Prison ferme pour les repreneurs «voyous» de Samsonite
Page 1 sur 1
Prison ferme pour les repreneurs «voyous» de Samsonite
Prison ferme pour les repreneurs «voyous» de Samsonite |
08.06.2009, 13h58 | Mise à jour : 16h03
Les deux principaux repreneurs de l'usine Samsonite de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) ont été condamnés lundi par le tribunal correctionnel de Paris à de la prison ferme pour avoir provoqué la faillite de l'entreprise en 2007. La 11e chambre du tribunal correctionnel a condamné l'ancien secrétaire général Jean-Michel Goulletquer à trois ans d'emprisonnement, dont un an avec sursis, et l'ancien pdg, Jean-Jacques Aurel, à trois ans dont deux avec sursis.
leparisien.fr
le Parisien a mis cet article dans la rubrique " économie " , moi je trouve plus juste de la mettre dans la rubrique délinquance .
08.06.2009, 13h58 | Mise à jour : 16h03
Les deux principaux repreneurs de l'usine Samsonite de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) ont été condamnés lundi par le tribunal correctionnel de Paris à de la prison ferme pour avoir provoqué la faillite de l'entreprise en 2007. La 11e chambre du tribunal correctionnel a condamné l'ancien secrétaire général Jean-Michel Goulletquer à trois ans d'emprisonnement, dont un an avec sursis, et l'ancien pdg, Jean-Jacques Aurel, à trois ans dont deux avec sursis.
A l'audience, début avril, rejetant «la fatalité économique» derrière laquelle les prévenus ont tenté de se dissimuler, le procureur Patrice Amar avait stigmatisé la «cupidité» de ces «patrons voyous».
Absents ce lundi au tribunal, les prévenus ont en outre été condamnés à une amende de 75 000 euros et à une interdiction de gérer de cinq ans.
En substance, le tribunal a considéré qu'ils avaient bien provoqué la banqueroute de l'usine de Hénin-Beaumont, en détournant quelque 2,5 millions d'euros. Somme qu'ils devront rembourser solidairement avec les autres prévenus condamnés au liquidateur judiciaire de l'usine.
205 salariés licenciés
Parmi les quatre autres prévenus, l'un a été relaxé et les trois autres condamnés à des peines allant de 18 mois ferme à six mois avec sursis, assorties d'amende.
A l'été 2005, le bagagiste américain Samsonite avait cédé son usine à une structure dénommée HB Group. Rebaptisée Energy Plast, l'usine devait se reconvertir dans la fabrication de panneaux photovoltaïques. Mais en février 2007, les repreneurs avaient été contraints de liquider l'affaire et de licencier les 205 salariés. Le parquet avait alors décidé d'engager des poursuites.
leparisien.fr
le Parisien a mis cet article dans la rubrique " économie " , moi je trouve plus juste de la mettre dans la rubrique délinquance .
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum