Désindustrialisation...

Jacques Marseille: des propos irresponsables.
Publié 11 mai 2009 dans chômage, crise et industries et services 0 Commentaires

Jacques Marseille est sans doute un homme sincère. Mais il est dangereux. Parce qu’il dit des choses simples sur les questions économiques, il est invité partout - les media veulent faire de l’audience. Peu leur importe qu’il ne soit pas un économiste, mais un professeur d’histoire. D'ailleurs, l’un explique l’autre : on peut parler simplement d’un sujet complexe quand on le connaît mal.

Intervenant récemment au Centre d’Analyse Stratégique, le bon historien qu’il est a rappelé à juste titre que les crises économiques se sont succédé depuis des siècles. Mais il ne peut pas s'empêcher de parler de l'avenir. Se transformant ainsi en économiste, il a déclaré ensuite: «Cette crise est d’une effroyable banalité ». Et il a ajouté, en réponse à une question sur les perspectives de sortie : «On en sortira comme d’habitude, tout simplement, dans un an ou un an et demi.»

Se contenter de rappeler le passé ne suffit pas à fonder un tel pronostic. Car M. Marseille le sait bien, l’Histoire ne se répète pas. Il est vrai que c'était ici sans conséquence. En se montrant optimiste, il a fait œuvre utile : bien que les causes de cette crise soient totalement objectives, garder confiance en l’avenir évitera de l'aggraver inutilement.

Après avoir revêtu les habits d’économiste, M. Marseille a pu présenter une fois encore sa thèse favoriteloupe3.png: la France va mal parce qu'elle n'a pas compris qu'il fallait passer de l'ère industrielle à l'ère des services. Bien entendu, cette thèse plaît beaucoup. Il est visiblement heureux d'en être le héraut: elle est en quelque sorte son fonds de commerce. Il a donc saisi l’occasion pour déclarer que le Gouvernement avait fait fausse route en soutenant l’industrie automobile.

Or sa thèse est triplement fausse. D'abord parce que la planète n'a jamais consommé autant de produits indutriels qu'aujourd'hui, et ce n'est pas fini: l'ère industrielle est en plein essor. Ensuite parce que les Français aspirent à quitter l'industrie pour travailler dans les services, et la mutation est très avancée. Enfin parce que si la France manque d'emplois, c'est au contraire parce que son industrie disparaît trop vite.

Quelques mots d'explication.loupe3.png Malgré les apparences, parce qu'ils sont de moins en moins chers, nous consommons toujours beaucoup de biens matériels en France. Le vrai changement est ailleurs: nous laissons de plus en plus à d’autres pays, notamment asiatiques, le soin de les fabriquer. Cela pourrait être bénéfique pour tous, car ils nous coûtent moins cher. Mais il y a une contrainte à respecter: on peut acheter des produits à l'étranger, à condition de leur vendre autant.

Or nous n'y parvenons pas. Tel est le mal dont souffre notre pays: il n’exporte pas assez pour ce qu’il importe, si bien que les services ne peuvent pas se développer suffisamment pour créer les emplois nécessairses. C’est aussi le mal dont souffrent les USA et qui est la cause fondamentale de la crise mondiale que nous vivons. Et c’est le mal que le dernier G20 a préféré ignorer.

La thèse que soutient M. Marseille était dangereuse avant la crise. Elle devient irresponsable. En effet, contrairement aux apparences, il ne propose pas de changer de cap pour redresser la situation. Il nous invite au contraire à persévérer dans l'erreur. Car la voie qu’il préconise est celle que suit notre pays depuis les années 80. Persévérer serait criminel pour les personnels de l’industrie qui ne retrouveront pas d’emploi, mais aussi pour notre société tout entière.

Le problème est que la thèse de M. Marseille n'est pas seulement la sienne. C'est surtout celle des financiers. Il l'ignore peut-être, mais il est un de leurs porte-paroles: nul doute qu’il serait moins invité dans les media s’il ne confortait pas leurs objectifs. On trouve là une nouvelle illustration de leur efficacité pour faire diffuser leurs idées. Et pour faire étouffer celles des autres.

Daniel Fédou

sarkonaute a écrit:s'imaginer qu'une baisse des charges serait répercutée dans les salaires, c'est comme imaginer que les restaurateurs vont répercuter la baisse de TVA sur les prix des menus. une illusion.

patriote reformiste a écrit:Les charges sociales pèsent à la fois sur les salariés et sur les entreprises....Par conséquent, on pourrait envisager 25% de baisse part salariale et part patronale....Ainsi le travailleur voit sa competitivité et son pouvoir d'achat augmenté sans que cela ne soit une charge pour l'entreprise...

