du Conseil Général
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Re: Elections en Iran
Iran - "Le régime n'hésitera pas à réprimer dans le sang"
Interview - Pour Karim Pakzad, spécialiste de l'Iran, un nouveau scrutin est impossible puisque le Guide suprême a félicité Mahmoud Ahmadinejad.
Il explique également à LCI.fr pourquoi la population iranienne devrait néanmoins rentrer dans le rang.
Propos recueillis par Fabrice AUBERT
- le 15/06/2009 - 18h36
Mis à jour le 15/06/2009 - 20h27
Interview - Pour Karim Pakzad, spécialiste de l'Iran, un nouveau scrutin est impossible puisque le Guide suprême a félicité Mahmoud Ahmadinejad.
Il explique également à LCI.fr pourquoi la population iranienne devrait néanmoins rentrer dans le rang.
Propos recueillis par Fabrice AUBERT
- le 15/06/2009 - 18h36
Mis à jour le 15/06/2009 - 20h27
Karim Pakzad est chercheur associé à l'Iris (Institut des relations internationales et stratégiques).
LCI.fr : Les fraudes peuvent-elles expliquer à elles seules la victoire si écrasante de Mahmoud Ahmadinejad ?
Karim Pakzad : Mahmoud Ahmadinejad possède sans contestation possible une solide base électorale, estimée à environ 15%. Elle correspond grosso modo à son score du 1er tour de la présidentielle de 2005. Bien sûr, il est logique qu'il obtienne plus que ce socle de 15%. Mais de là à passer directement à 63% dès le premier tour cette année, personne ne le croît. C'est absolument impossible sans fraudes. Or, selon tous les témoignages, elles ont vraiment été massives : bureaux de vote fermés dans les secteurs favorables aux réformateurs, bulletins de vote pour Mir Hossein Moussavi manquants... La liste est longue.
LCI.fr : Pourquoi autant de fraudes alors que la campagne avait pourtant été très ouverte et concurrentielle ?
K.P. : Avant le début de la campagne électorale officielle, début juin, l'élection était vraiment très incertaine. Même s'il semblait que Mir Hossein Moussavi avait de bonnes chances, il était alors impossible de faire un pronostic. Ensuite, tout s'est joué avec la campagne officielle. Elle a été très animée, avec des meetings à l'américaine. Pour la première fois, des débats télévisés (ndlr : six au total) entre les candidats ont notamment eu lieu en direct.
Or, après chaque débat, des centaines de milliers de personnes, principalement des femmes et des jeunes, prenaient position dans la rue pour Moussavi. Ils l'ont vraiment découvert avec ces débats. Il a gagné une posture présidentielle, en décriant toute la politique de Mahmoud Ahmadinejad, aussi bien économique que diplomatique, et en prenant la défense des droits des minorités et du droit des femmes. C'était vraiment un mouvement sans précédent pour le camp réformateur.
"Le régime a paniqué"
LCI.fr : Que s'est-il alors passé ?
K.P. : Le régime, en premier lieu le guide suprême Ali Khamenei, qui avait laissé faire la campagne, a pris peur et paniqué. Les Pasdarans, les Gardiens de la Révolution, ont mis en garde contre une révolution de velours qui suivrait le scrutin. Le mercredi soir, à l'avant-veille de l'élection, Mir Hossein Moussavi a ainsi mis en garde contre de possibles fraudes. Il n'avait pas tort. Sans ces fraudes, on peut estimer que le résultat aurait été inversé. D'où la colère de la jeunesse et de son mot d'ordre : "where is my vote ?" ("où est mon vote ?").
LCI.fr : Ali Khamenei, le Guide suprême, demande à Mir Hossein Moussavi de contester le résultat par la voie légale. Cette voie légale a-t-elle des chances d'aboutir ?
