Ne pas confondre protectionnisme et autarcie

Pour endiguer la crise, il faudra nécessaire revenir sur le libre échangisme et proposer un protectionnisme souple, qu'il faut se garder de confondre avec l'autarcie : le protectionnisme vise à moduler les échanges, tandis que l'autarcie vise à les supprimer.
Les adversaires du protectionnisme aiment entretenir la confusion à ce sujet. Ces derniers propagent à l'envie 2 mythes qui ont la vie dure : le libre échange profiterait aux pays les plus pauvres et le protectionnisme conduirait nécessairement à l'aggravation de la crise, comme dans les années 1930.

Le 1er mythe est aujourd'hui complètement dégonflé. Toutes les études montrent que les coûts engendrés par la fin des barrières tarifaires dans les pays pauvres sont très supérieurs aux gains potentiels du libre échange. Les pays en developpement ont besoin de protection pour créer et developper des marchés intérieurs (autre que la monoculture)

Quant au 2ème mythe, il repose sur une falsification de l'histoire. Il prétend que les mesures protectionnistes prises après la crise de 1929 l'ont aggravé en provoquant un effondrement du commerce international. Or, le protectionnisme n'a joué pratiquement aucun rôle. Les 2 facteurs déterminants ont été l'accroissement faramineux des coûts de transport et davantage encore l'instabilité monétaire.

La contration du commerce s'est produite avant la mise en oeuvre des mesures protectionnistes. Pour avoir étudié les programmes, Libertas propose de neutraliser la différence des coûts salariaux, de protection sociale et écologique. Il s'agiot d'un dispositif intelligent, souple, évolutif, différencié, négocié. Les droits disparaissent au fur et à mesure que les conditions de production s'égalisent et que la concurrence peut s'exercer de manière équitable.
Ces droits compensateurs jouent donc le rôle d'une écluse et non d'une barrière. Il s'agit d'une regulation souple qui prévient les dérapages sans entraver l'activité privée.

Si on ne met pas en place ce dispositif, la relance des pays européens restera illusoire parce qu'elle sera aussitôt exportée vers les pays à bas salaires qui nous envoie leurs produits

Qu'est ce que recouvre ce dispositif en terme technique et à quel niveau ce protectionnisme est-il envisagé au niveau de la France ou au niveau européen?

bien à toi,

saco

Il s'agit de mettre en place des droits compensateur modulables en fonction des pays d'importation et des secteurs de produits, variable en fonction du differentiel de dumpingd pratiqués....

Evidemment, étant aujourd'hui dans le cadre d'un accord avec d'autres formations européenne unis sous Libertas, nous pensons pouvoir être en mesure de proposer qu'une telle préférence communautaire inscrite par les pères fondateurs dans le Traité de Rome doit s'inscrire dans le cadre européen.

patriote reformiste a écrit:Il s'agit de mettre en place des droits compensateur modulables en fonction des pays d'importation et des secteurs de produits, variable en fonction du differentiel de dumpingd pratiqués....

Evidemment, étant aujourd'hui dans le cadre d'un accord avec d'autres formations européenne unis sous Libertas, nous pensons pouvoir être en mesure de proposer qu'une telle préférence communautaire inscrite par les pères fondateurs dans le Traité de Rome doit s'inscrire dans le cadre européen.

Et dans le concret ? Un exemple , sur l'Industrie auto par exemple ...

La bicyclette bénéficie de cette protection que je souhaite étendre aux secteurs industriels (auto, acier...) mais aussi agricoles (pêche, produits laitiers...)

patriote reformiste a écrit:La bicyclette bénéficie de cette protection que je souhaite étendre aux secteurs industriels (auto, acier...) mais aussi agricoles (pêche, produits laitiers...)

hein ?
Désolé, je suis pas fort en philo économique...