De plus le gain de productivité se traduirait, au niveau global par une augmentation de la richesse par travailleur et donc un gain de pouvoir d'achat...C'est d'ailleurs exactement le contraire de ce qu'à fait jusqu'ici le Gouvernement de Sarkozy qui s'est fourvoyé par la création de taxe en tout genre qui n'ont pas resolu le problème de l'endettement et des ressources de l'Etat.

livaste a écrit:Mais j'attends toujours qu'on réponde à ma question " qu'est ce qu'on produit comme produits industriels en France " , c'est à dire qu'est ce qu'on est sensé vendre comme téléviseurs , pc , machines à café , chaussures , vêtements etc , à nos concitoyens ?

M E P H I S T O

le fabricant n° 1 de la
chaussure h a u t d e
gamme est mosellan
Avec 18 000 points de vente répartis dans 62 pays, l’entreprise
familiale MEPHISTO connaît un développement exemplaire.
Référence dans l’univers de la chaussure haut de
gamme, MEPHISTO est devenue une marque internationale
et cosmopolite.
En Moselle depuis plus de 40 ans
Martin MICHAELI, ingénieur, styliste et
designer en chaussures, part à l’age de 21 ans
aux Etats-Unis. Après avoir fait ses preuves pendant
six ans Outre Atlantique, il retourne en
Europe. En 1965, Martin MICHAELI crée la manufacture
de chaussures MEPHISTO à Sarrebourg. Le
"mocassin" devient le fer de lance de MEPHISTO.
Les ventes se concentrent sur l’Allemagne,
l’Autriche, la Suisse et le Benelux. C’est le début
d’une grande aventure et un développement
constant avec une surface de production qui passera
de 200 m2 à 1 600, 4 000 et 20 000 m2.
«M. Michaeli a choisi la Moselle car il savait qu’il y trouverait
une population biculturelle, un atout pour vendre à l’international.
Et c’est toujours le cas aujourd’hui, notre personnel
est trilingue, dans tous les domaines d’activité de l’entreprise,
ce qui facilite la compréhension avec nos 160 représentants
dans le monde», explique M. Konrad, Secrétaire
Général de MEPHISTO.

Créée � en 1975, la Société France � Textile Fabrication (FTF), s'est très vite � spécialisée dans la fabrication et l'impression � textile.

FTF � acquière à cet effet le parc machine d'un département � Maille du groupe D.M.C. et complète ce dernier par � des calandres d'impression, afin de maîtriser tant la � production des tissus pour l'habillement féminin à partir des fils; que leur impression.




En � 1979, afin de mieux répondre à la demande de � proximité des fabricants de prêt-à-porter � du quartier du "Sentier", les mêmes partenaires � fondateurs inaugurent NODIS, � une surface de vente et d'exposition développée � sur 700 m2 au 25, ru de Cléry, � en plein coeur du triangle formé par la porte St Denis, � la Bourse, et la Place des Victoires
Notre � objectif, à savoir le marché de proximité, � s'est vite avéré insuffisant. Aussi, FTF fort � d'une expérience acquise sur le terrain, d'un outil � intégré performant et d'une cellule � de style créatrice, décide d'étendre � sa clientèle locale.

Aujourd'hui � FTF traite avec des grandes centrales d'achats et vépécistes � de renoms.

Son � besoin d'expansion économique sur fond de prémices � d'un ralentissement de l'économie mondiale amènent � FTF, dès 1991, à élargir sa zone géographique � d'activité et à multiplier ses efforts pour � intensifier ses exportations (Europe, Moyen et Extême � Orient, U.S.A.)

Comment reconnaître un article textile de fabrication française ?

Il faut regarder les étiquettes cousues :

« Made in France » signifie qu’une transformation significative a été effectuée en France.
Par exemple : la confection d’une couverture à partir d’un tissu importé.

« Textile de France », label créé par les industriels français, signifie que la couverture a été entièrement fabriquée en France : filature, tissage, teinture et apprêts.

Manufacture Brun de Vian-Tiran



La seule garantie que l’article provient d’une véritable fabrication française, c’est donc le label « Textile de France ».

Les couvertures Brun de Vian-Tiran portent ce label : depuis 1808, la manufacture file, tisse, teint, apprête et confectionne ses couvertures en France, à L’Isle sur la Sorgue.

CLIPSOL organise une journée portes ouvertes le 15 Mai 2009 sur son site de production d'Aix les Bains (visites de l'atelier à 10h et 15h), dans le cadre de la campagne européenne des Journées Européennes du Solaire.

Le 16 Mai : VISITE D'UNE INSTALLATION mixte chez un particulier à Vimines (73160)

CLIPSOL remporte le premier prix du trophée de l'innovation !

La macrostructure photovoltaïque développée par CLIPSOL pour le compte de la société CLIPS'HIOLLE a séduit le jury. Il s'agit d'une structure de type châssis semi-rigide qui permet de constituer, grâce à d'astucieuses pièces de liaison, une couverture solaire de grandes dimensions, destinée à intégrer des modules photovoltaïques.
Cette structure est un système breveté qui se présente sous la forme d'un châssis pré-assemblé et précâblé au sol qui est ensuite levé au moyen d'un palonnier rigide inclinable à ventouses.