K.P. : Si le Guide veut prendre en compte la situation et que l'Iran, qui se proclame comme une démocratie, ne perde pas sa crédibilité sur la scène internationale, il demandera au Conseil des gardiens (ndlr : l'équivalent du Conseil constitutionnel français) d'examiner le recours déposé par Moussavi. Outre entériner les scores annoncés samedi, le Conseil peut effectivement demander un recompte des voix, voire invalider le scrutin.
"Organiser un nouveau scrutin, c'est désavouer le Guide et la Révolution"
LCI.fr : S'il en a les moyens juridiques, le Conseil a-t-il pour autant les moyens politiques ou la volonté politique de le faire ?
K.P. : Il est quasiment certain qu'il ne le fera pas. Le Guide, qui a soutenu Ahmadinejad pendant la campagne, l'a en effet félicité pour sa victoire avant même la proclamation officielle des résultats. Même si le Conseil est théoriquement libre de sa décision, toute autre décision que la confirmation du succès d'Ahmadinejad serait un désaveu pour le Guide. Et donc de fait un désaveu pour le régime et la Révolution islamique. C'est pourquoi beaucoup qualifient la déclaration du Guide de "coup d'Etat", puisque derrière lui, se profile si besoin l'arsenal répressif des Pasdarans et des milices islamiques.
LCI.fr : Que peut-il se passer si l'opposition poursuit ses manifestations malgré les interdictions ?
K.P. : Dans un premier temps, il n'y aura pas de période révolutionnaire. La population iranienne, même déçue, même en colère, est assez prévisible. Malgré l'émotion, elle n'est pas prête à affronter le régime. Et ce d'autant plus que celui-ci ne cédera pas et n'hésitera pas à réprimer dans le sang. Tout rentrera dans l'ordre rapidement. Mais, sur le long terme, une nouvelle force guidera l'opposition. La crise morale et politique débouchera un jour ou l'autre sur le changement.
Une seule chose est certaine aujourd'hui : la victoire d'Ahmadinejad consacre paradoxalement la défaite du régime islamique. Il possède désormais un président sans légitimité et, contrairement à ce qu'il avait annoncé au monde, sa démocratie n'en est pas une.
Re: Elections en Iran
Je trouve pertinent ce qu'il dit, mais une question reste primordiale: même si les élections avaient été régulières, rien ne garantit qu'Ahmadinjad n'aurait pas été réélu, bien au contraire. Ici, on fait comme si seul le contraire pouvait arriver. Ca permet d'éviter la question de fond: pourquoi le régime iranien jouit-il du soutien populaire. Par ailleurs, Moussavi n'aurait rien révolutionné, ou pas grand chose, il n'a jamais exprimé ses hostilités aux institutions iraniennes, et c'est fort de café de la part des occidentaux et des médias d'agiter le contraire.
Je ne pense pas que l'organisation d'un nouveau scrutin soit réellement souhaitable, elle ne ferait qu'envenimer une situation déjà dramatique, de guerre civile pour ainsi dire, puisque l'Iran "réformateur" des élites est dans la rue, alors que l'Iran populaire soutient très largement le Guide et son pantin Ahmadinejad.
Je ne pense pas que l'organisation d'un nouveau scrutin soit réellement souhaitable, elle ne ferait qu'envenimer une situation déjà dramatique, de guerre civile pour ainsi dire, puisque l'Iran "réformateur" des élites est dans la rue, alors que l'Iran populaire soutient très largement le Guide et son pantin Ahmadinejad.
Invité- Invité
Re: Elections en Iran
On attend prochainement une bouse de Béchamel sur le sujet (en direct de Téhéran, évidemment)...
En attendant, il y a le torchon de Rioufol pour ceux qui veulent!
En attendant, il y a le torchon de Rioufol pour ceux qui veulent!
Invité- Invité
Re: Elections en Iran
Iran : sept morts, la tension à son comble
16.06.2009, 08h36 | Mise à jour : 09h20
Leparisien.fr
16.06.2009, 08h36 | Mise à jour : 09h20
Quatre jours après la réélection contestée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, la tension est à son comble à Téhéran alors que deux manifestations concurrentes sont prévues aujourd'hui, l'une rassemblant les partisans du candidat battu Mir Hossein Moussavi et l'autre, les partisans du président Mahmoud Ahmadinejad.
