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Société Générale - Bouton : zéro indemnité certes, mais des avantages en nature
Bouton : zéro indemnité certes, mais des avantages en nature
Voiture avec chauffeur, secrétaire... Daniel Bouton, qui la semaine dernière précisait qu'il ne partait avec aucune retraite chapeau, va toutefois bénéficier d'avantages.
Il peut aussi compter sur une retraite de 730 000 euros annuels.D.H. (avec agence) - le 06/05/2009 - 23h09
qu'a t il donc fait se si exceptionnel pour mériter de tels privilèges ?
Bouton : zéro indemnité certes, mais des avantages en nature
Voiture avec chauffeur, secrétaire... Daniel Bouton, qui la semaine dernière précisait qu'il ne partait avec aucune retraite chapeau, va toutefois bénéficier d'avantages.
Il peut aussi compter sur une retraite de 730 000 euros annuels.D.H. (avec agence) - le 06/05/2009 - 23h09
C'est donc Frédéric Oudéa, 45 ans, qui va devenir PDG de la Société Générale, en lieu et place de Daniel Bouton. Le groupe l'a annoncé mercredi dans communiqué, après réunion du conseil d'administration qui "a rendu hommage" à l'action de Daniel Bouton à la tête de banque, qu'il a dirigée durant plus de 11 ans et l'a nommé président d'honneur. Mais au-delà de cette distinction honorifique, Daniel Bouton aura droit à ce titre à un certain nombre d'avantages en nature pendant un an, a indiqué une porte-parole de la banque, confirmant partiellement une information de l'AFP selon qui les avantages étaient censés être à vie. Daniel Bouton, dont la dernière année de présidence a été ternie par une série de scandales, avait annoncé sa démission la semaine dernière pour, selon ses propres termes, "protéger" la Société Générale.
Au menu : un "chauffeur, une voiture, un bureau et une secrétaire", mais, a affirmé la porte-parole, il n'aura pas droit à des notes de frais, comme l'avait annoncé l'AFP précédemment citant une source proche de la banque. Elle a précisé que ces avantages lui seraient octroyés "pendant un an, afin de tenir compte des conséquences liées à ses fonctions antérieures". Une source proche du dossier avait indiqué auparavant à l'AFP que la Société Générale mettrait à la disposition de M. Bouton "une voiture avec chauffeur, un bureau à la banque, une secrétaire et des notes de frais" et ce "à vie, tant qu'il serait président d'honneur", un titre que l'on conserve en général ad vitam. Daniel Bouton aura en tous cas droit, à compter d'avril 2010, à une retraite de 730.000 euros par an.
Des avantages similaires avaient été accordés à son prédécesseur Marc Viénot, qui a dirigé la Société Générale de 1986 à 1997, avait relevé cette source, ajoutant que ce dernier, qui est également président d'honneur de la banque, y dispose toujours d'un bureau.
qu'a t il donc fait se si exceptionnel pour mériter de tels privilèges ?
Re: Société Générale
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07/05/09 08:03 Société Générale : la BFI plombe les comptes trimestriels
(C) Finance Plus
est ce pour ces résultats catastrophiques que le boulet précedemment cité obtient des privilèges à vie , et une retraite plus que somptueuse ?
07/05/09 08:03 Société Générale : la BFI plombe les comptes trimestriels
Après les bons chiffres de BNP Paribas au 1er trimestre, la Société Générale risque de souffrir de la comparaison ce matin. La banque rouge et noire est en effet en pertes de -278 Millions d'Euros sur le 1er trimestre 2009, là où les analystes prévoyaient plus de 300 ME de profits. A données constantes, le Produit Net Bancaire a reculé de 11,9% à 4,91 MdsE, pour un Résultat Brut d'Exploitation qui a baissé de 33,1% à 1,13 MdE. Le coût du risque a été multiplié par 2,3 fois à 1,35 MdE.
La performance de la banque de réseau en France, si elle est résistante en terme de revenus, est médiocre au niveau des résultats avec une baisse de près de 30%, due à l'accroissement du "coût du risque" (de 87 à 230 ME en un an). Une hausse qui "résulte de déf aillance en clientèles commerciales, notamment sur les équipementiers automobiles, les entreprises de la construction ainsi que sur les financements à effet de levier", explique la banque. Pour les mêmes raisons, les réseaux internationaux voient également leurs profits se tarir, de près de 40%. Les services financiers de l'établissement ont vu leurs profits fondre de près de 80%, tandis que la gestion d'actifs est légèrement bénéficiaire, après une perte un an plus tôt.
Le gros point noir reste la banque de financement et d'investissement, qui "coûte" une perte d'exploitation de 637 ME et une perte nette de 414 ME après avoir enregistré un plongeon de ses revenus. Un plongeon qui s'explique par de nouvelles dépréciations, à hauteur de 1,51 MdE sur des produits à risques, dont 886 ME pour le rehaussement de crédit, 364 ME sur le portefeuille de dérivés de crédits exotiques ou 166 ME sur le portefeuille d'ABS, dont 193 ME sur le portefeuille racheté à SGAM, qui avait défrayé la chronique il y a quelques jours après les révélations de 'Libération' sur un nouveau foyer de pertes potentiel.
La Société Générale a confirmé qu'elle fera appel à la seconde tranche d'aide de l'Etat au secteur, en émettant 1,7 Milliard d'Euros d'actions de préférence. Le ratio "Tier One", qui mesure l'adéquation des réserves des banques à leur activité, atteint 8,7% au 31 mars dernier, et même 9,2% en incluant les actions de préférence à émettre en faveur de l'Etat, ce qui place l'établissement sur des niveaux corrects en la matière.
Quant aux perspectives, l'établissement table sur une lente reprise de la croissance, après que les mesures gouvernementales auront contribué à assouplir le choc en 2009. Pas vraiment de quoi pavoiser pour le nouvel homme forte de la banque, Frédéric Oudéa. Lui qui avait déjà été bombardé directeur général peu après la découverte de l'affaire Kerviel a en effet été renforcé hier à l'issue du conseil d'administrat ion de la Générale. En effet, ni Anthony Wyand, ni Luc Vandevelde, Philipe Lagayette, ni Jean-Martin Folz ne remplaceront Daniel Bouton, démissionnaire, aux commandes. C'est Frédéric Oudéa qui assumera en effet la double casquette de président et de directeur général. Anthony Wyand a cependant été désigné comme vice-président, un poste nouvellement créé. Le jeune dirigeant (45 ans), ancien directeur financier de l'établissement, aura donc toute latitude pour modeler le groupe bancaire qui connaît une passe difficile, en terme d'image notamment, depuis la découverte de la fraude historique du trader Jérôme Kerviel l'année dernière.
(C) Finance Plus
est ce pour ces résultats catastrophiques que le boulet précedemment cité obtient des privilèges à vie , et une retraite plus que somptueuse ?
Re: Société Générale
Le jeune dirigeant (45 ans), ancien directeur financier de l'établissement, aura donc toute latitude pour modeler le groupe bancaire qui connaît une passe difficile, en terme d'image notamment, depuis la découverte de la fraude historique du trader Jérôme Kerviel l'année dernière.
je crois qu'ils n'ont pas ENCORE compris que ce n'est pas spécialement l'affaire Kerviel qui donne cette image minable des banques mais , la bullocratie des PDG et les montants exorbitants qu'ils s'encaissent en toute légalité...là est tout le problème ...ce n'est pas "moral" mais légal et là on se pose des questions sur la déontologie bancaire ....Kerviel c'est de la gnognotte à coté .
Invité- Invité
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