féminsime à l'italienne et parafiscalité europé-haine (Trust)

En choisissant pour les élections européennes des candidates à la plastique plus remarquable que leur expérience politique, le président du Conseil italien s'attire les foudres de sa femme.

Longs cheveux blonds tombant en cascade sur les épaules, visage ovale, yeux clairs, bouche sensuelle : Camilla Ferranti, starlette de télévision, finaliste du concours Miss Italia 2000, est, à 30 ans, l'une des rescapées de la dernière tourmente conjugale que traverse Silvio Berlusconi et dont les Italiens se délectent. Elle fait partie du bataillon de charme qui espérait obtenir un billet pour Strasbourg en se faisant inscrire sur les listes européennes du Peuple de la liberté (PDL), le parti du président du Conseil.

À bientôt 73 ans, Silvio Berlusconi aime s'entourer de belles femmes. Surtout si elles sont célibataires, blondes ou rousses, ambitieuses et jeunes. En Italie, on les appelle les «Veline», les femmes potiches.

La première mise en garde est venue de la Fondation Farefuturo, proche du président de la Chambre des députés, Gianfranco Fini. Dès lundi, ce club de la «nouvelle droite» faisait savoir qu'il «ne partageait pas totalement» le choix de candidates retenues pour leur plastique plus que pour leur expérience politique. Le soir même, Veronica Lario prenait sa plume pour attaquer « un choix qui nous fait souffrir, moi et mes enfants». Ce n'est pas la première fois que cette belle actrice de théâtre épousée en secondes noces par Silvio Berlusconi, en 1990, marque publiquement ses distances avec son mari. Elle ne l'accompagne pratiquement nulle part et, à 53 ans, mène une existence retirée dans sa villa de Macherio, près de Milan, en compagnie de leurs trois enfants, Barbara, Eleonora et Luigi.

En janvier 2007, dans une lettre publiée par La Repubblica, elle exigeait des excuses après avoir entendu le Cavaliere dire à Mara Carfagna, aujourd'hui ministre de l'Égalité des chances, qu'il «la suivrait n'importe où, même sur une île déserte, s'il n'était déjà marié». Le soir même, elle recevait des excuses.

Ce qui a suscité cette fois sa colère, c'est la visite que Silvio Berlusconi a rendue la veille à une famille de modestes Napolitains. Sans crier gare, il s'était invité à la fête organisée pour les 18 ans de Noemi Letizia, une blonde adolescente au teint laiteux, sortie tout droit d'un tableau de Botticelli.

« Le divertissement de l'empereur »

Déplorant qu'il ne soit venu «à aucun anniversaire des 18 ans de (leurs) enfants», elle a attaqué avec dureté les critères de sélection des candidates aux européennes, s'indignant «d'une effronterie et d'un manque de retenue» : ce comportement «lèse toutes les femmes, en particulier celles qui ont toujours été en première ligne et se battent pour défendre leurs droits. Certains ont parlé d'un divertissement de l'empereur. Je partage ce point de vue.» En visite officielle à Varsovie, Berlusconi a reproché à sa femme de «trop prêter attention à la désinformation des journaux de gauche».

Camilla Ferranti continue, elle, d'occuper la huitième place sur la liste européenne pour le sud de l'Italie, derrière l'ancien garde des Sceaux, Clemente Mastella, un centriste de gauche dont la démission avait fait chuter le gouvernement Prodi. En octobre 2007, Camilla avait valu à Berlusconi d'être mis en examen pour «corruption». Il l'avait recommandée, avec quatre autres starlettes, à l'ex-directeur général de la RAI, qui dut démissionner en raison du scan­dale causé par ce coup de fil. La semaine dernière, toutefois, le juge des mises en accusation de Rome a prononcé un non-lieu, estimant «sans fondement» l'accusation et ordonnant la destruction des enregistrements téléphoniques.

Anna a écrit:De la psychiatrie, mais on y vient nous aussi.

Les italiens sont plus honnêtes que nous. Nous on appelle ça parité... Remarque importante, la parité est l'absolu certitude qu'il y aura d'incompétent que d'incompétente. Et après tout, c'est pas plus mal quand l'essentiel du pouvoir, des compétences échappe à la compétence nationale. La pyramide des normes devient une pure construction théorique voir idéologique et le principe de subsidiarité une foutaise sans borne puisque l'essentiel des compétence (monétaire, fiscale, immigration,...) ont été transféré à l'europe. L'enjeu n'est pas d'obtenir une TVA à 5,5 % pour le disque ou la vidéo (ou à un autre taux) mais bel et bien de retrouver la gestion de la TVA qui finance quand même 60% du budget de l'Etat.

livaste a écrit:là où cela sera desespéré c'est quand nous voterons pour le ps sans programme ou pour l'extrême gauche qui promet la goulag !

saco a écrit:Le programme du ps en matière d'europe est carrément catastrophique. Je dis bien catastrophique. Ils veulent faire un plan de relance par la consommation au niveau européen sans protectionnisme et intégrer la Turquie à l'europe voir au-delà. Bref, il veule une dissolution pure et simple de la France dans un marché commun. Rajouter de la dette à la dette sans stabiliser les flux en mettant en concurrence les uns contre les autres.

Pour ce qui est de l'extême-gauche, j'ai un certains respect pour LO même si je ne partage pas les postulats. Pour moi, le postulat marxiste comme tout postulat historiciste. Je pense qu'il y a une différence de nature en LO et la LCR. LO est un réel parti ouvrier alors que la LCR, c'est une bande de malade qui auront tôt fait de trahir les ouvriers. Dans tous les cas, si LO ou la LCR arrivait au pouvoir je crois que je voyagerais un peu.

bien à vous,



saco

David a écrit:Recul : Sempiternelle menace fantôme qui permet d'esquiver les constats, eux, très concrets

David a écrit:


C'est vrai , les Maire FN nous ont apporté des leçons , un chemin à suivre...

livaste a écrit:

David a écrit:


C'est vrai , les Maire FN nous ont apporté des leçons , un chemin à suivre...

hors sujet , personne n'a parlé du FN dans ce post , c'est ce qui s'appelle du trollage pour cause de manque d'argument !

saco a écrit:Parce qu'il y a du bon dans le programme du FN alors qu'il y en a pas dans le programme du PS. Comment vouloir faire passer la pillule de l'europe sociale quand on valide une dérégulation systématique et mise en concrrence des services? Comme se prétendre un parti ouvrier quand on organise les délocalisations et l'immigration dans notre pays?

bien à toi,

saco