Ces deux manifestations sont programmées au même endroit, sur la place Vali Asr dans le centre de la capitale iranienne, mais à deux heures d'intervalles selon l'agence de presse officielle Irna. Hier lundi, des centaines de milliers de personnes , «un à deux millions» selon certains témoins, ont manifesté sur l'avenue Azadi, l'une des principales artères de la capitale Téhéran, où des heurts très violents ont opposé les forces de l'ordre aux partisans de Mir Hossein Moussavi lors de la dispersion du cortège.
Un premier bilan faisait état d'un mort, mais selon d'autres sources, il est beaucoup plus lourd. Ainsi pour la radio officielle d'information Radio Payam, sept civils ont été tués en marge de la manifestation. «Plusieurs voyous voulaient attaquer un poste militaire et vandaliser les équipements publics près de la place Azadi, pouvait-on entendre à la radio. Malheureusement sept personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées».
Ces informations restent, pour l'heure, difficiles à confirmer. Lundi, un photographe iranien affirme avoir vu au moins un mort après que des manifestants s'en sont pris à une base de la milice islamique du bassidj, et que ses occupants ont ouvert le feu sur eux à l'arme automatique. Jusque là, la manifestation s'était déroulée dans le calme tout l'après-midi, les manifestants scandant : «on nous a volé nos votes» ou encore «Moussavi, nous le soutenons».
Moussavi appelle au calme
Ce mardi matin, Mir Hossein Moussavi a appelé à ce que la nouvelle manifestation prévue à 17 heures (14h30 à Paris) à Téhéran soit «calme et pacifique», selon son site internet.
Mir Moussavi n'entend pas participer à cette manifestation mais «demande au peuple et à ses partisans d'agir pacifiquement, de ne pas tomber dans le piège des combats de rue et de conserver le calme».
Lundi, juché sur le toit d'une voiture au milieu des manifestants, M. Moussavi s'est dit «prêt à participer de nouveau à une élection présidentielle», tandis que son épouse, Zahra Rahnavard, a déclaré qu'ils «iraient jusqu'au bout» pour contester le résultat du scrutin du 12 juin.
L'unité du pouvoir se fissure
L'ampleur de la mobilisation contre la réélection de M. Ahmadinejad, et les violences qui l'ont suivi, commencent à fissurer l'unité du pouvoir.
Mardi matin, le président du Parlement Ali Larijani, un personnage des plus influents du camp conservateur, a tenu le ministre de l'Intérieur Sadegh Mahsouli responsable pour des attaques contre des étudiants et des habitants d'une cité du nord de Téhéran dimanche.
Une commission d'enquête du parlement, dominé par les conservateurs, a aussi été créée pour enquêter sur l'attaque par des bassidjis dimanche d'un dortoir de l'Université de Téhéran. Le rassemblement prévu mardi place Vali Asr sera un indicateur crucial de l'ampleur de la contestation.
Leparisien.fr
Re: Elections en Iran
17 juin 2009
Le conflit iranien fait un carton sur Twitter
Le conflit iranien fait un carton sur Twitter
Alors que les journalistes étrangers ne sont pas autorisés à couvrir les manifestations qui se poursuivent en Iran à la suite de la réelection du président Ahmadinejad, et que le pouvoir bloque les réseaux de téléphone, Facebook ou Youtube, le service de micro blogging Twitter permet aux manifestants de contourner la censure et de relayer les évènements. Malgré sa fameuse contrainte des messages limités à 140 caractères (et l’impossibilité pour les observateurs de vérifier les informations), des internautes iraniens postent des “informations critiques” si précieuses qu’une opération de maintenance du service a été repoussée au milieu de la nuit iranienne pour ne pas perturber le flux de news.
