Tuberculose : 110 personnes infectées dans deux lycées
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Tuberculose : 110 personnes infectées dans deux lycées
Bobigny - Pantin
Tuberculose : 110 personnes infectées dans deux lycées
Après une campagne de dépistage dans deux lycées de Bobigny et Pantin, 110 infections latentes ont été détectées. Des profs dénoncent un manque d’information.
Gireg Aubert | 02.06.2009, 07h00
Le Parisien
Les enseignants se plaignent du manque d'information , mais je dois dire que l'EN a quand même fait de sprogrès .
Quand l'étais encore directrice d'une école élémentaire , j'ai du me battre pour que les élèves subissent un dépistage .
A la suite du traditionnel BCG , ma collègue de maternelle et moi , avions découvert qu'une fratrie complète ( 6 enfants dans nos 2 écoles ) étaient hospitaliés en urgence .
Nous avions alors appris qu'ils étaient tous contaminés par la tuberculose , nous en avions référé à l'IA en demandant un dépistage de l'ensemble des élèves .
Nous nous étions fait renvoyé à nos affaires , avec l'argument qu'il était illégal que nous soyons au courant , que nous avions bafoué le secret médical !!!
l nous a fallu menacer de saisir la presse , pour qu'on daigne organiser une scéance ... 3 mois plus tard .
Et plus grave , nous n'avons jamais su si des élèves étaient ou non atteints , quelques parents sont venus nous informer mais rien de l'académie !
Quant aux personnels , rien n'a été fait !
Tuberculose : 110 personnes infectées dans deux lycées
Après une campagne de dépistage dans deux lycées de Bobigny et Pantin, 110 infections latentes ont été détectées. Des profs dénoncent un manque d’information.
Gireg Aubert | 02.06.2009, 07h00
Le bacille de Koch, vecteur de la tuberculose, prospérait dans deux lycées de Seine-Saint-Denis. Il est désormais en voie d’extermination. A l’issue d’une campagne de tests menée sur les élèves et personnels depuis décembre 2008, 110 personnes ont été trouvées atteintes d’ITL (infection tuberculeuse latente), c’est-à-dire porteuses du bacille sans déclarer la maladie et sans la transmettre.
Une cinquantaine au lycée André-Sabatier de Bobigny, qui compte un cas déclaré, et une soixantaine à Marcelin-Berthelot à Pantin, où 3 cas ont été déclarés. Ils sont tous aujourd’hui sous traitement antibiotique. Dans les deux établissements, en décembre, des médecins de famille avaient détecté la maladie à un stade avancé chez des élèves des deux lycées. L’inspection académique avait alors mis en place un protocole de dépistage à grande échelle : 700 personnes à André-Sabatier, 600 à Marcelin-Berthelot ont subi les Tubertest et des radios des poumons.
« Aucun bilan n’a été dressé »
Si la situation sanitaire est sous contrôle, certains professeurs trois sont atteints d’infections latentes à André-Sabatier dénoncent aujourd’hui un manque d’information. « Aucun bilan n’a été dressé », regrette Jérôme Piques, délégué du personnel CGT à André-Sabatier. « On ne peut pas balayer comme ça une infection qui a touché autant de monde. » Il met en avant les conséquences du traitement. « Les collègues concernés se plaignent de fatigue et de troubles gastriques. Et rien n’est prévu pour les élèves qui vont passer des examens ces jours-ci. »
Pour Marc Bablet, inspecteur d’académie adjoint, « d’une manière générale, les candidats peuvent obtenir un tiers-temps en cas de maladie chronique ou de handicap. Dans ce cas, il faut un certificat médical et solliciter le tiers-temps auprès de l’Education nationale. » En mars, l’annonce de cas de tuberculose avait provoqué l’inquiétude malgré une lettre adressée aux parents. « Dans le passé, la tuberculose était une maladie aux conséquences graves, rappelait alors Fabienne Gentil, médecin-conseil auprès de l’inspection académique, aujourd’hui, quand elle est détectée, on la soigne facilement avec des antibiotiques. »
En février dernier, deux cas de tuberculose étaient détectés à la maison d’arrêt de Villepinte. Après une batterie de tests sur 1 000 prisonniers et personnels judiciaire, 38 ont été trouvés porteurs d’infections latentes. Désormais, pour tout nouveau détenu, la radio de dépistage est systématique dans les quarante-huit heures qui suivent son arrivée.
Le Parisien
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