Re: Elections en Iran
L'ambassade de France «attaquée», selon Rama Yade
C.J. (lefigaro.fr) avec AFP et AP
17/06/2009 | Mise à jour : 10:11 |
Alors qu'un nouveau rassemblement est prévu pour mercredi, la secrétaire d'Etat chargée des droits de l'homme a annoncé que l'ambassade a été attaqué de l'extérieur par des manifestants.
Il me semble que c'est toujours mauvais signe quand les journalistes sont interdits de travailler !
«C'est aux Iraniens qu'il appartient de décider. Nous n'allons pas nous en mêler. Mon approche c'est: attendons de voir», a conclu Barack Obama pour justifier sa retenue à l'égard du mouvement de protestation de l'opposition iranienne. Cette position tranche avec celle exprimée mardi par Nicolas Sarkozy. Le président français avait estimé que «l'ampleur de la fraude» lors de la présidentielle en Iran était «proportionnelle à la violence de la réaction» lors des manifestations. «Ces élections sont une exécrable nouvelle . Le peuple iranien mérite autre chose», a-t-il poursuivi en se déclarant «préoccupé par la situation en Iran».
7h07 : Nouvelle manifestation de l'opposition mercredi. Les partisans du candidat battu à la présidentielle iranienne Mir Hossein Moussavi compte poursuivre leur mouvement de protestation mercredi dans les rues de la capitale Téhéran pour le cinquième jour consécutif. Alors que le défilé de lundi s'était achevé sur des heurts meurtriers, faisant sept tués, la mobilisation de mardi s'est déroulée dans le calme. Finalement la marche pro-Ahmadinejad et le cortège des partisans de Moussavi ne se sont pas croisés. Les premiers ont défilé sur la place Vali Asr tandis que les seconds, malgré l'appel de leur candidat à ne pas manifesté, ont battu le pavé dans le nord de la ville.
20:50 : L'ayatollah Khamenei lance un appel à l'unité nationale. Le guide suprême de la révolution demande aux Iraniens de s'unir derrière le système dirigeant, en dépit des manifestations. Un appel lancé au cours d'une rencontre avec des représentants des quatre candidats à la présidentielle contestée de vendredi. Le guide suprême reconnaît également que les représentants des quatre candidats doivent être présents pour tout recomptage partiel des bulletins de vote.
C.J. (lefigaro.fr) avec AFP et AP
17/06/2009 | Mise à jour : 10:11 |
Alors qu'un nouveau rassemblement est prévu pour mercredi, la secrétaire d'Etat chargée des droits de l'homme a annoncé que l'ambassade a été attaqué de l'extérieur par des manifestants.
10h05 : Menace contre les médias en ligne.
Les Gardiens de la Révolution, la plus puissante force armée iranienne, ont lancé une menace claire d'intervention aux médias en ligne à propos de leur couverture de la crise électorale que traverse le pays. Les Gardiens ou encore pasdarans, un corps d'élite ne répondant qu'au guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, exigent des sites et blogs iraniens qu'ils retirent tout matériel susceptibles de «créer des tensions» ou de s'exposer à des poursuites.
09h52 : L'ambassade de France prise d'assaut.
La secrétaire d'Etat chargée des Droits de l'Homme Rama Yade a annoncé que l'ambassade de France à Téhéran «a été attaquée par des manifestants». L'Iran est dans une «situation de confusion la plus totale», a-t-elle ajouté, précisant que le gouvernement français est «très préoccupé par ce qui se passe sur le terrain».
9h17 : Nouvelles arrestations de réformateurs.
Un universitaire et un analyste proches du camp réformateur qui a soutenu l Mir Hossein Moussavi, ont été arrêtés mercredi. Hamid Reza Jalaïpour, professeur de sociologie à l'Université de Téhéran et contributeur à la campagne de Moussavi à la présidentielle du 12 juin, a été arrêté à son domicile. Saïd Laylaz, un économiste et analyste politique, a été interpellé également chez lui.
9h14 : Des photos de la marche pro-Moussavi publiées.
Des journaux iraniens ont pu publier des photos de la marche pacifique des partisans du candidat à la présidentielle Mir Hossein Moussavi, alors que les médias étrangers ont été interdits de couvrir l'événement. La Une du quotidien Ettelaat, dont le directeur est pourtant nommé par le guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei, affichait deux grandes photos en couleur côte à côte, une de la manifestation «officielle» de soutien au régime et l'autre de la marche des partisans de conservateur modéré. La publication de cette dernière suppose l'aval des autorités qui exercent un contrôle strict sur le contenu de tous les journaux.
9h05 : Kouchner «convaincu» d'une fraude.
Le ministre français des Affaires étrangères craintà demi-mot une fraude. «Tous les éléments dont nous disposons nous inclinent à penser qu'il n'était pas possible par exemple dans les régions qui étaient celles de M. Moussavi, de M. Karoubi ou de M. Rezai, quand on est passé de 18% dans un premier tour à 0,8%: quelque chose a dû se gripper dans la machine», a-t-il confié sur RTL. «Nous pensons que l'ampleur de la réaction populaire et de la répression contre ces manifestations est telle que quelque chose s'est passé».
7h37 : Les journalistes toujours interdits de terrain.
Les autorités iraniennes ont interdit mardi à tous les journalistes travaillant pour des médias internationaux de couvrir sur le terrain la situation. Cette disposition concernent tous les journalistes, y compris iraniens, travaillant pour des médias étrangers. Elle les oblige à ne travailler que depuis leurs bureaux, à partir d'entretiens téléphoniques ou de sources officielles telles que la télévision d'Etat.
Il me semble que c'est toujours mauvais signe quand les journalistes sont interdits de travailler !
7h12 : Obama voit peu de différences entre Ahmadinejad et Moussavi.
«Il est important de comprendre que la différence en terme de politique réelle entre les deux hommes n'est peut-être pas aussi grande qu'on ne l'a dit», a confié Barack Obama dans une interview à la chaîne CNBC. Quel que soit le dénouement de la crise, «nous allons avoir à traiter en Iran avec un régime qui, historiquement, est hostile aux Etats-Unis», a rappelé le président américain. Les Etats-Unis doivent empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique et «cela serait vrai avec quiconque sortirait vainqueur de cette élection», souligne Barack Obama qui quelque soit l'issue de la crise tentera de renouer un dialogue direct et de mener une «diplomatie ferme» avec Téhéran.
«C'est aux Iraniens qu'il appartient de décider. Nous n'allons pas nous en mêler. Mon approche c'est: attendons de voir», a conclu Barack Obama pour justifier sa retenue à l'égard du mouvement de protestation de l'opposition iranienne. Cette position tranche avec celle exprimée mardi par Nicolas Sarkozy. Le président français avait estimé que «l'ampleur de la fraude» lors de la présidentielle en Iran était «proportionnelle à la violence de la réaction» lors des manifestations. «Ces élections sont une exécrable nouvelle . Le peuple iranien mérite autre chose», a-t-il poursuivi en se déclarant «préoccupé par la situation en Iran».
7h07 : Nouvelle manifestation de l'opposition mercredi. Les partisans du candidat battu à la présidentielle iranienne Mir Hossein Moussavi compte poursuivre leur mouvement de protestation mercredi dans les rues de la capitale Téhéran pour le cinquième jour consécutif. Alors que le défilé de lundi s'était achevé sur des heurts meurtriers, faisant sept tués, la mobilisation de mardi s'est déroulée dans le calme. Finalement la marche pro-Ahmadinejad et le cortège des partisans de Moussavi ne se sont pas croisés. Les premiers ont défilé sur la place Vali Asr tandis que les seconds, malgré l'appel de leur candidat à ne pas manifesté, ont battu le pavé dans le nord de la ville.
20:50 : L'ayatollah Khamenei lance un appel à l'unité nationale. Le guide suprême de la révolution demande aux Iraniens de s'unir derrière le système dirigeant, en dépit des manifestations. Un appel lancé au cours d'une rencontre avec des représentants des quatre candidats à la présidentielle contestée de vendredi. Le guide suprême reconnaît également que les représentants des quatre candidats doivent être présents pour tout recomptage partiel des bulletins de vote.
Re: Elections en Iran
Il ne faut pas rêver, il y a peu de différence entre les projets des différents candidats qui ont eu le droit de se présenter; les vrais opposant au régime sont soit à l'étranger, soit caché, soit en prison.
Georges- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2950
Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Elections en Iran
Georges a écrit:Il ne faut pas rêver, il y a peu de différence entre les projets des différents candidats qui ont eu le droit de se présenter; les vrais opposant au régime sont soit à l'étranger, soit caché, soit en prison.
je crois qu'on est tous d'accord la dessus .
Re: Elections en Iran
L'Iran, la liberté et le guide suprême
19/06/2009 | Mise à jour : 22:08 |
L'éditorial de Pierre Rousselin.
En prenant parti sans réserve pour le président Mahmoud Ahmadinejad et en appelant hier l'opposition à rentrer dans le rang, le guide suprême de la révolution n'a pas mis un terme à la contestation en Iran.
On neut bien croire que c'est un grand besoin de liberté qui fait descendre les Iraniens dans la rue .
Et on ne peut qu'être de tout coeur avec eux , et espérer que les chefs de cette république islamiquue , qui n'a de république que le nom ,n'iront pas recourir à la violence .
19/06/2009 | Mise à jour : 22:08 |
L'éditorial de Pierre Rousselin.
En prenant parti sans réserve pour le président Mahmoud Ahmadinejad et en appelant hier l'opposition à rentrer dans le rang, le guide suprême de la révolution n'a pas mis un terme à la contestation en Iran.
Bien au contraire. La semaine de protestation contre le trucage des résultats de la présidentielle a ouvert les vannes d'une colère populaire qu'il sera difficile de contenir. Les prochains jours diront si l'intervention de l'ayatollah Khamenei suffira à calmer les esprits. On peut en douter, compte tenu de l'ampleur de la mobilisation.
Celle-ci ne date pas d'hier. Elle remonte à la période précédant l'élection et s'est amplifiée de semaine en semaine. Elle traduit un profond espoir de changement, suscité par la franchise inusitée du débat électoral, qui a pris de court les autorités et a trouvé des relais au sein de la hiérarchie chiite.
Ce que le guide suprême ne comprend pas, c'est que la foule qui défile depuis huit jours pour protester contre la fraude électorale ne se mobilise pas seulement pour cela.
Il ne s'agit pas de se battre pour tel ou tel candidat, dont on ignore d'ailleurs en quoi les programmes diffèrent réellement, mais bien de réclamer une vraie ouverture vers plus de liberté.
Il y a là une remise en cause des fondements de la République islamique qui ne va pas disparaître du jour au lendemain, même si, comme il est probable, le régime parvient à contenir l'aspect le plus visible du mouvement de contestation. La riposte du guide suprême de la révolution est inquiétante parce qu'elle ne fait qu'exacerber les divisions et risque d'entraîner le pays dans une escalade de violence.
Censé rester au-dessus de la mêlée pour arbitrer les conflits qui surgissent entre les différents centres de pouvoir de la République islamique, l'ayatollah Khamenei est sorti de son rôle. En intervenant dès le soir du scrutin pour laisser proclamer un résultat jugé invraisemblable, le guide voulait écarter la menace que représentaient les partisans de Mir Hossein Moussavi.
Il a manifestement sous-estimé la réaction populaire. Maintenant, il doit aller jusqu'au bout de sa démarche. Mais en s'identifiant à la cause de Mahmoud Ahmadinejad, il s'expose à devenir la cible des réformistes.
Quant au président, contesté dans les urnes comme dans la rue, il ne doit plus sa légitimité qu'au guide suprême.
Dans son discours lors de la prière du vendredi, l'ayatollah Khamenei a voulu réparer la cassure au sein du régime, reconnaissant ainsi la gravité de la situation. Mais il est douteux qu'il réussisse à rallier le clan des «réformistes», autour de Moussavi et des anciens présidents Rafsandjani et Khatami, dont les intérêts sont clairement menacés par Ahmadinejad.
Dans les allées du pouvoir, les camps sont bien définis et la bataille va se poursuivre. Dans les rues, il faut espérer que l'on évitera un bain de sang. Quoi qu'il arrive, la République islamique n'est pas sortie de la crise qui s'est ouverte lorsque les Iraniens ont entrevu la liberté.
Il ne s'agit pas de se battre pour tel ou tel candidat, dont on ignore d'ailleurs en quoi les programmes diffèrent réellement, mais bien de réclamer une vraie ouverture vers plus de liberté
On neut bien croire que c'est un grand besoin de liberté qui fait descendre les Iraniens dans la rue .
Et on ne peut qu'être de tout coeur avec eux , et espérer que les chefs de cette république islamiquue , qui n'a de république que le nom ,n'iront pas recourir à la violence .
Re: Elections en Iran
On peut quand même craindre le pire, ce régime ne reculant devant aucune barbarie... En plus, il faut bien prendre la mesure de ce mouvement: les protestations restent-elles cantonnées aux grandes villes? (où résident étudiants et classes moyennes) Ou gagne-t-il les campagnes et les couches populaires? (genre grève des bazars) S'il reste cantonné aux villes c'est perdu d'avance et le jeu auquel on joue est alors bien dangereux: car on sait bien qu'un mouvement citadin n'est pas en mesure de déstabiliser la mollahcratie et qu'on ira donc vers une répression atroce et un durcissement du régime...
Invité- Invité
Re: Elections en Iran
selon Amnesty international il y aurait eut déjà 15 morts...tués pendant les manifestations de ces derniers jours.
Invité- Invité
Re: Elections en Iran
Et ce n'est encore rien à côté de la répression qui s'annonce si les manifestations continuent en ville sans s'étendre aux campagnes. On risquerait des chiffres de tués au moins équivalents à ceux de Tien an Men...
Invité- Invité
Re: Elections en Iran
c'est la notion de démocratie qu'on remet en question , comme ils le disent les programmes semblent plutôt semblable d'un candidat à l'autre .... la notion de démocratie , d'accepter le vote de la population , le besoin de reconnaissance .... il semble que ces élections n'étaient que pure formalité .
Je soutiens donc bien évidemment ces gens âr principe.
Je soutiens donc bien évidemment ces gens âr principe.
Invité- Invité
Re: Elections en Iran
Tu soulèves un point important: tout le monde, et les Iraniens au premier chef, savait que ces élections étaient une mascarade. Et que les candidats, c'était plus ou moins bonnet blanc et blanc bonnet. C'est donc rigolo que la presse internationale fasse de Massouvi un démocrate impeccable victime de bourrages d'urnes. Le moment où s'est vraiment joué l'élection, c'est la validation et surtout la non validation sous des prétextes fumeux de la plupart des candidatures par les Gardiens de la révolution. Mais ça n'a intéressé personne...
La vérité c'est que le seul truc que ne veut pas l'Occident, c'est se retaper Ahmadinedjad. Alors ils poussent les Iraniens à manifester leur colère légitime en espérant un fléchissement qui ne viendra sûrement pas, et en prenant le risque d'un bain de sang. La population iranienne, tout le monde s'en fout. Ce à quoi on assiste là, c'est à un cynisme des plus écoeurants, qui ne manquera pas de devenir larmoyant quand on apprendra les morts par centaines, les tortures et autres joyeusetés...
La vérité c'est que le seul truc que ne veut pas l'Occident, c'est se retaper Ahmadinedjad. Alors ils poussent les Iraniens à manifester leur colère légitime en espérant un fléchissement qui ne viendra sûrement pas, et en prenant le risque d'un bain de sang. La population iranienne, tout le monde s'en fout. Ce à quoi on assiste là, c'est à un cynisme des plus écoeurants, qui ne manquera pas de devenir larmoyant quand on apprendra les morts par centaines, les tortures et autres joyeusetés...
Invité- Invité
Re: Elections en Iran
Ahmadinedjad est considéré comme un conservateur pure et dure tandis que Massouvi lui serait conservateur "modéré" .... mais toujours sous l'influence du guide suprême et ses sous-fifres nommés par celui-ci lui-même nommé à vie ..... qui valident eux-même les "primaires" ...donc les candidats éligibles , donc .... blanc bonnet , bonnet blanc comme tu dis !
On se demande dès lors pourquoi ils manifestent pour un sosie .....si ce n'est QUE pour dénoncer un manque de "démocratie" ... qui n'a jamais exister.
On se demande dès lors pourquoi ils manifestent pour un sosie .....si ce n'est QUE pour dénoncer un manque de "démocratie" ... qui n'a jamais exister.
Invité- Invité
Re: Elections en Iran
Pour les Iraniens, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, certainement. Eux ont toutes les raisons du monde de manifester contre le régime, mais ce qui m'inquiète et me met en colère, c'est que l'Occident, de manière plus ou moins insistante selon les pays, les poussent à cela. Et quand les chars arriveront, eh bien il n'y aura plus que quelques sifflets pour condamner l'horrible régime, personne ne bougera le petit doigt pour les manifestants.
Les malheureux se sont aussi engagés dans des protestations massives parce qu'ils pensent avoir un soutien tel de l'Occident qu'ils pensent que la répression en sera limitée. C'est cela et l'ignorance volontaire des journaux occidentaux quant au système politique iranien et à l'Histoire (y'en a combien qui rappellent que la mollahcratie n'a pu arriver au pouvoir que grâce au soutien de l'Occident au Shah?) qui est véritablement criminel...
Les malheureux se sont aussi engagés dans des protestations massives parce qu'ils pensent avoir un soutien tel de l'Occident qu'ils pensent que la répression en sera limitée. C'est cela et l'ignorance volontaire des journaux occidentaux quant au système politique iranien et à l'Histoire (y'en a combien qui rappellent que la mollahcratie n'a pu arriver au pouvoir que grâce au soutien de l'Occident au Shah?) qui est véritablement criminel...
Invité- Invité
Re: Elections en Iran
depuis longtemps l'influence extérieur fait la politique de ce pays.... c'est passé de l'URSS aux USA , les Britanniques .Quand Khomeini est arrivé il a pris les rennes et a fait de ce pays une dictature religieuse avec sa milice , sa constitution basée sur la mise en place d'un système difficilement déstabilisable .
Ce n'est pas beaucoup mieux car aujourd'hui il est impossible pour un laïc de se présenter aux élections!
Ce n'est pas beaucoup mieux car aujourd'hui il est impossible pour un laïc de se présenter aux élections!
Invité- Invité
Re: Elections en Iran
Toute dictature est difficile à déstabiliser, c'est un peu le principe . En Iran, aucune candidature de gens non fondamentalistes n'est acceptée, c'est simple... Avant les mollahs, il n'y avait pas d'élections, c'était plus honnête tu me diras. Comme tu le soulignes, l'Iran a été victimes d'intérêts de pays très divers, et le plus souvent pour son malheur: mais là, ce que je crains, mis à part l'ingérence directe de pays voisins irresponsables comme la Syrie voire Israël, c'est vraiment que l'Europe et autres pays occidentaux encouragent une révolte dont ils n'auront ni les moyens ni l'envie de protéger si ça tourne au carnage.
Si ce scénario, comme je le crains, se produit, les conséquences seraient terribles, aussi bien pour la population iranienne que pour notre image dans la région, déjà fort dégradée.
Si ce scénario, comme je le crains, se produit, les conséquences seraient terribles, aussi bien pour la population iranienne que pour notre image dans la région, déjà fort dégradée.
Invité- Invité
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